28/03/13 Le commerce électronique Techniques de marketing en ligne Définition ¤ Le business to consumer (B to C) ou E-Commerce au sens strict concerne l'utilisation de supports électroniques pour tout ou partie des relations commerciales entre une entreprise et les particuliers : ¤ publicité, ¤ présentation de catalogue, ¤ service d'information interactif, ¤ commande en ligne, ¤ distribution, ¤ service après-vente. 1 28/03/13 Les aspects du commerce électronique Les critères de classification ¤ la nature du produit, ¤ le degré de finalisation du produit, ¤ le type de transaction commerciale, ¤ l’origine de la demande 2 28/03/13 Premier critère, la nature des produits ¤ Un produit peut être : ¤ un bien ou un service ; ¤ numérisable ou non; ¤ durable ou éphémère. ¤ Ces trois dimensions peuvent être croisées, elles déterminent : ¤ le degré d'informatisation de la relation entre l'entreprise et le client, ¤ l'intérêt a priori de la commercialisation du bien ou du service via Internet. Un bien non numérisable durable ¤ vêtement, équipement, mobilier, nourriture,...; ¤ peut donner lieu au recours d'un support électronique pour la publicité, l'édition d'un catalogue, un service d'information interactif, la vente en ligne et le paiement électronique; ¤ ne pouvant pas faire appel au support électronique pour la distribution, celle-ci exige la mise en place d'une logistique physique; ¤ peut donner lieu, du moins partiellement, à une maintenance à distance. 3 28/03/13 Un bien non numérisable éphémère ¤ produit frais, article de mode, fleurs,...; ¤ exige une logistique de distribution performante; ¤ exige un système d'approvisionnement et de stockage performant. Un bien numérisable éphémère ¤ une revue de presse,...; ¤ sera distribué par le réseau, à un coût négligeable, avec un délai très faible, potentiellement en tout endroit du monde disposant d'un accès à un réseau. 4 28/03/13 Un bien numérisable durable ¤ un DVD, un logiciel, un livre version électronique,...; ¤ peut amener le client à acquérir des équipements spécifiques pour lui rendre une forme tangible tels que : graveur de DVD, imprimante couleurs,... ¤ mais peut donner lieu à des utilisations frauduleuses (copies pirates, fraude à la TVA, aux droits de douane,...) Un service numérisable (durable ou éphémère) ¤ un conseil, la réservation et l'achat de billets d'avion, un service administratif,...; ¤ sera défini et délivré par le réseau; ¤ avec la possibilité de recourir à des dispositifs de sécurisation et de confidentialité. 5 28/03/13 De nombreux services non numérisables (durable ou éphémère) ¤ salon de coiffure, dentiste, enlèvement d'objets encombrants,...; ¤ peuvent donner lieu, au mieux, à des demandes de réservation sur la base d'une présentation du service proposé. Synthèse B/S 01011001 D/E Bien Numérisable Durable Service Non numérisable Ephémère 6 28/03/13 Exemple : www.fnac.com Deuxième critère, le degré de finalisation du produit ¤ Le degré de finalisation dépend de la possibilité offerte ou non au client de pouvoir personnaliser le bien qu'il achète : ¤ soit il achète un bien standard dans un catalogue électronique ¤ soit il achète un bien personnalisable en effectuant des choix parmi un ensemble d'options 7 28/03/13 Personnalisation 1/2 ¤ Un catalogue électronique personnalisable est évidemment plus complexe à construire qu'un catalogue de produits standards, tant en termes techniques que d'investissements organisationnels. ¤ Il permet cependant d'établir une relation avec le client qui dépasse la simple transaction commerciale ¤ la personnalisation peut donner lieu à la création d'une communauté virtuelle d'intérêt : des membres de la communauté s'échangeant des conseils, des suggestions sur le processus de personnalisation; Personnalisation 2/2 ¤ la personnalisation du bien s'accompagne naturellement d'un marketing personnalisé en fonction du comportement d'achat identifié au travers du réseau : c'est-à-dire ce que l'on qualifie de marketing one to one; ¤ le support électronique de personnalisation et sa disponibilité 24 heures sur 24, sans restriction géographique à priori, permettent d'envisager une personnalisation de masse ! ¤ le processus de personnalisation représente un facteur de fidélisation du client, ce qui constitue un défi important dans le commerce électronique : il est beaucoup plus aisé de changer de site que de magasin local ! 8 28/03/13 Exemple : www.artiz.fr Troisième critère, le type de transaction commerciale ¤ la transaction commerciale bilatérale ou directe entre le vendeur et l'acheteur ; ¤ la transaction commerciale multilatérale ou indirecte entre : ¤ un vendeur et plusieurs acheteurs potentiels : vente aux enchères. ¤ un acheteur et plusieurs fournisseurs potentiels : vente aux enchères inversée. 9 28/03/13 Transactions multilatérales ¤ Ces transactions multilatérales bénéficient d'une audience croissante sur Internet car elles élargissent le marché et bénéficient au consommateur via le jeu de la concurrence. ¤ Pour une PME, le recours aux transactions multilatérales implique généralement un investissement technique et organisationnel moindre que les transactions bilatérales car elles se font généralement via un opérateur d'intermédiation. Exemple : ebay.fr 10 28/03/13 Quatrième critère : origine de la demande Origine de la demande (1/2) ¤ Interentreprise (IE - B2B) ¤ Spectre complet de commerce électronique pouvant prendre place entre 2 organisations ¤ Incluant les achats, l’approvisionnement (direct/ indirect), gestion des fournisseurs, activités de ventes, gestion des paiements, service et support ¤ Ex: Dell, G.E. ¤ Entreprise-consommateur – (ECO - B2C) ¤ Échanges entre l’entreprise et le consommateur. ¤ Incluant les activités “back-office” (gestion des inventaires) et “front-office” (ventes, recherche par les consommateurs, F.A.Q. et service et support) ¤ Ex.: Amazon 11 28/03/13 Origine de la demande (2/2) ¤ Interconsommateurs – (ICO - C2C) ¤ Échanges incluant une transaction entre 2 consommateurs. Peut inclure un troisième partie neutre. ¤ Ex: e-Bay ¤ Consommateur-entreprise – (COE - C2B) ¤ Les consommateurs joignent leurs besoins et se présentent comme un groupe d’achats. ¤ Ex.: www.myfab.com Conséquences du commerce électronique ¤ Sur la concurrence et la globalisation des marchés ¤ Sur l'évolution du management ¤ Sur l'évolution du marketing 12 28/03/13 Le commerce électronique, la concurrence et la globalisation des marchés ¤ un nombre croissant de sites se chargent d'aider les consommateurs à comparer les produits et les prix. ¤ Internet détermine les prix de marché, ¤ les structures de production et les chaînes d'approvisionnement des entreprises se mondialisent ¤ les "places de marché électroniques" mondiales dédiées aux échanges inter-entreprises se multiplient ¤ les produits qui peuvent être numérisés (musique, jeux, logiciels, billets d'avion, livres…) peuvent être achetés presque n'importe où dans le monde : la disparition des frontières est une réalité Le commerce électronique et l'évolution du management ¤ Décloisonnement, aplatissement des structures hiérarchiques, responsabilisation des personnes et des équipes, ¤ Les équipes communiquent directement en leur sein et entre elles, sans passer par la voie hiérarchique. Le nombre d'échelons nécessaires se réduit. ¤ Le réseau exige une accélération des décisions. ¤ Le réseau contraint à la coopération. 13 28/03/13 Synthèse e-commerce 14