Poisson algue Bastien FROMENT 5e Collège Jean Lurçat de Ris-Orangis Prix Essonne Ce poisson mesure environ 3m de long, pèse autour de 100 kg et vit jusqu’à 50 ans. Le poisson-algue de son nom latin piscium alga est ovipare. La femelle pond ses œufs (20 environ) sur les fonds abyssaux. Les œufs vont y rester presque 6 mois et, pour ceux qui n’ont pas été mangés, vont éclore et libérer de petits poissonalgues. Ceux-ci se nourriront ensemble pendant presque 1 an (jusqu’à l’âge adulte) de petits crustacés, d’œufs d’autres poissons et de poissons morts. Le poisson-algue chasse en meute de 5 à 8 individus. Pour chasser, le groupe se sépare en deux : il y en a un qui se pose sur les fonds et déploie des appendices en forme d’algue sortant de leur dos (d’où leur nom) et le deuxième poursuit les poissons qu’il a détectés grâce à des capteurs de vibrations très puissants et les poussent à se cacher dans les fausses-algues. Le premier groupe n’a plus qu’à refermer leurs appendices et les poissons sont pris au piège ! Pour respirer, il possède des branchies qui s’étendant sur presque tout son ventre afin de filtrer un maximum d’eau. Le poisson-algue voit grâce à ses six yeux capables d’amplifier la moindre petite source de lumière mais… il voit en noir et blanc ! Enfin, pour séduire les femelles, le poisson algue déploie au maximum sa collerette sur sa tête et fait des figures dans l’eau. Les mâles ne se battent pas pour les femelles car il y a plus de femelles que de mâles ! La femelle séduite s’approchera du mâle et enroulera les deux filaments de sa queue avec ceux du mâle pour faire passer les cellules sexuelles. Le coup de coeur de Claire Nouvian Sous son apparence discrète, le Poisson algue cache une stratégie comportementale d’une rare richesse ! En piégeant ses proie avec de fausses algues, il met en place une technique de chasse faisant preuve d’une grande intelligence collective. Coté séduction, on adore la subtilité de sa parade nuptiale : quel beau ballet aquatique cela doit être ! Raie cornue Prix Primaire Cet animal est gélatineux. Ses yeux sont habitués à l’obscurité. Il produit de l’électricité en remuant sa petite queue. Ses bandes de couleur produisent aussi de l’électricité et ses taches lui permettent de s’éclairer. D’ailleurs ses taches attirent aussi ses proies. Cet animal n’a que deux dents mais il peut manger de très gros poissons car il a une bouche extensible. Ses antennes qui captent le moindre mouvement lui permettent également d’attraper ses proies. Le coup de coeur de Michel Segonsac Ah le curieux croisement ! Gélatineux comme une méduse, bioluminescent en diable comme tous les animaux des profondeurs, des mâchoires extensibles comme certains redoutables prédateurs des grands fonds, des antennes pouvant détecter aussi bien les proies que les prédateurs. Toutefois, des yeux et une bouche « trop humains ». Et une mobilité fort limitée, malgré une queue « électrique » ! Le tout rend finalement cet animal aux couleurs harmonieuses aussi rassurant qu’une peluche ! Garance HOLH CM1 de l’Ecole Polyvalente Forest - Paris Piramorséléon Prix Collégiens « Humour » Le Piramorséléon est un poisson qui a une tête ressemblant étrangement à un morse et le corps comme celui d’un piranha d’où son nom. Mais ce qui est encore plus surprenant, c’est qu’il peut se camoufler dans son environnement et avaler avec sa bouche énorme des proies de grande taille. Il a une longévité d’environ 50 ans et vit aux alentours de l’île Maurice à 1000 mètres de profondeur. Il mesure 2,50 m, pèse plus de 200 kg et peut atteindre une vitesse de 30 nœuds maximum. Mais tout animal a un prédateur et le Piramorséléon en a un, c’est le poisson berge. Le Piramorséléon possède une drôle d’antenne sur sa tête comme le poisson berger qui a trois fonctions : œil, lumière et surtout cerveau. Pour alimenter son cerveau il doit manger 4 fois par jour. Les scientifiques ont d’ailleurs découvert la raison pour laquelle les baleines bleues sont en voie d’extinction, c’est le Piramorséléon, en mangeant des baleines bleues tous les deux jours, qui en est la cause. Il les localise en captant leurs ultra-sons puis les étourdit avec des ultra-sons très élevés. Ensuite, il plante ses dents de morse dans leur cou qu’il tord et peut ensuite déjeuner tranquillement. En résumé le Piramorséléon est une des créatures des abysses les plus dangereuses du monde, ne croisez pas son chemin !! Théo BARBEY et Theo BOURGEOT 6e et 5e - Collège des Corbières maritimes - Sigean Piramorséléon ? Ou Piredécochemars Ce monstre envoie à l’imaginaire populaire peuplant les endroits inaccessibles, profonds et obscurs des abysses. Il est vrai que nos connaissances sont encore bien limitées pour certaines espèces telles que le calmar géant, le plus grand et le plus énigmatique des invertébrés de la planète. On pourrait presque dire qu’on en connait plus sur les dinosaures que sur cet animal qui n’a encore jamais été filmé dans son milieu. Poisson lapin Prix Seine-et-Marne Il nage grâce à ses longues oreilles et ses pattes avant. Ses pattes arrière se sont transformées en nageoire caudale. Il est omnivore. Il est de couleur rouge pour effrayer ses prédateurs mais a de la lumière sur sa tête pour attirer ses proies. Il mange grâce à son nez, en aspirant les particules qui traînent. Malheureusement, il peut mourir à cause des déchets toxiques rejetés par les hommes qu’il aspire. Et son espèce, en voie de disparition, est interdite de pêche. Noémie JEAN, Mathilde DEROCQ et Adrien LEMAIRE CE1 de l’Ecole élémentaire Robert Doisneau - Serris Poisson lapin ? Ou poisson rouge OGM ? D’une belle facture, ce poisson-là(pin) s’écarte néanmoins notablement des représentants connus de ce groupe. Pour longues qu’elles sont annoncées, les oreilles doivent être moins efficaces pour la locomotion que le train arrière très développé ; au demeurant plus proche d’une queue de mammifère marin que celle d’un poisson ! Le Lumineux Prix Collégiens « Graphique » Le lumineux appartient au groupe des pieuvres. Sa longévité est d’à peu prés 8 ans. Il vit à 4000 mètres de profondeur, dans le nord de l’océan Indien. Sa taille varie de 50 à 100 centimètres, il pèse de 10 à 15 kg et a une forme plutôt ronde. Il est violet et possède une ossature. Il a des nageoires, des antennes, des tentacules orange et des dents très aiguisées. Sa bouche est lumineuse. Pour se défendre il neutralise sa proie avec ses tentacules urticantes et se camoufle en prenant la couleur de son environnement. Sa mobilité est active. Il se sert de ses nageoires et de ses tentacules pour se propulser. Sa vitesse peut atteindre 30km/h. Il se nourrit de poissons qu’il attire grâce à sa bouche lumineuse. Il peut jeûner 4 jours. Pour se reproduire, il se sert de ses antennes Il atteint sa maturité sexuelle à 2 ans, il se reproduit de 6 à 10 fois par an et son nombre de petits est de 9 à 13 par portée. Pour respirer, il utilise ses branchies. Zoïa TESCHER et Gregory GOMEZ 6e du Collège de Sigean - Sigean Le coup de coeur de Dominique Peysson Quel imposant animal que ce lumineux… C’est bien clair, quand il ouvre grand sa bouche, c’est tout un pan de l’océan qui s’allume. Pas étonnant que poissons et autres bestioles ne s’y perdent, toutes hallucinées qu’ils sont par ce large couloir de lumière. C’est qu’il lui en faut, de la chair fraiche, à notre lumineux animal : pour mouvoir son large corps de pieuvre de près d’un mètre de long à la vitesse d’un cheval au galop. Sans compter l’énergie qu’il dépense pour éclairer et se changer de couleur. Certains scientifiques s’y intéressent d’ailleurs de très près, car son fonctionnement pourrait nous apprendre beaucoup pour mettre au point un nouveau système d’éclairage à faible dépense énergétique. D’autres envisagent plus directement de s’éclairer au moyen de Lumineux en captivité dans de grands aquariums. Bref, un animal qui a de l’avenir. Hydragum Prix Collégiens « Surprenant » L’Hydragum est rond, il a 2 pattes, 2 yeux, 2 nageoires. Il est rose pâle mais a des milliers de petits trous bleus par lesquels il aspire les micros particules présentes dans l’eau qui constituent son unique source d’alimentation. Il est mou et collant. Son déplacement s’effectue en propulsant ses pattes qui rebondissent grâce à la pression de l’eau. I l est immangeable car ses yeux contiennent un venin qu’il projette lorsque ceux-ci sont touchés par une matière inconnue. C’est un animal solitaire et pour s’enfuir il tourbillonne sur lui-même à l’aide de ses nageoires. Il est très léger et ne pèse que 7 grammes Amand SOPHIE, Mathilda GRES, Anaïs BARBERI 5e du Collège Arthur Rimbaud - Saint-Astier Un chewing-gum des grands fonds ? Au premier coup d’œil, le Bubblogum ressemble à une méduse, mais ne vous y trompez pas ! Avec ses yeux, ses pattes et ses nageoires, il peut se propulser dans l’eau, ce qui le différencie du plancton... Il mélange des imaginaires différents : petit et léger, il n’en est pas moins dangereux, avec son venin à projection oculaire ! Les matières ont été travaillées avec beaucoup de sensibilité et de finesse, ce qui permet d’imaginer l’étrange beauté de cet animal dans son milieu... Chromanite Prix Collègien « Créativité » Cassie FASOLO, Sonia HAMMAN et Eva LACASSIN 4e du Collège Paul Verlaine - Faulquemont La Chromanite géante (de son nom latin chromaniteus giganteus) appartient au groupe des céphalopodes. Elle vit dans l’Océan Pacifique, à une profondeur de 2500 mètres. Elle se présente sous la forme d’une coquille enroulée dans un plan, d’environ 50 cm de diamètre. Composée de nombreuses cavités afin de résister à la pression de l’eau et à des températures de plus de 300° C, sa formation est liée au dépôt des débris des épaves de bateaux qui s’amoncellent dans les abysses. L’animal en lui-même pèse une vingtaine de kilos et vit dans la dernière loge. Il possède un siphon qui, en se remplissant ou en se vidant, lui permet de migrer rapidement dans les eaux profondes (phénomène de propulsion). La Chromanite géante se nourrit de petits poissons mais elle aime également brouter les algues des rochers à l’aide de sa langue très râpeuse. Par ses reflets métalliques, elle attire ses proies qui la prennent pour un banc de poissons ou un bateau échoué (pour s’y cacher). Ses seuls prédateurs connus sont les requins. En cas de danger imminent, elle se rétracte dans sa loge d’habitation (protégée par un opercule), agite ses yeux dotés d’épines et électrocute ses ennemis à l’aide des petits tentacules situés près de sa bouche. La Chromanite géante n’a pas besoin d’accouplement pour assurer sa pérennité : elle se reproduit par multiplication asexuée. Sa maturité sexuelle se situe vers l’âge de deux ans et à chaque portée, elle peut donner naissance à 7895 petits clones. Céphalopode + bois = Chromanite ! Contrairement à l’Ammonite, sa cousine de structure anatomique, la Chromanite semble avoir survécu à l’ère secondaire. J’aime beaucoup l’idée d’utiliser de la matière organique (ici, du bois) pour représenter un animal imaginaire. Quand, en plus, l’utilisation du matériau est justifiée par le comportement de l’animal, j’adore ! En effet, la Chromanite recycle le bois des épaves de bateau pour fabriquer sa coquille, ce qui lui confère un aspect inquiétant bien souligné par le travail photo. On l’imagine, rôdant dans les grands fonds, parmi de fantomatiques carcasses de navires... Tant pis si, aujourd’hui, ils sont tous en acier ! Arbol Prix Collégiens « Frisson » Ce poisson des abysses s’appelle Arbol : Ce qui signifie arbre en Espagnol. Son corps ressemble étrangement au fruit d’un baobab. Il mesure 3m et pèse 354,3kg et toute cette espèce de poisson pèse exactement ce même poids. C’est aussi le plus grand et le plus gros prédateur de tout les abysses. Tous son corps est piquant ; et si vous touchez n’importe quelle partie de son corps, il vous injectera un poison mortel ! Il n’a pas besoin de lumière car dès sa naissance il connaît déjà tous les abysses par cœur et il mange aussi tout ce qu’il rencontre. Ses dents sont affreusement grandes, pointues et dans le désordre. Il aurait bien besoin d’un appareil dentaire !! Salomé RENARD et Anaëlle OLIO 6e du Collège Croix de Metz - Toul Le coup de coeur de Daniel Desbrouyères C’est vraiment la terreur des abysses ! Un poisson de cette taille est tout à fait exceptionnel et cela se comprend : il doit manger beaucoup pour entretenir un pareil embonpoint, et les proies sont souvent bien rares et gorgées d’eau. Par bonheur, ses piquants venimeux lui permettent de capturer des proies à l’affut, sans trop se fatiguer. En tout cas, son cerveau doit être très développé et mériterait à lui seul une étude approfondie. Sextopodus 1er Prix Lycéen Le sextopodus a des dents acérées et coupantes comme un rasoir à l’extérieur de sa bouche et également des rangées à l’intérieur, lui permettant d’amener et broyer ses aliments jusqu’au terme de l’œsophage, facilitant ainsi le travail de digestion de son estomac très petit, Sa queue lui sert a se défendre et à chasser ; cette queue et munie d’une carapace , héritage naturelle de crustacés qui la rend plus résistante. Elle à aussi une peau lisse pour se déplacer plus vite et à des yeux avec une paupière en os pour les protéger. Sa couleur lui permet de ce camoufler dans les rocher. Il n’a pas de stratégie de fuite. Ses six tentacules lui permettent de se mouvoir rapidement tel les poulpes. Sa vitesse peut atteindre 30noeuds (54 km/h). Ses déplacements sont identiques à ceux des pieuvres géantes que l’on rencontre dans les grands fonds. Sa vitesse moyenne est de 4 km/heure mais peut augmenter de façon importante lorsque le sextopodus nage ; il atteint alors des vitesses moyennes de 20 nœuds (36 km/h). Quentin WERNER 2nd du Lycée ORT - Strasbourg Au dessus de sa tête, il a un ensemble de bulbes bioluminescents qui permet d’attirer ses proies et peut les éteindre quant il se sent menacé. Il capture ses proies en les harponnant avec sa tentacule à l’arrière pour les ramener à sa bouche où il les broie longuement avant de les avaler. Il avale de l’eau par sa bouche filtre l’air et recrache l’eau en trop par un petit trou situé en bas de sa bouche. Le coup de coeur de Daniel Desbrouyères Je me demande bien comment les auteurs de cette découverte importante ont pu faire pour observer sur le vivant le sextopus un animal aussi rapide. Peut-être ont-ils utilisés la technique de la caméra appâtée, employée pour observer les calmars géants ou les équarisseurs des grandes profondeurs. En tous cas voici un prédateur très armé dont la corpulence (55kg pour 90 cm) ne semble pas réduire la vélocité ! J’aimerais bien comprendre comment il fait ! Bobby le tueur Prix Lycéen « Créativité » Boby est un poisson cartilagineux au cerveau étrangement développé dans une membrane protectrice extensible. Sa durée de vie est de 15 ans en moyenne. Il nage en remuant sa queue très flexible. Il possède des tentacules sur la tête, se finissant par un bulbe luminescent. Son sang est un fluide vital bleuté. Il peut produire par ces bulbes une décharge de plus de 20 000 volts. Il se nourrit des restes de cadavres tombés au fond de l’océan. A partir de ces nutriments il produit de la lumière. Son espèce est en voie de disparition car les mâles, en dehors des périodes de reproduction, dévorent les femelles pour prouver leur supériorité hiérarchique. En période de reproduction, les femelles secrètent une odeur qui attire les mâles, puis s’ensuit une parade amoureuse : les mâles se battent en « duel visuel ». Ils se tournent autour, en produisant de la lumière de multiples couleurs, sans même se toucher. La femelle choisira le mâle produisant le plus de lumière. Les femelles abandonnent les œufs au fond d’un trou qu’elles creusent dans le fond. Au bout de 3 semaines, les œufs éclosent et des larves en sortent. Après 8 semaines, elles ont leur forme adulte, et acquerront leur taille définitive trois semaines plus tard. Au cours de sa vie, il se reproduit en moyenne 5 fois. Rebecca FAUTRERO, Angela TABET et Arthur DECHILLY 2nd du Lycée de Gallargues le Montueux Attention à la grand-mère (ver)tueuse ! Boby le Tueur, avec son bonnet de nuit de grand-mère et sa frange lumineuse, j’adore ! L’idée d’affubler un poisson d’un énorme cerveau, qui plus est quasiment extérieur et qui peut continuer à se développer –puisque la membrane protectrice est extensible - il fallait oser ! Avec un tel poisson, plus question de dire que la grosseur du cerveau est une preuve d’intelligence : sinon, le mâle n’aurait pas besoin de dévorer les femelles pour prouver sa supériorité ! Une question me turlupine : à quoi lui servent les 20 000 volts qu’il peut décharger puisqu’il ne mange que des cadavres et prouve sa supériorité de reproducteur par une symphonie de couleurs… ? Sylvestrus Edith APPRIOUAL et Vincent LE BAIL 2nd du Lycée de l’Harteloire - Brest Prix Lycéen « Grand Ouest » La Sylvestrus est une méduse, vivant dans les abysses, dans le domaine bathypélagique, à des températures proches de 2°C à 2000-4000 mètres de profondeur. Sa longueur, tentacules inclus, est de 5 mètres, pour une masse de 7 à 8 kg à l’âge adulte. Le corps est translucide tandis que les tentacules sont rouges. Cet animal est rapide (vitesse : 20km/h). Elle se déplace par contraction de son corps notamment les tentacules et pour s’immobiliser elle déploie ses tentacules. Cette méduse est carnivore. Lorsqu’elle active la capacité bioluminescente de ses tentacules, elle crée un leurre toxique pour les animaux en quête de nourriture : une fois que ses tentacules sont arrachés par le « prédateur », il lui suffit de poursuivre son attaquant le temps que la toxine contenue dans ses tentacules terrasse son prédateur. Cette méduse est capable de jeûner durant 2 mois au maximum. Pour se reproduire, cette méduse hermaphrodite n’a pas besoin de partenaire. Elle pond ses oeufs près des fumeurs noirs car pour éclore, ils ont besoin d’une forte chaleur. En moyenne, la Sylvestrus se reproduit tout les ans. Cependant, la chance qu’un oeuf éclot est très faible en raison du fort nombre de prédateurs friands de ceux-ci. Mais la pérennité de l’espèce Sylvestrus est assurée par sa capacité à pondre des oeufs par centaine et ce dès les premiers jours après l’éclosion. La respiration de cet animal est assurée par des bactéries produisant de l’oxygène logées à l’intérieur de son corps. Le coup de coeur de Claire Nouvian Nébuleuse, cette pieuvre a plus d’un tour dans son sac ! Prenant ses prédateurs à leur propre piège, le Sylvestrus fini par les dévorer une fois intoxiqués par les morsures qu’ils ont voulu lui infliger... Bel exemple de l’inventivité dont est capable la nature. On apprécie aussi son idée de protéger ses oeufs à proximité des terribles sources hydrothermales. Une créature particulièrement adaptée à son environnement ! Pieuvre couronne Prix Lycéen « Esthétique » La pieuvre couronne doit son surnom aux tâches lumineuses présentes uniquement sur ses tentacules, mais aussi à la luminescence des filaments sensitifs qui lui permettent de détecter la présence d’éventuelles créatures abyssales. Une fois sa bioluminescence activée, on peut distinguer la forme d’une couronne. Comme un grand nombre de créatures abyssales, elle est de couleur rouge, ce qui lui permet de passer inaperçue aux yeux de ses prédateurs. La pieuvre couronne vit en communauté dans les carcasses de baleine, sa principale source d’alimentation. Leur communauté contient en moyenne dix individus. Lorsqu’elles se retrouvent en surnombre, certaines pieuvres décident de migrer seules vers une autre carcasse. Cependant certaines n’atteignent pas les carcasses et meurent d’épuisement. Pour attirer la femelle, la pieuvre couronne mâle se sert de sa capacité biolumineuse. La femelle réceptive envoie un jet d’encre lumineux en guise de réponse. C’est alors que commence la parade nuptiale, qui se traduit par un échange de jets d’encre lumineux. Les jets d’encre lumineux permettent également à la pieuvre d’échapper à ses prédateurs. En effet, la pieuvre couronne, lorsqu’elle se sent menacée, projette une encre lumineuse qui servira de leurre, et la propulsera loin du danger. Laure FORDINOIS et Stéphie PEANG 1e S du Lycée Paul Lapie - Courbevoie Le coup de coeur de Domonique Peysson La pieuvre Couronne, Reine des profondeurs, est toute de pourpre et d’or vêtue. Elle règne sur son domaine au cœur des carcasses de baleines, se fait belle pour sa cour qui l’admire et lui chante ses louanges. Qui s’oppose à la liesse partagée est sommé de quitter les lieux dans l’espoir de fonder un autre royaume – ou mourir. Belle, frivole, mais intransigeante, telle est la cephalopoda Benthos fotovolia. Mais c’est au combat que sa beauté devient magnifique, quand pour étourdir l’adversaire elle jette et projette de longues giclées d’encre lumineuse, comme un véritable feu d’artifice de lumière noire. Belle et cruelle, une vraie reine des abysses. Lunae aquilonem Prix Lycéen « Coup de coeur » Communément appelés Les Filets de Walhalla car ils vivent dans les eaux d’Europe du Nord, ces Cnidaires vivent en moyenne 5 ans à des profondeurs de 2000 à 3000 mètres. Vers l’âge adulte, ils peuvent atteindre une taille de 75 à 100 cm avec une tête de 20 cm de diamètre pour 4 kg. Ils se nourrissent en général de petits poissons capturés par un ingénieux travail d’équipe (chasse en groupe). A leur naissance les filets de Wahlala partent instinctivement à la recherche d’autres individus de son espèce afin de se lier pour former un large filet avec leurs tentacules. Liées de cette façon ils possèdent une arme redoutable pour capturer leurs proies. Une fois piégée la proie est lentement intoxiquée par le dangereux venin de lunae aquilonem. A faible dose, ce même poison est utilisé chez l’homme pour soigner l’hypertension. Si un individu meurt pour diverses raisons seule sa tête se détache afin de ne pas rompre le filet. Lorsqu’approche la période de reproduction, ils se séparent. Les mâles se teintent alors de vives couleurs fluorescentes pour attirer les femelles. Une fois la parade nuptiale et l’accouplement terminé, les mâles meurent aussitôt. Les femelles pondent leurs œufs près des rochers des abysses avant de mourir à leur tour. Leur corps remonte vers la surface où ils pourront alors être pêchés, puis utilisés dans l’art culinaire comme un met au goût d’exception rare et raffiné. Ines HABERAH et Agathe PRIOLEAU 2nd du Lycée Paul Lapie - Courbevoie L’éclairage de la recherche... A ces profondeurs-là, cet animal gélatineux nommé lunae aquilonem très proches des méduses est sans conteste un organisme abyssal, bien que les jeunes remontent en surface, ce qui est toutefois le cas pour de très rares groupes. Le comportement des jeunes et la technique de pêche sont vraiment originaux ; ils n’avaient jamais été observés à ce jour ! L’utilisation de molécules synthétisées par certains animaux profonds est en revanche bien connue actuellement. Des groupes de recherche pharmaceutique affrètent parfois des chalutiers pour récolter des éponges ou des tuniciers dont on extrait des molécules anti-cancéreuses, ou même d’autres substances pour les cosmétiques. Girlen-Givre Prix Essonne « Coup de coeur » Notre poisson vit à 2000 mètres sous les mers. On a l’impression que l’un de ses yeux ressort de l’autre. Ses lumières attirent de nombreux poissons. Comme il n’a pas de bouche, il les mange avec son derrière. Il se déplace en se tordant de tous les côtés. Il mange plusieurs sortes de poissons (ex : du plancton, des sardines, des méduses et des pieuvres). Pour se défendre, il utilise ses lumières, car avec elles il peut voir même dans le noir. La pieuvre n’aime pas du tout ça, car elle jette de l’encre pour se défendre et pour aveugler sa proie, mais cela ne fonctionne pas avec le Girlen-givre. De plus, il peut attraper et trouver sa proie avec ses lumières, car les couleurs tuent les poissons ou les électrisent. Margaux BERTON et Lucas AUBRY Collège Olympe de Gouges ULIS - Champcueil Le Girlen-Givre dégivrera-t-il sous l’influence du changement climatique ? Mais est-il givré parce qu’il vit dans les grands fonds glacials des abysses, ou parce que ses lumières lui donnent une tête d’allumé ? Peutêtre les deux. Mais... Un poisson qui se nourrit par le derrière… Ca n’existe pas… Ca n’existe pas ? Et pourquoi pas ? Bien des espèces animales, certes primitives, disposent d’un tube digestif ne comportant qu’un seul orifice jouant le double rôle d’entrée et de sortie. Une création appréciée du jury, qui lui décerne ce « coup de cœur », notamment pour l’effort déployé à la réaliser en volumes et en lumières. 2000 mètres sous les mers - 2e édition : l’exposition L’exposition que vous découvrez ici rassemble les créatures imaginées par les primés de la deuxième édition du concours 2000 mètres sous les mers. Entre Art, Science et Développement durable, le concours 2000 mètres sous les mers a invité une nouvelle fois les jeunes entre 7 et 17 ans à imaginer un animal capable de vivre dans les abysses. En binôme, les participants ont dû relever le défi de présenter leur animal sous une forme graphique libre (dessin, peinture, objet…) ainsi que par écrit (adaptation physico-chimique, stratégie comportementale, alimentation…). Avec l’extension du concours à la Francophonie, plus de 3000 jeunes sur 30 départements français et 4 pays se sont lancés dans l’aventure ! Les jeunes, ambassadeurs de la protection des océans Le concours 2000 mètres sous les mers est né de la rencontre entre deux associations engagées dans le partage des savoirs et l’éducation au développement durable : BLOOM et Les Atomes Crochus. Animés par la conviction que les jeunes sont des ambassadeurs particulièrement efficaces, nous avons souhaité impliquer les jeunes eux-mêmes dans la création d’une exposition pédagogique de sensibilisation aux milieux naturels fragiles et méconnus que sont les abysses. En effet, face à la menace qui pèse sur la faune des grands fonds marins, nous espérons que l’imaginaire des élèves contribuera à mobiliser la volonté de tous. Un Jury riche de sa diversité de regards Claire Nouvian Association BLOM Dominique Peysson Plasticienne Michel Segonzac Daniel Desbrouyères Francine Pellaud Laurène Cheilan Chercheur retraité Chercheur retraité HEP Fribourg Association Traces Richard-Emmanuel Eastes ESPGG-ESPCI ParisTech www.atomes-crochus.org/abysses Partenaires financiers La région Île-de-France La région participe au projet via le financement d’emploistremplins des Atomes Crochus. Fondation EDF - DiversiTerre Dans le cadre des Trophées des associations 2010, la Fondation EDF - DiversiTerre a soutenu la deuxième édition du concours en tant que « Coup de pouce » Culture. Conseil général de l’Essonne Dans le cadre du « Promotion de la Culture Scientifique et Technique », le Conseil général de l’Essonne soutient le projet pour son action dans les établissements scolaire du département. Le Crédit Mutuel Enseignant Le CME est un partenaire régulier des Atomes Crochus ; cette année encore et sur la base du succès de l’an dernier, nous entreprenons un partenariat avec eux. Le Conseil général de Seine-et-Marne Dans le cadre du projet « Aide et accès à la formation », le Conseil général de Seine-et-Marne soutient le projet pour son action dans les collèges et hors milieu scolaire. Partenaires Les magasins Nature & Découvertes Les magasins Nature & Découvertes ont mis à la disposition du concours de nombreux cadeaux pour les primés. Dont notamment : des masques pour faire des photos sous-marines, des globes, et des cerfs-volants. Aquarium de Paris Cineaqua L’Aquarium de Paris Cineaqua a aimablement offert de place aux classes et aux primés qui ont se assister à la remise des prix le 24 mai 2012. L’Espace des Sciences Pierre-Gilles de Gennes ESPCI ParisTech L’Espace des Sciences Pierre-Gilles de Gennes accueillera gracieusement la remise des prix du concours et l’exposition des primés à l’ESPCI ParisTech. Ce projet est réalisé avec le soutien de : Plus ! s t n a p i c i t r a p 0 0 0 3 e d www.atomes-crochus.org/abysses Le concours est lauréat des Trophées des associations décernés par la Fondation-EDF pour l’année 2010 dans la catégorie Culture. Animé par la conviction que les jeunes sont des ambassadeurs particulièrement efficaces, le projet est basé sur la création d’outils de sensibilisation par les jeunes eux-mêmes. Partant du principe que l’on ne protège que ce que l’on connaît et aime, nous espérons que l’imaginaire des élèves contribuera à mobiliser la volonté de tous. Les jeunes, ambassadeurs de la protection des océans Plus de 3000 jeunes se sont lancés dans l’aventure ! Entre art, science et développement durable, le concours « 2000 mètres sous les mers » a invité une nouvelle fois les jeunes du primaire au lycée à imaginer un animal capable de vivre dans les abysses. Défiez la créativité des abysses ! Les lauréats de la 2e édition du concours seront primés le jeudi 24 mai à Paris pour leur créativité scientifique et artistique. Parmi plus de 1000 oeuvres réalisées en France et à l’étranger, 12 créatures imaginaires des abysses vous sont dévoilés dans cette exposition. 20 jeunes vous exposent un océan d’imaginaire Les Atomes Crochus