chap 15 : Applications linéaires Lycée Henri IV HKBL Applications linéaires Dans toute la leçon K = R ou C, et (E, +, .) et (F, +, .) sont des K-espaces vectoriels. I Généralités 1.1 définition définition 1.1 : Une application f de E dans F est dite linéaire si et seulement si : 1. ∀(x, y) ∈ E 2 , f (x + y) = f (x) + f (y) 2. ∀x ∈ E, ∀α ∈ K, f (α.x) = α.f (x) exemples : en cours théorème 1.2 : Une application f de E dans F est linéaire si et seulement si : ∀(x, y) ∈ E 2 , ∀(α, β) ∈ K2 , f (α.x + β.y) = α.f (x) + β.f (y) Preuve : en cours Remarque : ce théorème permet de prouver rapidement qu’une application est linéaire. propriété 1.3 : Si une application f de E dans F est linéaire : f (0E ) = 0F Preuve : en cours Remarque : cette permet de prouver facilement qu’une application n’est pas linéaire. 1.2 Le K-espace vectoriel L(E, F ) théorème 1.4 : L’ensemble des applications linéaires de E dans F , que l’on note L(E, F ), muni des lois + et . est un K-espace vectoriel. preuve : en cours Remarque : il découle de cette propriété que si f et g sont des applications linéaires alors : ∀α, β ∈ K2 , est une application linéaire. α.f + β.g 1.3 cas particuliers définition 1.5 : soit f une application linéaire de E dans F . 1. Si F = K, on dit que f est une forme linéaire. 2. Si E = F , on dit que f est un endomorphisme. On note L(E) l’ensemble des endomorphisme de E 3. Si f est bijective, on dit que f est un isomorphisme. 4. Un endomorphisme bijectif est appelé automorphisme. On note GL(E) l’ensemble des automorphisme de E. exemples : en cours 2013/2014 1 l. garcia Lycée Henri IV chap 15 : Applications linéaires HKBL 1.4 composition d’applications linéaires propriété 1.6 : La composée de deux applications linéaires est une application linéaire : si f ∈ L(E, F ) et g ∈ L(F, G), alors g ◦ f ∈ L(E, G) preuve : en cours propriété 1.7 : L’inverse d’une application linéaire bijective est une application linéaire : si f ∈ L(E, F ) est un isomorphisme, alors f −1 ∈ L(F, E). corollaire 1.8 : L’ensemble des automorphismes de E, GL(E), muni de la loi interne ◦ est un groupe non commutatif d’élément neutre IdE . II Noyau et image d’une application linéaire 2.1 Noyau d’une application linéaire définition 2.1 : Soit f ∈ L(E, F ). On appelle noyau de f , que l’on note Ker f , le sous-ensemble de E : Kerf = {x ∈ E : f (x) = 0F } Exemple : en cours théorème 2.2 : Soit f ∈ L(E, F ). Alors Kerf est un s-ev de E. Preuve : en cours Propriété 2.3 : Soit f ∈ L(E, F ). Alors : f injective si et seulement si Kerf = 0 Preuve : en cours 2.2 Image d’une application linéaire définition 2.4 : Soit f ∈ L(E, F ). On appelle Image de f , que l’on note Im f , le sous-ensemble de F : Imf = {f (x) : x ∈ E} Exemple : en cours théorème 2.5 : Soit f ∈ L(E, F ). Alors Imf est un s-ev de F . Preuve : en cours Propriété 2.6 : Soit f ∈ L(E, F ). Alors : f 2013/2014 surjective si et seulement si Imf = F 2 l. garcia chap 15 : Applications linéaires Lycée Henri IV HKBL III Dimension finie 3.1 Rang d’une application linéaire définition 3.1 : Rang d’une famille de vecteurs Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie. On appelle rang de la famille de vecteur F = (e1 , e2 , ..., en ) la dimension du sous-espace vectoriel engendré par la famille F : rgF = dim VectF définition 3.2 : Rang d’une application linéaire Soient E et F deux K-espaces vectoriels de dimension finie, et f une application linéaire de E vers F . On appelle rang de l’application linéaire f la dimension du sous-espace vectoriel de F engendré par l’image de f : rgf = dim Vect(Imf ) théorème 3.3 : Soient E et F deux K-espaces vectoriels de dimension finie, et f une application linéaire de E vers F . Si (e1 , ..., en ) est une base de E alors rgf = rg(f (e1 ), ...f (en )) preuve : en cours 3.2 la formule du rang théorème 3.4 : Soient E et F deux K-espaces vectoriels, et f une application linéaire de E vers F . Si E est de dimension finie alors on a la formule du rang : dim E = dim ker f + dim Im f = dim ker f + rg f preuve : en cours exemples : en cours 3.3 caractérisation des isomorphismes théorème 3.5 : Soient E et F deux K-espaces vectoriels de dimension finie, et f une application linéaire de E vers F . Alors : f est un isomorphisme ⇔ f est injective ⇔ f est surjective preuve : en cours exemples : en cours 3.4 bases et isomorphismes théorème 3.6 : Soient E et F deux K-espaces vectoriels de dimension finie, et f une application linéaire de E vers F . Si (e1 , ..., en ) est une base de E alors f est un isomorphisme si et seulement si (f (e1 ), ...f (en )) est une base de F preuve : en cours exemples : en cours définition 3.7 : Soient E et F deux K-espaces vectoriels. E et F sont isomorphes si et seulement si il existe un isomorphisme f de E vers F . 2013/2014 3 l. garcia Lycée Henri IV chap 15 : Applications linéaires HKBL corollaire 3.8 : Soient E et F deux K-espaces vectoriels de dimension finie. E et F sont isomorphes si et seulement s’ils ont même dimension preuve : en cours corollaire 3.9 : Soit E un K-espaces vectoriels de dimension finie n. Alors E et Kn sont isomorphes. preuve : en cours exemples : en cours 2013/2014 4 l. garcia