
Limites de la loi
=>ce n’est pas la loi de l’euthanasie mais du « laisser mourir » car aider à mourir reste une
transgression
=>on ne peut pas régler la fin de vie par le seul traitement de la douleur
Dans le code pénal :
acte de tuer volontairement
En France, aucun loi ne traite spécifiquement de l'euthanasie. La mort donnée à un patient
(euthanasie active), quels que soient son état et sa volonté, est considérée comme un homicide :
un acte de tuer volontairement selon le code pénal.
Ces pratiques sont donc sévèrement punies par la loi. Le code pénal précise en effet que le
"meurtre", la "non-assistance à personne en péril" et "l'empoisonnement" sont des crimes
passibles d'un procès devant les assises.
Ces crimes sont punissables de peines allant de 30 ans de réclusion criminelle à la perpétuité.
Le code pénal prévoit aussi l'interdiction d'exercer la profession de médecin pour ceux qui se
rendent coupable de cet acte considéré comme criminel. Mais dans les faits, les médecins sont
rarement condamnés à des peines si lourdes.
Selon le code de déontologie médicale : interdiction claire
Le code de déontologie médical français interdit au médecin de provoquer délibérément la mort
du malade.
Il est mentionné que "le médecin doit accompagner le mourant jusqu'à ses derniers moments,
assurer par des soins et mesures appropriés la qualité d'une vie qui prend fin, sauvegarder la vie
du malade et réconforter son entourage.
Il n'a pas le droit de provoquer délibérément la mort". La violation de cette disposition entraîne
des sanctions disciplinaires.
Généralement, ces sanctions consistent dans l'interdiction d'exercer pendant une certaine
période.
La loi d'avril 2005 sur les "droits du malade à mourir"
La loi relative aux droits des malades et à la fin de vie, votée en avril 2005 et élaborée sur la base
d'un rapport de 2002 du Comité consultatif national d'éthique, permet d'arrêter un traitement ou
de refuser un acharnement thérapeutique (l'obstination déraisonnable dans la dispense de
soins).
Cependant, il ne légalise absolument pas l'euthanasie. Cette loi a aussi introduit une nouvelle
notion, celle de "testament de vie" : "toute personne majeure peut rédiger des directives
anticipées au cas où elle serait un jour incapable d'exprimer sa volonté.
Elle définit les conditions de la limitation ou de l'arrêt de traitements", a expliqué Nadine Morano
au Parisien du 3 janvier 2006.
Ce testament de vie doit être daté et signé, avoir été rédigé devant un témoin, par une personne
saine d'esprit. Il n'existe pas de formulaire pré établi, l'écriture et la forme de ce testament sont
libres. Avec cette loi, la France rejoint plusieurs pays européens.