Chapitre 10 SMS les troubles du comportement de l’enfant.
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3. Les troubles du sommeil.
a. Les troubles à l’endormissement.
Le jeune enfant peut avoir du mal à s’endormir, ce qui traduit le plus souvent des difficultés de
séparation d’avec son entourage, la peur du noir, la peur d’être seul dans sa chambre.
Conduite à tenir :
Des mesures de bon sens concernant l’hygiène de vie sont souvent efficaces :
sorties en plein air,
restriction de la télévision
coucher à des heures régulières
Peluche ou boîte à musique.
Petite veilleuse sous le lit atténuant le noir et le sentiment d’isolement.
b. L’insomnie du jeune enfant
Beaucoup plus grave, mais rare, est l’insomnie du jeune enfant qui a été brusquement coupé de son
milieu pour une hospitalisation ou un motif social grave. Plus l’enfant est jeune, plus il risque de
présenter un tableau de dépression, avec refus d’alimentation et perte du sommeil. Tous ces
symptômes sont heureusement réversibles, mais l’enfant risque de conserver des traces de ce
traumatisme, en particulier au niveau du sommeil.
Conduite à tenir :
Des mesures préventives ont été mises en place pour que ces ruptures deviennent exceptionnelles :
mères autorisées à passer la nuit à l’hôpital, visites fréquentes…
c. les terreurs nocturnes chez l’enfant
L’enfant parvient plus ou moins bien à s’endormir et se réveille en pleine nuit en criant et en appelant.
Conduite à tenir :
Une enquête familiale précisera souvent un événement traumatique, parfois caché officiellement, mais
que l’enfant intuitif a bien perçu (deuil, accident, scènes conjugales…)
Si la situation est clairement expliquée et si les parents se montrent solidairement protecteurs, le
climat deviendra plus sécurisant pour l’enfant et les troubles régresseront ou disparaîtront.
4. Les troubles de l’alimentation.
les troubles du comportement alimentaire le plus souvent observés sont :
L’anorexie : c’est une perte d’appétit ou un refus de s’alimenter qui traduit un trouble psychologique
ou physiologique.
La boulimie : c’est une faim excessive et incontrôlable. Elle ne traduit pas forcément un besoin de
compensation affective et il s’agit le plus souvent de mauvaises habitudes alimentaires familiales
difficiles à corriger.
Les vomissements : une fois toute cause médicale éliminée, il peut s’agir :
- De jeunes enfants qui ingurgitent leur repas trop précipitamment.
- De la manifestation d’une angoisse en particulier avant le départ pour l’école.
- De l’expression d’une opposition, d’un conflit.
5. les troubles du contrôle des sphincters.
a. L’énurésie.
On appelle énurésie l’absence de contrôle du sphincter vésical. On ne parle pas d’énurésie avant
l’âge de 5 ans. L’énurésie peut-être diurne, c’est à dire se produire le jour, ou nocturne, c’est à dire
quand l’enfant dort ;