EXPO SE XV MORPHISY~S ACYCLIQUES par M. ARTIN Introduction. Soit g : X ~ Y un morphisme num@ro, nous @tudions des conditions c'est-A-dire, Hq(Y,F) ~ par un Y' de pour que g , @tale sur Y F sur Y on air et que cela reste vrai si l'on remplace Y . Une condition naturelle n@cessaire clicit@ est que les fibres g@om@triques dire, aient une cohomologie soient acycliques, d'acy- c'est-~- triviale pour des faisceaux de torsion On verra que cette condition, cale, appel@e acyclicit@ Dans le premier soit acyclique, tel que pour tout faisceau de torsion Hq(x,g~F) constants. sch@mas. locale de f jointe ~ une condition lo1.11 , implique que f est aoyclique. Le th@or~me fondamental acyclique pour les faisceaux r@siduelles 2.1 est qu'un morphisme de torsion premiers aux caract@ristiques , ce qui impliquera base par un morphisme lisse premieres cons@quences, lisse est localement XVI 1.1 darts l'expos@ le th@or~me de changement , qui sera d@velopp@~ de avec ses suivant. Le present expos@ est ind~pendant des expos@s XI ~ XIV, et notan~nent du "th~or~me de changement de base pour un morphisme propre". Ce dernier intervlendra ~ nouveau de fa~on essentielle, mals en conjouctlon avec le th~or~me fondamental du present expose, ~ partir de l'expos~ suivamt; 168 - 2 - XV. I. G~n@ralit@s sur les morphismes fflobalement et looalement acycli~ues Proposition 1.1. Les assertions (i) Boi~ (i) ~ g : X (iii) Pour chaque Y' > sur Y' un morphisme de sch@mas. suivantes sont @~uivalentes -) Y au-dessus d'un ouvert affine de F Y : @tale (qu'on peut ~rendre affine Y) et cha~ue faisceau d'ensembles , le morphisme canoni~ue F ) g' g,~F est in~ectif (rest. bijectif). (ii) Pour cha~ue Y' ) Y au-dessus d'un ouvert affine de F sur Y' @bale (qu'on peut prendre affine Y) et chaque faisceau d'ensembles , le morphisme canonique H°(Y',F) ~ H°(X',g'~F) est injectif (resp. bi~ectif). (iii) Pour chague faisceau d'ensembles H°(Y',F) • Y' F ) sur Y' Y localement ~uasi-fini et cha~ue , le morphisme canoni~ue HO(x',g'*F) est injectif (resp. bijectif). (ii his) (Si mais en prenant f F est quasi-compact et quasi-s@par@). faisceau constant de la forme un ensemble donn@ au pr@alable, avec card I ~ 2 D@!aonstration. et L'@quivalence tir des d@finitions, On a et xll et (ii bis) - > (ii) Y quasi-compacts 6.5 de (iii) (i) (ii) I¥, et quasi-s@par@s, (i) . Pour f implicatio~ 169 est Y sont triviales. affine, donc X et on peut alors appliquer (i)--~ le lemme suivant : , o_~ I est imm@diate ~ par- ) (±i)---~ (i± bis) , car on peut supposer Comme (ii), (iii) , notons d'abord - L emme 1.2. Alors f Soit 3 - f : Y' xv. > Y est "fini localement c'est-&-dire, un morphisme sur on a des diagrammes Y' localement pour la topologie %uasi-fini. ~tale", commutatifs a. y , i 1 > Y' > Y C, 1 Y. 1 o~ les ai , ci sent @tales, les bi ment un recouvrement de Y' (*). En effet, y' un point de soit de trouver un diagramme (~) sent finis, Y' tel que et y' et les y = f(y') a.l for- . Ii suffit soit dans l'image de Y~ 1 Soit Z ~ le localis@ de y' Z > Y le spectre de l'anneau hens@lis@ (ordinaire)de et du point ferm@ ~ est fini, et ~' = Y' Xy~ ~ de Z ouvert Z.I de Y. l EGA I V 9 Y'x~i ~ ~y,y VIII 4.1 . D'apr~s VIII 4.1 @tales au-dessus que peur , tel que et en l'unique point au-dessus est un ouvert induit de est limite de pr@schSmas imm@diatement de Y. de convenable 1 Z = ZiXy.g (ii) , ~' . Puisque Y , on voit il existe , et dans un (~) il suf- 1 fira de p r e n d r e Y! = Z. 1 1 Supposons maintenant dent que l'assertion te de (i) Y' donn@s) que (iii) en remplagant phisme lecalement , c.q.f.d. de de 1.1 le morphisme quasi-fini. est locale sur (i) Y 1.1 soit vrai. Ii est @vi- @quiv~ut g l'assertion Y' Y > Sous cette forme, et Y' (*) Cf. EGA IV 18.12.1. 170 @tale par un mor- l'assertion pour la topologie est donc r@duit par le lemme au cas d'un morphisme d@dui- (pour @tale, f : Y' > Y, et on Y 4 - fini. Soit f' : X' ~ gement de base g - X Xv. le morphisme d4duit de f par le chan- . Alors le morphisme de changement de base g*f.F ---> f'@g'*F est bijectif VIIi 5.6. D'apr~s (i), on a f ~ ( F ) - - ~ g W ~ F ) . Par suite le morphisme H°(Y',F) (iii) H°(Y',F) = H°(Y,f~F) est le compos4 H°(X,~fF) _ ~°(x,f,~,~) (resp. bijectif) jectif g) H°(Y',g'.g'*F) o H°(X,,~,~F) il en est de m~me de d@monstration de 1.1. D4finition On appelle morphisme 1.3. clique) un morphism9 lentes (i) ~ g : X ----) (iii) (resp. Y (i) morphisme est dit universel!ement g' = g xyY' : XxyY' ~ clique). Enfin, un Sch@ma ~I = eet i~- . Cela ach~ve la (-1)-acyclique (Tesp° O-acy- ayant une des proprigt@s @quiva& (iii) res~@es) d_e 1.1. (-1)-acyclique Y' X ~isq~e 6 si pour chaque merphisme de changement de bsse phisme Ho(y,g~gnf F) 6') ° de L_ee (rest. O-aeyclique) Y' ----> Y , le mor- est (-1)-acycliq%e (resp. O-ac~- est dit (-1)-acyclique (resp. O-aoy- clique) s'il est ~Don-vide (res2. connexe et non vide). Corollaire 1.4. lots pour chaque en groupes F sur Sol} g : X Y' ......~ Y Y' HI(y',F) > Y un morphisme O-acyclique. localement quasi-fini , le morphisme canoni ug~ue ~ HI(X',g'~F) est injectif. Cela r@sulte aussitSt de XII 6.5 171 (i) • A- e t chaque faisc_ea.__uu - Corollaire 1.5. Soit 5 - xv. g : X ~ Y un morphisme, Si g est sur- ~ectif (i.e. ses fibres sont non vides, i.e. ses fibres sont (-1)-ac 2cliques) g alors g es___t (-1)-acyclique. est quasi-compact La r@ciproque est vraie Si et quasi-s@par6. La premiere assertion est @vidente sur la forms 1.1 (ii) par consid4ration des fibres des faisceaux envisag@s. La deuxi~me r4sulte de la d@finition sous la forms 1.1 la limite VII 5 (iii) et du sorite de passage & , compte tenu que pour tout y Y , y = Spec k(y) est limits projective de sch6mas affines localement quasi-finis sur Y , savoir les voisinages affines de structure r@duite induite). g est quasi-compact que d6j& g L C 1.6. et quasi-s@par4, Soient 9.5 alors g : X ) Y implique que lorsque g (-1)-acyclique un mor~hisme de un ensemble de nombrss ~remiers, et n = I). Les assertions (i) i (iii) (i) i n ~ (iii) resp6es) Pour chaque et %uasi-s@par@, (iii) alors (resp. de > Y Si de plus h_~ (iii) (iv) g (resp. (i) (resp. (iv) resp@e). @tale et chaque faisceau ab@lien de ind- IL-groupes) t F~ sch4mas, (resp. lee assertions (i) sent aussi @quivalentes ~ Y' impli- un entier naturel resp@es) suivantes sont @quivalentes. est quasi-compact L-torsion y] (muni de la (-1)-acyclique. (reep. (i) dans - Notons que universellement Proposition y IX 1.5 F sur Y' , on gVg'~F (R%,)~,~ : s.jz l ~ o 172 q ~ (resp. sj q: 1). - (ii) Pour chaque L-torsion Y' - ~ 6 - Y XV. @tale et chaque faisceau ab61ien de (resp. de ind-]L- o ~ ) F sur Y' , le morphisme ca- noni~u,.e ~(Y,,F) es% bijectif Si si q~<l) q~ n ~ ~(X',~'~) st in~ectif si q = n+1 (res2. est bijectif • (iii) Pour chaque ceau ab@lien de Y' ~ Y ~-torsion localement quasirfini et chaque fais- (resp. de ind-~ -g~oupes) F sur Y' , l~e morphisme ~(Y',F) ~ est bi~ectif s i q~ n ~q(X',a'%) et in~ectif si q = n+1 (resp. est bi~ectif si q.~1). (iv) L@ morphisme g e st sur~ectif, et ~ou r chaque calement quasizfini , chaque ~ > 0 , et chaque Y' ~ 4 ~ ~ Y I~o- , le morphis- me canoniqu@ ~(Y',z/a ~) ....) ~(x,, ~/ ~ ) est. surjectif ppur 0 ~ q $ n lement quasi-fini et ohaque (res p. pour chaque ~gr9upe me oanonique es__~t surjectif pour i = 0,1). 173 Y' fini ordinaire ~ d Y loc ~- , le mor~his- - Dgmonstration de sont triviales. Or t.6 7 xv. - Les implications (Rqg')g'~F (iii) ~_~(iv) est le faisceau associ@ au pr@fais- ceau Rq(Y '') = Hq(x",g"~F) on a Hq(y,',F) ~ i.e. (ii)~_~--->(i). L'implication (qui correspond au oas (ii)~- (Y,,, Hq(X",g"~F) > Y' 4tale). Si (ii) est vrai, , done le faisceau associ4 est nul, (i)---~. (ii) r@sulte de 1.1 (i) n = O) joint & la suite spectrale be Leray HP(Y',(Rqg ' ~)g '~F ) ....> HP+q(X ' ,~,~r) bans le cas ab@lien~ et ~ la suite exacte bans le cas be~ faiseeaux de groupes. (i)~ (iii) : Puisque est clair que (i) et (ii) son$ @quivalentes, il (iii) @quivaut & l'@nono4 qui est d4duit be (i) en remplagant le mot "@tale" par les mots "localement quasi-fini". Sous cette forms c'est, pour Y' et sur au cas oG Y Y , Y' donn4s, une assertion locale sur pour la topologie @tale,et on est donc r4duit par f : Y' ----> Y est un morphisme f i ~ " le morphisme. On a d'apr~s VIII 5-5 (resp. Soit 1.2 f' : X' ---> X VIII 5.8 ) (appliqu@ trois fois) st ce dernier est nul si sages, ~'o~ (i) (i) est vrai pour les valeurs de q envi- >(iii). Ii reste & d~montrer (iv):---> (iii) ; or ceci r@sulte aussit6t 174 - de 8 - xv. Xli 6. 5. D@finition 1.7. Soien_____~t n ~ ~ et ~ g]P . Un morphisme g:X ~ qui satisfait & une des conditions @quivalentes (i) ~ _~& (iii) resp@es) d~e 1.6 Y (iii) (resp. (i) est appel@ morphisme n-acyclique (res___~p.mor- phisme ~-asph@rique) pour ]L • On dit que s'il est n-aoyclique pour IL pour chaque g est acyclique pour n . On d.it ~ue IL g es_~tuni- versellement n-acycli~ue (resp. universellement 1-asph@rique) pour IL, si pour chaque Y' --~ Y (resp. 1-asph@rique) pour le morphisme IL ~IL et cha~ue est dit I g q g n on a G Hq(x,~/ 1.3 ~)=0 , on_~a HI(X,G) = 0). ~.8. a) Si g X IL , s'il est O-acyclique (rest. et pour chaque IL-groupe fini ordinaire Remarque s est n-aeycli~ue . Enfin, un pr@sch@ma n-acyclique (resp. 1-asphgrique) pour et si pour chaque g' = g xyY' g est quasi-compact et quasi-s@par@~ il suffit, pour que soit universellement n-acyclique, que que fois que Y' ----> Y g' soit n-acyclique cha- est localement de pr@sentation finie. Nous n'avons pas besoin de ce fair et en laissons la d@monstration, qui est un exercice de passage & la limite, au lecteur. b) Nous ignorons si un morphisme n-acyclique pour universellement n-aoyclique pour les variantes locales plus bas c) Lorsque n = O n = -I est d@j& . La m@me question se pose pour 1.11. , on retrouve la notion de tendu, on aurait pu rgdiger cas IL IL 1.6. et 1.7. 1.3. Bien en- de fagon & inclure le . La propo~ition qui suit est @galement valable dans ce I75 - 9 - xv. Gas • Proposition (i) ~IP 1.9. Soient ~ et X g ~ n £ ~ 1-asph@rique pour Y .... h > Z des morphismes de . Supposons que IL g soit Soh@mas~ 0-aoyclique (resp. , resp. n-acyolique pour ~). Soit f = hg Alors pour tout faisceau d'ensembles (resp. de ind ~-groupes, resp. ab@lien de L-torsion) F sur Z , on a un isomorphisme f,f*F -~--~h*F (resp. des isomorphismes (RPf,)f*F ~-> (RPhw)hWF si p ~ I , resp. si 1-asph@rique pour si f IL h est ~ resp. n-aoyclique pour O-aoyolique (resp. ~) si et seulement l'est. (ii) Soit ~ g ~ de p ~ n). En particulier~ : X ---> k~ un syst&me projectif de morphismes sch4mas tels que los morphismes soient affines et que los r@s. Soit g : X > Alors si t o u s l e s g~ Y g~ ~ X6 et Y0~ "-> Y~ soient quasi-compacts et quasi-s@pa- ia limite projective des g VII 5.1. sont O-acycliques (resp. 1-asph~riques pour , resp. n-aoycliques pour D4monstration. X ~), il e n e s t de m~me de g Pour (i), on a d'abord La deuxi~me assertion de (i) est cons@quence imm@diate de la suite spectrale de Leray (RPk~)(Rqg~)f~F ~ (RP+qf)f~-F Enfin l'assertion non-ab41ienne r4sulte de la suite exacte 176 XII 3.2. 10 - - XV. L'assertion (ii) r~sulte facilement de la th~orie de passage ~ la limite VII 5 et VI . Corollairs 1.9.1. SoSt g : X ~ Y quasi-s~par~, e~t n ~ , P . Si (resp. 1-asph~ri~ue ~our de Y X~ est n-acyolique pour • C y y P~o~osition 1.10. mas, , 6t • C~ de Y , la fibre g~om~tri~ue ~). est limits projective de sch6mas affines sont n-acycliques pour 1.9 est n-ac~clique pour ]L (resp. 1-asph~rique pour sont localement quasi-finis sur en vertu de g ~), alors pour tout point ~ o m ~ t r i q u e , alg~brique sur un ~oint En effet, un morphisme quasi-compact et • Y Yi , et comme les Xi~XxyY i ~ qui Yi (resp . . . . ), il en est de mGme de X~ --* (ii), d'oG la conclusion annonc~e. Soient n ~ g : X ~ Y un mcrphismo de . Alors les conditions (i) A (iv) sch$ci-des- sous sont 4quivalentes. (i) Soit que de d_e_e X y X , Y un ~oint ~@om4triQue de Yet ~ . Soient aux points x , y , et soit ~ . Alcrs g est O-acyclique (re_~. 1-asph4rique g , resp. n-acyclique pour , Y un point ~@om@tri- au-dessus de phisme induit par X x pour ]L (ii) Pour chaque diagramme ~ carr~s cart~siens X " Y *[ j i X' Y, ~). < ~' ~ 177 i' X" ,, y,, les localis@s stricts : X ,> Y le mor- - aveo i @tale et i' 11 XV. - @tale de pr@sentation finie, e~ chaque faisceau d'ensembles (resp. de ind- ~ - g r o u p e s , F sur Y" , le morphisme de changement de base g'~i'~F ~ e~t resp. ab@lien de bijeotif (~esp. les et in~egtifs pour XII 4.1 , 4.2 j'~g"~F mo~phismes ~,~(R~i,)F ~ sont bio ectifs pour ~ -torsion) (~%,)~,'~r q = O, I, resp. sont bi~ec.tifs pour 0 ~ q ~ n q = n+1). (iii) Mgme @nonc@ que (ii)~sauf que le morphisme i' es~ suppos@ seu- lement quasi-fini et quasi-s@par@. (iv) Mgme @nonc@ que (ii), mais en supposant ment quasi-fini, et en revanche i seulement locale- i' une immersion ouverte quasi-com- pacte. D@monstration. L'implication (iii) -~---~(ii) est triviale. V@rifions que ( i ) ~ ( i i i ) . I1 suffit de regarder le morphisme de (iii) fibre par fibre. Soient ~ g@om@trique de X' un point g6om@trique de au-dessus de X' ~ et ~ un point . Soit X" g' y, y Y' ~ g" ~ Y" ,,,.g le diagramme cart@sien d@duit de lis@s stricts des X' , Y' (~), o~ aux points I78 ~' ~ , , Y' sont les loca- et o~ Y"= Y"x y, y, - 12 - XV. .%/ X" = X"xx,X' . On a H~(Y "~'', Z) o~ ~ VIII 5.2 et 5-3 "" (R~i'r)~ est l'image inverse de Hq(X,, g,,ml~) Puisque ~i ---~ ( g ' ~ ( F sur Y" R~i' )F)~ , , et ---~ ((Rqj,)g,,~F)~ est quasi-fini, on peut appliquer 1.1 (iii) (resp. 1.5(iiD) au morphisme pour les valeurs de (ii)~ q envisag@es, d'oG ( i ) ~-~ (iii). (i). Supposons (ii) vrai et v@rifions le orit&re 1.6 (ii) d'acyclicit@ pour un morphisme f~ @tale, avec Y' ab~lien de ~ : X ----> Y . Soit Y' ----> Y ~J affine, et soit F un faisceau d'ensembles ]L-torsion, resp. de ind - ]L-groupes) sur Y' (rosp. • On dolt d@montrer que ,F) o~ ~ :~ ~ ~' Y Y = lim Y (supposant Y "descendre" le morphisme 6tale en Y' ~ Y O faisceau , et on a sur 1.6 (iii) Y~ g par ohangement sont @tales et affines affine, ce qui est loisible). On pout Y' ,,) Y' = le~ Y~ Y & un des ~ = Y ~ Y Y'o , disons . Or chaque O Y' est limite inductive des f a i s e e a ~ Y' et o~ les O F , est le morphisme d@duit de de base. Or @crivons au-dessus de H~(x',~'~] f~ est le morphisme canonique. D'apr~s XII 1.2 (~ los f a i s o e a ~ bles (resp. ab@liens de f f !~ ~-~ersien, sont des faisceaux d'ensem- resp. de ind- ~ - ~ o u p e s ) . 179 Comp- - te tenu de o~ F VII 3.3 13 - XV. , on voit done qu'i! suffit de traitor le cas se descend ~ un des Y~ , disons & un F sur Y' O appliquant . En O (ii) au diagramme jv X ( X ~ o X t o o i y Ooi (.. y ( o y, O on d@duit que de q go m(Rqi'o~)Fo applicables. canoniquement O "~" ) (RqJ' om ) g 'o~Fo Or les points g@om@triques en des points g@om@triques tons par los mGmes symboles), et on a de y Yo VIII 5.2 pour los valeurs , , ~ XO se rel~vent (nous los no- et 5.3 ~(y~,F~) : ((~qi,o~)Fo)9 ~ (%~(Rqi'o~)Fo) ~ et E~(~,,F,~ ~) = ((Rqj,o~)~,o~o) ~ pour les valeurs de q envisag@es, d'oG le r@sultat. Reste & montrer que les conditions g (iv). Or, utilisant la forme (i), on volt que cos conditions stables par extension de la base d'ofl r@sulte aussit6t, D'autre part, (i) & (iii) sent @quivalentes Y' ~ Y localement sous la forme (ii), qu'elles (iv) implique (iii), oar pour v4rifier sont quasi-finie, impliquent (iv). (iii) on volt tout de suite, utilisant par exemple la suite spectrale de Leray, ou le r@sultat de descente XII6.8 , que l'on peut supposer affines. Y' et Y" Mais alors par le "Main Theorem" EGA IV 8.12.8 Y" ~ Y' i' i~ me factorise en Y" I. ) y, , avec . Y~ i~ une immersion ou- 180 - verte, et i~ 14 - XV. un morphisme fini. Utilisant on est r@duit A v@rifier (ii) pour i~ VIII 5-5 , 5.8 pour i~ , , qui relive de (iv). Ceci ach~ve la d@monstration de 1.10. 1.11. D@finition Un morphisme g : X ) Y de pr@sch@mas ~ui satisfait & une des conditions ~quivalentes (i) ~_~ (iv) d e 1.10 est appel@ morphisme localement O-acyclique (res___~p.localement 1-asph~rique pour • , resp. localement n-acyclique pour ~). On d@finit d'une mani~re @vidente (comparer 1.7 ) les notions de morphisme localement acyclique, et de morphism~ universellement localement O-acyclique (resp . . . . ) po~ L • 1.10. On peut naturellement varier les @nonces (i) ~ (iii) de Ainsi, dans (iii) et (iv) on peut se h o m e r tant et de la forme fini, resp. G GI , G cela r~sulte facilement de F un ensemble fini (resp. un ~/ de la forme ~ un faisceau 1~ ~ , avec VIII 5.2 , 5.) i ~ L et de eons~ IL-groupe , 9 ~ XII 6.5 ; . Signa- lons @galement la variante suivante : Corollaire 1.12. Supposons g : X . ~ Y localement de type fini. Pour v@rifier la O-aqyclicit@ (resp . . . . ) locale, il suffit de v@ri~ier 1.10 (i) dans le cas o~ le point g@om@triRue dans la fibre g~om~trique ~ est ferm~ XY En effet, dans la d~monstration de ( i ) ~ ~ (iii) de 1.10 , on a v@rifi@ (iii) fibre par fibre, et il suffisait de le faire pour les fibres aux points g@om@triques x qui sont ferm~s dans leur fibre 181 - g@om@trique, puisque Proposition 1.13. (i) mas, Soient IL ~ ~ X O-aoyclique n ~ ~ y h ~. pqur Alors si tons les g g~ il en est de m6me de 1.1A. Pour simplifier 1.13 L l'est. ~ des X~ ett Y~ ig~] O-ac~91iques o ~ Y~ VII 5.1 (rg~ .... , 1.5 essentiellement de , et il que les 4nonc6s~ 1.10 induits iocaux X d4fini- sans changement , la aondition .....>. Y sur~ectifs , et les conditions en disant que le morphisme de changement (i) s'@sont (ii) ~ (iv) de base g'@(i'@(F))---> j',(g"*(F)) est un monomorphism ~. $ous ces conditions, g ~ t&ohe, le r@daoteur a omis clans s'appliquent nonce en disant que les morphismes done Rue his- 1.9. & ce cas. Ainsi, avec les notations i.e. pour est localement de traiter 4galement le cas de n = -I tions et d6monstrations s'@noncent so__it suroective , f = hg X~ laisse au lecteur le soin de se convaincre (-1)-acyoliques h • g C'est un sorite analogue & & g 1-asph@rique la limite prgjectiv~ sont localement b) sch@- systole p ojooti tels que les morphtsmes Soit VIII 3.13 des morphismes de si :x de pr6soh@mas i.iO Z ~). Alor ~ (resp . . . . ) si et seulement soient affines. de type fini (rgsp. localement n-acYclique (ii) s o i t mes xv. , et supposons que O-acyclique resp. localement - est localement . g ) , et et localement g 15 est iooalement (-1)-ac2clique. 182 on dira Cette condition est dono 16 - - XV. stable par extension localement signalons qu'un morphisme pour un tel morphisme quasi-finie de la base. Comme exemple, p~at est localement (-1)-acyclique, la condition de surjectivit@ est une consgquence bien connue de la platitude D'autre part, signalons aussi que lorsque sentation finie, alors ment s i i l est lecalement est universellement lement noeth@rien 1.10.3 f . Pour un tel morphisme, Y soit inutile des composantes Th@or~me Soient et ~uasi-s@par@, tier naturel pour IL CIP (resp. Soit F de g : X Y est alors uniqupment t@ sur de Y Y (n-1)-a¢2qlique ~ est loca- EGA IV 14.4.9 (Ii est d'ailleurs l'hypoth~se localement fini un morphisme g pour e st ]L Y , que pour de faisceau ab@lien de Pour que Y , tr~s pro- noeth@- ~ un en- 1.3 , 1.7 , 1.11 n ~ 1 on suppose mu- un @l@ment grace & l'hypoth&se , (resp. d'une p r o v i e n n e d ' u n 41@ment d9 d@termin@, n (n-1)-acyclique L-torsion et soit EGA IV 14. 4. I0) . quasi-compact un ensemble de nombres premiers, structure de faisceau en groupes), Hn(X,g~(F)). si et seule- locale implique par est localement ......~. un faisceau sur ni d'une structure de la (-1)-acyclicit@ n = I). On suppose que ]L et looalement 1.14. (-1)-acyclique de prg- : c'est en tous cas ainsi si l'ensemble irrgductibles 1.15. de ces morphismes. en effet ais@ment @none@s, X ---@ est localement locale universelle. bable (*) que darts ces derniers rienne sur pour les ouvert, du moins lorsque : cela r@sulte suite la (-1)-acyclicit@ f car de Hn(y,F) (qui d~ (n-1)-acyclici- g), i l faut et il suffit que pour tout point ggomgtrique , alg~brique Hn(X~ , F I X~) sur un point y d£e Y , l'image ~ ~ soit dans l'image de Hn(y, F~) (*) Cela a ~t~ effectivement v~rifi~ par M. Rayna~d. 183 d~e ~ dans (ce qu i , POur n ~1 , Cf r~dition de EGA IV 14! -I 7 - siam~fie ~u'on a ~ xv. F = o). Notons tout de suite qu'on conclut de ditions pr41iminaires envisag~es pour (resp. 1-asph~rique pour me dessus, pour L) XY est g 1.15 , g que, sous les conest n-acyclique pour ~) si et seulement si pour tout n-acyclique pour • (resp. est ~ com- 1-asph@rique : le "si" r@sulte en effet directement de 1.15 et des d@- finitions, le "seulement si" 4tant de toutes fagons imm@diat par 1.9.1 . Ceci dit, une r~currence imm@diate sur Corollaire 1.16. So~t g unmorphisme n = I). Alo?s (rest. es___tt 1-asph@rique pour g@om4trique bre y de Y ~CIP 1.17. calement g L g : X ~ 1-asph@rique pour d2e X des localis@s stricts de correspondant de g y de es t (re_~. Y) X z asph@ri%ue pour IL). de_ Y est un entier n-acyclique pour L y de Y , la fi- ]~). u n morphisme de pr@sch4mas, n un entier naturel (resp. n-acyclique pour IL (resp. l__%o- IL) il faut et il .suffit que pour tout , si et g : ~----~ Y (e__n_n ~ induit par g Y , soit est le morphisme et le point g@om@trique , chaque fibre g@om@trique , relativement ~ un point g@om4trique que.sur un point n 1-asph@rique pour Y soit localement ~ , o~ , alg@brique sur un point ~oient point g@om@trique X~ g un ensemble de nombres premiers, n = I). Pour que L IL) si et seulement si pour tout point X~ es__~t n-ac~clique pour Corollaire fournit le ~uasi-compact et quasi-s@pa- r@ qui est looalement (n-1)-acyclique pour naturel donn@ (resp. oG n ~ n-acycli%ue ~our La n@cessit~ r~sulte en effet du crit&re i84 d__~e Y al~@bri- IL (resp. 1.10. (i) et de I- 1.9.1. , - pour la suffisance permet, lorsque et 1.16 pour XV. pour ~ de supposer que IL ~ est n-acyclique Corollaire 1.18. g n ~ ce qui nous est d@j& localement n-acyelique ce qui en vertu du crit~re localement sur . I1 en est alors de m@me des morphismes implique alors que ~), - on precede par r@currence n ~ I (n-1)-acyclique 18 1.10 (resp. localement ~ (i) implique que 1.17 ment de tFpe fini , alors dans le crit&re & prendre des Points g~om@triques (resp. 1-asph@rique 1-asph@rique)pour Avec les notations de g , , si dnonc@, g g est ~ • est locale- on peut se borner dont la localit@ x est fer- m@e dans sa fibre. Cela r@sulte en effet de la d~monstration D@monstration strictement de local, de Leray pour 0 < i 4 n-1 acyclicit@ de 1.t5 et , et F g 1.12. (*).Montrons d'abord qu'on peut supposer Dans l e c a s a b @ l i e n , g donn@e et de g~(P) ,jointe ~'*~. g~g (F) , implique O --'--> H n ( Y , F ) qu'on ~ n ~ 1 , la suite R g~(g (P)) = 0 , exprimant l'hypoth~se a une suite exacts Y spectrale pour de (n-1)- canonique , Ho (Y,R n g ~ ( g ~ ( F ) ) ~.Hn(x,g~(F)) qui montre qu'il suffit de prouver que l'image de ~ , dans le troi- si~me terme est nul. Ceci se v@rifie fibre par fibre, et compte tenu de cas VIII 5.2 n = 0 mani&re, injectif, on est ramen@ au cas oG , F ~ est strictement @rant un faisceau d'ensembles, car l'hypoth&se st Y sur s'identifie g implique que gune local. Le se traits de la mGme F ----> g~g (F) est section du deuxi~me faisoeau, dont il s'agit de montrer q~'elle provient d'une section du premier (*) Le lecteur qui ne s'int~resserait qu'au cas noeth~rien est invit~ se reporter ~ 1.18. 185 : - 19 - XV. cela se v@rifie encore fibre par fibre, et on applique VIII 5.3. Le mGme argument essentiellement est valable dans le cas non commutatif, avec n = I , en utilisant la suite exacte H1(Y,F) et utilisant ..........~ H I ( X , ~ ( F ) ) et quasi-s6par4. FiII 6.10 YI de Y ,, H°(Y,Rlg~(g~(F)) Y strictement local, donc Le morphisme g : X ----> Y X est dans l'image de satisfait aux conditions Y , la restriction de Hn(yI,F IYI) ~ ~ ~ X I ~ XXyY I Hn(xI,g~(F) IXI) fier dans ce cas qu'on peut trouver u n morphisme fini dont l'image dans l'image inverse Y ~ ' de ~ Hn(y',F ') ~ sur X' = XXyY' Hn(x',g'~(F')) automatiquement satisfaite pour ce morphisme f Y soit contenue dans f : Y' ..........~....... Y , nous pouvons supposer y de Y . Soit Y k(y) que U. 1 est limite projective filtrante d'ouverts Y sur Y r@duit, et y m@trique cerrespondant & une clSture s@parable de Y.l ~ et tel que , la condition 2 ° ) de loc. cit. est nous consid@rons u n point maximal nis int&gres le point g@o, de sorte de schgmas fi- , dont chacun est tel que son image dans contient u n voisinage de y . Utilisant l'hypoth&se sur volt qu'il existe un indice i tel que l'image inverse de Xxy U i , resp. est dans l'image de si est nulle si Y , . On notera en effet que, VIII 5.5 , 5.8 Pour trouver un tel , et ~ v@rif : Y' -- contient un ouvert non vide de compte tenu de ~ quasi-compact , ce qui nous ram~ne au cas o2 pour toute partie ferm@e distincte de l'image de , VIII 5.3. Nous supposons donc de XII 3.2 n ~ I n = 0 186 ~ ~ , on sur H°(Ui,FU ) I - Nous prendrons Y' 20 - XV. @gal & Y. , et n o t o n s q u ' o n peut supposer l U' = U. l @gal & l'image inverse y Y dans XxyZ' (o~ d'un v o i s i n a g e ouvert affine , de sorte q u ' o n voit que l ' i m a g e inverse de ~ Z' = Y ' - U ' dans est darts l'image de est l'image inverse de Hn(Z',F Z ! ) Z = X-U Quitte & r e m p l a c e r • Y nous v o y e n s done que nous sommes r @ d u i t s au cas suivant u n ouvert affine restrictions de & l'image de Z X de & , de c o m p l @ m e n t a i r e XU et & ces r e s t r i c t i o n s n ~ I j : Z --~ , par Y , et c o n s i d 6 r o n s F' provient par Y') Y' 9 : il existe respectivement ; de plus , sin ~ I, nulles. U' l'image , i'~~ y, = u i,,, ,o Y , nous @crirons Z' inverse Y' U' g~(F) j' : Z' ~ ~ au lieu les images i n v e r s e s de ~ j' X Y' . Notons Y' i : U--~ U , Y, les inclusions~ Z' J z la sBite exaete de f a i s c e a u x ~e ~ d'un @l@ment dernier sur Hn(Z,Fz) sur , tel que les appartiennent les notations, i' : U' --~ 0 --~ Comme l ' i m ~ e Z de , nous allons m o n t ~ e r que sous ces conditions, en a , et nous d @ s i g n o n s par Y' XZ et & l ' i m a g e de . Pour s i m p l i f i e r dans F~, y, Y Hn(U,Fu) Lorsque de U ~ on p e u t . s u p p o s e r -- 0 U U' F~, y, ---> F' ~ F~, y, ---> 0 dan~ IIn(~',F£,,y,) de H n (Y , ,Fu, , y ,) est @gale & celle de : e~t n . n s , ~ et la r e s t r i c t i o n ~ est isomorphe & l'image inverse de I87 ~n(z',F~,) ,donc FU, Y est nulle. de ce Comme ~ nous sommes ainsi - 21 - XV. ramen@s au cas d'un faisceau de la forme supposer FZ = O Notons que si de FU, Y ~ donc nous pouvons (oe qui tient compte de l'hypoth~se F ~ G ~ I Z' = 0). est un monomorphisme de faisceaux ab@liens l.-torsion (resp. de faisceaux en g~oupes), il suffit de prouver que l'image ~ de i.e. est nulle i (Fu) ~ dans XII 6.6 Hn(y'~G ') . Cela nous permet de remplacer , compte tenu que l'hypoth&se phisme canonique est d~ns l'image de Hn(y,G) F ----9 i (Fu) FZ = 0 est injectif. Or comme (n-1)-acyclique pour IL n ~ I), il s'ensuit que l'image inverse de s'identifie ~ i' (F~,) l'image ~ de tion de ~ & , eta fortiori g e~t lo- 0-acyclique pour i (Fu) sum Y' , de sorte qu'on est ramen@ ~ montrer que dans U' ~ par implique que l'homomor- calement (car F H n ( y ' , i ' (F~,)) est nulle. Or la restric- est nulle, et il suffit donc de v6rifier que l'homomorphisme (~) ~(Y,,i,(F~,)) --, ~ ( ~ , , r ~ , ) est un monomorphisme. Dans le cas ab@lien, o~ utilise la suite spectrale de Leray pour i' et F~, : E~ '~ ~ ~P(~,,Rqi,(F~,)) ----> ~ ( ~ , , r ~ , ) , et les relations (~) E~,qo = O pour O < p g n-1 ~ q~n-1 Pour v@rifier ces derni&res, on note que l'hypoth~se de cit@ locale de g pour Rqi' (F~,) • • (n-1)-acycli- implique que l'on a des isomorphismes ~-- g~(Rqi (Fu)) 188 pour q ~ n-1 , - 22 et compte tenu du fair ~ue que HP(Y,G) ~ de ]1~-torsion pour p > 0 (m~_~) g HP(Y',G ') G sur Y - XV. est pour (n-1)-acyclique pour p ~ n-1 • , donc et tout faisceau ab@lien , on trouve (~a~) puisque HP(Y,G) ~ 0 ~ et on trouve de mGme E~ 'q ~ H°(Y,Rqi (FU)) pour q~n-1 . La suite spectrale de Leray consid@r~e donne alors naissance & une suite exacte, qui forme la deuxi~me ligne du diagramme oommutatif suivant : HO(y,Rn-li(Fu)) ,~ ~n(y,i(Fu)) = 0 En(U',F~,) HO(y' ,Rn-ti~(F~, ) ) > Hn(y' ,i~(F~, )) oh la premiere fl&che verticale est bijective en vertu de (~=~-~). On lit sur le diagramme que (~) est injectif, ce qui ach~ve la d~monstration dans ce cas. Dans le cas non ab@lien, me diagramme avec Xll 3.2 n~1 n=1 , on utilfse le mG- : , o3 la premi&re fl%ehe verti~ale est encore bijective grg- ce ~ l'hypoth~se de O-acyclicit4 locale et globale faite sur g , et on conclut encore l'injectivit4 de (~) darts ce cas. Traitons enfin le cas section ~ d'une section de F' @ U' telles que l'image de n = 0 . Remarquons que la donn@e d'une revient, en vertu de de F~, ~ Z' et d'une section , ~ la donn@e ~ Z' de par l'homomorphisme naturel I89 F~, , - 23 - XV. soit la section du deuxi~me membre induite par se, il existe des sections vement, qui induisent I Z' ~Z et et ~U I U' ~ U' de FZ . Par hypoth~- et FU respecti- . Tout revient & v o i r qu'el- les satisfont & la condition de compatibilit@ analogue, exprimant que ce sont les restrictions d'une mGme section rifier l'@&~lit4 de deux sections de me Z' > Z est surjectif (g ~ 3 (I~(Fu)) de F . Il faut v@- , et pour eeci, com- @tant surjectif puisque (-1)-acy- clique par hypoth~se), il suffit de v@rifier que les deux sections correspondantes de gz (3 (I~(Fu)) = j'~(g~(i~(Fu)) sont @gales. Or le faisceau envisag@, grace & l'homorphisme de changement de base (~) g~(i (Fu)) ---~ s'envoie dans j'~(i' (F')) U' i~(g~(Fu)) = i ' (F~,) , et ce dernier homomorphisme est injeo- tif, car il en est ainsi de (~) gr&ce & l'hypoth&se que lement tions de , g est loca- (-1)-acyclique. I1 suffit donc de v@rifier que les deux secj'~(i' (F~,)) , images des deux sections pr@c@dentes, sont @gales. Or on eonstate aussitSt que ces sections ne sont autres que celles d@j& envisag@es plus haut, qui sont @gales par hypoth&se. Cela ach~ve la d@monstration. Remarque 1.18. On peut donner un raffinement de une d@monstration nettement plus simple de 1.15 1.15 , qui fournit lorsque Y est suppos@ localement noeth@rien. Pour ceci, en plus des hypotheses pr@liminaires sur g points g@om@triques , F , supposons qu'il existe un nombre fini de fi : Yi ~ Y 190 de Y tels que le morphisme - 24 F , ~ T - XV. fi~(fi ~(r)) soit inj~ctif (hypoth~se automatiquement v@rifi@e si rien et si F est constructible conditions, le crit&re points g@om@triques supposer que F 1.15 Yi Y est noeth@- IX 2.14 ) . Je dis que sous ces est valable en se bornant aux seuls • En effet, en vertu de est lui-m@me de la forms XII 6.6 f (M~) , o~ ensemble resp. un groupe rssp. un groups ab@lien de f : Y ----* Y on peut M est un • -torsion, et un point ggom@trique. Soit f' : X' = X~ X le Y morphisme canonique. Supposant, pour Fixer les id@es, n & I , l'~vpoth~se locale faite sur g~(f (M~)) g implique qu'on a ---~ f' (MX,) , Rif' (Mx,) = 0 pour I ~ i ~n-1 , la deuxi~me relation provenant du fait que le premier membre est isomorphe & pour g~(Rif (M~)) i~l , qui est nul puisque manifestement Rif (M~) = 0 De ces relations, on conclut que ~n(x,g~(r)) ~ Hn(x,f' (MX,)),, ~ in(x',MX, ) est in~ectif, en utilisant la suite spectraie de Leray pour qui prouve bien qu'un @lgment nul de Hn(x~ ,F) simplifi@e de ~ de , ce induisant un @l@ment est nul. Pour d@duire de ceci une d@monstration I.~5 dans le cas o~ on note qu'on peut se borner au cas la limite facile, utilisant mener au cas oG Hn(X,F) f' F Y Y IX 2.7.2 est localement noeth@rien, noeth@rien, e~ un passage & et VII 5 ~ permet de se ra- est de plus constructible, c~ qu'on vient de prouver. 191 justiciable de l'@non- - 25 - XV. 2, Acycliqit~ locale d'un morphisme lisse. Le th@or&me est le suivant : Th@or~me ~ 2.1. Soient g : X ----> Y un mor~hisme lisse et soit l'ensemble compl@mentaire de l'ensemble des caractgristi~ues r@siduelles de X . Alors g est localemen@ acyclique et localement 1-asph@ri~ue pour Notons d'abord le corollaire Corollaire 2.2. semble I les de Y y g : ~ m Soit l'espace affine. Alors g m = I 1.16 . D'apr~s 2.1 cyclicit@, soit X' le morphisme structural de ~ 1-asph@rique pour l'en- p ~L si k 1.9 g ~ (i) on se ram~ne au est localement ,donc que n-~cy- la condition locale Ii suffit done de dgmontrer que les I • y sont acycliques et l-asph~ri- , c'est-&-dire que L et on salt que est satlsfaite . ph@rique pour ristique sur m 1-asph@rique pour fibres ggomdtriques de ques pour Y compl@mentaire de l'ensemble des caract@ristiques r@siduel- clique et localement de ~ e st acyclique et En effet, par rgcurrence cas : Speck [t] est acyclique et 1-as- est un corps s@parablement clos de caractg- ~ ce qui r~sulte de IX 4.6 pour l'assertion d'a- et pour la 1-asph@ricit@ est bien connu. Plus g@n@ralement, un revGtement normal irrgductible galoisien de 192 I X = IP k - 26 - XV. qui soit non ramifi@ en dehors du point ~0 et dont la ramification en ce point soit mod@r@e. Prouvon's que le degr@ est @gal & I. Or on a la formule de Hurwitz g ~ g' sent le genre de [email protected] a g = 0 et comme g' ~ 0 D@monstration de , ~X'/X X' ~ et ~X'/X le diviseur ~ et l'hypoth6se de ramification mod@r@e im- eee ~fx'/x ~n-~ pliqus X du rev@tement : 2(g' - I) = 2n(g - I) + deg oG n , a'o~ ~ on conclut 2.1 2(e'-I) ~-(n+1) n % I donc n = I ~enon ~2(I-g')-I, ~ c.q.f.d. L'assertion est locale sur la topologie @tale, et on peut donc supposer X et SGAI II i.I m IEy est le morphisme structural de l'espace affine Y pour que g ~ et que affine. En appliquant la transitivit@ de l'acyclicit@ locale Y est 1.13. (i) m IEy = m-1 e~ le fair que ~ I on se r~duit imm@diatement au cas IEy m = I , c'est-&-dire, au cas X = S~Oy [t] Appliquons 1.18 . On est ramen@ & d@montrer Rue les fibres g@o- m@triques du morphisme de sch@mas strictement locaux d@duit d'un couple de points g@om@triques m@ dans la fibre pour ~ XY g : ~ .... ~ x , ~ , sont acycliques pour ~ et 1-asph@riques . On peut @videmment supposer Y = ~ , o~ . Soit u n morphisme fini, local, et surjectif~ de sorte que tement local, et soient le point de X' ~' le point de au-dessus de ~ est fini, le localis@ strict de X' = ~X XyY' et de X' Y' ~' au point . Puisque ~' ~/Y 193 est fer- Y' ~ Y' Y est stric- au-dessus de ~ , X' ~ ~' X n'est autre que . Par suite, route fibre g@om@trique de duite d'une fibre g@om@trique de ~ Y , .5/y, X est d@- par extension alg@brique (n@- - 27 - XV. cessairement radicielle) du corps de base, de plus il y a au moins une fibre g@om@trique de que de X/Y ~'/Y' . On peut donc par choix convenable de Alors ~ au-dessus de chaque fibre g@om@tri- VIII 1.1 Y' t = a° • En relevant et en faisant la "translation" A = ~ sst le point ~" (Y,O~) Notation A {t} par Soit A Corollaire Alors et par Y' , et de A X~ = Spec k(y) It] en une section a , de ~yy on est ramen@ au cas oh le $pec k ( ~ ) I t I . Posons est un anneau strictement local. un anneau hens@lien local. On d~note par le hens@lis@ de l'anneau rad A a° t I = t-a It = O} , de sorte que 2.3. Y , on se ram~ne ainsi au cas oG k ( ~ = k ( ~ ) est un point rationnel de la fibre disons le point point remplacer A It] en l'id@al premier engendr@ t 2.4. Soient A hens@lien et A' tu~e A-alg&bre finie. A' {t~ ~___ A' ~ AA It1 Cela r@sulte imm@diatement de VIII 4.1 strictement local, il en est de m@me de . Notons que si A est A ~t) La d@monstration du th@or&me est ramen@e au lemme suivant : Lemme 2.5. duelie p Soit A un anneau hens@lien de ca ract@ristique r@si- . Alors chaque fibre g@om@trique de est acyclique et 1-asph@rique pour bre Notons que puisque A {t) Spec A [t]~ K AK , ~ ~- Spec A ~t I [Pl " est le hens@lis4 de un corps r@siduel de 194 su___rrSpsc A A A It] ~ une fi- ~ est limite pro- - 28 - XV. jective de schgmas affines et de type fini X. sur la "droite" l Spec K It] , c'est-&-dire, limite de courbes alg@briques affines. Donc cheque fibre ggom@trique de affines (Xi) ~ s'ensuit de Spec A it} est limite de courbes au-dessus du corps sgparablement clos IX 5.7 et VII 5.7 des fibres g@om@triques est . I1 suffit donc de v@rifier que les fibres ggom@triques sent 1-asph@riques pour HI(z,G) = 0 pour chaque Ecrivons Z~ . Le morphisme s@ de B ~ , c'est-&-dire, est connexe, non vide~ et que fini oh les fini sur A Z ~-groupe A = li~ B , et il que la dimension cohomologique 4 1 qu'une telle fibre g@om@trique K B~ B ) G sent des anneaux de type A se factorise par le hens@li- en l'id@al premier induit par rad A , d'o~ A = li~ A . 0n constate ~is@ment qu'on a aussi A ~ @t]J = li~ A~ ~t]. 0~ De plus, soient ~ un point g@om@trique de Spec A , X- la fibre Y g@om@trique de de $pec ACL Spec A {t~ S = Spec A {tl induit par sur ~ Spec A en sur , et Spec A ~ , ~ le point X~.ycc la fibre g@om@trique de • 0n a X~ ~ ~i m X c~Qc ~ donc r@duit pour la d@monstratien de of~ A en 2.5 par I .7 " On est (ii)(appliqu@ est le hens@lis@ d'une alg%bre de type fini sur 2Z en un i- d6al premier donn@. Nous le supposons d@sormais. R~ppelons qu'une telle alg~bre est un anneau excellent donc que A EGA IV 7.8.3 (iii)~ 7.8.6 (i) , est @galement excellent(comme on voit facilement sur l~ d@finition, cf. EGA IV 18.7.6 ). Vgrifions la Appendice.) Puisque O-acyclicit@. A ~t I /A L (Pour un r@sultat plus g@n@ral~ cf. admet la section ; 195 "t = 0" , une fibre - g@om@trique Z int~gre, et oG ~ Spec A nie s@parahle A K' par un quotient K' de corps de fractions A-alg~bre finie Spec A' {t I A'(t}=A'@AA<t~, d'o~ ZK, ~ fit alors de d@montrer Rue A ~t} Z , au cas oG A est de A A' , le sch@ma la normalisge de EG A IV 7.8.2 ) A' . D'apr~s • Remplagons ZK, A et 2.4 par Z' A la , on a A' . Ii suf- est int~gre, e t il suffit de d@montrer A SGAIIg.5. La d~monstration de sur Z' est int~gre. Mais l'est aussi K est connexe. Soient (qui est une A It~ 2.4 . I1 suffit de prouver que pour route extension fi- fibre g@ngrique de que XV. est la fibre g@om@trique au-dessus du point g@n@- (Z = Spec A ~t I ® A K) dans - est non-vide. Pour voir qu'elie est connexe, on est rgduit, en remplagant rique de 29 @tant normal, A [t] l'est, doric (i) , d'o~ le r~sultat. 2.5 , et par suite de 2.1 , est ainsi r~duite au lemme suivant, qui sera d~montr@ dans le prochain num@ro : Lemme 2.6. Soi__.~t A un anneau hens41ien et excellent, et soit une fibre g@om@trique de Spec A {t } /Spec A ment principal galoisien Z' d_e_e Z la caract@ristique r@siduelle p . Alors chaque rev@te- , de g r o u p % de 196 A G d'ordre premier , est trivial. - 3O - xv. 3. DTmonstration du lermne principal. En rempla~ant duit l'assertion A par une alg&bre finie 2.6 au cas o~ fibre g@om@trique g@n@rique de le corps des fractions de A A' est int&gre et oG Spec A {t I sur Aet (cf. 2.4 ), on r@Z Spec A est la . Soient Z = Spec A It} ® A K • Si K Z' / Z est un revGtement principal ge~ioisien~ on peut le descendre & un oG K' est une extension finie sSparable eonvenable de pla~ant 2.4 bre finie A par son normalis@ dans EGA IV 7.8.3 K' K ZK, . En rem- , qui est une A-alg&- (vi) , on est ramen@ & d@montrer le lemme sous la forme suivante : Lemme soit ~.I. Avec les notations de Z' / Z 2.6 , supposons est induit par une extension galoisienne SGA fix 6.2 le revGtement D@monstration. Soit B' de hauteur ramifi@e en I P de = (A/~) ~t I Puisque A Itl Spec A de Z' A Itl . Puisque point g@n@rique de ~' Z p K' de de d@duit de le normalis@ de fonctions rationnelles de P normal, et un rev@tement @tale principal galoisien~ de groupe d'ordre premier & la earact@ristique r@siduelle Z' A A {t} Z' A K . Alors , i.e. est trivial. dans l'anneau des et oonsid@rons les id@aux premiers B' tels que l'alg~bre Z' / Z est @tale, , i.e.~ P p = P n A sur EGA IV 7.8.6 A ~t~ soit n'est pas sur le 0 . Donc est int&gre et de dimension au plus @gale & est excellent G (i) et 18.7.6 A ~/pA{t I dim A doric ca- t@naire, on a dim Spec A ~ ] / P = ( d i m A~I)~I = dim A ~ dim A [t~/pA~t I , 197 - 31 - xv. p_~Itj Soient donc A teis q~o s le p.g.c.d, pour B' El , ..., pm B' /A it} les id~atux premiers de hauteur soit ramifi~ en les i b ~ a ~ des ordres des groupes d'inertie en les id@aux premiers au-dessus un entier divisant laordre de G ~i A [t I , donc premier & une fonction qui s'annule avec ordre I en chaque te 17 ). En remplagant au cas o~ , qui est . Soit 2.4 A f ~ A (un tel f exisChap. II, par son normalis@ de K et B, p~le SGAI X 3.6 n'est ramifi@e en aucun id@al premier de hau- A it t Alors l'alg~bre Spec A it} fet, soit p normal, A ~}@ AA mas G. g G i , on se r@duit par le lemme d'Abyankhar A I @ A B' B' teur I de A p ~i KI ~K[xJ/(~-f) d~ns l'extension finie normalis@ de de , soit , comme il r@sulte par exemple de Bourbaki 9 Alg. Comm., § 3, cot. & prop. A.! ~iA It) SGAIV 2 des I de B'/A [t} en tout point de est aussi @tale au-dessus Spec A de codimension un id@al premier de hauteur I de A est un anneau de valuation discr&te, est aussi r@gulier @t~les a~-~essus be A It3 -en effet, de la fibre I . En ef- . Puisque bonc r@gulier~ o ' e s t une limite de . Par ~ p o t h ~ s ~ , l'al¢~bre est @tale en chaque point de oodimension g I be A est donc sch@- B'/~ {t] Spec A { t ] @ AA donc elle est @tale partout par le th@or&me de puret@ be Zariski-Nagata SGA I X3.1 ; pour une ddmonstration, En remplagant 2.4 A par une se famine au cas oh d__~eplus l'alg~bre est compl&tement d@eompos@e au-dessus voir p. ex. SGA2 A-alg~bre B'/tB' X ~.4 )- finie convenable, sur on A {t I /tA itj ~ du point g@n@rique Donc il suffit de d@montrer que sous ces conditions, 198 , de A Spec A l'alg&bre B' sur - A itI 52 - XV. est "triviale", et puisque d@montrer que B' sur fait que l'alg~bre Spec A A [tl B'/tB' est hensSlien, il suffit de est @tale ; en effet, il r@sulte du splitte au-dessus du point g@ngrique de qu'elle sp!itte sur tensions rSsiduelles de A [t I Spec(A) B' (SGA~I 10.I ,donc sur l'id@al maximal de que leg ex- A It} sont tri- viales, et on applique (EGA IV 18.5.14 ). On est donc ramen@ au lemme suivant : Lemme 3.2. Soit 0 / t ~ tad B B un anneau local excellent et normal, et soit tel que B/tB soit normal. Soit finie int&gre normale, contenant (i) L'alg&bre en l e s p o i n t s B'/tB' Alors 1 B' pas 4tale, soit B est @tale en les points de codimen- dim B/th ~ I x Speo B en B'/B x B'/B n'est pas @tale~ et soit , Alors ) , on a C-alg~bre ~ c'est-&-dire~ que Spec B/tB . Supposons que dim B 42, ne soit un point maximal de l'ensemble des points de au-dessus duquel sont vrais pour la point de est cqmp!~tement dScompos@e B lent e t normal (EGA IV 7 . 8 . 2 B = C : En vertu de (ii), l'assertion est triviale pour c'est-~-dire pour neau local de B-alg~bre . est 4tale sur D@monstration. Spec B/tB B/tB sum sur d~e S p e c ( B / t B ) B' , telle u ~ une maximaux d__.ee Spec(B/tB) (ii) L'alg~bre sion B h' B' C l'an- est encore un anneau excel- 0 / t erad C' = C @ B B' est @tale sur C , et (i) et (ii) . On peut donc supposer B au-dessus de chaque , sauf peut-@tre & l'origine. Puisque 199 C B/tB est - normal 33 (en fair unibranche l'alg~bre B'/tB' est compl&tement lemme suivant : Lemme Soit dim B Soit pl~tement B mension que B'/B 0 x ~X-U alors, 2 ~ I V(t) ~ 3 . On est donc ramen4 au X ~ d__ee B/tB Alors B' des x dim B-I ~ 2 , (X soit com- est 4tale sur X I = X - [xo] ~ oG l'ouvert 0 / t £ rad B, finie normale int&- (X-U) ~ V(t) = x ° est le X en lesquels [Zol est de diil s'ensuit @tant cat@naire) , i.e. codim(X-U,X) ~ 2 U '~ l'image inverse de cat@naire, U la relation codim(X'-U',X') ~ 2 dans X' , codim(X-U,X) (EGA IV 5.6.10 )~ on a le faisceau de sa restriction & et normal , B'/tB' (EGA 0IV 16.2.5 ), donc dtant normal, ~' = B' en dehors de l'origi- B-alg&bre , (i) implique que est d4fini par une @quation, implique la relation Soit alors , i : U @tant universellement X' ~ une X = Spec B X' = Spec(B') X donc, X ~ > dim 0X, x Soit B' est @tale. Alors . Puisque dim(X-U) dim B en dehors de l'origine. Soient point ferm6, et soit l'alg&bre d4compos@e , telle que l'alg~bre ddcompos4e D@monstration. la condition un anneau local excellent B >w 3 . gre, contenant XV. suffirait), ne. De plus, on peut supposer ~.~. - U ~x-alg~bres qui d4finit , alors la formule pr@c@dente & la formule 200 X' sur @quivaut B. - 34 - XV. _B' ~,. i.(i) et 3.3 se famine par suite ~ l'@nonc@ question de B') Y = Spec(B/tB) , X - {Xo} XI YI : Soient U , U' nonique) U' t comme dane ouvert de un revGtement , alors i (~) , un voisinage soit compl~tement d~finissant B suivant @tale de d4compos@e, ~ (i : U o~ > (oh il n'est plus 3-3 U X d@signant prof ~X,x ~ 2 signal@e plus haut et ~ EGA IV 5.10.5 , soit normal de (v)) et / B > cart@sien d@duit de lement plat, le foncteur X (ou, ce qui pour x ~ X-U ± B est fid~lement plat. Soit X -----> X . Puisque commute au changement est une alg~bre @tale cur • On peut donc remplacer preuver que U' qui impliquera de X B est un revGtement @videmment complet. est fidef ~ prouver que B ~ (C) par d~compos@ de qu'il se prolonge en un rev@tement , U (ee ~tale Or cette assertion est main- imm@diate de la "th@orle de Lefschetz 20t B Dans ce cas, nous allons compl&tement , et ach~vera la d~monstration). tenant cons@quence f de base E~A IV 17.7.1 on peut suppoeer est . Alors EGA IV 2.3.1, et on est ramen~ c'est-~-dire, ca- se prolonge en un rev@- est le compl@t~ de U le diagramme ~u,-alg&bres X) Speo (EGA IV 7.8.3 dans l'immersion 6tale sur U' , dent la restriction le faisoeau de est une Alg~bre eoh@rente X' X = Spec(B) YI = Y - {xel revient au mGme, grace ~ la relation tement ,@tale , locale" - 35 SGA 2 X 2.1 (i) et 2.5 , - XV. comme on constate imm@diatement, tenu encore une fois de la relation prof OX~ x >. 2 Remarque et 3.4. On peut prouver plus g@n@rales, B B excellent est normal sation, grace aux r6sultats pl6t@ de B 3.3 en suivant essentiellement au lieu de supposer que le compl@t4 3.2 de pour la topologie pour compte dim~x~= t J sous des conditions la m@me d6monstration et normal, I : il suffit de supposer (condition qui est stable par localiEGA IV 7 ) , ou seulement (tB)-adique d'un anneau r@gulier. 202 que le com- soit normal, et quotient - 4. Appendice 36 - XV. : Un crit~re de O-acyclicit4 locale. Les r@sultats du prgsent num@ro ne seront plus utilis4s dans la suite du s@minaire. Th@or~me 4.1. Soi_..~t g : X ----> pose g Y un m0rph!sme plat e t ~ fibres s@parables, riens rest. g iocalement versellement iocalement et X de pr@sentation de soh@mas. On sup- Y Iocalement noeth@- et finie. Aiors g est uni- O-acyclique. On peut @videmment supposer X et Y dans le cas resp@, de se ramener au cas oG par la m@thode standard de EGA IV 8, affines, ce ~ui permet, Y X donc utilisant est noeth@rien, ici EGA IV 9.7.7. peut donc se borner & prouver le premier @nonc@. L'hypoth&se stable par changement du passage & la limite O-acyclique, g (ii), & prouver que g strictement 4.2. Bolt discret. Alors g g : X 1.17 compte tenu est localement & prouver que si local, alors les fibres g4om@triques > Y un morphisme est universellement On peut supposer que Y de localement sch@mas, a vec O-aoyclique. est le spectre d'un corps parfait VIII 1.1 . D'autre part, on peut supposer projective de schgmas affines de type fini sur 1.13 g 4tant sont connexes. Or c'est ce que dit EGA IV 18.9.8. Corollaire Y 1.13 et pour ceci on est ramen@ par on suppose de plus de de base de type fini, on est r@duit, On (ii) on est ramen@ au cas o~ 203 X X affine, k k donc limite , et compte tenu de est de type fini sur k . En- - fin, on peut @videmment puisqus k 37 - supposer est parfait. 4.3. Supposons que conditions de ou de on suppose de plus que soit universellement X r@duit~ g g soit sur~ectif, 4.2 ;dans g sur ¢.I. st satisfasse aux le cas non resp@ de est, soit quasi-compact ouvert. Alors effective universelle donc s@parable La conclusion rSsulte alors de Corollaire 4.1 XV. 4.1 e t suasi-s@parS, est un morphisme de descento pour la cat@gorie fibr@e des faisoeaux @tales sur des pr@sch@mas variables. Dans les cas envisag@s, r@sulte de ~ I I 9.~ pour la cat@gerie d'effectivit@~ que g est universellement est un morphisme fibr@e envisag@e. X que X Y la somme disjoints des X l se recouvre et quasi-s6par@ ce au raisonnement VIII 9.4.1 de que pour un morphisme de g~(F) de base Remar%ues (F > Y sur Y quasi-compact Y . Rempla@ant X affine, X par a . On conclut alors grale fait et quasi-sSpar@ g XVI 1.1 , la formation X) commute ~ tout changement qui est localement O-acyclique. d.~. a) On obtient ainsi la dgmonstration(qui suspens) pour la question par un hombre fini d'ou- , en utilisant un faisoeau @tale sur Y' de desaente universelle , on peut alors suppossr fortiori quasi-compact et il affine. On volt de plus, darts dent los images recouvrent l submersif Cela nous permet, de nous borner au cas chacun des cas envisag@s, verts affines g de VIII 9.4 tration diffSrente avait @t4 laiss@e d), comme cas particulier plus facile, n'utilisant 204 en de 4.3° Une dSmons- pas le r@sultat assez d@- 38 - - xv. s'obtiendrait licat de EGA IV 18.9.8, en notant qua grace ~ on peut se borner au oas du morphisme Spec(K) par une extension de corps Spec(K) localement O-aeyclique ment acyclique dans pour K/k sur ~= , or Spec(k) IP- ~p] , ---> VIII 9.1 Spec(k) induit est universellement , car il est mGme universellep ~ car k , comma on verra XVI 1.5. b) On ignore si tout morphisme quasi-compact surjectif et localement (-1)-acyclique) (-1)-acyclique est un morphisme e~ quasi-s@par@, (ou universellement de descente effective localement pour la cat~- gorie fibr~e des faisceaux @tales sur des pr@sch@mas variables, @nonc@ semble assez plausible, et am@liorerait 4.3 et Cet VIII 9-4 c),d). On le rapprochera de l'~nonc~ d'effectivit~ dans ML~RE, S~m. Bourbaki n ° 293, p. 17. c) II est plausible que sous les conditions mgme localement L , o3 L acyclique est l'ensemble tdristiques r@siduelles gvidemment Y peut montrer de pour L et localement k t~ristique 4.2 , Y 1-asph@rique . On peut dans cette question spectre d'un corps alg@briquemenZ clos k est pour nulle, comma on voit en utilisant 205 lorsqu'on pour les sch@mas de-type fi- la r@ponse est affirmative (*) Cf. SGA i XIII. supposer , et on (SGA 1964/65) que la r@ponse est affirmative .Donc g des nombres premiers distincts des carac- dispose de la r@solution des singularit@s ni sur de lorsque Y est de carac- les r@sultats de HIROI~F~ (*).