Lycée François 1er Maths Spé PC 2016-2017 Feuille d’exercices 13 – corrigé Pour voir l’énoncé http://spepcfr1.pagesperso-orange.fr/spepc/documents/td13.pdf Cliquez sur les cases suivantes pour accéder directement à l’exercice 1 2 3 4 5 − → − → 1 On note M (t) = O + x(t) i + y(t) j le point mobile de cet arc. – On voit que la fonction t 7→ M (t) est 2π-périodique et que le point M (−t) est symétrique de M (t) par rapport à l’origine puisque t 7→ x(t) et t 7→ y(t) sont des fonctions impaires. On peut donc restreindre l’étude de M à l’intervalle [0, π] et compléter par symétrie. – On étudie les variations des fonctions x et y sur l’intervalle d’étude. On a les dérivées x 0 (t) = cos t et y 0 (t) = 1 (2 + cos t)2 1 + 2 cos t cos t(2 + cos t) + sin2 t = (2 + cos t)2 d’où le tableau π 2 t 0 x 0 (t) 1 + 0 − x(t) 0 % 1 & 1 2 1 4 % 2π 3 − 21 p 3 2 p1 3 + 0 y(t) 0 % y 0 (t) 1 3 + π − −1 & 0 & 0 − −1 puis l’allure de la courbe, en précisant bien toutes les tangentes, En Python, on calcule un nombre suffisant de points d’échantillonnage pour obtenir un tracé. Feuille d’exercices 13 – corrigé page 1 In[1] : def x(t): # définir les coordonnées return sin(t) def y(t): # du point mobile return sin(t)/(2+cos(t)) tmin,tmax,N = -pi,pi,200 # intervalle du tracé et points d’échantillonnage t = [tmin + k * (tmax - tmin) / N for k in range(N+1)] X = [x(t[k]) for k in range(N+1)] Y = [y(t[k]) for k in range(N+1)] plot(X,Y) # tracé Out[1] : [<matplotlib.lines.Line2D at 0x10ab33cf8>] • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 2 a) En substituant P x0 + x1 2 x 0 +x 1 2 =a dans P, on a x 1 − x 0 x 0 − x 1 x 0 + x 1 2 2 2 a − x 2 = − (x 0 − x 1 )2 (x 0 + x 1 − 2x 2 ) 8 d’où le résultat. – La tangente à la courbe représentative de P au point d’abscisse y−P x0 + x1 2 = P0 x 0 + x 1 2 x− x 0 +x 1 2 a pour équation x0 + x1 2 On obtient son intersection avec l’axe des abscisses en prenant y = 0, soit 1 x0 + x1 P x 0 +x 1 x0 + x1 2 x =− = 2x − x − x + = x2 + 2 1 0 1 2 2 2 P 0 x 0 +x 2 d’après les calculs précédents. b) Comme l’équation y = F (x) est une équation de droite, il suffit de vérifier qu’elle passe effectivement par les points de coordonnées (s, P(s)) et (t, P(t)). Pour cela, on calculs F (s) et F (t) : F (s) = P(s) + P(t) 2 + P(s) − P(t) s−t s− s+t 2 = P(s) et de même pour F (t) = P(t), d’où le résultat. c) D’après les calculs du b), on a Q(s) = P(s) − F (s) = 0 et Q(t) = P(t) − F (t) = 0. Le polynôme Q peut donc se factoriser sous la forme Q(X ) = b(X − s)(X − t)(X − u) page 2 Feuille d’exercices 13 – corrigé car deg F 6 1, deg P = 3, donc deg Q = deg P = 3 d’après les règles de calcul sur les degrés. En particulier, on peut appliquer le résultat du a) au polynôme Q, en remplaçant x 0 , x 1 et x 2 par s, t et u. On a donc s + t b = − (s − t)2 6= 0 Q0 2 4 6= F 0 s+t , c’est-à-dire que On en déduit que P 0 s+t 2 2 P0 s + t 2 6= P(s) − P(t) s−t Les droites D et D0 n’ont pas la même pente, donc elles sont concourantes. • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • (1) 1 x 3 a) On a f1 (x) = f10 (x) = (n+1) f n+1 (x). car f1 (x) = ln x. Supposons le résultat établi jusqu’à l’ordre n > 1 fixé. On calcule alors Or f n+1 (x) = x f n (x), donc en lui appliquant la formule de Leibniz pour dériver n + 1 fois ce produit, on a, en augmentant l’ordre de dérivation de x, (n+1) f n+1 (x) = x f n(n+1) (x) + (n + 1) f n(n) (x) + 0 car les termes suivants sont tous nuls. Par hypothèse de récurrence, on a f n(n) (x) = (n − 1)! x donc f n(n+1) (x) = − (n − 1)! x2 (n+1) donc en reportant dans f n+1 (x), (n+1) f n+1 (x) = − (n − 1)! x + (n + 1) (n − 1)! x = n! x d’où le résultat. b) On applique directement la formule de Leibniz à f n . Notons u(x) = x n−1 et v(x) = ln x. On a n X dn n (k) (n) f n (x) = u(x)v(x) = u (x)v (n−k) (x) n dx k k=0 Or, par récurrence facile, on a u(k) (x) = (n − 1)(n − 2) · · · (n − k)x n−1−k = v 0 (x) = 1 x , v 00 (x) = − (n − 1)! (n − 1 − k)! x n−1−k si k 6 n − 1 et 0 après. 1 (k − 1)! x xk , . . . , v (k) (x) = (−1)k−1 2 pour k > 1 On a donc, en supprimant le dernier terme d’indice k = n qui est nul, f n(n) (x) = n−1 X n (n − 1)! x n−1−k × (−1)n−k−1 (n − 1 − k)! k (n − 1 − k)! x n−k n n−1 (n − 1)! X n (n − 1)! X n n−k n−k =− (−1) =− (−1) −1 x k x k k=0 k=0 k=0 en faisant réapparaitre une formule du binôme (en ajoutant et retirant le dernier terme qui manque). La somme dans le crochet est égale à (1 − 1)n = 0, d’où le résultat. Feuille d’exercices 13 – corrigé page 3 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 4 – On applique le théorème des accroissements finis à la fonction f : x 7→ x a entre n et n + 1. La fonction f est continue et dérivable sur cet intervalle, de dérivée : a f 0 (x) = ax a−1 = x 1−a donc ∃c ∈]n, n + 1[ tel que : f (n + 1) − f (n) = f 0 (c) n + 1 − n ⇐⇒ (n + 1)a − na = a c 1−a On voit que le second membre est décroissant par rapport à c, car 1 − a > 0. On peut donc encadrer celui-ci en utilisant le fait que n < c < n + 1, d’où : a (n + 1)1−a a c 1−a d’où l’encadrement voulu en remplaçant 6 a c 1−a 6 a n1−a par (n + 1)a − na . – On ajoute les inégalités obtenues en remplaçant n par k ∈ v1, n] : n X a k=1 (k + 1)1−a 6 n X a (k + 1) − k a 6 k=1 n X a k=1 (1) k1−a La somme du milieu est télescopique : n X (k + 1)a − k a = (n + 1)a − 1 k=1 ? En ne considérant que l’inégalité de droite dans (1), on reconnait Sn (a), soit la minoration : (n + 1)a − 1 6 aSn (a) (2) ? La somme de gauche dans (1) peut être réindexée : n X a k=1 (k + 1)1−a = n+1 X a k=2 k1−a = a Sn+1 (a) − 1 car il manque le premier terme. On a donc la majoration, en ne prenant que la partie gauche de l’inégalité dans (1) en n − 1 au lieu de n : a Sn (a) − 1 6 na − 1 (3) En regroupant (2) et (3), on en déduit finalement l’encadrement : (n + 1)a − 1 | a {z a ∼ na 6 Sn (a) 6 } na − 1 | a {z a ∼ na Les deux extrémités sont équivalentes lorsque n → +∞ à Sn (a) page 4 ∼ n→+∞ na , a +1 } donc on peut conclure que : na a Feuille d’exercices 13 – corrigé • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 5 À priori, on développe à un ordre quelconque pour pouvoir remplacer dans un . La fonction exponentielle étant de classe C ∞ sur R, on peut la développer à tout ordre n entre 0 et 1, soit 1 1 e =1+1+ 2! + ··· + 1 + n! Z 1 0 (1 − t)n n! e t dt – En remplaçant e = e1 dans un , on a alors Z1 X Z1 n n! n t n t (1 − t) e dt un = n sin 2π (1 − t) e dt = n sin 2π + k! 0 0 k=0 | {z } ∈N en utilisant la périodicité 2π de la fonction sin, la somme apparaissant en début de développement étant ici un nombre entier. R1 – On remarque alors que 0 (1 − t)n e t dt −−−−→ 0 n→+∞ Z 1 06 n t (1 − t) e dt 6 e 0 Z 1 0 (1 − t)n+1 1 e (1 − t)n dt = e − = →0 0 n+1 n+1 (ou bien faire une convergence dominée) donc en utilisant l’équivalent usuel sin x ∼ x lorsque x → 0, on en déduit que Z1 un ∼ n→+∞ (1 − t)n e t dt. 2πn 0 – On lève l’indétermination qui apparaı̂t par intégration par parties en intégrant (1 − t)n Z 1 0 (1 − t)n+1 1 (1 − t) e dt = − et + 0 n+1 n t car d’après ce qui précède, on a R1 0 Z 1 0 (1 − t)n+1 n+1 e t dt = 1 n+1 +o 1 n (1 − t)n+1 e t dt → 0. En reportant dans un , on voit que un = 2π + o(1) −−−−→ 2π n→+∞ Feuille d’exercices 13 – corrigé page 5