Plaquette pédagogique à l`attention des classes primaires

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« ABYSSES »
Mille lieux sous les mers
A la découverte des abysses
Du 13 mai au 2 octobre 2011
Musée du Château de Montbéliard
Dossier pédagogique
Enseignement primaire
Renseignements et réservations : Aurélie Dénoue 03 81 99 21 73 / [email protected]
Dossier réalisé par l’Institut Français de Casablanca exclusivement à des fins pédagogiques à partir de contenus
réalisés par l'association « Les Atomes Crochus », l 'association « BLOOM », IFREMER, MNHN, …
Sommaire
1 – Voyage dans les grandes profondeurs
3
2 – Pourquoi une exposition sur les abysses ?
7
3 – Abysses, une exposition en 3D
9
4 – Des techniques inédites
15
5 – Activités autour des Abysses
17
Annexes
Présentation du Film Océans
22
La galerie Cuvier des Musées de Montbéliard
26
Webographie
27
Bibliographie
28
Glossaire
29
2
Voyage dans les grandes profondeurs
La carte des océans
La carte des fonds marins
L’univers des Abysses
Les océans couvrent les ¾ du globe terrestre. Depuis leur formation, il y a 4 milliards
d’années, ils n’ont cessé de se transformer. Ces changements sont liés au
déplacement des continents (tectonique des plaques), à la vitesse de quelques
centimètres par an.
Malgré son histoire très ancienne, l’océan mondial reste la dernière région inexplorée
de notre planète. Pourtant la terre est recouverte d’eau à 80%.
3
Les couches océaniques
Trois zones composent l’océan :
• zone éclairée: de 0 à 200m
• zone crépusculaire ou de pénombre : de 200 à 1000m
• zone sombre ou abyssale : de plus de 1000m
Dans les abysses, la lumière du soleil a entièrement disparu. Les végétaux aussi, en
particulier le phytoplancton marin si petit qu'il n'est pas visible à l’œil nu. Ayant
besoin de lumière pour pouvoir réaliser sa photosynthèse*, il n'est présent qu’en
surface là où la lumière peut être captée. Le phytoplancton est la principale
nourriture des grands animaux marins. Sans lui la vie ne serait pas possible dans les
océans.
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Comment alors expliquer la vie dans les Abysses ?
Dans les zones de pénombre et de grandes profondeurs qui constituent 95 % des
océans, le phytoplancton ne peut survivre. C’est pourquoi les scientifiques ont cru
pendant longtemps qu’aucune vie ne pouvait s’y développer. Et pourtant l’exploration
sous marine a démontré le contraire.
La seule nourriture qui parvient dans ces zones tombe depuis la surface sous forme
de pluie fine appelée parfois « neige abyssale ». Les déjections (ou déchets
organiques) ainsi que les carcasses de baleines, dauphins, requins ou thons
constituent également une autre source de nourriture.
Encore aujourd’hui, il est impossible de connaître le nombre et la nature des espèces
qui peuplent les abysses. Pour répondre à cette question, les océanographes ont
lancé en 2000 un gigantesque programme, Cencus of Marine life, dans lequel plus
de 70 pays s’engagent à dresser l’inventaire des organismes de l’Océan mondial,
des minuscules bactéries aux grands requins et calmars géants.
Un environnement extrême
Une obscurité totale, un froid glacial (les températures ne dépassent pas 2° ou 3°),
une nourriture rare et une pression importante sont des facteurs limitants. Ces
conditions extrêmes ont favorisé l’évolution et l’adaptation de nombreuses espèces.
5
Certaines possèdent de gros yeux globuleux, d’autres au contraire ont des yeux très
réduits.
Beaucoup d’espèces des grands fonds ont une énorme bouche munie de dents
extrêmement acérées. Autre curiosité insolite : la bioluminescence. En effet
certains poissons se sont adaptés à l’obscurité des grands fonds comme le poissonlanterne qui peut moduler sa lumière et la faire clignoter pour l'utiliser comme signal
de reconnaissance, appât ou leurre.
Le poisson-lanterne, comme d’autres espèces, migre régulièrement vers la surface
en quête de nourriture. Chaque soir, il remonte à la surface durant un parcours qui
dure 3h environ.
Pour faire face à la pression énorme qui règne dans les abysses et qui réduirait en
bouillie n’importe quel poisson de surface, là encore les espèces des grands fonds
ont su s’adapter. Leurs tissus sont essentiellement liquides ou gélatineux et donc
insensibles à cette pression extrême.
Au-delà de 6000 mètres, on trouve la zone « hadale », nommée ainsi en l’honneur
d’Hadès, dieu des enfers dans la mythologie grecque. Elle s’étend jusqu’à 11000 m.
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Pourquoi une exposition sur les abysses ?
Les grands fonds sont encore largement inconnus. Obscurité, très haute pression,
immensité, tout s’oppose à l’intrusion des hommes. Jusqu’aux années 50, les
scientifiques supposaient que ces grands fonds se composaient de vastes étendues
de sédiments, ponctués de dénivellements rocheux. Or l’exploration des océans et
les récentes découvertes démontrent un foisonnement de vie, une biodiversité des
plus riches et la perspective de nouvelles ressources.
L’Océan, le berceau de la vie
La vie est née dans l’océan et y est restée inféodée pendant 3 milliards d’années !
De la première cellule à la grande baleine bleue, les organismes marins ont adopté
toutes les formes, tous les modes de vie, en peuplant les moindres recoins.
Survivant aux cataclysmes qui jalonnent cette longue histoire, ils sont les ancêtres
de toutes les créatures terrestres et le témoin d’une longue évolution.
Mieux connaître notre planète
S’intéresser aux abysses permet d’améliorer la connaissance de l'histoire de la vie
de notre planète.
« En moins de 20 ans, toutes les idées concernant l’histoire de notre globe ont été
bouleversées et reconstruites » Patrick Geistdoerfer, océanographe.
Ilots perdus dans les abysses
Dans l'immensité des profondeurs, l’exploration sous-marine a découvert de petites
« oasis » débordantes d’animaux aux abords de sources hydrothermales.
En 1977, des chercheurs français, à bord du submersible Alvin, font une incroyable
découverte au cours d’une plongée par 2500m de profondeur, sur la crête de la
dorsale des Galápagos. Alors qu’ils étudient les sources d’eau brûlante qui jaillissent
des roches, ils découvrent une profusion de vie. Ils dénombrent des centaines de
vers géants, des crabes, des poissons en forme d’anguilles, des moules géantes et
des anémones. De cette adaptation à un environnement hostile, où eau de mer et
sédiments riches en éléments minéraux dont beaucoup sont toxiques se mélangent,
des microorganismes ont pu être isolés et font l’objet de nombreuses applications
biotechnologiques : lessives, pâte à papier, crèmes à bronzer, empreintes
génétiques, applications médicales. Dans la protection de l’environnement, ces
nouvelles applications interviennent dans la dégradation de certains résidus.
L’océan, l’avenir de l’homme
L’exploitation du pétrole sous marin se fait de plus en plus profond. 3000m est
devenu une profondeur classique. Les hydrates de gaz naturels* comme le méthane
constituent sans doute une ressource énergétique encore plus importante que le
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pétrole, le gaz et le charbon réunis. Et l’énergie thermique des mers peut constituer
aussi une autre ressource en utilisant les brassages créés par les courants d’eau
chaude de surface, vaste capteur et immense réserve d’énergie solaire et les
courants d’eau froide, provenant des grands fonds.
L’eau froide des abysses est également riche en substances nutritives, peu polluée
et pauvre en germes pathogènes, des propriétés qui peuvent être utilisées dans de
multiples applications : production d’eau douce, aquaculture marine, etc.
L’exploration des grands fonds a ouvert également de nouvelles perspectives en
matière de ressources minérales qui pourraient d’ici une dizaine d’années fournir un
complément aux ressources terrestres.
Comprendre pour mieux protéger
Cependant l’intérêt, que tous ces écosystèmes profonds représentent pour
l’exploitation minérale et pétrolière, fait redouter une dégradation rapide et un impact
sur la biodiversité des grands fonds.
Les déchets et rejets constituent également un danger car le fond des mers et des
océans en sont pollués par des millions de tonnes dont 80% sont d’origine terrestre.
Pourtant depuis 1972 le protocole à la convention sur la prévention de la pollution
des mers interdit l’immersion de déchets ou autres matières.
Lancé le 3 avril 2009, le Grenelle de la Mer a largement fait prendre conscience
des enjeux associés aux espaces océaniques.
La pêche profonde
Elle représente un autre danger pour la biodiversité des grands fonds, déjà exploités
à échelle industrielle depuis de nombreuses années. Dénoncée aujourd’hui, cette
méthode de chalutage profond est extrêmement destructrice car elle consiste à
envoyer des filets géants lestés de plusieurs tonnes pour attraper les poissons. Or
ceux des grands fonds ont une croissance très lente, raison pour laquelle ils vivent
souvent vieux, de 20 à 150 ans suivant les espèces et qu'ils sont aptes à se
reproduire entre 10 et 30 ans.
Autrement dit, la plupart d’entre eux, pris dans les filets, ne se sont jamais reproduits.
C’est donc à l’homme que revient une meilleure gestion de toutes les zones de
pêches afin de minimiser la pression exercée sur les régions océaniques et d’utiliser
les ressources de l’océan dans le respect des équilibres naturels.
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Abysses : une exposition en 3D !
L’exposition « Abysses » va vous faire partager les mystères des grands fonds et
découvrir toutes les différentes formes de vie et écosystèmes des profondeurs
océaniques. Aussi cette exposition présente des créatures, spécimens, photos, films,
collectés au cours des 20 à 25 dernières années par les scientifiques et les
océanographes. « Abysses » a choisi de présenter le meilleur et le plus révélateur de
cette incroyable aventure sous-marine !
C’est dans un espace unique, transformé en écrin sombre, que se déroule le
parcours de l’exposition. Un sas d’introduction permet de passer du monde de la
surface à celui des abysses. La visite se déroule ensuite en deux temps, selon un
découpage correspondant à la réalité des profondeurs : l’entre-deux-eaux (l’espace
"pélagique" et le fond des océans (l’espace "benthique"). Les spécimens disposés
sur des colonnes ou des aquariums sont présentés telles des œuvres d’art. Les
photographies, enchâssées sur des caissons lumineux, ont un relief saisissant.
Ce sas est un lieu de transition entre le monde de la surface et la plongée dans les
abysses qui attend le visiteur. Une coupe simplifiée des océans est présentée, de
façon à distinguer nettement les "tranches" de profondeur divisant le règne de l’entredeux-eaux ainsi que les différents écosystèmes du fond.
Une chronologie illustrée de films et de photos, étayée de citations, situe les grandes
étapes de l’exploration profonde. Ces images nous rappellent que les premières
observations directes des abysses sont récentes et que, jusque-là, seule notre
imagination nous permettait d’envisager, très imparfaitement, ce monde des
profondeurs.
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Immersion totale !
Après cette première mise en contexte, le visiteur quitte le monde de l’air pour celui
de l’eau. Il se retrouve in situ, accompagné par une sonorisation discrète mais
enveloppante, résolument abyssale ; il avance dans une semi-obscurité qui évoque
la nuit océanique. De chaque côté de la salle sont présentés photographies,
spécimens et vidéos. Une ligne d’aquariums située au centre de la pièce avec des
animaux remarquables, rythme le parcours. Comme une créature des profondeurs, le
visiteur se dirige vers les tâches de lumière qui attirent son regard. Alors sortent de la
pénombre des radiolaires, animaux primitifs semblables à de minuscules planètes
armées de piquants, ou le poulpe à ventouses lumineuses, Stauroteuthis syrtensis,
merveilleuse ballerine rose à grandes nageoires en forme d’oreilles.
Les créatures présentées dans l’exposition sont des animaux rarissimes dont il
n’existe pas d’autres spécimens aussi bien conservés ailleurs. Les bêtes
excessivement fragiles des profondeurs sont le plus souvent méconnaissables, tant
elles sont abîmées par les filets qui les remontent. La plupart des spécimens de
l’exposition « Abysses» ont été attrapés in situ par les échantillonneurs des
submersibles à des fins scientifiques ou chalutés avec soin au cours de campagnes
océanographiques menées au quatre coins du monde. Le public pourra ainsi
découvrir en exclusivité mondiale des créatures uniques : plusieurs espèces de
cérates – poissons dotés d’une « canne à pêche » à leurre lumineux – des
rhinochimères au nez interminable, ainsi qu’un spécimen de chimère bleue
extraordinairement rare…
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« Abysses » dévoile ainsi la plus grande collection
de créatures profondes jamais réunie
Les chouchous de l’exposition :
Les enfants s’émerveilleront devant le poulpe Dumbo tout droit sorti d’un dessin
animé. Il ne crache pas d’encre noire comme sa cousine la pieuvre mais projette sur
son prédateur un produit aveuglant très lumineux, ce qui lui permet de s’enfuir. Cette
petite pieuvre rigolote reste encore énigmatique.
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Le poulpe à oreilles
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Autre curiosité : le crabe poilu. Les poils sur ses pinces lui ont valu le nom de crabe
Yéti en référence au monstre qui peuple les légendes de l’Himalaya. Les
scientifiques l’ont découvert sur la dorsale pacifico-antarctique à 2228m de
profondeur.
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Mystère de la nature avec cette créature insolite :
L’exposition s’attachera donc à présenter la richesse de ce milieu puis distillera au fil
de la visite quelques informations marquantes : des chiffres sur l’état des
populations, sur la longévité des poissons profonds, l’âge auquel ils atteignent leur
maturité sexuelle, etc. C’est une façon de s’engager pour la préservation de cet
environnement fragile et de s’adresser tout particulièrement au public jeune et
scolaire, pour que ces futurs acteurs du monde « à transformer » ne soient pas
bloqués par une culpabilité qui ne leur incombe pas et qui serait, en outre, contreproductive. Il faut continuer à les faire rêver et leur donner envie de se battre pour ce
qui vit encore sur Terre.
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Des techniques inédites
L’exploration des grands fonds
Le désir d’explorer l’inconnu et de comprendre les mystères des profondeurs
océaniques a inspiré de nombreux chercheurs. Le tour du monde du Challenger
(1872-1876) est la première vraie grande campagne océanographique.
Elle rapporte de nombreuses créatures, des milliers de mesures de température, de
salinité et de profondeur, des centaines d’échantillons d’eau et de sédiments à
analyser. La plus grande profondeur atteinte est alors de 5500m. Cette campagne va
se poursuivre jusqu’à la seconde guerre mondiale.
A partir de cette période, l’océanographie connaît un formidable essor. Elle bénéficie
des technologies mises au point par les militaires, notamment en matière d’engins
d’exploration. Pendant 100 ans, de 1850 à 1950, les scientifiques ont surtout cherché
à savoir si la vie existait à toutes profondeurs.
La fable des sandwichs de l’Alvin
L’exploration systématique des grandes profondeurs va être relancée à l’issue d’une
histoire insolite, celle d’un sandwich. En 1968, au cours d’une manœuvre de mise à
l’eau, le sous-marin américain Alvin fut heurté et coula par 1540 m de profondeur. Le
pilote eu le temps de se sauver mais le submersible sombra ouvert. Le repas des
plongeurs fut considéré comme perdu.
Alvin resta presque 1 an sur le fond de l’océan avant d’être récupéré. Lorsque les
sacs qui contenaient les sandwichs ont été ouverts, ceux-ci ont été trouvés intacts.
Les 3 pommes et le bouillon étaient en bonne état de conservation. Un biologiste
s’appuya sur cette observation pour conclure à une vie bactérienne très réduite en
milieu profond.
Et c’est à partir de cet incident que l’idée d’un milieu abyssal à évolution très lente
s’imposa et qui expliqua la longévité des espèces des grands fonds. L’idée d’une vie
possible à toutes les profondeurs motiva bon nombre de scientifiques et de centres
de recherches pour aller de plus en plus loin dans l’exploration des grands fonds et
pouvoir comprendre de mieux en mieux le mystère des abysses.
Des engins d’exploration de plus en plus perfectionnés
Aujourd’hui, les scientifiques disposent de sous-marins comme le Nautile capables
de descendre jusqu’à 6000 m. Tous sont équipés de caméras et de bras articulés. Ils
étudient les dorsales océaniques, observent l’étrange faune profonde et procèdent à
de nombreux enregistrements.
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Mise à l’eau du Nautile © Ifremer
Les principaux submersibles profonds habités
6000 m
5000 m
5000 m
11000 m
7000 m
7000m
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11000 m
3000m
Activités autour des abysses
Testez vos connaissances
La plus grande profondeur connue est ?
8840 m
10200m
11000 m
A partir de quelle profondeur se situent les abysses ?
500m
800m
1000m
Pourquoi le nom de poisson- lanterne ?...........................................................……..
……………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………….
Quel procédé utilise-t-il ?...................................................................................…….
……………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………….
Peux-tu dire pourquoi il n’y aurait pas de vie possible dans l’océan sans plancton ?
……………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………….
Que permet la photosynthèse ?………………………………………......................….
……………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………….
Pourquoi parle-on de conditions extrêmes dans les abysses ?........................……..
……………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………….
En 1977, que découvrent des chercheurs lors d’une plongée à bord de l’Alvin par
2500m de fond ?……………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………….
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Quels sont les dangers qui menacent les grands fonds ?...............................……..
……………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………….
A quelle profondeur peut descendre le Nautile ?
3000m
6000m
8000m
Pour aller plus loin
Cite un écrivain qui explore les grands fonds dans ses romans :…………...
……………………………………………………………………………………………….
Le Nautile fait référence au Nautilus dans Vingt mille lieues sous les mers.
Comment s’appelle son capitaine ?........................................................………….....
……………………………………………………………………………………………….
Les étranges créatures des abysses ont également inspiré le cinéma de science
fiction. Retrouve des titres de films :……………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………….
Suite à la visite de l’exposition « Abysses », quelle est la créature qui t’a le plus
intéressé ?
……………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………….
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Pour les plus petits
A quel autre animal te fait-il penser ? …................................
19
Retrouve les noms des créatures lors de ta visite dans les
abysses
...................................................................
…........................................................
…...............................................................
...................................................................
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…...............................................................
…...............................................................
…...............................................................
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Des petites expériences pour apprendre en s’amusant
proposées par Ifremer*
Un sous-marin de poche !
A construire avec : un capuchon de stylo bille - un peu de pâte à modeler - une
bouteille d'eau en plastique pleine d'eau.
Fixer un peu de pâte à modeler à l'extrémité du capuchon, juste la quantité suffisante
pour que le capuchon flotte verticalement, à la limite de l'enfoncement dans l'eau.
Fermer la bouteille, et presser là
entre vos mains.
Que se passe-t-il ?
C'est comme si votre engin
s'alourdissait.
Expliquez le phénomène ?
Cet exemple montre qu'un « sous-marin » comme le Nautile ne doit avoir aucune
poche d'air (en contact avec l'extérieur). Sinon, plus il descendrait, et plus il aurait du
mal à remonter !
Un doigt dans un verre d'eau
Enfoncez votre doigt dans l'eau d'un verre situé sur une balance, comme représenté
ci-dessous:
Comment varie l'indication de la balance ?...............................................................
…...............................................................................................................................
Ifremer : L'Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer
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Une expo… et un film pour servir la même cause
Date de sortie cinéma
: 27 janvier 2010
Réalisé par :
Jacques Perrin,
Jacques Cluzaud
Avec Lancelot Perrin
et Jacques Perrin
Long-métrage français
Genre : Documentaire
Durée : 1h43
Année de production :
2009
Distributeur : Pathé
Distribution
« Progressivement, l’homme s’est aventuré sur la mer. Ses découvertes furent autant
de conquêtes. Naviguant au-dessus d’un monde mystérieux, il n’en soupçonnait pas
l’infinie richesse et diversité. Si les secrets océaniques ont fasciné les explorateurs,
ils ont aussi fait naître les convoitises. On n’a jamais tant découvert, on n’a jamais
tant agressé.
Et pourtant, la mer est encore un immense territoire sauvage. Les portes océanes
offrent toujours des espaces de liberté illimités. La mer, les bateaux, les poissons,
c’est ce que dessinent les enfants. L’histoire naturelle des espèces cachées dans la
mer est un merveilleux conte du vivant…
Océans n’est pas un documentaire mais un opéra sauvage. Chaque plongeur
cameraman, chaque opérateur a apporté des fragments de la partition : celle d’un
hymne à la mer. »
Jacques Perrin
Après Himalaya et Le Peuple migrateur, Jacques Perrin nous entraîne, avec des
moyens de tournage inédits, des banquises polaires aux tropiques, au cœur des
océans et de ses tempêtes pour nous faire redécouvrir les créatures marines
connues, méconnues, ignorées. Océans s'interroge sur l'empreinte que l'homme
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impose à la vie sauvage et répond par l'image et l'émotion à la question : "L'Océan ?
C'est quoi l'Océan ?"
Nouveau regard, nouvelles techniques…
Au commencement du film Océans, il y a un rêve des réalisateurs : nager avec les
poissons et les dauphins, les accompagner dans leurs évolutions sous-marines et
leurs traversées océaniques quelles que soient leur vitesse, leurs évolutions, leurs
acrobaties. Bref, ne pas les lâcher d’une semelle, créer une proximité d’où naîtront
une complicité et une émotion nouvelle.
Cela est devenu possible grâce à un caisson étanche et hydrodynamique, rapide et
agile comme l’otarie, conçu spécialement pour les besoins du film, à l’intérieur duquel
a été glissée une caméra numérique "customisée" capable de restituer toutes les
nuances de bleu de l’univers sous-marin. Cette caméra numérique a pu être logée
dans le caisson, mais aussi dans les torpilles tractées à pleine vitesse derrière un
bateau pour accompagner, en les précédant, thons et dauphins ou à bord d’un
scooter sous-marin.
Un engin "mi-air mi-eau" qui filme, comme son nom l’indique, simultanément sur et
sous la surface, idéal pour accompagner un phoque qui nage tête hors de l’eau, a
également été réalisé.
Mais un film sur la mer ne serait pas complet sans images extérieures et aériennes.
Pour cela, des caméras traditionnelles de cinéma, avec de la pellicule 35mm, ont été
utilisées. Cette fois, ce sont les moyens de filmage, la machinerie, qui était tout à fait
originale. A côté des habituels hélicoptères (pour filmer la tempête par exemple),
c’est un mini hélicoptère électrique télécommandé qui a été utilisé. Silencieux et
minuscule, il peut s’approcher en toute discrétion des plus grands cétacés lorsque
ceux-ci sont en surface.
Enfin, grâce à un microscope numérique équipé d’une platine qui permet des
mouvements extrêmement petits et doux, l’équipe de tournage a également pu nous
faire voyager à l’intérieur d’une goutte d’océan…
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Océans, éclosion de notre prise de conscience…
« Conscience du fabuleux trésor qu’est la diversité de la vie, jaillissante ou cachée,
imposante ou ténue, agressive, tendre, parfois pudique. Conscience des liens
intimes qui font de nous, Homo sapiens, une espèce pas comme les autres, mais
néanmoins partie intégrante du monde vivant : dépendants et solidaires. Conscience
enfin de l’incroyable pouvoir qu’est le nôtre de construire… mais aussi de détruire.
[…] Il n’y a aucune place au pessimisme, bien au contraire. Imaginer le monde de
demain et le construire sur une nouvelle relation à la vie sous toutes ses formes,
c’est un formidable enjeu de générations : pour celles d’aujourd’hui et celles de
demain. »
Laurent Debas / Président co-fondateur de Planète Mer
(www.planetemer.org)
L’Océan est le sang de la vie et le lieu de naissance de toute vie
sur la planète
« L’Océan est le sang de la vie et le lieu de naissance de toute vie sur la planète : si
la diversité de la mer diminue, nous même en subirons les effets ; si l’océan venait à
mourir, nous mourrons tous. Vous pouvez appeler notre planète la Terre, mais la
réalité est que la plus grande partie de la surface de notre globe est recouverte par le
mystérieux manteau sombre et bleu de la mer.
Il y a très peu de réalisateurs de films qui ont cette sensibilité, ce regard exceptionnel
pour voir, reconnaître et découvrir le monde sous-marin où vit une immense diversité
d’espèces fascinantes partageant cette magnifique planète avec nous.
Mon fervent espoir est qu’ "Océans" puisse aider à motiver et à prendre conscience à
quel point nos océans sont précieux et combien la protection de la mer est une cause
majeure. Que les civilisations futures, que les humains qui nous suivront, protègent
les poissons et les baleines avant leur disparition. »
Paul Watson / Fondateur de la Sea Shepherd Foundation
(www.seaspepherd.org)
Océans, c’est le souffle de la vie qui déferle…
« En révélant la véritable essence des êtres vivants dans leur dynamique la plus
folle, dans leurs relations les plus intimes, Océans fait resurgir la vie exubérante que
nous retrouverons si nous avons la volonté de laisser aux animaux marins des
espaces de liberté !
Nous sommes 7 milliards et, sur les continents, nous avons déjà renoncé aux
parfums de la vie sauvage. En mer, il est encore temps, mais il faut l’adhésion de
tous. Or, les seuls arguments scientifiques ne suffisent pas à cette mobilisation, pas
plus qu’ils n’ont permis d’endiguer le désastre accompli au profit de quelques uns et
aux dépens de l’intérêt général à long terme…
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Par l’universalité de son langage et l’émotion des images, Océans fait naître l’envie
irrépressible de nouer une nouvelle relation avec les créatures du dernier territoire
sauvage de la planète. »
François Sarano / Président fondateur de Longitude 181 Nature
(www.longitude181.org)
Océans au secours de la recherche sur la biodiversité
« Le 7ème Art constitue l’une des plus belles formes d’expression pour sensibiliser le
Grand Public à l’enjeu majeur que constitue la préservation des océans pour les
générations futures.
Puisse Océans de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud servir également
d’électrochoc pour que les pouvoirs publics prennent enfin la mesure de l’urgence. »
Yvon Le Maho
Directeur de recherche en biologie marine au CNRS
Spécial enseignants
Matériel d’accompagnement élaboré autour du film :
http://www.oceans-lefilm.com/enseignants/web/index.php/ressources
Méduses dorées - © Richard Herrmann
25
La galerie Cuvier des Musées de Montbéliard
La galerie Cuvier, au 2ème étage du musée du Château des ducs de Wurtemberg à
Montbéliard, présente de façon didactique des collections d'histoire naturelle
universelles et locales. La théorie de l'évolution biologique y est illustrée à travers
l'exemple, entre autres, d'un groupe de poissons, la Baudroie.
La fin du circuit est consacré à la paléontologie, étude de la vie très ancienne, de la
région. Celui-ci offre, à travers les sites fossilifères de Noirefontaine (Doubs) et de
Froidefontaine (Territoire de Belfort), une image de la vie marine ancienne et de
l'évolution locale des paysages sur 150 millions d'années.
Les poissons de Froidefontaine...
voici 30 millions d'années
L'Ichtyosaure de Noirefontaine...
voici 180 milllions d'années
26
Webographie
A l'Ifremer :
Nos systèmes sous-marins
http://www.ifremer.fr/flotte/systemes_sm/
Environnement Profond
http://www.ifremer.fr/droep/
Géosciences Marines
http://www.ifremer.fr/drogm/
Ailleurs, en France :
La Cité de la Mer à Cherbourg
http://www.citedelamer.com/
La Cité des Sciences à Paris : Exposition Explora Océan
http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/expo/explora/
Le Nautile en modèle réduit
http://arn.gui.free.fr/
Titanic : L'un des multiples sites consacrés à ce naufrage
http://perso.wanadoo.fr/titanic/
La vie dans les abysses (un dossier de Futura-sciences)
http://www.futura-sciences.com/comprendre/d/dossier458-1.php
En Europe :
La planète Océan : les grands fonds (page de la Commission Européenne)
http://europa.eu.int/comm/research/rtdinfsup/fr/depth.htm
"Némo : Explorer les abysses", un site belge sur la vie à grandes profondeurs
http://www.sc.ucl.ac.be/nemo/
Hydratech : Les hydrates de gaz dans les marges continentales européennes
http://www.hydratech.bham.ac.uk/
27
Bibliographie
Vingt milles vies sous la mer" de Lucien Laubier (editions Odile Jacob)
Abysses de Claire Nouvian (ed.Fayard)
Animaux marins : de la plage aux abysses d’Aline Deprince (ed. Ushuaïa junior)
Ma planète Mer, 19 activités pour découvrir le monde marin de Sally Zalewski (ed. De La Martinière
jeunesse )
Mystérieuses créatures du fond des océans de John Woodward (ed.Larousse)
Secrets des abysses de Christine Causse et Philippe Valette (ed. Fleurus – collection Voir les
sciences)
"Dans la nuit des abysses" par Daniel Reyss (Gallimard - collection Explora ?)
"Explorons les grands fonds" (collection "Rouge et Or")
"Au fond des océans" (Nathan - Les clés de la connaissance)
"Planetoscope Océans" (Nathan)
"Expédition Famous" de Claude Riffaud et Xavier Le Pichon (Albin Michel)
"Atlas Famous" (édité par Gauthier-vilars et Cnexo)
"Kaiko : Voyage aux extrémités de la mer" de Xavier Le Pichon (Editions Odile Jacob)
"A moins 6000 mètres : Exploration des fosses océaniques - Campagne Kaiko" par un collectif
Ifremer, CNRS, Université de Tokyo
"Naissance d'un océan - La campagne Cyamex" (publication CNEXO)
"La vie dans les abysses" de Patrick Geistdoerfer (Pour la Science - Collection Sciences d'Avenir)
"Le Dictionnaire des Sciences de la Terre : Continents, Océans, Atmosphère" (Encyclopaedia
Universalis chez Albin Michel)
"Manuel de la faune des sources hydrothermales profondes" de Daniel Desbruyères et M. Segonzac
(Ed. Ifremer, 1997)
"La découverte des abysses" par Daniel Reyss (Presses Pocket)
"Des oasis au fond des mers" par Lucien Laubier (Science et Découvertes - Le Rocher)
"L'aventure des bathyscaphes : marins, ingénieurs et savants au plus profond des mers" par Jean
Jarry (Editions du Gerfaut)
Les écrivains des mers et des océans (ed. Vaillant)
Croyances et légendes de la mer d’ Arz Claude (ed. Le télégramme)
Les mystères de la mer et des océans : récits véridiques, contes et légendes de Richard Bessière (ed.
Grancher)
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Glossaire
Biodiversité : la diversité naturelle des organismes vivants.
Elle n'est pas fixe et considère l'évolution au cours du temps. On peut la diviser en catégories :
1 Au niveau des écosystèmes : elle caractérise les différents écosystèmes et les liens qui les
définissent entre eux et avec leur environnement. 2 Au niveau des espèces : Elle caractérise et
définit les différentes espèces et groupes d'espèces en ayant par exemple recours à la taxinomie.
3 Au niveau génétique : Elle sépare plusieurs individus d'une même espèce
Bioluminescence : production et émission de lumière par un organisme vivant.
La bioluminescence produit une lumière "froide" car la majeure partie de la lumière ne produit pas
de chaleur. Elle est en général fabriquée par des bactéries qui vivent en symbiose avec leur hôte.
Ces bactéries utilisent la luciférine qui émet de la lumière en étant
oxydée lors d'une réaction chimique.
La bioluminescence peut être utilisée pour se camoufler, effrayer ses
ennemis, attirer ses proies, communiquer avec ses semblables. Ce
phénomène est aussi utilisé chez les lucioles.
Ecosystème : ensemble formé par une communauté d'être vivant et leur environnement
Les éléments qui constituent un écosystème créent des échanges pour le maintien et le
développement de la vie. Un écosystème doit tendre vers un équilibre stable mais doit pouvoir
s'adapter à toute forme d'évolution.
Évolution : transformation des espèces au cours du temps
Au cours du temps une espèce peut être amenée à changer pour mieux s'adapter à son milieu.
Ces transformations peuvent aboutir à la création de nouvelles espèces et diversifier les formes
de vie. Si cette notion est présente depuis l'antiquité, c'est Charles Darwin qui est considéré
comme le père de l'évolution. Et surtout de la sélection naturelle qui décrit que les êtres les plus
adaptés ont plus de chances de survivre et se reproduire et donc transmettre leurs traits. La
théorie est à opposer au créationnisme. Doctrine religieuse selon laquelle la vie telle que nous la
connaissons a été apportée par Dieu selon des modalités conformes à une lecture littérale de la
Bible.
Particule organique : matière carbonée produite par des organismes vivants.
La matière organique peut être des glucides, des protides ou des lipides. Elle est en général
nécessaire à la vie. Ses composants essentiels sont le carbone (C) et l'eau (H2O) mais on
retrouve aussi hydrogène (H), oxygène (O), azote (N), phosphore (P), soufre (S), et fer (Fe).
Photosynthèse : processus qui crée de la matière organique à partir de la lumière du soleil, de
l’eau du CO2.
Processus bioénergétique qui permet aux plantes et à certaines bactéries de produire de la
matière organique à partir de lumière. La principale conséquence de la photosynthèse est la
présence d’oxygène sur terre. La majorité de l’oxygène est produit par les algues et le
phytoplancton mais aussi par les arbres. L’océan est ainsi le plus grand puit de carbone et le plus
grand producteur d’oxygène sur terre.
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Plancton : le plancton est l'ensemble des petits organismes vivant dans les eaux douces.
Le plancton est à la base de nombreuses chaînes alimentaires (ou réseaux trophiques). Il est la
principale source de nourriture pour beaucoup d'animaux comme la baleine à fanons. Il existe
deux classes de planctons : le zooplancton et le phytoplancton. Ce dernier se différencie du
premier par sa capacité à réaliser la photosynthèse. Le zooplancton lui se nourrit de
phytoplancton plus petit.
Plaques tectoniques : ce sont les différentes plaques qui découpent les 100 premiers km de la
surface terrestre.
Les plaques tectoniques sont au nombre de 14 et sont composées de deux types de
lithosphères :
La lithosphère océanique composée d'une couche sédimentaire, absente si la plaque est jeune,
de croûte océanique et d'une partie du manteau supérieur.
La lithosphère continentale composée de croûte continentale et d'une partie du manteau
supérieur.
Leurs collisions et frottements sont responsables de certains séismes. La rencontre entre une
plaque océanique et une continentale est appelée la subduction.
Pression : en physique, la pression est une force qui s'exerce sur une surface.
La pression joue au même titre que la température un rôle très important pour beaucoup de
disciplines. Il existe beaucoup d'unités de mesure de la pression. On définit en général le Pascal
comme unité du système international avec 1 Pa=1N/m² (Pa pour Pascal unité de pression, N
pour Newton unité de force et m² pour mètres carrés unité de surface). La pression
atmosphérique correspond à la force qu'exerce le poids de l'atmosphère sur la surface terrestre
et sert de référence dans de nombreuses mesures. Ainsi, une pression de 1 Atmosphère est
égale à 100 000 Pa (ou 1 bar). Sous l'eau, le poids de l'eau qui se trouve au-dessus de notre tête
exerce une pression d'une atmosphère tout les 10 mètres de profondeur. A 10 m de profondeur
nous subissons une pression égale à 2 bar. A 100 m, de 11 bar et à 1000 m, de 101 bar. A
l'échelle microscopique, la pression représente le nombre de chocs moléculaires que reçoit une
surface en un temps donné. La pression est une grandeur intensive, c'est à dire qu'elle ne
dépend pas de la quantité de matière considérée.
Source hydrothermale : sorte de volcan sous-marin foyer de vie dans les abysses.
Sous l’effet de la température et de la pression, le fluide magmatique remonte vers le plancher
océanique. Il s’acidifie et se charge en éléments métalliques au contact des roches
environnantes. Ensuite, lors de l’émission, au contact de la mer froide, les minéraux du fluide
précipitent et forment ainsi des édifices minéraux comparables à des cheminées. Il en existe
deux
types
principaux:
1 Un fumeur noir émet de l'eau sulfureuse (sulfure métallique) à très haute température (350 °C).
Le fluide ne subit pas de dilution par l’eau de mer avant l’émission.
2 Un fumeur blanc se forme lorsque le fluide hydrothermal est dilué par l’eau de mer avant son
émission. Il émet de l'eau à des températures de 150 à 270°C.
Symbiose : association intime et durable entre deux organismes
Décrit la vie en association de différents organismes. Cette définition inclut le parasitisme. Si on
la restreint on peut parler de symbiose en cas de bénéfice mutuel. Dans ce cas les symbiotes ne
peuvent vivre séparément.
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