Télécharger CMI en pdf

publicité
N° 3-2011
Construire en métal, un art, notre métier
Le magazine d’information de la construction métallique
Normes
et certification
De la DPC au RPC Le cheminement jusqu’en
juillet 2013
Dossier
CTICM : votre partenaire
formation
www.cticm.com
Sur le terrain
Blagnac : Zoom sur
le nouveau parking
aérien
La construction métallique française continue à
améliorer sa productivité et sa qualité avec KALTENBACH
La construction métallique continue d’investir dans le renouvellement de son outil de production
et trouve en KALTENBACH un partenaire idéal : offre complète, machines ultra-performantes,
haute qualité, longévité et Service Clientèle.
Ligne de grenaillage/peinture pour les profils et les tôle
KALTENBACH a élargi son savoir-faire en proposant à présent une large gamme
de grenailleuses, composées d’un nettoyeur de grenaille avec tamis, d’une
aspiration complètement automatique, d’une installation de brossage/
dépoussiérage. Ces grenailleuses sont faciles d’entretien. Elles peuvent aussi être
parfaitement combinées avec une ligne de peinture : ces centres comprennent
une cabine de peinture, un tunnel de séchage ainsi qu’un système d’entrainemen
et de convoyage.
Scie à ruban KBS 1051
nouvelle génération
Cette scie à ruban coupes droites et
biaises a été conçue pour scier tous
types de profilés.
Nouveau : l’AFC (Auto Feed Control), qui permet
l’adaptation de l’inclinaison du ruban en fonction de la
largeur du profilé.
Nouveau : l’avance électromécanique avec vis à
billes et servomoteur
Nouveau : le serrage des profilés auto réglable et la
mesure de la largeur des matériaux.
Un automatisme complet pour les lignes de sciage/perçage
Les lignes de perçage à haute vitesse de la série KDM 615/1015, combinées avec les scies à ruban de la
série KBS, ainsi que l’autosorteur pour l’extraction automatique des coupes d’affranchissement/chutes,
pièces courtes ou longues, offrent à la construction métallique et au négoce, une production entièrement
automatisée et performante, ne nécessitant pas la présence de l’opérateur. Une équipe d’ingénieur des
ventes est à votre disposition pour trouver la solution la mieux adaptée à vos besoins de fabrication.
N’hésitez pas à nous contacter.
Les installations
KALTENBACH peuvent
être reliées au réseau
informatique avec tous
les logiciels CAO/CFAO
existants, tranferts des
fichiers par DSTV.
KALTENBACH
CONSTRUCTION DE MACHINES S
Z.I. de la Doller
68520 Burnhaupt-le-Haut
Tél. 03 89 48 99 89
Fax 03 89 48 72 04
[email protected]
© DR
Édito
L
a construction métallique semble commencer à montrer des signes « encore
ténus » de reprise économique, et ce après deux années 2009 et 2010 bien
difficiles.
On peut constater, en s’en félicitant, que les entreprises ont globalement,
pendant ces deux années, adopté une stratégie d’encouragement et de développement des compétences de leurs collaborateurs, et cela s’est traduit en particulier par
une amplification des actions de formation continue.
La formation continue constitue une mission importante du CTICM, organisme de
formation reconnu de longue date. En la circonstance, elle constitue pour nous un
moyen privilégié de soutenir les entreprises et leurs collaborateurs, de faire front
ensemble aux difficultés. Et ceci alors même que le besoin de formation a tendance
à s’amplifier, avec les nouvelles normes de calcul structural, de calcul de thermique,
d’exécution, une réglementation et des méthodes de calcul à l’incendie en évolution
constante, et d’une manière générale la multiplication des exigences relevant du
développement durable. Aussi, dans le contrat de performance 2012-2015 dont la
préparation est déjà bien avancée, la formation tient-elle une place importante.
Ce numéro de votre magazine d’information comporte donc un dossier formation qui
passe en revue un certain nombre d’aspects importants de cette activité. Le second
semestre qui approche sera riche en formations, au CTICM ou dans vos entreprises ;
en particulier tous nos stages Eurocodes feront l’objet d’une session au second semestre, et nous vous y attendons nombreux.
Bien entendu, nous pensons déjà à l’année prochaine, et le catalogue des formations
2012 vous parviendra à l’automne.
Bonne lecture.
Bruno Chabrolin
Directeur du transfert des connaissances
CTICM
CMI N°3 – 2011
Construction Métallique Informations
3
5
Publication de l’arrêté fixant les
règles parasismiques pour les
installations classées
6
Portrait
34
Construire en métal, un art, notre métier
Informations techniques
N° 3-2011
Sommaire
Le magazine d’information de la construction métallique
Application « Acudo »
7
Rencontres régionales du CTICM,
nouvelle édition
8
Normes
et certification
De la DPC au RPC
Le cheminement jusqu’en
juillet 2013
Dossier
CTICM :
votre partenaire
formation
Sur le terrain
Blagnac : Zoom sur
le nouveau parking
aérien
www.cticm.com
Photo de couverture :
RT 2012 : Une date à retenir :
20 octobre 2011
11
Normes et certification
12
Marquage CE des produits de
construction métallique :
à quand les obligations ?
Nouveau parking aérien
de l’aéroport de Toulouse
Blagnac,
Architecte : François Gillard,
SCAU
Structure métallique : Castel &
Fromaget (groupe Fayat)
Voir notre article page 40.
Groupe Cancé ou l’épopée d’un
homme
Sur le terrain
40
Éditeur :
CTICM - Centre Technique
Industriel de la Construction
Métallique
Directeur
de la publication :
Christophe Mathieu
directeur général du CTICM
Rédaction :
CTICM – Service publications
Journaliste : FL Communication,
Françoise Leroy
Contact : Isabelle Pharisier,
Tél. : 01 60 13 83 00
E-mail : [email protected]
Imprimé en France
Fabrication et réalisation :
MRGS,
Tél. : 09 52 28 81 07
12
De la Directive Produits
de Construction (DPC) au Règlement
Produits de Construction (RPC)
Le cheminement jusqu’en
juillet 2013
16
Dossier : CTICM,
votre partenaire formation
20
Formations « CATALOGUE »
21
Zoom sur quelques stages
21
Formations « intra »
26
Une nouvelle démarche
de formation : la note de calcul
pédagogique
28
Formation
Comment financer
votre formation ?
30
Vos formations au cticm
en septembre 2011
44
Développement durable
32
Publications
47
Assistance technique
49
Tendances observées pour le Bilan
Carbone™ appliqué aux constructeurs
métalliques
32
Blagnac : Zoom sur le nouveau parking aérien
44
CTICM
Espace technologique
L’Orme des Merisiers
Bâtiment Apollo
91193 Saint-Aubin
Tél. : 01 60 13 83 00
Fax : 01 60 13 13 03
CMI est diffusé gracieusement
à 8 500 exemplaires.
CMI, dans un souci de
préservation de l’environnement,
est imprimé sur papier recyclable.
La reproduction même partielle
de tout matériel publié dans CMI
est strictement interdite. Les
annonceurs prennent l’entière
responsabilité des informations
qu’ils insèrent et déclarent être
autorisés à les utiliser.
© ConstruirAcier
Accumulation d’eau dans les noues
de toitures de bâtiments
7
Informations techniques
Publication de l’arrêté
fixant les règles
parasismiques pour les
installations classées
Le Journal officiel a publié l’arrêté qui définit les règles
parasismiques qui s’appliqueront à partir du 1er janvier
2013 pour les installations classées potentiellement les
plus dangereuses.
Les textes officiels
La nouvelle réglementation parasismique
française repose sur un ensemble de
textes réglementaires qui sont progressivement publiés par le gouvernement.
Les principes généraux (décret n° 20101254), le nouveau zonage sismique (décret
n° 2010-1255) et les règles pour les bâtiments dits « à risque normal » (arrêté du
22 octobre 2010) ont été publiés au Journal officiel du 24 octobre 2010 (cf. notre
dossier dans CMI n° 5-2010). Une étape
vient d’être franchie avec la publication au
Journal officiel du 31 mars 2011 de l’« arrêté du 24 janvier 2011 fixant les règles
parasismiques applicables à certaines installations classées ».
Les installations concernées
(1) On peut se procurer gratuitement tous ces textes réglementaires parus au Journal officiel sur
le portail internet suivant : www.
legifrance.gouv.fr.
Attention : le JO du 9 avril 2011 a
publié un rectificatif pour l’arrêté
du 24 janvier 2011.
(2) Arrêté du 10 mai 2000 relatif
à la prévention des accidents majeurs impliquant des substances
ou des préparations dangereuses
présentes dans certaines catégories d’installations classées pour
la protection de l’environnement
soumises à autorisation.
La zone de sismicité est définie
d’après la nouvelle délimitation
fixée par le décret n° 2010-1255.
Les équipements « à risque majeur » des installations classées
doivent faire l’objet d’une étude
parasismique particulière y compris quand l’installation est située
en zone de sismicité 1.
L’arrêté du 24 janvier 2011 concerne les
nouvelles installations classées soumises
à autorisation. Ce texte considère comme
nouvelles installations celles autorisées
après le 1er janvier 2013, les autres étant
traitées comme installations existantes.
Les règles parasismiques
Le nouvel arrêté a pour but d’éviter les
conséquences catastrophiques qui pourraient survenir suite à un évènement sismique frappant une installation industrielle.
Pour cela, la résistance vis-à-vis d’un
séisme majeur, ayant une très faible probabilité d’occurrence, est assignée comme
objectif aux équipements dont la défaillance
ou la ruine auraient des conséquences dramatiques. Cet objectif ne concerne pas
les autres équipements ou bâtiments de
l’installation, qui peuvent être considérés
comme « à risque normal ».
6 Construction Métallique Informations
CMI N°3 – 2011
De ces notions de base découlent les deux
principes suivants fixés par l’arrêté :
• les installations classées soumises à autorisation doivent respecter les exigences
de la réglementation parasismique pour
les bâtiments, équipements et installations à « risque normal », c’est-à-dire
celles définies par l’arrêté du 22 octobre
2010 ;
• les équipements des installations classées soumises à l’arrêté du 10 mai
2000 (2) susceptibles de conduire, en
cas de séisme, à des conséquences
dramatiques, particulièrement pour la
vie humaine, hors de proportion avec la
taille de l’installation, doivent faire l’objet d’une étude spécifique. Cette dernière
doit permettre d’établir la protection parasismique appropriée, c’est-à-dire qui empêche l’apparition des phénomènes dangereux redoutés. Elle doit être conduite
en considérant les spectres de réponse
élastique horizontale et verticale correspondant à un séisme majeur, déterminés à partir des modalités prévues par
l’Eurocode EN 1998-1, en fonction de la
zone de sismicité et de la nature du sol
à l’aide des paramètres donnés dans les
tableaux de la fiche détachable de ce
magazine.
Modalités d’application de l’arrêté
Pour les installations nouvelles, les études
mentionnées auparavant, portant sur les
équipements « à risque majeur », doivent
être produites lors du dépôt de la demande
d’autorisation d’exploiter et la protection
parasismique de ces équipements doit
être mise en service en même temps que
l’installation.
Pour les installations existantes, c’est la
réglementation actuelle qui s’applique,
c’est-à-dire l’arrêté du 10 mai 1993 (fixant
les règles parasismiques applicables aux
installations soumises à la législation sur
les installations classées). Cet arrêté sera
abrogé à compter du 1er janvier 2013. Audelà de cette date, les installations existantes devront être mises à niveau si nécessaire pour être protégées contre les
séismes, à échéance de 2021. Pour cela,
une démarche en trois étapes est fixée par
l’arrêté du 24 janvier 2011 :
•A
vant le 31 décembre 2015, les exploitants des installations existantes devront
avoir réalisé les études de risque permettant d’identifier au sein de leurs installations les équipements potentiellement
dangereux en cas de séisme. Ces équipements devront, pour la même échéance,
faire l’objet d’une étude de comportement
au séisme, avec les spectres de calcul
prévus à cet effet, permettant en particulier de déterminer les moyens techniques
éventuellement nécessaires pour obtenir
le niveau de résistance désiré.
• Par la suite, un échéancier des travaux de
mise à niveau sera préparé et fixé par les
préfectures, avant le 31 décembre 2016,
dans lequel sera privilégiée la mise en
place rapide des mesures les moins
couteuses.
Enfin, les travaux de mise à niveaux devront
être réalisés par les exploitants, pour être
tous achevés au 1er janvier 2021.
Le CTICM
à vos côtés
Le CTICM mobilise
ses experts pour vous
accompagner dans cette
transition réglementaire.
N’hésitez pas à faire appel
à nos services en fonction
de vos besoins : assistance
technique gratuite (liste des
contacts en fin de numéro),
formation (calendrier 2011
en fiche détachable), audit
et études par les ingénieurs
du bureau d’études…
Pierre-Olivier Martin
Directeur de recherche
CTICM
Accumulation d’eau dans
les noues de toitures de
bâtiments
Application « Acudo »
Le phénomène d’accumulation d’eau sur
les toitures légères à faible pente (≤ 5 %)
est l’une des causes de sinistres parmi les
plus récurrentes. Ce phénomène se produit généralement sur les toitures à faible
pente en cas d’averses ou d’engorgement
des évacuations. Sous la charge d’eau, les
poutres supportant la couverture se déforment et une poche se produit. La charge
d’eau s’accumule et engendre donc plus
de déformation, qui à son tour augmente
l’accumulation d’eau, etc. Pour les toitures
« flexibles », un effondrement peut se produire si l’évacuation d’eau est moins rapide
que l’accumulation. L’importance de ce
phénomène et de ses effets est soulignée
mais pas ou mal traitée dans les règles
françaises et les Eurocodes.
Pour aider le praticien à appréhender ce
phénomène, à mieux en maîtriser les conséquences et à prendre les dispositions qui
s’imposent, le CTICM met à disposition
l’application Acudo en téléchargement libre
sur son site www.steelbizfrance.fr. Cette application Microsoft Office EXCEL permet de
prendre en compte l’effet du phénomène
d’accumulation d’eau dans une noue de
toiture de bâtiment en déterminant, par un
processus itératif, l’état final du système
étudié.
ACUDO
Cette application est une évolution de celle
qui a été utilisée dans le cadre d’une étude
publiée dans la Revue construction métallique n° 1-2010 (CTICM) : « Effet de l’accumulation d’eau dans les noues horizontales
de toitures à versants symétriques de faible
pente » (TM. Nguyen, Y. Galéa, M. Lukic’).
Le système étudié est constitué par la zone
de versant de toiture adjacente à la noue et
comprise entre les traverses de deux portiques consécutifs. Le versant est tronqué
en partie haute (à la 3e panne). Le système
comporte ainsi des barres modélisant les
traverses, la poutre support de noue, les
pannes et les bacs (ondes parallèles aux traverses). Les données de l’application, outre
les propriétés géométriques et matérielles
des barres, permettent d’introduire une
pente de noue (par « réglage » de la toiture à
partir de dénivelés au droit d’une des deux
traverses), diverses conditions de continuité
des pannes et de la poutre support de noue
sur les portiques, une flexibilité d’appui des
traverses due au reste des portiques, …
Le système étudié est soumis à un chargement qui résulte d’une combinaison
d’actions (généralement aux états limites
ultimes). Ce chargement résultant est caractérisé par une charge surfacique uniforme et répartie sur tout le versant de
CMI N°3 – 2011
Construction Métallique Informations
7
Informations techniques
toiture (charges permanentes, neige, …),
une charge surfacique répartie sur une
aire rectangulaire donnée (accumulation de
neige, entretien, …) et, bien sûr, une charge
initiale d’eau, définie par la hauteur maximale au-dessus de la toiture supposée non
déformée (niveau du trop-plein ou du bord de
toiture, niveau stationnaire compte tenu du
débit d’évacuation des descentes d’eau, ...).
La déformée verticale de la toiture (poutre
support de noue, pannes, traverses et
barres équivalentes de bacs) sous les
charges génère l’accumulation ; l’eau s’accumule ainsi sous le niveau maximal défini.
La flèche verticale, et donc la hauteur totale
d’eau, est déterminée pour chaque noeud
du système. La charge d’eau est réactualisée à chaque itération du processus itératif
qui se poursuit jusqu’à atteindre une convergence suffisante sur les déplacements.
L’application Acudo fournit :
• les flèches locales à mi-portée de la
poutre de noue, à mi-portée de la 1re
panne et à mi-portée du bac situé en partie basse,
• des courbes de niveaux du volume d’eau
en rétention sur le versant de toiture,
• la déformée de la toiture dans une coupe
les
Régionales
1 e R C yC Le 201 1
à mi-distance entre les traverses (avec
état initial et niveau d’eau),
• divers résultats concernant la hauteur et
le volume d’eau, la flèche et le moment
de flexion maximal dans la poutre de
noue, les 1re et 2e pannes, le bac en partie basse, …
• le facteur d’amplification de chacun de
ces résultats par rapport aux valeurs initiales (eau) ou aux valeurs « linéaires »
(flèches, moments) c’est-à-dire déterminées à la 1re itération du processus itératif (sans accumulation d’eau).
Installation
L’application Acudo est une application développée sous Microsoft Office EXCEL (version 2003). Elle est autonome et ne nécessite aucune installation particulière. Elle a
été testée avec succès avec Office 2007
sous Windows XP, Vista et Seven.
Yvan Galéa
Adjoint du directeur de la recherche
et de la valorisation
Chef du service recherche
construction métallique
CTICM
Rencontres régionales
du CTICM, nouvelle édition
Répartition par villesétapes %
Lille
Marseille
20
Biarritz
23
Lyon
29
44
33
27
Nantes
Mulhouse
Origine des participants %
Contrôleurs
techniques
Industriels et
fabricants
6
Enseignants
Entreprises
de CM
6
7
38
10
33
Maîtres
d’ouvrage
Bureaux d’études et
maîtrise d’œuvre
La formule des « Rencontres régionales du CTICM » a
été inaugurée en 2010, et CMI avait fait un bilan de
cette première campagne (CMI 5-2010). L’accueil très
positif réservé par tous les participants aux Rencontres
2010, nous a encouragés à poursuivre avec un
objectif reconduit : réunir les acteurs de la construction
métallique, dans leur région, pour leur transmettre une
information technique sur des sujets d’actualité et
valoriser les savoir-faire du CTICM dans ces domaines,
initier ou entretenir les contacts entre le CTICM et les
participants, et entre participants.
Pour cette nouvelle édition, le format 2010
a, globalement, été conservé : 2 sujets traités dans un temps limité.
Le retour d’expérience nous a conduits à
8 Construction Métallique Informations
CMI N°3 – 2011
quelques adaptations :
• systématiser la programmation en
matinée,
• allonger un peu la durée de la rencontre
62
3,5
1
2
3
4
5
Spectres de calcul
pour les zones de sismicité
1 à 4 (Métropole)
Classe du ductilité DCL – q = 1,5
Sd / ag
3,0
2,5
59
Aléa sismique
très faible
faible
modéré
moyen
fort
80
76
35
45
86
1,0
Classe A
0,5
b
0,0
2
2,5
3
3,5
4
Guadeloupe :
Guyane :
Martinique :
Mayotte :
La Réunion :
Saint-Pierre et Miquelon :
5
1
5
3
2
1
25
58
39
71
03
79
01
23
87
74
69
42
63
73
19
15
24
38
43
07
33
46
40
12
82
30
34
31
65
84
04
06
81
32
64
05
26
48
47
90
70
21
36
16
68
89
41
17
67
88
52
18
Classe B
1,5
10
37
85
Classe C
1
28
49
1,5
0,5
54
77
91
72
44
57
55
51
78
53
56
Classe D
0
95
61
22
Classe E
2,0
27
14
29
08
02
60
50
13
83
11
09
66
pour donner plus de temps aux échanges,
• programmer deux cycles différents au premier et au deuxième semestre (2 fois 6
villes-étapes).
Nous dressons ici le bilan de notre « tour de
France » du 1er semestre 2011.
Près de 180 personnes ont participé aux
« Rencontres régionales » consacrées à
faire le point sur la réglementation parasismique et la réglementation incendie.
Toutes les catégories d’acteurs de la
construction métallique ont été représentées, avec un pourcentage très encourageant de 38 % pour les entreprises de
construction métallique.
L’indice de satisfaction des participants se
partage entre bon et très bon.
Notre choix s’est porté, pour le premier cycle
2011, sur deux sujets de forte actualité :
• la réglementation parasismique, modifiée
par la parution des décrets et arrêté du
22 octobre 2010,
• la réglementation incendie, marquée par
une évolution permanente.
Pierre-Olivier Martin, Directeur de projets de
recherche au CTICM, a notamment fait le
point sur l’évolution du zonage sismique de
la France (qui d’ailleurs avait guidé le choix
de nos villes-étapes) et les raisons de cette
évolution, sur l’incidence des nouveaux
2B
textes sur l’évaluation des actions sismiques de calcul des ouvrages, et sur le
lien avec la mise en application généralisée
des Eurocodes.
Il a également rappelé et illustré l’excellent
comportement des structures en acier lors
de séismes, et valorisé les différents services que le CTICM peut apporter aux acteurs de la construction en zone sismique.
Christophe Renaud, également Directeur
de projets de recherche au CTICM, après
quelques rappels toujours appréciés sur le
comportement des structures en acier face
à l’incendie, a dressé un panorama de la
réglementation incendie, en insistant notamment sur :
• les évolutions relatives aux entrepôts
couverts (rubrique 1510), avec présentation des outils que le CTICM a développés à ce sujet,
• les apports de l’Ingénierie de la Sécurité
Incendie (ISI).
Une documentation importante a été remise
aux participants : supports des présentations, textes de référence cités, guides et
outils CTICM.
2A
Sujet traité lors des
rencontres « la réglementation parasismique ».
Patrick Le Chaffotec
Directeur général adjoint
CTICM
Autre sujet traité
la réglementation incendie.
Température
feu pleinement
developpé
feu localisé
CENTRALES NUCLÉAIRES
TUNNELS
E.R.P. et I.G.H
La réglemention « incendie »
Flashover
Incendie
conventionnel
Incendie naturel
INDUSTRIE
HABITATION
LIEU DE TRAVAIL
Temps
Démarrage – Feu couvant
CMI N°3 – 2011
Construction Métallique Informations
Phase de
Phase de refroidissement
développement
9
Construire en métal, un art, notre métier
Co
L’ACIER
© Alex
Y eung - Fotolia.com
CONSTRUISONS RESPONSABLE AVEC
préserver les matières premières
optimiser l’exploitation de l’espace
maîtriser la consommation énergétique
construire vite et propre
harmoniser architecture et environnement
faites de l’acier le fer de lance de votre démarche HQE
Le CTICM expert de la construction acier, contribue depuis près d’un demi-siècle aux progrès techniques
qui font la performance des entreprises de construction métallique.
Vos attentes:
comprendre les enjeux du développement durable
réduire les émissions de gaz à effet de serre
Notre offre:
formation, publications, journées techniques
évaluation Bilan CarboneTM
répondre aux cibles de la démarche HQE
maîtriser le comportement énergétique
assurer la durabilité de vos constructions
optimiser votre approche économique
études thermiques et énergies renouvelables
anticorrosion, sécurité incendie
analyse en coût global
Centre T echnique Industriel d e la C onstruction Métallique
Espace technologique - L’orme des merisiers - Im m e u b l e A p o l l o - 91193 Saint-Aubin
Contact service développement durable, tél.: 01 60 13 83 70 - [email protected]
www.cticm.com
RT 2012 :
Une date à retenir :
20 octobre 2011
Le Grenelle de l’environnement a fixé des
objectifs très ambitieux pour réduire la
consommation d’énergie dans le bâtiment.
Pour le neuf, la nouvelle réglementation
thermique RT 2012 s’appliquera dès le
mois d’octobre 2011 pour une partie des
bâtiments du secteur tertiaire et à partir du
mois de janvier 2013 pour le logement.
La RT 2012, qui se veut « performantielle »,
abandonne les garde-fous techniques de la
RT 2005 pour se concentrer sur la performance globale du bâtiment. Ainsi, une plus
grande liberté de conception est laissée
aux maîtres d’œuvre.
• Quelles sont les exigences
de la RT 2012 ?
• Quel changement par rapport
à la RT 2005 ?
• Quelles sont les bonnes pratiques pour
réussir un bâtiment économe en énergie ?
Construire en métal, un art, notre métier
Autant de sujets que le CTICM et Cons-truirAcier, entourés d’acteurs de cette nouvelle
réglementation thermique, développeront au
cours d’une journée technique d’information :
Réglementation thermique RT 2012
et bâtiments en acier
20 octobre 2011
Tour Aréva – La Défense - Paris
Cette journée sera aussi l’occasion de
présenter les résultats d’un projet de recherche national consacré aux bâtiments en
acier économes en énergie et notamment
aux performances du bâti : perméabilité à
l’air et ponts thermiques. Des exemples de
réalisations BBC et Bepos en acier seront
aussi présentés.
Pré-programme
Réglementation thermique RT 2012 et bâtiments en acier
Tour Aréva – La Défense - Le 20 octobre 2011
9H30
accueil des participants
10H00
Introduction de la journée
S. Kherrouf - Chargée de la thématique enveloppe, ADEME
10H15
Présentation de la réglementation thermique RT 2012
D. Delaune - Chef de projet réglementation thermique des bâtiments neufs, DGALN/
DHUP
11H15
Résultats du projet de recherche : bâtiments en acier économes en
énergie
A. Benlarbi - Directeur de recherche, CTICM
Ponts thermiques
S. Farkh - Président de la commission Th-bât, CSTB
Perméabilité à l’air
T. Salset - Chef de groupe bâtiment-acoustique et S. Berthault, CETE de Lyon
Déjeuner
14H30
Réalisations dans le cadre du projet :
Hall de stockage BBC à Brest
Bâtiment industriel Bepos à Poitiers
Bâtiment de bureaux Bepos à Rennes
D. Lehnen - Directeur technique, Soprema
15H30
Autre réalisation en acier
Logement collectif : Tecoia - Lyon
ArcelorMittal
16H15
Clôture de la journée
CMI N°3 – 2011
Construction Métallique Informations
11
Normes et certification
Marquage CE
des produits
de construction
métallique : à quand
les obligations ?
Pour les produits de construction métallique comme
pour les ensembles destinés à constituer la structure
métallique d’ouvrages, le marquage CE, dans le cadre
de la Directive produits de construction 89/106/CEE,
va devenir obligatoire suite à la publication de la norme
NF EN 1090-1 (novembre 2009) au Journal officiel de
l’Union européenne (JOUE) le 13 décembre 2010.
C
ette publication au JOUE marque
le début du processus conduisant à l’obligation de marquage
CE aux produits de construction relevant de la norme NF EN
1090-1 (novembre 2009). Dès juillet 2012,
tous ces produits dès lors qu’ils sont mis
sur le marché européen, devront obligatoirement être marqués CE.
Les différents états membres doivent maintenant notifier les organismes pouvant intervenir dans les évaluations pour le marquage CE suivant cette norme. Pour ce
faire, en France, un arrêté et un avis sont
en cours de publication au Journal officiel
de la République française (JORF).
Le marquage CE est règlementaire et
constitue le signe visible que les produits
qui en sont revêtus ont le droit d’être librement mis sur le marché dans l’espace
économique européen. Le fabricant(1), en
apposant le marquage CE sur son produit
atteste des caractéristiques qu’il déclare et
prend l’entière responsabilité de sa mise
sur le marché.
L’annexe ZA de cette norme harmonisée décrit les conditions d’application du
12 Construction Métallique Informations
CMI N°3 – 2011
marquage CE. Doivent être définies :
• les caractéristiques utiles pour décrire le
produit (de façon aussi performancielle
que possible) en tenant compte des
usages prévus ;
• les performances minimales ou classes
de performances du produit, le cas
échéant ;
• les méthodes d’essais ou d’évaluation
des performances (elles peuvent être décrites dans des normes d’essais) ;
• les clauses d’évaluation de la conformité
du produit à la norme, y compris la définition des conditions relatives au contrôle
de production en usine.
Dans le cas des produits de construction
métallique couverts par l’EN 1090-1 (novembre 2009), le système d’attestation de
conformité retenu par la Commission européenne est le système 2+ (2).
Il est important de rappeler que quel que
soit le système d’attestation de conformité,
donc en particulier dans le système 2+, le
fabricant doit pouvoir justifier :
• d’un « essai ou calcul de type initial »
(ITT/ITC) pour déterminer les caractéristiques qui seront mentionnées dans les
informations qui accompagnent le marquage CE. L’ITT ou l’ITC sont des évaluations permettant de démontrer la conformité aux exigences essentielles,
Institutionnels
•d
’un « contrôle de la production en usine »
qui permet de s’assurer du maintien des
caractéristiques déclarées.
Le logigramme ci-dessous présente les
Responsabilité de l’organisme notifié
Responsabilité du fabricant
PUBLICATION DE LA
NORME AU JOUE
NORME
HARMONISÉE
ARRÊTÉ AVIS
PUBLIÉS AU
JORF
Marquage CE
obligatoire
Notification des
organismes
Tableau ZA1.
Définir les usages
prévus (caractéristiques
essentielles)
Déterminer le
système d’attestation
de conformité
Système
1+ ou 1
Système
2+ ou 2
Système
3
Système
4
Choix de
l’organisme de
certification
notifié
Choix de
l’organisme de
certification
notifié
Choix de
l’organisme de
certification
notifié
Autodéclaration
du fabricant
Échantillonage
Réalisation essai
typeinitial
(caractéristiques
sous système 1
Échantillonage
Réalisation essai
type initial
Réalisation essai
type initial
(caractéristiques
sous système 3
Réalisation essai
type initial (autres
caractéristiques)
Inspection du
contrôle de
production en
usine et de l’usine
Réalisation essai
type initial (autres
caractéristiques)
Contrôle de
production en
usine (CPU)
Contrôle de
production en
usine (CPU)
Contrôle de
production en
usine (CPU)
Inspection du
contrôle de
production en
usine et de l’usine
Inspection du
contrôle de
production en
usine et de l’usine
Certificat de
conformité produit
Certificat de
conformité CPU
Réalisation essai
type initial
Contrôle de
production en
usine (CPU)
MARQUAGE CE des produits
CMI N°3 – 2011
Construction Métallique Informations
13
Normes et certification
différents systèmes d’attestation de conformité ainsi que étapes relatives aux notifications.
Le tableau ci-après (extrait de la norme
NF EN 1090-1- nov. 2009) décrit les différentes caractéristiques de performance demandées par la norme :
L’étiquetage du marquage CE est de la responsabilité du fabricant et la déclaration
des propriétés du produit peut être faite de
différentes façons :
1. Par les propriétés du matériau et les données géométriques,
2. Par les valeurs de résistance de
l’élément,
3. Par la déclaration de conformité avec une
spécification fournie pour un élément,
4. Par les valeurs de résistance de l’élément à partir de la commande de l’acheteur.
Les modèles d’étiquette de marquage CE
ci-contre sont extraits de la norme NF EN
1090-1.
L’application en France :
Pour la France, le début de mise en application se fera au travers de l’arrêté et de
l’avis d’application qui devraient paraitre
prochainement au JORF, les organismes
notifiés français pourront alors mettre en
place avec les fabricants le processus de
1) Par fabricant on entend : fabricant, distributeur, importateur et
mandataire (voir CMI n° 1-2010)
2) CMI n° 2-2009 – CMI n° 3 2009
14 Construction Métallique Informations
CMI N°3 – 2011
certification en système 2+ vers le marquage CE. Suite à la publication au JORF,
les dates d’obligations de marquage CE :
première mise sur le marché et éventuellement date de fin d’écoulement des stocks
seront connues ce qui impliquera qu’à partir de cette date tous produits soumis à la
norme NF EN 1090 -1 (novembre 2009) ne
pourront plus être mis sur le marché sans
marquage CE.
Dans ce nouveau contexte réglementaire, le
CTICM a bien sûr demandé sa notification
et est prêt à vous accompagner dans cette
démarche de marquage CE en :
•a
nalysant votre essai/calcul de type
initial,
• v ous accompagnant dans la mise en
place du contrôle de production en usine
Réalisant et planifiant les inspections initiales et de suivi ainsi que les prestations
relatives à la délivrance du certificat de
contrôle de production (Système 2+).
Pour toute information concernant le marquage CE de produits de construction métallique, vous pouvez contacter le service
certification du CTICM qui répondra à tous
vos questionnements.
Frédérique ALGRANTI
Ingénieur Certification
CTICM
Les éléments indispensables pour
délivrer le marquage CE : ITT/ITC et
Contrôle de production en usine
validé par tierce partie
ITT/ITC : Responsabilité du fabricant
- Produits constitutifs : documents de contrôle des produits
utilisés et géométrie,
- Tolérances géométriques,
- Soudabilité des matériaux constitutifs,
- Ténacité (résistance à la flexion par choc),
- Caractéristiques structurelles : dimensionnement (calculs
ou essais assistés par calcul). Les calculs sont réalisés
conformément aux Eurocodes.
- Essais de structure sur la base de norme Européennes (à
ce jour il n’existe pas de norme européenne pour les essais
structure),
- Caractéristiques de fabrication (suivant EN 1090-2 ou EN
1090-3),
- Résistance au feu (l’option pas de performance déclarée peut
être utilisée. (EN 13501-2),
- Réaction au feu (classement A1 pour des produits non
revêtus),
- Substances dangereuses (peut être une déclaration du
fabricant),
- Résistance au choc (évalué par la ténacité),
- Durabilité (évaluation indirecte).
Un contrôle de production usine (CPU) responsabilité
du fabricant. Il doit faire référence :
- à l’organisation générale,
- au process de fabrication,
- au personnel impliqué dans le process de fabrication : (par
exemple qualification des soudeurs),
- à la constitution d’un dossier « équipements et outillages »,
- aux vérifications, contrôles et essais,
- à la traçabilité des matériaux, des composants et des produits
(ou kits),
- au traitement des non conformités,
- à une déclaration de conformité.
Des inspections initiales et de suivis, suivant les
périodicités définies par l’EN 1090-1, seront réalisées :
responsabilité de l’organisme notifié
Les produits concernés
La norme NF EN 1090 : « Exécution des structures en acier
et des structures en aluminium - partie I : exigences pour
l’évaluation de la conformité des LE domaine d’application
éléments structuraux ».
Le domaine d’application de l’EN 1090-1 indique (extrait
de la norme) : « La présente Norme européenne spécifie
les exigences pour l’évaluation de la conformité aux
caractéristiques de performance pour des éléments structuraux
en acier et en aluminium ainsi que pour des kits mis sur le
marché en tant que produits de construction.
La présente Norme européenne couvre également l’évaluation
de la conformité des éléments en acier utilisés dans les
structures mixtes acier-béton.
Les éléments peuvent être utilisés directement ou être inclus
dans des ouvrages de construction ou en tant qu’éléments
structuraux sous forme de kits ».
Suivant cette description, les produits pouvant être concernés,
au regard du domaine d’application de la norme EN 1090-1 et
des règlementations nationales les concernant, sont :
- tous les kits permettant de réaliser des surfaces couvertes
supérieures à 12 m² par exemple les vérandas,
- tout type d’abris, ouverts ou fermés, de construction
métallique (par exemple auvent de station service),
- les serres, les tribunes, les pylônes sur catalogue, les silos sur
catalogue,
- tous les éléments de construction métallique parachevés,
poutres alvéolaires.
CMI N°3 – 2011
Construction Métallique Informations
15
Normes et certification
De la Directive produits de
construction (DPC) au Règlement
produits de construction (RPC)
Le cheminement
jusqu’en juillet 2013
© EC - Alain Schroeder
La Directive produits de construction (DPC) 89/106/
CEE fut publiée le 21 décembre 1988 puis amendée par
la Directive du Conseil 93/68/CEE le 22 juillet 1993
et le Règlement (CE) No 1882/2003 du Parlement
européen et du Conseil le 29 septembre 2003. Depuis
sa publication, la DPC a été transcrite en droit national
et appliquée dans les différents pays de la communauté
européenne. Cependant, la DPC reste, sur certains points,
ambiguë (conformité à une norme, aptitude à l’usage,
etc.) et sa complexité la rend parfois difficile à appliquer.
16 Construction Métallique Informations
CMI N°3 – 2011
En 2008, la Commission débuta les travaux
de révision de la DPC. Le premier projet
fut établi en mai 2008. La dernière étape
fut la publication du Règlement produits
de construction (RPC) N° 305/2011 le
4 avril 2011 ; le RPC entrant en application
20 jours après sa publication (le 24 avril
2011). Le premier juillet 2013, le RPC sera
applicable dans sa totalité.
Pourquoi une révision ?
L’objectif de la révision était de répondre
à certains des problèmes perçus dans le
texte de la DPC et dans la façon dont elle
a été mise en application plutôt que d’entreprendre une révision complète du processus de marquage CE déjà établi dans
les états membres. La révision de la DPC
se place également dans un contexte plus
large de révision des « directives nouvelle
approche » et dont les objectifs sont :
• clarifier la procédure,
• accroitre la crédibilité du marquage CE,
• et améliorer la surveillance du marché.
Le processus de révision de la DPC s’inscrit
dans le cadre du « nouveau paquet législatif » (encore appelé « paquet marchandise »)
qui comprend les documents suivants :
• Règlement n° 764/2008 : établissant les
procédures relatives à l’application de
certaines règles techniques nationales à
des produits commercialisés légalement
dans un autre état membre ;
• Règlement n° 765/2008 : fixant les prescriptions relatives à l’accréditation et à la
surveillance du marché pour la commercialisation des produits ;
• Décision n° 768/2008 : relative à un
cadre commun pour la commercialisation
des produits.
Spécificité des produits de
construction au regard de la
Nouvelle Approche
Le marquage CE et la déclaration de conformité (cadre DPC) ou la déclaration de performance (cadre RPC) sont les deux documents principaux qui permettent de fournir
les informations sur les conditions d’utilisation finales du produit.
Pour la majorité des produits couverts par
une Directive nouvelle approche, les performances sont évaluées sur la base de la
conformité aux normes concernées. Toutefois, pour les produits de construction, la
déclaration indique que les performances
déclarées sont conformes aux exigences relatives aux ouvrages. Cette différence tient
dans le fait que les produits de construction
sont des produits intermédiaires dont les
conditions finales d’utilisation ne peuvent
pas, a priori, être prédites contrairement aux
autres Directives nouvelle approche pour lesquelles les produits couverts sont conçus et
vendus pour un usage unique (par exemple :
les jouets, les machines, etc.).
Évolution : Quelles sont
les différences ?
Comme nous l’avons vu plus haut, l’objectif
de la révision fut d’apporter des réponses à
certains problèmes de mise en application
de la DPC : clarifier le texte, simplifier les
procédures et accroitre la crédibilité du marquage CE des produits de construction. Une
autre considération fut que le marquage CE
n’était pas appliqué de manière uniforme
dans tous les états membres.
La première modification principale et fondamentale réside dans le statut du document :
• une directive implique que les états
membres doivent la reprendre dans leur
législation : la DPC fut déclinée dans les
états membres dans des cadres législatifs
différents. Le marquage CE n’est pas, à ce
jour, obligatoire dans 5 des états membres ;
• un règlement est directement applicable
dans les états membres : le marquage CE
devient donc obligatoire dans l’ensemble
des états membres dès lors qu’une
norme harmonisée est disponible ou que
le produit a fait l’objet d’une Évaluation
technique européenne.
Le concept pilier du RPC est la Déclaration
de performance (DdP). Le produit doit être
conforme aux caractéristiques déclarées
dans la DdP. Lorsque le fabricant établit une
DdP, le produit doit être marqué CE pour les
performances déclarées.
Les autres différences entre la DPC et le
RPC sont présentées dans les tableaux ciaprès. La première série de différences est
liée à la terminologie. Cependant, ces modifications de termes ne sont pas triviales
et ont une importance significative lors de
l’application du règlement.
DPC
RPC
Exigence essentielle
Devient
Exigence fondamentale
Déclaration de
conformité
Devient
Déclaration de
performance
Système d’attestation
Devient
de conformité
Système d’évaluation
et de vérification
de la constance des
performances
CMI N°3 – 2011
Construction Métallique Informations
17
Normes et certification
Exigences fondamentales :
La DPC définit 6 exigences essentielles pour
les ouvrages, le RPC reprend les mêmes
exigences parfois légèrement modifiées et
ajoute une septième exigence concernant
l’utilisation durable des ressources naturelles.
Les exigences essentielles n° 1, 2 et 5 de la
DPC restent inchangées dans le RPC. Pour
l’exigence essentielle n° 3, la référence à la
Directive REACH1 est requise par le RPC.
Le tableau 1 présente l’évolution des
exigences.
Exigences essentielles
DPC
Exigences fondamentales
RPC *
1 - Résistance mécanique
et stabilité
1 - Résistance mécanique et
stabilité
2 - Sécurité en cas
d’incendie
2 - Sécurité en cas d’incendie
3 - Hygiène, santé et
environnement
3 - Hygiène, santé et
environnement
Tout au long du cycle de vie
de l’ouvrage de construction
+ sécurité des travailleurs
4 - Sécurité d’utilisation
4 - Sécurité d’utilisation et
accessibilité.
5 - Protection contre le
bruit
5 - Protection contre le bruit
6 -Économie d’énergie et
isolation thermique
6 - Économie d’énergie et
isolation thermique
Efficacité énergétique des
ouvrages de construction au
cours de leur montage et leur
démontage
7 - Utilisation durable des
ressources naturelles
*: Le texte en gras indique les ajouts apportés à certaines exigences fondamentales.
Système d’évaluation et de
vérification de la constance des
performances
1) Règlement (CE) N° 1907/2006
concernant
l’enregistrement,
l’évaluation et l’autorisation des
substances chimiques, ainsi que
les restrictions applicables à ces
substances (REACH), instituant
une agence européenne des produits chimiques.
2) CMI n° 2 - 2009 Le marquage
CE dans la construction métallique : Ce que les constructeurs
métalliques peuvent exiger.
3) Entreprises qui occupent moins
de 10 personnes et dont le chiffre
d’affaires annuel ou le total du bilan n’excède pas 2 millions d’euros
Les systèmes d’attestation de conformité,
spécifiques à la DPC et maintenant au RPC,
restent globalement inchangés. Dans le
RPC, les systèmes sont définis en tant que
système d’évaluation et vérification de la
constance des performances des produits
de construction. La modification principale
est le retrait du système 2. Les autres
systèmes (systèmes 1+, 1, 2+, 3 and 4)
restent applicables. Ceci signifie que les
processus déjà mis en place et appliqués
resteront inchangés.2
Les outils techniques
Sous le RPC, l’évaluation des performances
est basée sur 2 types de spécifications
techniques harmonisées :
18 Construction Métallique Informations
CMI N°3 – 2011
• les normes harmonisées (art. 17 du RPC)
• et les Documents d’évaluation européens
(DEE – art. 19 et 20 du RPC).
Pour l’application du RPC, les normes harmonisées resteront similaires ; lorsque le
mandat donné au CEN sera modifié et entériné par la Commission, les nouvelles caractéristiques introduites par les exigences
fondamentales seront prises en considération lors des révisions des normes.
Les Documents d’évaluation européens
pourraient être sensiblement différents des
Guides d’Agrément Technique Européen
(ETAG) actuels.
DPC
RPC
ETAG adopté => CE+ATE
obligatoire (en France – ce
n’est pas le cas dans toute
l’Europe)
ETE) Décision volontaire du
fabricant sur la base d’un
DEE
CUAP (DPC art. 9.2)
volontaire
Si un ETE est délivré, alors le
marquage CE est obligatoire
ATE => aptitude à
l’emploi pour toutes les
caractéristiques appropriées
ETE => Liste des
caractéristiques essentielles
appropriées pour l’usage
attendu (Fait l’objet d’un
accord entre la fabricant et
l’Organisme d’Evaluation
Technique (OET))
ATE => validité 5 ans
ETE => pas de période de
validité
Procédures simplifiées (essais ou
calcul de type initial)
Le Règlement introduit une procédure appelée procédure simplifiée (chapitre VI du
RPC), cette procédure est basée sur la fourniture par le fabricant d’une Documentation
technique appropriée (DTA). Elle peut donc
permettre de remplacer l’essai ou le calcul
de type initial par un dossier (DTA) démontrant les performances du produit. Cette
procédure reprend des procédures qui existaient déjà dans le cadre de la DPC : essais/
calculs partagés (sharing), essais/calculs
en cascade (cascading), classement sans
nécessité d’essai complémentaire (CWFT),
classement sans essais (CWT), etc. (CWFT
et CWT font principalement référence à des
caractéristiques de réaction au feu).
La procédure simplifiée, avec DTA, définit
également une application offerte aux micro-entreprises3 qui fabriquent un produit
couvert par une norme harmonisée et pour
lequel le système d’évaluation et vérification de la constance des performances est
soit 3 (essais réalisés dans un laboratoire
notifié) soit 4 (ensemble du processus de la
responsabilité du fabriquant).
Lorsque le produit est couvert par un système d’évaluation et vérification de la
constance des performances de niveau 1+
ou 1, la DTA doit être vérifiée par un organisme notifié de certification.
Autorité notifiante, organismes
notifies et organisme d’évaluation
technique (OET ou TAB)
Le RPC n’induit pas de modifications
majeures en ce qui concerne les autorités notifiantes et les organismes notifiés (chapitre VII du RPC). Le fait qu’il
soit fait référence explicitement au
règlement n° 765/2008 encourage les
états membres à demander que leurs organismes notifiés soient accrédités pour les
prestations qu’ils réalisent dans le cadre du
marquage CE des produits de construction.
Les critères concernant les OET (Chapitre V
et annexe IV du RPC) sont définis de manière plus détaillée à travers une liste des
domaines de produits et des exigences
applicables aux OET. A minima, l’organisation pour les évaluations techniques (EOTA
sous la DPC) devra être reconsidérée, du
fait du changement des tâches attribuées
aux OET (par exemple : la notion d’agrément
de la DPC devient une notion d’évaluation ;
la notion d’aptitude à l’emploi pour toutes
les caractéristiques concernées devient
une notion de performance vis-à-vis des
caractéristiques essentielles
pour l’usage attendu).
déclarées
Le compte à rebours jusqu’au
1er juillet 2013
Le RPC est entré en application le 24 avril
2011 et le marquage CE des produits de
construction suivant le RPC deviendra obligatoire à compter du 1er juillet 2013.
Durant la phase préparatoire, l’application
des articles 1 et 2 (Dispositions générales),
29 à 35 (Organisme d’évaluation technique
– OET), 39 à 55 (Autorités notifiantes et
organismes notifiés, 64 (Comité permanent de la construction) et l’annexe IV va
débuter et le Système devra être prêt pour
application, pour les articles restants, le
1er juillet 2013.
Les fabricants mettant sur le marché des
produits de construction couverts par
une spécification technique européenne,
devront dès le 1er juillet 2013 appliquer
les exigences du Règlement produit de
construction.
Yannick LE TALLEC
Chef du Service Certification
Direction des Opérations
CTICM
Anticiper les
les contraintes
contraintes
Anticiper
réglementaires
réglementaires
Réduisez vos
émissions de gaz à
effet de serre
avec le
CTICM
Aider àà faire
faire face
face àà la
la
Aider
dépendance énergétique
énergétique
dépendance
Envisager des
des sources
sources
Envisager
d’économies
d’économies
Améliorer la
la compétitivité
compétitivité
Améliorer
Valoriser la
la démarche
démarche auprès
auprès
Valoriser
des clients
clients et
et des
des fournisseurs
fournisseurs
des
Adapter le
le plan
plan d’actions
d’actions àà la
la
Adapter
stratégie
de
l’entreprise
stratégie de l’entreprise
Contact CTICM habilité par l’Ademe: Stéphane Herbin 01 60 13 83 63
Construire en métal, un art, notre métier
le partenaire des professionnels de la construction métallique
Construire en métal, un art, notre métier
Nouvelle réglementation parasismique
pour les installations classées
Le texte officiel
de l’installation, études spécifiques et
protection parasismique appropriée.
Arrêté du 24 janvier 2011 fixant les règles parasismiques applicables à certaines installations
classées. Publication au JO du 31 Mars 2011 et
rectificatif au JO du 9 avril 2011.
Installations nouvelles :
• Etudes sur les équipements à risque avec
le dossier de demande d’autorisation ;
• Protection parasismique en service en
même temps que l’installation
Les installations concernées
• Installations classées soumises à autorisation.
• Nouvelles installations = celles autorisées après le 1er janvier 2013.
• Installations existantes = les autres installations classées.
Installations existantes :
• Arrêté du 10 mai 1993 en vigueur jusqu’au
31/12/12.
• Etudes sur les équipements à risque au
plus tard le 31/12/15.
• Travaux de mise à niveau : échéancier
avant le 31/12/16, réalisation avant le
01/01/21
Principes
• les installations classées soumises à autorisation doivent respecter les exigences
de la réglementation parasismique pour
les bâtiments, équipements et installations à « risque normal », c’est-à-dire
celles définies par l’arrêté du 24 octobre
2010 ;
• pour les équipements « à risque spécial »
Spectres de calcul
pour les équipements a risque
Spectres de l’EN 1998-1 chapitre 3, avec les
paramètres suivants :
Tableau 1 : Accélérations de calcul
Zone de sismicité
Zone 1
Zone 2
Zone 3
Zone 4
Zone 5
Installations nouvelles
Accélération horizontale Accélération verticale
(m/s2)
(m/s2)
0,88
0,70
1,54
1,23
2,42
1,94
3,52
3,17
6,60
5,94
Installations existantes
Accélération horizontale Accélération verticale
(m/s2)
(m/s2)
0,74
0,59
1,3
1,02
2,04
1,63
2,96
2,66
5,55
5
Tableau 2 : Paramètre de sol S
Zones de sismicité 1 à 3
S
1,00
1,35
1,50
1,60
1,80
juin 2011 - CMI 3-2011
Classe de sol
A
B
C
D
E
Tableau 3 : Coefficients de sol pour les directions horizontales
Zones de sismicité 1 à 3
Classe de sol
TC (s)
TD (s)
TB (s)
A
B
C
D
E
0,03
0,05
0,06
0,1
0,08
0,2
0,25
0,4
0,6
0,45
2,5
2,5
2
1,5
1,25
Zones de sismicité 4 et 5
S
1,00
1,20
1,15
1,35
1,40
TB (s)
Zones de sismicité 4 à 5
TC (s)
TD (s)
0,15
0,15
0,2
0,2
0,15
0,4
0,5
0,6
0,8
0,5
2
2
2
2
2
Fiche technique n°13
Entrée en vigueur
Nouvelle réglementation parasismique
pour les installations classées
Tableau 4 : Coefficients de sol pour les directions horizontales
Zone de sismicité
TB (s)
juin 2011 - CMI 3-2011
Zones 1 à 3
Zones 4 à 5
0,03
0,15
TC (s)
TD (s)
0,20
0,40
2,5
2,0
Calendrier des formations du second
semestre 2011
Code
Intitulé
Niveau
I
II
Durée
III
IV
Prix
Deuxième semestre 2011
(jours) (€ H.T.)
S
O
N
Disponibilité
D
S’INFORMER
1-01
Le nouveau panorama normatif de la construction métallique
3
1440
1-03
Marquage CE des produits de construction
1
470
1-04
EN 1090-1 : exécution des structures en acier et des structures en aluminium.
Partie 1 : exigence pour l’évaluation de la conformité des composants
structuraux dans le cadre du marquage CE
2
980
2-01
Initiation à la construction métallique de bâtiment - systèmes constructifs et
matériaux
2
790
2-02
Conception d’une ossature en acier de bâtiment
2
990
2-03
Spécificités de conception d’une ossature en acier de bâtiment
1
450
2-04
Passerelles pour piétons
2
1050
2-05
Escaliers et garde-corps
2
920
2
940
DATES
SUPPLÉMENTAIRES
23-25
DATES
SUPPLÉMENTAIRES
12-13
CONCEVOIR EN CHARPENTE MÉTALLIQUE
27-28
29-30
RÉALISER LES OUVRAGES EN ACIER
3-01
Exécution des ouvrages en acier et la norme EN 1090-2
CONSTRUIRE ET GÉRER DURABLEMENT
4-01
Panorama du développement durable appliqué à la construction métallique
1
470
4-02
Protection anticorrosion et impacts environnementaux
3
1350
29
8-10
4-03
Réglementation thermique et construction métallique
1
450
22
CALCULER SIMPLEMENT UNE STRUCTURE EN ACIER
5-01
Actions
4
1600
5-02
Rappel de résistance des matériaux
2
800
27-30
10-11
5-03
Analyse des structures
2
800
12-13
5-04
Vérification de résistance et de stabilité
3
1200
5-05
Calcul des assemblages
3
1200
DATES
SUPPLÉMENTAIRES
2-4
30 nov. au 2 déc.
ÉTUDE D’UN BÂTIMENT INDUSTRIEL SELON LES EUROCODES
6-01
Actions - analyse globale
3
1370
6-02
Résistance des sections et des éléments
3
1370
6-03
Assemblages
3
1410
1380
20-22
11-13
2-4
MAÎTRISER LES EUROCODES
7-02
EC0-EC1 - Bases de calcul et actions sur les structures
3
7-03
EC3 - Résistance ultime des sections
3
1410
7-04
EC3 - Analyse globale
2
1000
4-5
7-05
EC3 - Résistance des barres aux instabilités
2
1000
6-7
7-06
EC3 - Assemblages
4
1880
7-07
EC3 - Calcul d’un bâtiment
5
2300
7-08
EC3 - Etude des chemins de roulement
2
990
7-09
EC3 - Éléments minces - éléments longs
2
990
18-19
7-10
EC3 - Éléments minces - éléments plats
1
470
20
7-11
Les structures métalliques face aux séismes - Initiation bâtiments courants
faiblement dissipatifs
2
1080
18-19
COMPLET*
7-12
Les structures métalliques face aux séismes - Approfondissement structures à
comportement dissipatif
2
1080
25-26
COMPLET*
8-01
Structure métallique et sécurité incendie
2
900
8-02
Conception à l’incendie des entrepôts métalliques soumis à la réglementation
des ICPE (rubrique 1510)
1,5
470
8-03
Calculs de flux thermiques émis par un incendie selon la méthode Flumilog
1
650
13-15
15-18
5-9
27-28
MAÎTRISER LE RISQUE INCENDIE
24
Niveaux
Niv
Niveau de fonction correspondant
Diplôme
I et II
Ingénieurs expérimentés en construction métallique
Universitaires et grandes écoles
III
Techniciens confirmés, ingénieurs non expérimentés en construction métallique
BTS, DUT
IV
Techniciens de bureau d’études
BT, BTn baccalauréats professinnels
* Stages complets : nous contacter 10 jours avant la tenue du stage, des désistements pouvant intervenir. N’oubliez pas également, que nous pouvons vous
proposer ces formations en formule intra. Service formation : 01 60 13 83 07 ou [email protected]
centre technique industriel de la construction métallique
construire en métal, un art, notre métier
Espace technologique - L’orme des merisiers - immeuble Apollo - 91190 Saint-Aubin
Tél.: 01 60 13 83 00 - fax: 01 60 13 13 03 - www.cticm.com
Dossier
CTICM : votre
partenaire formation
Ont participé à la rédaction :
Bruno Chabrolin
Directeur du transfert des
connaissances CTICM
Patick Le Chaffotec
Directeur général adjoint
du CTICM et directeur des
opérations
Stéphane Herbin
Chef du service
développement durable
CTICM
Alain Jover
Directeur des ressources
humaines
CTICM
Valérie Lemaire
Directrice du BNCM
CTICM
Isabelle Pharisier
Chef du service
formation/publications
CTICM
Christophe Renaud
Directeur de recherche
CTICM
Dominique Semin
Directeur de projets
CTICM
La formation continue proposée par le CTICM entre
dans le champ des actions concourant au transfert de
connaissances vers les entreprises de construction
métallique ainsi que vers les autres acteurs du secteur.
En 2010, le CTICM a enregistré plus de 1 800 jours
stagiaires tant en formule catalogue (formations
prodiguées dans les locaux du CTICM) qu’en formule
intra (stages réalisés dans les entreprises) soit une
augmentation de prés de 40 % par rapport 2009.
En 2011, la demande reste soutenue notamment pour
les formations Eurocodes.
La diversité des contenus souhaités s’étend de plus
en plus. Aussi, soucieux de pouvoir répondre à ces
attentes, chaque année nous rénovons des programmes
et mettons en place de nouvelles formations.
Quelles sont donc les formations que nous pouvons
vous proposer et comment les financer ?
Q
u’il s’agisse d’Eurocodes, d’exécution, d’incendie, de séisme,
de développement durable, de
performance thermique, d’escaliers, de garde-corps etc., notre offre de
formation est centrée sur l’appropriation
des normes et réglementations. Trente
cinq programmes de stage sont proposés
dans notre catalogue. Outre les formations
catalogue, nous répondons également à
toute demande de programme spécifiquement adapté à vos besoins. Ces sessions
de formation dédiées et organisées pour
les collaborateurs de votre entreprise sont
réalisées, selon vos souhaits, au Centre
ou sur votre site. Cette formule vous permet d’optimiser le coût de votre projet de
formation. Le programme est établi selon
la problématique de votre entreprise et le
contenu répond aux besoins de vos collaborateurs. Bien entendu, les formations
20 Construction Métallique Informations
CMI N°3 – 2011
catalogues peuvent également faire l’objet
de stage intra entreprise. C’est notamment
le cas pour le cycle « Étude d’un bâtiment
industriel selon les Eurocodes ». En effet,
la structure et la pédagogie de ce cycle,
proposé au catalogue, permettent une extrême souplesse, et ce d’autant plus que
les « cours » sont prodigués par un unique
formateur. En suivant vos collaborateurs
tout au long du cycle, ce dernier peut ainsi
adapter au plus près son enseignement
soit en fonction de la production de votre
entreprise, soit en fonction des possibilités
de travail personnel que les stagiaires peuvent fournir entre deux modules.
Qu’elles soient dites « catalogue » ou
« intra » nos formations s’adressent à un
large public du secteur de la construction
métallique (plus de 45 % de la demande)
mais également à un public dont le cœur de
métier de l’entreprise peut être tout autre
(certains stagiaires viennent du monde du
contrôle technique automobile, d’autres
des transports…). Les bureaux d’études
participent, eux, à la demande pour 15 %.
Les niveaux de formation ou d’expérience
requis différent en fonction des cycles et
des modules mais ces derniers sont suffisamment variés pour que vous puissiez
tous trouver la formation la plus adaptée
à votre besoin. Dans le cadre des formations catalogue, afin que vous puissiez
faire former un plus grand nombre de personnes possible de votre entreprise sans
contrainte monétaire trop forte, nous avons
mis en place un tarif dégressif en fonction
du nombre de personnes d’une même entreprise participant à un même stage.
Enfin, nous vous proposons des journées
techniques sur un thème spécifique comme
celle organisée sur la RT 2012 le 20 octobre prochain à la Défense.
Formations « CATALOGUE »
Après la refonte sensible qui caractérisait
le contenu du catalogue 2010, 2011 est
une année de stabilisation. Le squelette du
catalogue ne comporte que quelques ajustements, même si de nombreux contenus
pourront être retouchés ponctuellement, en
particulier pour les stages donnés pour la
première fois en 2010 (compte tenu de ce
premier retour d’expérience). Enfin, nous
nous efforçons d’être à l’affut de l’opportunité de programmer deux fois tous nos
stages en cas de besoin. De fait, le cycle
5, « calculer simplement une structure en
acier », ainsi que les formations séismes
sont programmés pour une deuxième session au second semestre (voir le calendrier
des stages en fiche détachable).
Notre offre catalogue s’articule en huit
cycles :
- s’informer
- concevoir
- réaliser
- construire et gèrer durablement
- calculer simplement une structure en acier
- étudier un bâtiment industriel
- maîtriser les eurocodes
- maîtriser le risque incendie
Tous les cycles traitant du calcul, à savoir
les quatre derniers, sont « aux eurocodes ».
Calculer simplement une structure en acier,
étudier un bâtiment industriel, et maîtriser
les eurocodes, se distinguent entre eux par
le public visé, le souci de conférer à ces
différents publics un niveau adapté de maîtrise des méthodes de calcul, et le parti pédagogique associé.
Les quatre premiers cycles couvrent les
autres aspects des métiers de la construction métallique : conception, exécution des
ouvrages, prise en compte des enjeux du
développement durable. En ce qui concerne
ce dernier thème, il rencontre encore trop
peu d’intérêt concret, et pourtant il est impératif de le maîtriser.
Le catalogue 2011, est téléchargeable au
format pdf sur http://formation.cticm.org/,
vous pouvez également vous le procurer sous format papier en téléphonant au
01 60 13 83 00.
Zoom sur quelques stages
Conception à l’incendie des
entrepôts métalliques soumis à la
réglementation des ICPE
Ce stage d’une journée et demie concerne
les entrepôts couverts en charpente métallique soumis à la réglementation incendie
relative aux Installations classées pour la
protection de l’environnement. Il vise à aborder de manière synthétique la réglementation ainsi que ses dernières évolutions et à
présenter les différents outils que le CTICM
à développer pour le dimensionnement au
feu des charpentes métalliques à simple
rez-de-chaussée sans protection rapportée.
La formation proposée débute tout naturellement par un panorama de la réglementation des ICPE et de son fonctionnement.
Après un point sur les différents régimes
auxquels peuvent être soumis les entrepôts
en fonction de la nature et de la quantité
des marchandises stockées (à savoir les
régimes de la déclaration, de l’enregistrement ou de l’autorisation), les principales
exigences en termes de résistance au feu
des structures, du comportement au feu de
la couverture, du recoupement nécessaire
ou encore de l’isolement par rapport aux
CMI N°3 – 2011
Construction Métallique Informations
21
le premier ouvrage de la collection « les guides Ascap » présenté
le CTICM. Les différents volumes de cette collection traitent de la
fication des assemblages selon les normes Eurocodes (EN 1993-1Le lecteur y trouvera un recueil succinct mais précis des principes
calcul, suivi d’un ensemble de tables de dimensionnement très
aillées. Le CD-Rom permet de retrouver les résultats des tables et de
compléter par d’autres configurations moins usuelles. « Assemblages
continuité de poutres réalisés par platines d’about » est le premier
rage de la collection « les guides Ascap » présenté par le CTICM.
différents volumes de cette collection traitent de la justification des
emblages selon les normes Eurocodes (EN 1993-1-8). Le lecteur y
vera un recueil succinct mais précis des principes de calcul, suivi
n ensemble de tables de dimensionnement très détaillées. Le CDm permet de retrouver les résultats des tables et de les compléter
d’autres configurations moins usuelles. « Assemblages de continuité
poutres réalisés par platines d’about » est le premier ouvrage de la
ection « les guides Ascap » présenté par le CTICM. Les différents
umes de cette collection traitent de la justification des assemblages
on les normes Eurocodes (EN 1993-1-8). Le lecteur y trouvera un
ueil succinct mais précis des principes de calcul, suivi d’un ensemble
tables de dimensionnement très détaillées. Le CD-Rom permet
retrouver les résultats des tables et de les compléter par d’autres
figurations moins usuelles. « Assemblages de continuité de poutres
isés par platines d’about » est le premier ouvrage de la collection « les
des Ascap » présenté par le CTICM. Les différents volumes de cette
ection traitent de la justification des assemblages selon les normes
ocodes (EN 1993-1-8). Le lecteur y trouvera un recueil succinct
s précis des principes de calcul, suivi d’un ensemble de tables de
ensionnement très détaillées. Le CD-Rom permet de retrouver les
ultats des tables et de les compléter par d’autres configurations moins
elles. « Assemblages de continuité de poutres réalisés par platines
bout » est le premier ouvrage de la collection « les guides Ascap
résenté par le CTICM. Les différents volumes de cette collection
ent de la justification des assemblages selon les normes Eurocodes
1993-1-8). Le lecteur y trouvera un recueil succinct mais précis des
cipes de calcul, suivi d’un ensemble de tables de dimensionnement
détaillées. Le CD-Rom permet de retrouver les résultats des
es et de les compléter par d’autres configurations moins usuelles.
ssemblages de continuité de poutres réalisés par platines d’about
st le premier ouvrage de la collection « les guides Ascap » présenté
le CTICM. Les différents volumes de cette collection traitent de la
fication des assemblages selon les normes Eurocodes (EN 1993-1Le lecteur y trouvera un recueil succinct mais précis des principes
calcul, suivi d’un ensemble de tables de dimensionnement très
aillées. Le CD-Rom permet de retrouver les résultats des tables et de
compléter par d’autres configurations moins usuelles. « Assemblages
continuité
de poutres
réalisés
Titres
parus
: par platines d’about » est le premier
rage de la collection « les guides Ascap » présenté par le CTICM.
volume 1- Assemblage de contidifférents volumes de cette collection traitent de la justification des
nuité
poutres
réalisés
parLe lecteur y
emblages
selonde
les normes
Eurocodes
(EN 1993-1-8).
d’about.
veraplatine
un recueil succinct
mais précis des principes de calcul, suivi
n ensemble
de tables
très détaillées.
volume
2- de dimensionnement
Encastrements
de Le CDm permet de retrouver les résultats des tables et de les compléter
poutres sur poteaux réalisés par
d’autres config le CTICM. Les différents volumes de cette collection
d’about.
ent platines
de la justification
des assemblages selon les normes Eurocodes
1993-1-8). Le lecteur y trouvera un recueil succinct mais précis des
cipes
de calcul,
d’un ensemble
Titre
à suivi
paraitre
: de tables de dimensionnement
détaillées. Le CD-Rom permet de retrouver les résultats des
volume 3- Assemblages articulés
es et de les compléter par d’autres configurations moins usuelles.
de poutres
réalisés
par double
ssemblages
de continuité
de poutres réalisés
par platines d’about
st lecornière.
premier ouvrage de la collection « les guides Ascap » présenté
le CTICM. Les différents volumes de cette collection traitent de la
fication des assemblages selon les normes Eurocodes (EN 1993-1Le lecteur y trouvera un recueil succinct mais précis des principes
calcul, suivi d’un ensemble de tables de dimensionnement très
aillées. Le CD-Rom permet de retrouver les résultats des tables et de
compléter par d’autres configurations moins usuelles. « Assemblages
continuité de poutres réalisés par platines d’about » est le premier
accompagné
votre
rageÁderetourner
la collection « les
guides Ascap » de
présenté
par le CTICM.
réglement
par
à l’ordre
différents
volumes de
cette chèque
collection traitent
de la justification des
emblages
selon les normes Eurocodes (EN 1993-1-8). Le lecteur y
du CTICM:
vera un recueil succinct mais précis des principes de calcul, suivi
n ensemble de tables de dimensionnement très détaillées. Le CDm permet de retrouver lesCTICM
résultats des tables et de les compléter
publications
d’autres confiservice
gurations moins
usuelles. « Assemblages de continuité
poutres réalisés
par platines
d’about » est le premier ouvrage de la
Espace
technologique
ection « les guides Ascap » présenté par le CTICM. Les différents
L’orme des merisiers
umes de cette collection traitent de la justification des assemblages
Immeuble
ApolloLe lecteur y trouvera un
on les normes Eurocodes
(EN 1993-1-8).
ueil succinct mais
précis des
principes de calcul, suivi d’un ensemble
91193
Saint-Aubin
tables de dimensionnement très détaillées. Le CD-Rom permet
retrouver les résultats des tables et de les compléter par d’autres
figurations moins usuelles. « Assemblages de continuité de poutres
isés par platines d’about » est le premier ouvrage de la collection
s guides Ascap » présenté par le CTICM. Les différents volumes
cette collection traitent de la justification des assemblages selon
normes Eurocodes (EN 1993-1-8). Le lecteur y trouvera un recueil
cinct mais précis des principes de calcul, suivi d’un ensemble de
LES GUIDES ASCAP
( Capacité d’assemblages)
BON DE COMMANDE
VOTRE COMMANDE
VOS COORDONNÉES
Volume
quantité
prix unitaire
volume 1
60 € TTC
volume 2
60 € TTC
volume 1 + 2
prix total
100 € TTC
Total TTC
Emballage + frais de port
4 € TTC
Total de votre commande
Nom :...........................................Prénom : ..................................................
Raison sociale de votre société :....................................................................
Adresse :........................................................................................................
.......................................................................................................................
.......................................................................................................................
.......................................................................................................................
Code Postal :.......................Ville :..................................................................
Pays :.............................................................................................................
Adresse de facturation (si différente) :...........................................................
.......................................................................................................................
.......................................................................................................................
Conditions générales de ventes disponibles sur le site www.cticm.com ou sur simple demande à [email protected]
tiers, sont passées en revue. Parmi les activités industrielles abordées dans cette première partie, sont concernés : les entrepôts
de production de produits combustibles
(classés sous la rubrique 1510), les dépôts
de papier et de carton (rubrique 1530) ainsi
que les stockages de polymères et de plastiques (rubriques 2662 et 2663).
La deuxième partie a pour objectif de présenter les méthodes de vérification de la stabilité au feu R15 (stabilité au feu 1/4 heure selon l’ancienne dénomination française) des
entrepôts à simple rez-de-chaussée relevant
des régimes de la déclaration (article 4 de
l’arrêté du 23 décembre 2008) ou de l’enregistrement (arrêté su 15 avril 2010). Ces
méthodes se veulent très simples d’application. Elles couvrent les différents systèmes
constructifs habituellement rencontrés en
charpente métallique, tels que les portiques
constitués de profilés standards laminées à
chaud, les portiques en profilés reconstitués
soudés, les portiques utilisant des poutres
et pannes en treillis, les pannes en profilés
laminés à chaud ou en profilés minces formées à froid.
La troisième partie est relative à la vérification du comportement au feu des entrepôts
en structure métallique relevant du régime
de l’autorisation de la rubrique 1510 (arrêté du 5 aout 2002). Après le rappel du
comportement au feu de la structure porteuse des entrepôts en charpente métalliques, la présentation consiste à expliquer
le dimensionnement ainsi que les détails
constructifs nécessaires pour répondre aux
exigences définies en termes de comportement structurel dans l’article 6 de cet
arrêté. En particulier, les méthodes présentées, associés à des constructifs spécifiques (mur coupe-feu, toiture, palées de
stabilité, éléments de façades…) visent à
ce que la ruine d’une partie de la structure
(murs, toiture, poteaux, poutres) suite à un
sinistre n’entraîne pas la ruine en chaine
de la structure du bâtiment, notamment
des cellules de stockages avoisinantes, ni
l’effondrement de la structure vers l’extérieur de la cellule en feu.
La dernière partie vise à présenter succinctement l’intérêt de la méthode Flumilog
pour calculer les flux thermiques d’un incendie d’entrepôts de stockage, qui prend
en compte l’influence des parois, y compris
celles de façades et de toiture en acier,
dans l’évaluation de ces flux.
Cycle 5 : calculer simplement une
structure en acier
Afin de tenir compte de l’évolution du
contexte normatif, de la mise en application
des nouveaux codes européens de calcul
des structures, dits Eurocodes structuraux, et du retrait des anciennes règles
françaises, le CTICM a souhaité ajouter en
2010 à son catalogue de stages, une formation « Eurocodes » spécialement adaptée aux calculateurs peu expérimentés ou
chargés de la rédaction de notes de calcul
de structures simples.
En effet, la complexité du système complet
des Eurocodes, tous matériaux confondus, est susceptible de rebuter un certain
nombre de projeteurs ou d’ingénieurs intervenant sur des ouvrages élémentaires.
Ce cycle de stage est plus particulièrement
destiné à l’acquisition de règles de calcul
les plus simples possible, basées sur les
codes européens, applicables aux structures en acier de bâtiments industriels.
De ce fait, les méthodes de justification
complexes également développées dans
les Eurocodes (telles que : analyse globale
plastique, analyse dynamique et aérodynamique des ouvrages de grande hauteur ou
de forme complexe, voilement et analyse
des parois minces, profils hybrides, à inertie variable ou HLE, etc.) ne sont pas traitées dans ce cycle.
Pour atteindre cet objectif, la formation
s’appuie sur un document méthode qui
présente une synthèse des méthodes de
calcul des Eurocodes strictement nécessaires pour l’étude de l’ossature métallique
d’un bâtiment simple.
Le programme est organisé en 5 stages
complémentaires.
• 5-01 « Actions » : principes généraux de la
NF EN 1990 et détermination des actions
selon l’Eurocode 1 (NF EN 1991).
• 5-02 « Rappel de résistance des matériaux » : règles de RDM appliquées à la
structure en acier.
• 5-03 « Analyse des structures » : méthodes d’analyse des structures intégrant
les principes de l’Eurocode 3 partie 1-1
(NF EN 1993-1-1).
• 5-04 « Résistance et stabilité des éléments » : méthodes pratiques de vérification aux ELU et ELS selon l’Eurocode 3
partie 1-1 (NF EN 1993-1-1).
• 5-05 « Assemblages » : principes de
conception et méthodes de vérification
d’assemblages simples selon l’Eurocode
3 partie 1-8 (NF EN 1993-1-8).
Une étude de cas globale sert d’application
pratique tout au long du cycle de formation,
permettant aux stagiaires d’appréhender
l’établissement d’une note de calcul complète d’un bâtiment industriel type, depuis
la détermination des actions jusqu’à la vérification des assemblages.
Cette formation, animée lors de deux premières sessions fin 2010 et début 2011, a
CMI N°3 – 2011
Construction Métallique Informations
23
Dossier
reçu un accueil très favorable de la part des
stagiaires qui l’ont expérimentée. En effet,
l’itinéraire pédagogique proposé, qui associe les présentations théoriques, appuyées
par un diaporama et un document méthode
de synthèse, à une application pratique de
rédaction d’une note de calcul type, semble
avoir particulièrement bien répondu aux
préoccupations des stagiaires, qu’ils soient
débutants ou porteurs d’une expérience
des anciennes Règles CM66 sur des ouvrages simples.
Cycle « concevoir et gérer
durablement »
Le développement durable a pris place dans
tous les secteurs d’activité, en particulier
celui de la construction. Sujet transversal,
il concerne tous les acteurs de la construction : du maître d’ouvrage à l’utilisateur final
en passant par la maîtrise d’œuvre et les
entreprises.
Les impacts environnementaux des produits
et des ouvrages, leur empreinte carbone, la
maîtrise des consommations d’énergie, la
pérennité des constructions figurent parmi
les thèmes récurrents du développement
durable dans la construction. Certains sont
désormais d’application réglementaire,
d’autres relèvent encore d’une démarche
volontaire, d’autres enfin d’évolutions probablement qu’il convient d’anticiper.
Comprendre ces nouvelles approches et
leur vocabulaire, faire le point sur les obligations et les préoccupations nouvelles
est essentiel à tout professionnel de la
construction.
Ce cycle de stage présente les principes
et les exigences liées à ces aspects de la
construction, les dispositions à prendre visà-vis du respect des normes ou de la législation, l’actualité des textes de référence,
les produits disponibles et les pistes de solutions techniques à mettre en œuvre.
Le premier module est une initiation au développement durable appliqué au domaine
de la construction métallique. Il présente le
contexte, les enjeux et les implications de
ces nouvelles considérations : analyse de
cycle de vie et fiches de déclaration environnementale et sanitaire, bilan carbone,
démarche environnementale d’ouvrages
Pour chaque thème sont expliqués les principes, la nature des demandes formulées,
les exigences légales ou normatives, les
conséquences sur les projets.
Le second module est consacré à la protection anticorrosion des structures en acier.
Après la présentation des phénomènes
physico-chimiques, la formation propose de
suivre le cheminement logique de l’analyse
24 Construction Métallique Informations
CMI N°3 – 2011
au cours du projet : des données d’entrée
(exigences de durabilité, nature des supports, implantation et usage de l’ouvrage)
vers les solutions possibles (produits et
techniques d’application en fonction de la
protection à atteindre). Dans ce module
sont aussi abordés la gestion environnementale des activités de peinture et de
galvanisation et les impacts de la directive
REACH.
Le troisième stage traite de la réglementation thermique. Les domaines d’application
et la structure du calcul sont détaillés. Les
méthodes de justification par le calcul sont
expliquées avant d’aboutir aux solutions
constructives propres à la construction métallique en insistant sur les bonnes dispositions à respecter.
L’ensemble de ces trois stages a pour objectif de fournir les informations fiables et
les méthodes qui permettront aux acteurs
de la construction de mener à bien un projet de construction métallique, en intégrant
les nouvelles préoccupations du développement durable.
Le nouveau panorama normatif
de la construction métallique
(module 1 du cycle s’informer)
Très fortement impacté par l’arrivée des
normes européennes de calcul et d’exécution des structures, le système normatif et
réglementaire français dans le domaine de
la construction métallique, a fait l’objet de
profondes modifications au cours de ces 5
dernières années.
Le nouveau stage « Panorama normatif de
la construction métallique » est destiné à
présenter à l’ensemble des acteurs concernés par ce domaine (concepteurs, prescripteurs et constructeurs), le contenu de
ces nouvelles normes liées à la mise en
application des Eurocodes, à la disparition
des anciennes règles de calcul françaises,
à la modification des exigences relatives à
l’exécution des structures en acier, ainsi
qu’aux évolutions de la prévention vis-à-vis
des risques sismiques ou d’incendie.
Après un point sur les normes matériaux, ce
stage présente succinctement les nouvelles
méthodes de détermination des actions sur
les structures et de calcul des structures
métalliques et mixtes acier-béton selon les
Eurocodes. Cette présentation est complétée par les aspects de prévention du risque
sismique et du risque incendie, selon la
réglementation en vigueur et les règles de
calcul des Eurocodes.
Les évolutions du DTU et de la norme d’exécution sont également exposées, ainsi que
leurs conséquences sur les exigences en
G RAT U I TE
PA RT I C I PAT I ON
E U RO CODES &
EN 10 9 0-2
les
Régionales
2 e CYC lE 201 1
Développez vos connaissances…
en profitant de l’expertise du CTICM à l’occasion
de cette ½ journée d’information et d’échange
les Eurocodes appliqués à la
construction métallique : état de la
connaissance à l’aube des années 2000 ou réelle avancée ?
Conception : Obea communication | Crédit photo : ©Thinkstock
l’EN 1090-2 : pour toutes les structures, le principe
d’une gamme d’exigences modulées qui s’inscrivent dans
une démarche qualité.
Quelles incidences ? Quelles opportunités ?
Deux thèmes complémentaires et étroitement
imbriqués dans le « nouveau » corpus normatif.
Un dénominateur commun : la complexité des textes
et la nécessité fréquente de leur interprétation.
PRO GRA M M E
8H00
Petit déjeuner d’accueil
8H30
Présentation par Dominique Semin / Directeur de Projets
11H00
Débat avec l’animateur
TO U l O U S E
RENNES
D IJ O N
lYO N
l Il l E
bRE
13 S E P T E M
E
5 O C TO b R
E
2 5 O C TO b R
RE
b
M
8 NOv E
RE
b
29 NOv EM
r
questions su
Pour toutes
2 journée :
1/
e
tt
ent de ce
m
le
u
g
ro
é
d
le
e de Marketin
zivat / Chargé
Mélanie Em
13 83 44
Tél. : 01 60
cticm.com
regionales@
rencontres.
Dossier
matière d’autocontrôle, de contrôle externe et de marquage CE des produits de
construction.
Un dernier chapitre présente les évolutions
de la réglementation thermique et son implication sur la construction neuve et sur
l’existant dans le domaine de la construction métallique.
Cycles Eurocodes, comment
choisir ?
En matière de formation aux Eurocodes, le
CTICM propose trois cycles inscrits à son
catalogue sous les numéros 5, 6 et 7. Pourquoi trois cycles ?
Le cycle 5 (Calculer simplement une structure en acier) s’adresse principalement
à des techniciens peu ou moyennement
expérimentés en charpente métallique,
et concernés surtout par des ouvrages
simples. Il est conçu dans une optique
de présentation de règles simplifiées au
maximum.
Le cycle 6 (Étude d’un bâtiment industriel
selon les Eurocodes) intéresse des techniciens déjà rompus au calcul selon les règles
françaises antérieures (CM66, NV65) ; Il
privilégie une pédagogie basée sur la pratique : les stagiaires réalisent, après une
présentation théorique courte, la note de
calcul d’un bâtiment selon les Eurocodes.
Le cycle 7 (maîtriser les Eurocodes) vise un
public d’ingénieurs et de techniciens confirmés, et met davantage l’accent sur une présentation exhaustive des règles et la compréhension de leur origine et de leur formulation, complétées par des applications
pratiques sous forme de courts exercices.
Les durées de ces trois cycles sont adaptées à leur contenu spécifique :
• Cycle 5 : 14 jours en 5 modules ;
• Cycle 6 : 9 jours en 3 modules ;
• Cycle 7 : 19 jours en 6 modules pour les
fondamentaux, 9 jours en 5 modules pour
les compléments spécifiques (chemins
de roulement, séisme, éléments minces).
L’étendue de cette offre de formation et
son organisation en trois cycles en fonction d’objectifs pédagogiques complémentaires résulte d’une réflexion poussée menée entre les responsables de la formation
continue et les animateurs de stages. Cette
réflexion est d’ailleurs affinée chaque année (comme en ce moment en vue de la
préparation du catalogue 2012), en analysant soigneusement les avis recueillis auprès des stagiaires.
Nous pensons que chacun est ainsi à
même de disposer de la formation qui lui
convient le mieux. Bien entendu, le service
formation et les animateurs sont à même
de conseiller les stagiaires potentiels au
cours d’un entretien téléphonique.
Formations « intra »
La formation intra-entreprise, qui s’est
beaucoup développée ces dernières années, présente des avantages variés pour
l’entreprise :
• programme et contenus personnalisés,
au plus près des besoins de l’entreprise
et de ses pratiques ;
• déroulement du stage dans l’entreprise,
calendrier à la carte ;
• permet de former à moindre coût plusieurs collaborateurs (le coût est pratiquement indépendant du nombre de
stagiaires).
Ces deux dernières années, la formation
intra-entreprise a constitué 20 à 25 % de
notre activité de formation continue.
Nous avons réalisé bon nombre de formations intra-entreprise sur divers sujets, certains s’écartant un peu des plus
traditionnels :
• Note de calcul pédagogique selon les
Eurocodes
26 Construction Métallique Informations
CMI N°3 – 2011
•M
aîtrise du procédé de galvanisation à
chaud
•S
tructures métallique et sécurité incendie
•S
tructures métalliques face aux séismes
•E
xécution des ouvrages en acier et la
norme EN 1090-2
•C
alcul des assemblages de poutres
treillis
• Introduction à l’Eurocode 4
• Gestion des Marchés de Travaux
•R
églementation thermique et construction métallique
•A
ctions, Analyse globale
•A
ssemblages selon l’Eurocode 3
Les stages intra s’adressent à toutes les
entreprises, ainsi nous avons mis sur pied
des formations pour :
•A
XS Ingenierie, 3 jours de formation pour
4 personnes, sujet
•C
adsud, 10 jours de stage pour 9
stagiaires
•G
roupe DL, 6 fois 2 jours pour 26
www.fayat.com
Philippe Garcia ©
1er parking aérien
d’Europe
en acier
Parking Aéroport Toulouse-Blagnac (31) - 7 étages, 3 200 places
Architectes : François Gillard / SCAU (75), assisté de Pierre Azéma (31) - Bureau d’études : Y Ingénierie
Dossier
calculateurs du groupe
• NFM, 2 jours pour 12 stagiaires
• Cecometal, 4 modules de 2 jours pour 5
calculateurs
• GROUPE FAYAT, 2 sessions de 2 jours
pour 25 personnes
• GE Energy Products, 18 jours de stage
pour environ 20 stagiaires
• Iosis Concept, 3 jours pour 21 personnes
• Matière, 2 jours pour 8 personnes
• Waltefaugle, 10 jours pour 5 calculateurs
EN 1090-2 : exécution des
structures en acier
Afin d’accompagner la mise en application
de l’EN 1090-2 (en vigueur depuis 2009),
le CTICM a procédé à la refonte du stage
3.01 « exécution des structures en acier ».
Ce stage a pour vocation d’être diffusé tant
au catalogue qu’en stage intra-entreprise.
Les premiers retours sont de nature à nous
conforter dans notre approche.
On ne saurait prétendre à couvrir tous les
aspects spécifiques dans le détail comme
le soudage ou les traitements de surface ;
aussi, sans se prétendre être exhaustif
quant aux thèmes à aborder, la vocation
du stage reste avant tout de donner une
vue d’ensemble de la norme. La norme
EN 1090-2 s’appuie en effet sur plus de
170 normes, et il est important d’identifier
les implications du texte pour les différents
utilisateurs, c’est-à-dire d’en dégager les
paramètres essentiels susceptibles d’impacter les différentes phases depuis les
commandes jusqu’au montage.
Après une présentation générale du
contexte dans lequel vient se positionner
le texte, la formation aborde les différents
thèmes sur la base de la chronologie des
opérations.
Par sa forme et son contenu, ce stage
s’adresse à un large public : se côtoient ainsi des responsables d’unité, des maîtres
d’œuvre, des contrôleurs, …
Cette formation peut également être déclinée « à la carte » sous forme délocalisée
« intra-entreprise ».
Une nouvelle démarche de
formation : la note de calcul
pédagogique
Le CTICM propose une nouvelle démarche
de formation à l’utilisation pratique des
Eurocodes pour l’étude des ouvrages de
construction métallique ou mixte.
Elle est dédiée aux ingénieurs et techniciens qui, en entreprise ou en bureau
d’études, ont la charge d’établir les notes
de calculs justifiant le bon comportement
structural de tels ouvrages, en phase de
conception ou en phase d’exécution.
La démarche, entièrement personnalisée, est initiée par un échange avec le
client pour définir un (ou des) ouvrage(s)
représentatif(s) de ceux que les personnes
à former ont et auront à calculer.
Le CTICM établit alors la note de calculs de
la structure métallique de l’ouvrage retenu
par référence au corpus EC1 + (EC3 ou
EC4 ou EC9) + (EC8 si l’option « séisme »
est retenue). La note de calculs est réalisée en mode dit « pédagogique » avec pour
objectifs de permettre l’apprentissage des
Eurocodes par l’exemple, et de constituer
un canevas de calcul adaptable à des cas
28 Construction Métallique Informations
CMI N°3 – 2011
similaires.
La personnalisation de la démarche se fait
sur plusieurs critères :
• la nature de l’ouvrage-exemple, bien sûr :
il peut s’agir d’un bâtiment industriel,
d’un bâtiment à étages, d’une partie de
bâtiment (chemin de roulement, plancher
mixte, empannage constitué d’éléments
formés à froid,...), d’un pont ou d’une
passerelle, d’un pylône auto-stable ou
haubané, d’une cheminée, d’un silo…
• la complexité de l’ouvrage-exemple : la
stratégie de formation retenue peut être
l’assimilation des processus de calcul
sur un cas simple, ou au contraire la mise
à disposition d’un canevas aussi complet
que possible,
• la complexité des chargements pris
en compte : option « séisme » ; pour
un bâtiment industriel, option « pont(s)
roulant(s) »…
• la prise en compte des capacités de
calcul disponibles, notamment en termes
d’outils logiciels : les méthodes d’analyse
© valpictures - Fotolia.com
d’une présentation par le CTICM, dans les
locaux du client, aux personnes appelées à
l’utiliser, pour :
• répondre à toutes questions permettant
une assimilation complète du canevas de
calcul,
• attirer l’attention sur les pièges éventuels
d’adaptations mal maîtrisées,
• donner des ouvertures sur des approches
différentes, faisant appel, par exemple,
des capacités de calcul étendues.
En option, le CTICM peut procéder ensuite
à la « vérification pédagogique » des premières notes de calculs établies à partir
du canevas fourni, de façon à y détecter
les erreurs éventuelles d’adaptation, à en
exposer les causes et conséquences, et à
définir la démarche d’adaptation correcte.
Ce processus d’appropriation des Eurocodes par les praticiens de la construction
métallique ou mixte s’intègre parfaitement
à un contexte opérationnel tendu, du fait de
la personnalisation complète de son programme aux questions effectivement traitées par les personnes formées.
1
201
logue
cier
ation
form
2011
du
CTIC
M
ue
talliq
te mé
mer n charpen en acier ent
r
ier
fo
n
S’i evoir e vrages rablem ure en ac rocodes
Conc ser les ou gérer du ne struct elon les eu
s
li
t
u
l
e
a
t
é
R truire lemen dustrie
Cons ler simp timent in s
Calcu e d’un bâ eurocode endie
Étud riser les isque inc
Maît riser le r
Maît
ti
w
w
Tél. : 01 60 13 83 07
duâtim
In – B
e risiers
qudes Me
i
n
e
0
9/10
02/0
o
m
e
. c lliqu3 83 74
a 01
ét 01 6
M- Fax :
n
o 3 00
m
. c cti 13 8
0
tru01 6
nsTél. :
o
C bin
w
la int-A
e 93 Sa
l d– 911
riteApollo
t
s n
e
pent
char ure
od, supérieano,
i5pr
Pi
arch tionale enzo ollège
i5 et e na : R
9 C exe
arch Ecol uvre t). P. compl anre: . P. 6 s d’œ e Faya sée, e : Je f,
uv
eu
d’œ Berré , maitre(group L’odyschitect Laub 14
tre
L P. 10 , ar
P.
et
mai Willy Lyon ACM
ne
ris.
du
es
en, id. © 00 à lique Acma. Chartr : Gag ph Paode et M.
se
30
al
Rou Dav
ue
ue
m
de
TIC
-lès-eliers Salle nte mét étalliq tique étalliqchy / Jo de la DR C seille,
7
m Ba
m
ville
ar
e
arpe nte
aqua tion
otte ) ; At . P.
, Cité P. 19 M
P. 24
c
co
le plus court chemin
vers nos formations
ire
nstru
en a
Cata
Espace technologique – L’Orme des Merisiers – Bâtiment Apollo – 91193 Saint-Aubin
Centre Technique Industriel de la Construction Métallique
mobilisées dans le canevas de calcul sont
choisies en fonction de ces capacités,
• l’étendue de la note de calculs : par
exemple, intégration ou non du calcul des
assemblages…
• l’ouvrage-exemple peut être : un ouvrage
réel antérieurement calculé par le client
par référence au corpus des normes nationales en vue d’une comparaison des
dimensionnements obtenus, un ouvrage
réel à calculer par le client par référence
aux Eurocodes dans le cadre d’une opération à venir, un ouvrage « fictif » retenu
pour réunir un ensemble de caractéristiques représentatives des questions à
traiter.
Dans tous les cas, la rédaction de la
note de calculs pédagogique détaille
minutieusement :
• les clauses des Eurocodes appliquées à
chaque étape du calcul,
• les raisons ayant conduit au choix
d’une option lorsque l’Eurocode en offre
plusieurs,
• les interprétations qu’il a été nécessaire
de faire de certaines clauses.
La note de calcul pédagogique fait l’objet
u
http://formation.cticm.org/
e
chL’Orm
Teique –
g
trenolo
11:0
Dossier
Comment financer votre
formation ?
Pour plus
d’informations
sur nos stages,
ou pour
demander le
catalogue :
http://formation.
cticm.org/ ou
01 60 13 83 07
Le catalogue
2012 paraîtra au
mois d’octobre
prochain
En France, la formation professionnelle
continue est financée principalement par
trois acteurs : l’État, les régions et les
entreprises.
L’État intervient en direction des publics
les plus en difficulté, les régions principalement en faveur des jeunes âgés de 16 à
25 ans.
Les entreprises, elles, sont la clef de voûte
du dispositif de financement de la formation professionnelle par l’obligation légale
de verser chaque année des cotisations.
Cette contribution est calculée en fonction
de la taille des entreprises (selon trois
régimes : moins de 10 salariés, de 10 à
moins de 20 salariés et au moins 20 salariés) et rapportée à leur masse salariale.
Les entreprises de moins de 10 salariés
ont ainsi une obligation minimum légale
qui s’élève à 0,55 % de leur masse salariale, ventilée en direction de mesures
différentes :
• l0,40 % pour financer le plan de formation ;
• l0,15 % pour financer la professionnalisation et le droit individuel à la formation
(DIF).
Les entreprises de 10 à 19 salariés ont,
pour leur part, une obligation minimum légale qui s’élève à 1,05 % de leur masse
salariale, ventilée en direction de mesures
différentes :
• l0,90 % pour financer le plan de formation ;
• l0,15 % pour financer la professionnalisation et le DIF.
Les entreprises de 20 salariés et plus
ont, elles, une obligation minimum légale
qui s’élève à 1,60 % de leur masse salariale, ventilée en direction de mesures
différentes :
• l0,90 % pour financer le plan de formation ;
• l0,50 % pour financer la professionnalisation et le DIF.
• l0,20 % pour financer le congé individuel
de formation (CIF).
Toutes les entreprises, quelle que soit leur
taille, doivent enfin verser une contribution
égale à 1 % des salaires versés chaque année aux salariés embauchés sous contrat à
durée déterminée (CDD).
Des organismes collectent, obligatoirement
ou facultativement, les contributions des
entreprises. Ils sont créés par les organisations syndicales d’employeurs et de salariés puis agréés par l’État : organismes
paritaires collecteurs agréés (OPCA).
Le rôle de ces OPCA est d’optimiser la
30 Construction Métallique Informations
CMI N°3 – 2011
gestion et les financements des actions
de formation des entreprises adhérentes,
notamment :
•p
ar l’accès à la mutualisation des fonds
par la prise en charge des actions de
formation internes et externes (coûts
pédagogiques, salaires et charges des
participants, frais de transport, d’hébergement et de repas) ou encore des bilans
de compétences,
•p
ar l’étude de financement complémentaire pour les actions s’inscrivant dans
les dispositifs en vigueur (périodes de
professionnalisation, droit individuel à la
formation, validation des acquis).
Pour être complet, il convient de rappeler
que toute entreprise engageant des dépenses de formation au profit de ses salariés peut également bénéficier, sous
certaines conditions, de types d’aides
spécifiques :
Les aides de l’État
• les conventions engagements de développement de l’emploi et des compétences
(EDEC), ayant pour objet d’anticiper et
d’accompagner l’évolution des emplois
et des qualifications.
• les conventions de formation et d’adaptation du fonds national de l’emploi (FNE),
permettant à l’entreprise, sous réserve
de maintenir et soutenir l’emploi, de percevoir des aides pour assurer des formations visant à maintenir l’employabilité de
ses salariés.
• le fonds social européen (FSE), dont l’objectif est de favoriser l’adaptation des
salariés, notamment ceux menacés à
court ou moyen terme par le chômage,
aux évolutions techniques et aux mutations structurelles et organisationnelles
de l’entreprise.
Les aides locales au financement des formations professionnelles
Chaque Conseil Régional peut proposer des
aides aux entreprises. Il en fixe alors librement les conditions d’attribution. De plus,
les communes et les départements sont
également susceptibles de mettre en place
des programmes d’aides à la formation.
Le spécialiste
des tubes
et accessoires
en acier
Votre partenaire dans l’étude
et la réalisation
de vos constructions
pa ra bl e
U ne ga m m e in co m k
de tu be s en st oc
Tous diamètres de 6 mm à 1 220 mm
• Toutes nuances de S185 à S600
• Normes EN10219 & EN10210
• Tubes soudés et sans soudure
• Toutes formes : ronds, carrés,
rectangulaires, elliptiques
+ de 80 000 tonnes de stock en Europe
•
U n at el ie r
co m pl et
de pa ra ch èv em en t
Découpe laser tubes 3D haut débit
Lg max. 8.5 m et diamètre max. 220 mm
• Découpe plasma haute définition
Lg max. 14 m et diamètre max. 610 mm
• Sciage (5 scies ruban automatisées)
700 x 500 mm max. – droites et biaises
• Cintrage
• Grenaillage (externe et interme)
• Peinture
• Aplatissement, tulipage, évasement
• Stockage et réalisation
de conditionnements
dédiés
•
Siège social, bureau commercial
Avenue des Pays Bas - BP 18 - 69881 Meyzieu cedex
Téléphone 04 72 45 15 15 - Télécopie 04 72 45 15 20
Bureau commercial toutes divisions
10 bis rue Nicephore Niepce - 45700 Villemandeur
Téléphone 02 38 28 15 15 - Télécopie 02 38 28 15 20
Bureau commercial division Process
Route du canal Bossiere - 76700 Gonfreville l'Orcher
Téléphone 02 35 13 89 50 - Télécopie 02 35 13 89 51
Bureau commercial division Construction
ZAC des Baudières - 44470 Thouaré-sur-Loire
Téléphone 02 28 24 02 39 - Fax 02 51 13 41 91
Le Lloyds Register a délivré à l’ensemble des filiales européennes du groupe le certificat d’agrément ISO 9001.
Développement durable
Tendances observées
pour le Bilan Carbone™
appliqué aux constructeurs
métalliques
Depuis quelques années, plusieurs entreprises de
construction métallique, en pointe sur la prise en
compte des aspects du développement durable, ont
confié au CTICM la réalisation de l’évaluation des
émissions de gaz à effet de serre de leur activité, selon
la méthode Bilan Carbone™. Les tendances observées
vous sont présentées ici.
P
our mémoire, la méthode Bilan
Carbone™, mise au point par
l’ADEME, permet d’effectuer
une évaluation des émissions des gaz à effet de serre d’une activité donnée, le plus
souvent sur une année d’exercice comptable, selon un périmètre qui est défini au
départ de chaque étude. Plusieurs articles
de CMI depuis 2008 ont présenté le contenu de cette méthode qui groupe les valeurs
sources et les émissions correspondantes
issues du calcul en dix « postes d’émissions », comme l’énergie.
Les résultats obtenus lors des études
conduites par le CTICM ont permis de dégager des tendances. Ce sont ces dernières
que nous vous présentons ici.
Compte tenu de l’échantillon, l’objectif de
cet article n’est pas de donner une représentation de la profession de la construction métallique, les entreprises concernées
étant toutes différentes par leur volume de
production, leur implantation, leur taille, les
produits et métiers, leurs marchés ; l’objet
de cette présentation est, donc, autre : il
vise uniquement à porter à votre connaissance ces observations.
En premier lieu, pour l’ensemble des entreprises évaluées, à l’aide des chiffres
réels collectés au sein de chacune d’entre
elles, l’impact affecté au matériau de base
dans le cadre de l’outil Bilan Carbone™ est
toujours écrasant au regard des autres résultats. Or, le métal est le cœur de métier.
32 Construction Métallique Informations
CMI N°3 – 2011
Conformément à l’esprit de la méthode, il
convient donc d’écarter cette valeur du total afin de mieux comprendre quels sont les
postes d’émission significatifs et les éventuelles pistes d’amélioration.
Aussitôt, nous constatons que seulement
cinq des dix postes d’émissions constituent
la grande majorité des impacts carbone de
toutes ces entreprises : entre 85 et 98 %.
Ces postes sont l’énergie, les intrants (matériaux et services), le fret, le transport de
personnes et enfin, dans une moindre mesure, les déchets.
La figure page suivante montre ainsi la valeur minimale et la valeur maximale obtenues pour chacun de ces postes, et ce, sur
l’ensemble des entreprises auditées. Pour
les raisons invoquées précédemment, une
moyenne n’aurait eu ici que peu de sens.
L’énergie est comprise entre 6 et 17 % des
impacts, tant en raison de l’implantation
géographique et du climat, que de la répartition des sources disponibles en interne
entre énergies fossiles et électricité. Le mix
énergétique français est tel que l’électricité
est une source plus favorable au regard du
critère CO2 pour une même quantité d’énergie. Ainsi, selon les cas étudiés, l’électricité
peut représenter de 18,4 % à 41,4 % de
l’empreinte carbone du poste énergie et le
pourcentage des émissions liées aux énergies fossiles est donc toujours supérieur à
58 %.
Une fois les métaux retirés, les intrants,
70 %
60 %
50 %
40 %
Maxi
Mini
30 %
20 %
10 %
0%
Énergie
Intrants
FRET
comprenant les matériaux (papier, verre,
peinture,…) et les services nécessaires
au bon déroulement de l’activité pèsent
pour 33,5 à 61 % dans le Bilan Carbone
« hors métaux ». Les produits de peinture
et les services prennent alors une part
importante, pouvant atteindre respectivement 37 % et 47 % de ce bilan, c’est-à-dire
approximativement la moitié et les troisquarts du poste « intrants ».
Le poste « fret » regroupe les flux fournisseurs et clients, quel que soit le mode de
transport (route, fer, mer, …). Les transports
de marchandises sont compris entre 7,7 %
et 40,6 % du total du Bilan Carbone™ sans
les métaux, dont la plus grosse partie revient au fret routier. Ceci s’explique bien
sur par l’implantation de l’entreprise par
rapport à ses fournisseurs et clients, mais
aussi par les modes de transport alternatifs exploitables : service de fret par rail
existant et pertinent ou encore proximité
d’un port maritime ou fluvial.
Le poste « déplacements de personnes »
comptabilise les déplacements des salariés dans un cadre professionnel, ceux des
visiteurs de l’entreprise et enfin les trajets
domicile - travail. En groupant les différents types de transport, ce poste varie de
11,4 % à 20,3 % dans le total partiel hors
métaux. Cette variation est due à l’effectif
de l’entreprise et à son rayonnement territorial. Mais il est intéressant d’observer
que, pour toutes les entreprises, les trajets
domicile-travail, à l’intérieur de ce poste,
sont très significatifs avec une valeur comprise entre 38 % et 72 % des émissions issues des déplacements.
Enfin, les impacts carbone consécutifs au
traitement ou non des déchets d’activité
représentent toujours moins de 1 % de ce
Bilan Carbone™ « hors métaux », grâce notamment au recyclage des chutes de métaux, une disposition bien maîtrisée dans
la profession.
Déplacement
Déchets
Les tendances fortes une fois exposées,
il convient de rappeler que le Bilan Carbone™ reste variable d’une entreprise à
l’autre, tant les profils d’entreprises sont
spécifiques. Ainsi, parmi les autres postes
d’émission, les « amortissements et immobilisations » qui concernent l’informatique,
les véhicules, les machines et les bâtiments peuvent parfois représenter un score
notable dans le résultat global. Cependant,
aucune tendance ne peut être valablement
observée, tant cette valeur dépend de la
situation de l’entreprise en matière d’investissements au moment de l’évaluation.
Le Bilan Carbone™ est encore aujourd’hui
une démarche volontaire pour une entreprise, même si l’obligation d’effectuer le
bilan des consommations énergétiques et
des émissions de gaz à effet de serre issues de l’activité figure toujours parmi les
intentions du Grenelle de l’Environnement.
La réalisation d’un bilan carbone comporte
trois intérêts majeurs :
• Environnemental : le Bilan Carbone™ permet d’évaluer l’impact de l’entreprise
sur le réchauffement climatique ou de
prendre place dans un système de management environnemental.
• Économique : le bilan des émissions de
gaz à effet de serre permet de déterminer
sa dépendance à l’évolution des prix des
énergies fossiles et à la mise en place
éventuelle d’une taxe carbone.
• Sociétal : avec le Bilan Carbone™, l’entreprise réalise un investissement responsable et contribue à la sensibilisation de
ses clients et de ses salariés.
Les entreprises pour lesquelles le CTICM
a conduit cette étude ont toujours été satisfaites par cette première expérience personnalisée et pratique de prise en compte
du développement durable
Stéphane Herbin
Chef du service développement durable
CTICM
CMI N°3 – 2011
Construction Métallique Informations
33
Portrait
Groupe Cancé
ou l’épopée d’un homme
Installé à Nay (prononcez naille), au pied des Pyrénées
et à quelques encablures de Pau, le groupe Cancé va
souffler ses 50 bougies en septembre prochain. En un
demi-siècle le groupe s’est hissé au rang des leaders
du marché de la charpente métallique, passant de
2 ouvriers et 3 apprentis à 600 salariés et réalisant
un chiffre d’affaires consolidé de 105 M€. Christian
Cancé, « le fada de Nay », comme il se baptise lui-même,
président du groupe, nous retrace l’épopée de son
entreprise, indissociable de la sienne
Propos recueillis par Isabelle Pharisier
Christian Cancé, président du
groupe Cancé
CMI : L’histoire du groupe est
indissociable de votre propre
histoire. Quel a été votre
parcours ?
Christian Cancé : J’ai été amené à faire ce
métier en 1968 non pas par choix mais par
obligation puisque cette année-là mon père
est tombé malade. En fait, je voulais être
architecte ! J’étais en classe de collaborateurs d’architectes à Bagnères-de-Bigorre
quand mon père m’a demandé de reprendre
la société, cela faisait six mois que j’avais
commencé ces études, j’avais 17 ans. Il n’y
avait personne d’autre pour assurer l’intérim… j’ai dit oui !
C’était une entreprise de serrurerie et de ferronnerie qui employait deux ouvriers et trois
apprentis. L’ancien patron de mon père, Turbomeca – une société qui appartient actuellement au groupe Safran et qui produit des
moteurs d’hélicoptère, des turboréacteurs –
m’a donné du travail de sous-traitance pour
l’aéronautique. Je m’en suis sorti grâce à
eux. Sans eux, cela aurait été difficile de
tenir en trésorerie : les autres clients « oubliaient » de me payer, il fallait pourtant
que je paye mes ouvriers, les fournisseurs
et que je tienne mes échéances. À 17 ans
ce n’étaient pas évident. Je m’en suis sorti
parce qu’effectivement Turboméca m’a fourni du travail : ils m’ont apporté les établis,
les machines, tout ce tout ce qu’il fallait. Je
devais simplement fournir l’air comprimé.
34 Construction Métallique Informations
CMI N°3 – 2011
Tous les jours, ils m’envoyaient quelqu’un
pour me montrer comment il fallait faire et
tous les jours les pièces m’étaient portées
par camion le matin pour être récupérées le
soir. Nous faisions du polissage, de l’ajustage, etc. Le paiement se faisait à 30 jours,
j’ai tenu les échéances grâce au chèque de
Turbomeca. Pour payer les salaires, je fabriquais la nuit des kayaks dans l’ancien atelier de mon père. Trois kayaks payaient un
ouvrier mais pas le matériel, je créais donc
des dettes d’un autre côté, je payais juste
ce qu’il fallait pour que ça tienne. Inutile de
dire que j’ai eu une formation accélérée de
gestion, de finances !
Cette phase Turbomeca m’a permis de garder la tête hors de l’eau financièrement
mais également psychologiquement. Ils
m’ont appris aussi la gestion des heures,
ils m’ont donné des objectifs de temps,
des moyens pour intéresser les gens…
tout cela m’a ouvert l’esprit, m’a donné des
idées pour après accompagner le management, notamment lorsque l’on a créé une
société de charpente en 1971.
CMI : Pourquoi et comment en
êtes-vous venu à la charpente
métallique ?
Christian Cancé : Je ne voyais pas d’avenir
dans la sous-traitance et dans le fait d’être
sous-traitant, Turbomeca était le client
unique et j’avais l’impression d’être le taureau que l’on mène avec un bâton ; tout
allait bien quand il y avait du travail mais
quand il n’y en avait plus… Lorsque mon
père est revenu de convalescence, nous
avons songé à deux activités possibles : la
charpente ou la menuiserie aluminium. La
charpente : parce que nous avions fait des
extensions de bâtiments et nous avions
créé notre propre atelier. Nous ne connaissions pas beaucoup, mais on le sentait
bien ! Quant à la menuiserie alu en 1971 il
y avait un marché à prendre : personne n’en
faisait dans le département, il fallait aller
à Bordeaux ou à Toulouse pour en acheter.
La menuiserie alu nécessite d’être très
soigneux. À cette époque nous n’étions
pas prêts pour ce niveau de précision. La
charpente correspondait mieux à ce que
nous pouvions faire. Alors nous avons
créé un atelier de charpente. Nous avons
recruté quelqu’un qui avait dessiné chez
un charpentier. Il nous a beaucoup appris.
Son savoir-faire en dessin et en commerce
était important. Il m’a beaucoup formé. À
l’époque, j’ai fait beaucoup de commercial,
de la livraison et du montage : j’avais mon
permis poids-lourd alors je livrais les charpentes, je les montais avec l’équipe.
Nous avons commencé avec des hangars
agricoles et des extensions de bâtiments.
Lorsque nous avons fait le premier bâtiment
public, une salle de sport, l’architecte m’a
demandé la note de calcul, c’est un bureau
d’études extérieure qui l’a faite pour nous.
Mais ce n’était pas une solution alors j’ai
fait former le dessinateur et je m’y suis mis
aussi. Mais là aussi ce n’était pas la bonne
solution, j’ai donc embauché notre premier
ingénieur. Cela a été le début du bureau
d’études. Moi, je me suis occupé de ce que
je savais faire le mieux : le commerce et la
conduite des travaux. À l’époque nous faisions 1 million de chiffres d’affaires.
CMI : L’activité charpente
métallique lancée quel a été le
développement de l’entreprise ?
Christian Cancé : Un fait marquant pour
l’entreprise fut l’embauche d’un commercial en 1976. Il était devenu nécessaire de
me libérer du temps pour m’occuper de la
production, pour m’organiser, pour manager
(à cette époque il devait y avoir 45 salariés).
Cela m’a permis d’ouvrir énormément notre
marché, je me suis développé au Pays
basque à Biarritz. À Bayonne, j’ai embauché une équipe de pause d’une société qui
avait déposé le bilan, ainsi que le commercial de cette société. En un an il m’a fait
vendre 80 bâtiments, beaucoup de hangars
agricoles et de petits bâtiments, mais 80
tout de même !
C’est lorsque j’ai eu complètement les
rênes, en 1979, que j’ai pu vraiment me développer. À cette époque j’ai beaucoup travaillé sur l’image de la société afin qu’elle
ne reste pas « attachée » à celle de son
président, mon père, qui n’était plus. C’était
nécessaire pour que les gens comprennent
que désormais c’était moi qui était à la
tête. C’est dans cette optique que j’ai, entre
autre, organisé des journées porte ouvertes.
C’est aussi à ce moment là que j’ai pu
mettre en application toutes les idées que
j’avais de développement. J’ai monté une
vraie agence à Bayonne avec un atelier, puis
j’ai monté celle de Bordeaux, de Toulouse.
C’est comme cela que j’ai pu enclencher
une grande dynamique de développement.
Dans ce développement il y a eu des réussites et des échecs. L’Espagne, Nîmes,
Lyon ont été des échecs, en revanche nous
avons ouvert beaucoup d’agences qui fonctionnent bien. La dernière créée est celle
de Champs-sur-Marne.
Le Groupe Cancé
en chiffres
Évolution des effectifs
600
500
400
300
200
100
0
298 400
450
500
600
2002
2006
2008
2010
2004
Chiffre d’affaires ( en million d’euros)
150
120
90
60
30
0
49
60
77
105
145
2002
2004
2006
2008
2010
Répartition
du chiffre d’affaires en 2010
CMI : Pourquoi avoir implanté une
usine au Portugal ?
Christian Cancé : Intuition personnelle ! Depuis très longtemps je pensais que les pays
à bas coûts devait être notre planche de
salut ou notre cheval de Troie : soit il fallait
produire moins cher soit ils viendraient ici
nous « tailler des croupières ».
En fait, c’est pendant la crise, après 1991
que j’ai cherché à délocaliser une partie de
la fabrication.
Dans un premier temps j’ai regardé vers l’est :
Pologne, Hongrie, Tchéquie. Mais devant les
problèmes de distance et de différences de
culture, j’ai préféré ne pas donner suite. J’ai
alors pensé au Portugal où j’étais allé pour
des vacances et ou les gens m’avaient beaucoup intéressé. En 1999 j’ai acheté un terrain
de 5 ha. pour construire l’usine. La mise en
route a été très longue pour des problèmes
administratifs. J’ai coupé mon premier bout
de fer le 28 mars 2003.
L’usine est dirigée par un ingénieur métier
que l’on a formé ici, à Nay. Actuellement
CMI N°3 – 2011
Construction Métallique Informations
Cancé
aluminium
Cancé
métallerie
7%
14 %
79 %
Cancé
construction métallique
Cléo, le tramway d’Orléans
35
Portrait
ils sont 70 personnes, ils travaillent en
trois-huit. Ce sont des sous-traitants de
Cancé. Ils n’ont qu’un seul client : nous. Ils
font tous types de projets et tous les PRS
car nous n’en faisons pas à Nay. Il y a au
moins 58 personnes en fabrication. Tous
les calculs sont faits à Nay.
Nous traitons 200 t semaine, soit environ
800 t mois, mais nous n’avons pas de
stocks. Les gens ont été formés par des
personnes de chez nous, tous les mois nous
faisons un audit qualité. Nous sommes en
train de lancer un projet de 4 500 m² supplémentaires actuellement il y a 12 000 m².
CMI : Comment le groupe est-il
organisé ?
1234-
Lycée Charles Blanc à Perpignan
Médiathèque de Pau
Palais des sports de Rouen
Grand stade du Havre
Christian Cancé : Nous sommes regroupés
autour de 3 « marques » correspondant à
nos 3 métiers : Cancé construction métallique, Cancé aluminium et Cancé métallerie. Selon les agences vous retrouvez un,
deux ou les 3 métiers du groupe.
En France métropolitaine les agences sont
implantées sur 10 sites. Nous sommes
également implantés en Martinique, dans
les Caraibes et à la Réunion.
Chaque agence est responsable du commerce sur sa région, de la pose, et de la
facturation. La fabrication est faite ici, au
siège à Nay, ou au Portugal.
Les agences sont structurées avec des
commerciaux, des conducteurs de travaux,
2 à 4 dessinateurs projeteur, des ingénieurs calculs et un secrétariat.
Pour l’ensemble du groupe nous avons environ 60 personnes au bureau d’études. Une
moitié est à Nay l’autre est dispersée dans
les agences.
En tout, le groupe représente 600 salariés.
Mais nous sous-traitons également à l’extérieur notamment pour le dessin ainsi que
la fabrication. À Nay nous fabriquons en
moyenne 110/120 t par semaine, au Portugal comme je vous l’ai dit environ 200 t par
semaine, la sous-traitance représente, elle,
en moyenne 130 t par semaine. Elle se fait
en France en Espagne et en Italie.
1
36 Construction Métallique Informations
CMI N°3 – 2011
CMI : Sur quel type de marché
êtes-vous présents ?
Christian Cancé : Nous faisons environ 5,6
bâtiments par jour, ce sont énormément de
petits chantiers de 100 m² à 500 m², beaucoup de chantiers agricoles : des hangars
et autre. Nous avons d’ailleurs un département qui ne fait que cela, où il y a une
équipe de six commerciaux et un bureau
d’études spécifiques. C’est notre seule
agence dirigée par une femme et elle la dirige d’une main de fer !
Le hangar agricole représente 12 % du
chiffre d’affaires. Nous faisons des bâtiments commerciaux, des supermarchés,
des dépôts, des entrepôts, de l’industrie et
des bâtiments publics qui représentent un
tiers du chiffre d’affaires. L’Aréna à Montpellier est le plus gros. Nous venons de
finir le palais des sports de Rouen, nous
commençons le levage du stade du Havre,
nous sommes également sur la salle omnisport d’Antibes (une architecture très
compliquée), nous réalisons un bâtiment de
liaison à Roissy. Nous avons aussi construit
la médiathèque de Pau et dans le même
style la bibliothèque universitaire de La
Martinique. Nous faisons aussi du bureau.
Nous n’avons pas encore réussi à faire des
parkings et nous faisons très rarement du
logement en charpente, en revanche nous
en faisons beaucoup en métallerie.
CMI : L’Aréna à Montpellier
semble avoir donné une nouvelle
impulsion au groupe ?
Christian Cancé : L’Aréna de Montpellier est
pour moi notre bâtiment le plus emblématique parce que c’était un challenge : commencer en octobre il devait être fini à la fin
août… neuf mois entre la commande et la
livraison, études comprises ! Nous n’avions
jamais fait de telles poutres de 100 m de
portée en acier, avec pas mal de charges
comme le scénique par exemple.
Avant Montpellier je n’acceptais aucun
chantier dont le montant était supérieur à
5 % de mon chiffre d’affaires. Ce qui m’a
Salle omnisport d’Antibes
Passerelle RATP à Bonneuil,
Val-de-Marne
fait changer d’avis ce sont les conditions de
paiement négociées avec Georges Frêche.
Le challenge technique était intéressant j’ai
senti que c’était le moment de passer un
cap, je pensais qu’avec tout notre savoirfaire, l’entreprise devait prendre une autre
dimension. Et puis, qui n’avance pas recule !
CMI : Quels sont vos objectifs à
moyen terme ?
Christian Cancé : Nous avons besoin aujourd’hui de continuer à apprendre, de continuer à évoluer nous avons besoin de faire
autre chose. Montpellier a effectivement
été un cap pour le groupe : c’est pour cela
que j’ai créé une agence « grands travaux ».
C’est une agence comme les autres, complètement indépendante. Avec cette agence
nous répondons à tous types de projets
comme ceux que je vous ai déjà cité (le palais des sports de Rouen et d’Antibes, le
stade du Havre…).
L’embryon de cette agence a été monté il
y a trois ans, elle est « officielle » depuis le
début de l’année. Nous sommes en train
de la structurer car nous n’avons pas tous
les hommes, j’ai besoin de former des gens
et d’en recruter. Pour le moment, ils sont
six. Ils vont être basés à Borlas, à coté de
Pau, car nous n’avons plus de place ici.
J’ai acheté 5 ha pour construire 7 000 m².
2
Là-bas il y aura également le siège de la
métallurgie.
Nous allons aussi agrandir l’usine du Portugal car je veux y produire plus : pas moins
ici, à Nay, mais plus au Portugal.
Je pense qu’à terme nous aurons un atelier
dans la partie nord de la France. Je regarde
les sociétés à reprendre, mais je pense le
créer car je suis beaucoup plus à l’aise en
partant de zéro que dans le rachat. Je voudrais monter quelque chose avec des « gens
neufs » comme je l’ai fait au Portugal.
J’aimerais aussi implanter des agences là
où nous ne sommes pas : à Strasbourg, à
Lille en Bretagne. Je n’ai pas de stratégie en
fonction des concurrents, je n’ai pas de stratégie de défense. J’ai une stratégie de développement mais pas de stratégie défensive.
Centre commercial le Millénaire
à Aubervilliers,
Seine-Saint-Denis
Lycée Jolimont à Tousouse
CMI : Comment préparez-vous
votre succession ?
Christian Cancé : Je suis en train de mettre
en place les gens de la génération de mon
fils pour me succéder. La moyenne d’âge pour
l’ensemble du groupe est de 37 ans. Mon fils
est rentré définitivement dans la société à
22 ans, il en a 35 aujourd’hui. Il a une formation de serrurier. Il connaît l’entreprise par
coeur, c’est lui qui dirige le comité de direction maintenant. Il est destiné à prendre ma
succession… mais s’il en a envie seulement !
Bâtiment de liaison à l’aéroport
de Roissy
3
4
CMI N°3 – 2011
Construction Métallique Informations
37
Sur le terrain
Blagnac :
Zoom sur le nouveau
parking aérien
En chiffres :
- 4 000 tonnes de structure
acier
- 70 000 m2 de bac de
plancher
Face à l’accroissement du trafic aérien de l’aéroport de
Toulouse-Blagnac, la construction d’un second parking
s’est avérée indispensable. C’est la société Castel et
Fromaget, appartenant au Groupe Fayat qui a réalisé les
parties métalliques de l’ouvrage.
Mis en service début juin 2011, ce nouveau parking comporte sept niveaux et
offre 3 200 places de stationnement. Pour
40 Construction Métallique Informations
CMI N°3 – 2011
ce parking, le choix a été fait de recourir à
une structure mixte acier-béton
De volume rectangulaire, ce bâtiment
Différentes étapes du chantier
présente une surface de 70 000 m2. D’une
longueur de 135 mètres (9 travées de
15 m) et d’une largeur de 72 mètres (7
travées de 10 m + console 2 m), l’ouvrage
présente une hauteur totale de 23 mètres.
Chaque niveau est composé de 63 rectangles de 10 m x 15 m avec un poteau à
chaque angle. Les planchers ont été réalisés en bacs acier sur lesquels une dalle de
béton a été coulée.
La trame courante
Les poteaux sont constitués de profils
creux qui ont été remplis de béton sur le
site même. Ils ont été dimensionnés selon
l’Eurocode 4 pour résister à un feu iso de
90 minutes.
En acier S235 JR, leur section varie de 508
x 6,3 à 323,9 x 4. La section des armatures varie de 8 ha 25 à 8 ha 16.
Les poutres et solives sont équipées de
connecteurs Nelson f22 x 100 (130 000
unités). Les bacs acier (épaisseur 60 mm)
sont prépercés pour permettre le passage
des connecteurs.
Cette connexion avec une dalle collaborante de 12 cm en béton C30/37 constitué
d’un bac acier COFRAPLUS 60 et de treillis
soudé ST25 permet d’assurer la stabilité
au feu de l’ouvrage.
3 rampes d’accès
L’ouvrage comprend 3 rampes d’accès de
diamètre extérieur de 17 mètres et intérieur
de 12 m. Leur largeur de circulation est de
5 mètres. Pour ces rampes, les limons extérieurs et intérieurs sont en profils laminés
IPE débillardés.
Le limon extérieur prend appui sur des poteaux en tube remplis de béton sur site.
Quant au limon intérieur, il est fixé sur un
fût constitué de poteaux tubulaires inclinés
reliés par une cerce à chaque niveau. Des
solives prennent appui sur les limons et
supportent la dalle collaborante.
Côté protection, la
majeure partie des
structures est galvanisée à chaud et
certains
éléments
comme le fût intérieur des rampes
et les consoles et
solives de rive de
façade côté ville
ont nécessité l’utilisation de peinture
intumescente.
Préserver
l’environnement
L’optimisation
de
l’éclairage a été travaillée avec des ouvertures importantes
pour bénéficier au
maximum de la lumière naturelle qui
permet également
de satisfaire aux
nouvelles
normes
incendie et offrir une
ventilation naturelle.
De même, les eaux
de
ruissellement
sont recueillies pour ensuite servir au nettoyage. Ainsi, les consommations en fluide
(eau et électricité) sont mieux maîtrisées.
Trame courante :
Dimensions 10 x 15 m hauteur 2,28 m sous poutre
Solives IPE d’une portée 15 m
avec unécartement 3,33 m
Poutres HEA portée 10 m
Poteaux en profils creux remplis de béton
L’équipe Fayat :
-F
ondations profondes : Franki fondations
- Gros œuvre : SEG Fayat
- S tructure métallique : Castel & Fromaget
- Etanchéité : Sarec
CMI N°3 – 2011
Construction Métallique Informations
41
Du nouveau dans le chevillage chez Hilti
Les serruriers en rêvaient, Hilti l’a fait ! Grâce à la vis à béton HUS-H et les solutions sans-fil Hilti,
les serruriers disposent désormais de solutions de pose deux fois plus rapides.
Une solution complète
pour les fixations de garde-corps
Associées aux machines de la gamme sans-fil
Hilti, les solutions de chevillage Hilti sont aujourd’hui capables de répondre à toutes les
contraintes de productivité, d’esthétique, de
performance et de sécurité imposées sur les
chantiers.
❚ Productivité
Grâce aux solutions Hilti, les temps de fixation
sont réduits de près de 50 % par rapport à la
pose d’un goujon tout en assurant un ancrage
ultra-performant.
La nouvelle boulonneuse sans fil Hilti SIW 22T-A LiIon 22 volts permet de visser jusqu’à 80 vis à béton HUS-H avec une seule charge !
❚ Sécurité
Les vis à béton Hilti HUS-H sont qualifiées pour
le béton fissuré et non fissuré conformément à
la réglementation en vigueur (ATE). Le logiciel Hilti
PROFIS Chevilles 2.1 permet de calculer ces chevilles dans toutes les configurations y compris
les garde-corps. Pour les applications en extérieur,
les vis à béton existent aussi en acier inoxydable.
Le perforateur sans fil Hilti TE 6-A36-AVR Li-Ion 36
volts et la nouvelle boulonneuse sans fil Hilti SIW
22T-A Li-Ion permettent de ne plus avoir de fils qui
trainent sur chantier : le sans-fil sécurise totalement les mouvements !
Bruno Creuzeau, responsable de magasin
pour l’entreprise de serrurerie métallique SNBC à Nanterre.
« Lors de notre dernier chantier à la clinique de Saint-Maur-des-Fossés (94), nous avons opté pour la vis d’ancrage Hilti HUS-H. Avec
500 points de fixation à réaliser, la solution Hilti nous a permis de
gagner près de huit heures de main d’œuvre ! En effet, alors qu’un
goujon traditionnel nécessite jusqu’à six étapes de pose, avec la vis
HUS-H nous sommes passés à seulement trois étapes ! En bref, une
finition impeccable et une efficacité redoutable pour une vis de 8
mm qui bat tous les goujons de 10 mm ! »
❚ Performance
Les vis à béton Hilti HUS-H permettent de répondre aux contraintes les plus exigeantes
en termes de charges à reprendre, d’entraxes et
de distances au bord faibles.
En utilisant le nouveau perforateur sans fil Hilti
TE 6-A36-AVR Li-Ion muni d’une mèche TE-CX à
soudure laser, une seule charge suffit pour percer
jusqu’à 80 trous en diamètre 12 mm !
❚ Esthétique
Munies d’une tête hexagonale et d’une rondelle
intégrée, les vis à béton Hilti HUS-H assurent une
finition parfaite et un placage optimal de la
pièce à fixer !
Hilti en bref
Hilti est partenaire des professionnels de la construction dans le monde entier.
Les innovations technologiques signées Hilti ont pour principal objectif d’augmenter la productivité des clients, tout en privilégiant la sécurité et le confort
d’utilisation. Notre valeur ajoutée se mesure également à la technicité de notre
conseil et à l’étendue de nos services intégrés : bureau d’études, avant-vente,
formation, financement, SAV, etc.
Hilti, Performance, Fiabilité.
Nouvelle version du logiciel de dimensionnement
Hilti PROFIS Chevilles 2.1
Toujours aussi simple, rapide et fiable, la dernière version du logiciel Hilti PROFIS Chevilles 2.1
intègre de nouvelles fonctionnalités et les dernières normes sur les zones sismiques.
Le module cheville
du logiciel PROFIS Chevilles 2.1
❚ Permet le dimensionnement facile de chevillage
en toute autonomie.
❚ Nouveau : Intégration d’un module de calcul
❚ De chevilles Hilti autorisées en zone sismique,
conformément aux règles sismiques.
Le module garde-corps
du logiciel PROFIS Chevilles 2.1
❚ Encore plus de configurations pré-définies
❚ Ajout de nouvelles fonctions pour faciliter le
dimensionnement et réduire le temps de calcul
❚ Plus d’applications avec charges selon Eurocode
et les nouvelles règles de garde-corps
Téléchargez gratuitement le logiciel
PROFIS Chevilles 2.1 sur www.hilti.fr
Connectez-vous sur www.hilti.fr
pour vous inscrire.
Allez à la bibliothèque technique,
rubrique logiciels et choisissez
« PROFIS Chevilles 2.1 »
Formation
VOS FORMATIONS
AU CTICM EN
SEPTEMBRE 2011
Ces stages sont
issus des cycles :
Construire et gérer
durablement
Le développement
durable, la pérennité des
constructions et la maîtrise
de l’énergie sont des
préoccupations croissantes,
qui concernent tout
particulièrement le secteur
de la construction. Ainsi,
pour les constructeurs
et les maîtres d’ouvrage,
ces thèmes se traduisent
désormais par des
obligations légales, des
démarches volontaires, des
évolutions à anticiper.
Atteindre ces nouveaux
objectifs est complexe. La
mise au point des solutions
nécessite de prendre en
considération l’ensemble
des préoccupations dès le
début de la conception.
La démarche doit aussi
être soutenue par des
partenaires impliqués
tout au long du projet de
construction.
Ce cycle de stages
présente les principes et
les exigences liées à ces
aspects de la construction,
les dispositions à prendre
vis-à-vis du respect des
normes ou de la législation,
les produits disponibles
et les pistes de solutions
techniques à mettre en
œuvre.
Calculer simplement
une structure en acier
Ce cycle a pour objectif de
donner aux dessinateurs,
projeteurs et techniciens de ...
4.01 Panorama
du développement
durable appliqué
à la construction
métallique29 septembre 2011
OBJECTIF
Le développement durable aborde des enjeux majeurs pour les années à venir. Parmi
les thèmes variés qu’il traite, le secteur du
bâtiment, responsable en France de plus
de 40 % de la consommation d’énergie finale totale et de plus de 25 % des émissions de CO2, représente un axe prioritaire
d’améliorations, souligné par le Grenelle de
l’Environnement.
Ses impacts sont évalués sur toute la durée de vie du bâtiment et de ses composants (du « berceau à la tombe »).
Les objectifs sont ici de présenter les sujets en rapport avec les métiers et les produits caractéristiques de la construction
métallique, et d’anticiper les évolutions des
textes de référence (règlements, normes)
et donc des demandes des maîtres d’ouvrage et des maîtres d’œuvre
PUBLIC
Niveau I à III
Chefs d’entreprise et responsables de
départements (études, production, travaux),
notamment en charge de QSE,
Maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre
PRÉ-REQUIS
Intérêt marqué de l’entreprise et/ou du
stagiaire pour la mise en place d’actions liées
au développement durable.
PROGRAMME
•Contexte général
Bref historique de la prise en compte croissante du développement durable
Paysage normatif : de l’international au
national
Le Grenelle de l’Environnement
L’application au secteur de la construction
• L’activité de la construction et les impacts climatiques
44 Construction Métallique Informations
CMI N°3 – 2011
Contexte climatique et perspectives
Critère CO2 et Bilan Carbone
Gestion des ressources et traitement des
déchets
• Les produits de construction
Principes d’analyse de cycle de vie
Les déclarations environnementales des
produits de construction
La NF P01-010
La base INIES en France
Reach et les traitements de surface
• La haute qualité environnementale
La démarche HQE
La NF P01-020
Autres référentiels en Europe
• Les aspects énergétiques
Eléments de la RT : neuf et existant
Point sur les énergies renouvelables
Notions de coût global
5.01 Actions du 27 au
30 septembre 2011
OBJECTIF
À l’issue de cette formation, les participants
connaissent les bases de calcul des structures développées dans l’Eurocode 1990
telles que les états limites (ELU, ELS), les
coefficients partiels de sécurité et peuvent
ainsi combiner les actions selon leur classification et selon les nouvelles méthodes
de calcul.
Ils sont capables de déterminer les charges
appliquées sur les bâtiments définies dans
l’Eurocode 1 : poids propre, charges d’exploitation, neige, vent.
Les exemples d’application types permettent de s’approprier ces règles de calcul.
Ce stage ne traite que des calculs sur des
structures de hauteur modérée (inférieure à
15 m). Il ne traite ni des charges dues aux
ponts roulants, ni des actions sur les structures exposées au feu, ni des actions dynamiques du vent. Lesméthodes présentées
sont volontairement simplifiées par rapport
à celles de l’Eurocode 1.
PUBLIC
Niveau III et IV
Projeteurs ou dessinateurs d’études
chargés de l’élaboration de plans d’ensemble, de l’établissement de notes de
calculs simples sous la direction d’un ingénieur ou d’un projeteur-calculateur qualifié.
PRÉ-REQUIS
La formation initiale en mathématiques doit
correspondre au moins à celle des classes
terminales de l’enseignement secondaire.
PROGRAMME
• Eurocode EN 1990 : Bases de calcul des
structures
Introduction aux Eurocodes
Définition ELU, ELS
Classification des actions
Coefficients partiels de sécurité
Combinaisons des actions
• Eurocode 1 : EN 1991 Actions sur les
structures Partie 1-1 Poids volumique –
Poids propre – Charges d’exploitation
Eurocode 1 : EN 1991 Actions sur les structures Partie 1-3 Charges de neige
Charges de neige au sol
Charges de neige sur les toitures
• Eurocode 1 : EN 1991 Actions sur les
structures Partie 1-4 Actions du vent
Vent de référence
Coefficient d’exposition
Pression dynamique de calcul
Coefficients de pression – coefficients de
forces
Pressions sur les parois
Forces exercées par le vent
6.01 Actions –
Analyse globale du 20
au 22 septembre 2011
OBJECTIF
Au cours de ce module, les participants déterminent avec les Eurocodes les actions
appliquées sur un bâtiment, les combinent
et effectuent l’analyse globale (ELS et ELU).
À l’issue de ce module, les stagiaires peuvent mesurer les connaissances acquises
par le biais d’un Q.C.M.
Le stage intègre la prise en compte des
annexes nationales des différents EN
abordés.
PUBLIC
Niveau I à III
Tout personnel chargé de l’établissement
des notes de calculs de bâtiments.
PRÉ-REQUIS
Une expérience réelle de la rédaction de
notes de calculs de bâtiments, selon les
règles précédentes (CM 66, Additif 80,
NF…), est requise
PROGRAMME
• Présentation du bâtiment étudié
• Détermination des actions (EN1991)
Charges permanentes
Charges d’exploitation
bureaux d’études toutes les
connaissances nécessaires
pour le dimensionnement
d’éléments et
l’établissement de notes
de calcul de structures en
acier, pour la plupart des
constructions métalliques
de bâtiment de complexité
faible ou moyenne.
Ce cycle présente de façon
pratique les principes de
base et les méthodes de
calcul aussi simples que
possible, compatibles avec
les différentes parties des
Eurocodes applicables aux
structures en acier.
Par opposition aux autres
cycles Eurocodes du
catalogue, celui-ci se
caractérise par le parti pris
d’éviter systématiquement
toute formule ou méthode
trop complexe. À cet
effet, il s’appuie sur un
document guide présentant
un Eurocode simplifié,
document qui est fourni
aux stagiaires.
Charges climatiques (neige, vent)
• Combinaisons d’actions (EN 1990)
• Analyse globale (EN 1993)
Choix de l’analyse
Imperfections
• Q.C.M.
7.03 EC3 –
Résistance ultime
des sections 13 au 15
septembre 2011
OBJECTIF
À l’issue de ce module, le stagiaire doit être
capable de vérifier une section selon l’EN
1993-1-1.
Ce module s’ouvre sur un exposé des indispensables notions de plasticité qui sont
à la base de la résistance ultime des sections dites « compactes ». La classification
est ensuite présentée dans le détail. Il
s’agit d’une notion nouvelle et fondamentale puisqu’elle oriente le choix des critères
de vérification des sections, mais aussi
d’autres critères qui sont exposés dans les
modules suivants. L’ensemble des critères
de résistance des sections est ensuite passé en revue.
Dans le cas des sections de Classe 4, la
méthode des largeurs efficaces permet de
vérifier les sections élancées. Dans la pratique, elle doit s’appliquer à la plupart des
sections reconstituées par soudage.
De nombreuses applications pratiques sont
proposées tout au long de ce stage.
Les connaissances acquises au cours de
ce module sont nécessaires aux modules
7.04 et 7.05.
PUBLIC
Niveau I et II
Ingénieurs, techniciens confirmés et cadres
de bureaux d’études
PRÉ-REQUIS
Maîtrise du calcul des structures
métalliques
PROGRAMME
• Présentation générale et mise en application des Eurocodes
Les différentes parties de l’EN 1993 et
leurs annexes nationales
Principales caractéristique de l’acier utilisées dans les calculs
• Notions de résistance plastique des
sections
Critères de plasticité
Déformations plastiques
Plastification des sections
Notion de rotule plastique
• Résistance ultime des sections
compactes
Classification des sections
CMI N°3 – 2011
Construction Métallique Informations
Étude d’un bâtiment
industriel selon les
eurocodes
Ce cycle se distingue des
autres cycles proposés
dans ce catalogue par son
approche pédagogique.
Il est orienté vers
l’application pratique du
calcul.
Il a pour objectif de faire
établir, par le personnel
en charge des calculs de
structure, une note de
calculs d’une construction
courante à base
quadrangulaire.
Maîtriser les
eurocodes
Ce cycle organisé en 11
modules, a pour objectif
d’amener les participants
à connaître et pratiquer
les nouvelles règles en
matière de vérification de
la résistance des structures
basées sur le concept
d’états limites ultimes
(ELU).
L’Eurocode 3, version NF EN
(2005) remplace les règles ...
45
CM 66 pour les bâtiments
et le Fascicule 61 - Titre V
pour les ouvrages d’art. Il
fait appel à de nouvelles
méthodes qui permettent
de mieux apprécier la
capacité portante réelle des
structures métalliques et
ceci avec une sécurité plus
homogène.
Critères de résistance des sections de
Classes 1, 2 et 3 :
• traction/compression
• flexion
• cisaillement
• interactions
• Résistance ultime des sections élancées
fléchies/comprimées
Voilement local
Méthode des largeurs efficaces
Critères de résistance des sections de
Classe 4 :
• flexion
• compression
• interaction
7.08 EC3 – Étude des
chemins de roulement
27 et 28 septembre
2011
OBJECTIF
Ce stage vise à préciser les notions nécessaires au calcul des voies de roulement des
ponts roulants posés ou suspendus.
L’exposé intègre les dernières versions des
normes européennes, en particulier l’EN
1991-3 pour les actions et les parties applicables de l’EN 1993 (1-5 ; 1-9 et 6).
L’ensemble des notions présentées est illustré par un exemple d’application qui sert
de fil conducteur à l’exposé.
PUBLIC
Niveaux II et III
Techniciens confirmés, projeteurs et cadres
de bureaux d’études.
PRÉ-REQUIS
Notions sur les Eurocodes, en particulier EN
1990 (situations de projet) et EN 1993-1-1
(classification et vérification des sections).
PROGRAMME
• Panorama normatif
• Actions induites par les appareils de
levage
Charges verticales
Forces horizontales
Coefficients dynamiques
• Classification des appareils de levage
• Situations de projet – ELS – ELU
• Bilan des contraintes
• Fatigue
• Voilement
• Application
w w w. c t i c m . c o m
Construire en métal, un art, notre métier
Centre Technique Industriel de la Construction Métallique
Espace technologique – L’Orme des Merisiers – Bâtiment Apollo – 91193 Saint-Aubin Tél. : 01 60 13 83 00 - Fax : 01 60 13 13 02
Votre bibliothéque
ASCAP - Capacités d’assemblages
Collection « les guides Ascap » - CTICM – 2007
• volume 1 - Assemblages de continuité de poutres réalisés par platines d’about est
le premier ouvrage de la collection « les guides Ascap » présenté par le CTICM.
Les différents volumes de cette collection traitent de la justification des assemblages selon les normes Eurocodes (EN 1993-1-8). Le lecteur y trouvera un recueil succinct mais précis des principes de calcul, suivi d’un ensemble de tables
de dimensionnement très détaillées. Le CD-Rom permet de retrouver les résultats des tables et de les compléter par d’autres configurations moins usuelles.
ISBN 978-2-902720-30-9.
• volume 2 - Encastrements de poutres sur poteaux réalisés par platines d’about.
ISBN 978-2-902720-32-3.
Titre à paraître :
• v olume 3 - Assemblages articulés de poutres réalisés par double cornière (2011).
Réglementation thermique des bâtiments neufs (guide construction
métallique)
Collection FFB
Ce guide, destiné aux professionnels du bâtiment qui interviennent sur les constructions
neuves, résidentielles et tertiaires, est un document d’étape ; il reprend les exigences de la
réglementation thermique en vigueur (RT 2005) qui visent à améliorer la performance énergétique des bâtiments neufs. Les informations données doivent être considérées comme
la base minimale de réalisation des ouvrages dans la mesure où ces exigences seront
considérablement renforcées par les décisions résultant du Grenelle de l’Environnement et
dont la première date emblématique est 2012.
Cet ouvrage est réalisé dans le cadre du programme Recherche Développement Métier
de la FFB, avec le soutien de l’ADEME. Il résulte de la collaboration entre la Fédération
Française du Bâtiment (FFB) et le Centre Technique de la Construction Métallique (CTICM).
Prix de vente au volume : 60 e/TTC
Prix de vente volume 1 + 2 :
100 e/TTC
Frais de port : 4 e/TTC
Prix de vente : 13 e/TTC
Frais de port : 4 e/TTC
L’acier et le développement durable dans les bâtiments résidentiels
La notion de construction durable n’est pas uniquement associée au choix des matériaux.
Elle tient en grande partie aux progrès des méthodes de construction, à l’amélioration de
la performance des bâtiments en service, et inclut les aspects liés à la rénovation et à la
fin de vie.
Cette publication illustre les réponses de la construction métallique aux exigences du
développement durable, appliquées au secteur du résidentiel. À travers un panorama européen de projets récents, elle présente des exemples d’évaluations environnementales de
constructions faisant appel à l’acier.
Ce guide est gratuit (hors frais de port : 4 € TTC). Il est également téléchargeable gracieusment sur le site www.cticm.com.
Frais de port : 4 e/TTC
Structures métalliques – Ouvrages simples Capeb, CTICM, Otua – ISBN
2-7258-0006-4
La CAPEB, le CTICM et l’OTUA se sont associés pour présenter cette seconde édition
de « Structures Métalliques – Ouvrages simples ». Par rapport à l’édition de 1991, cette
version a été entièrement transposée en fonction des normes européennes (normes de
produits, Eurocodes). De plus, la présentation aborde, au-delà des éléments individuels, la
conception et le prédimensionnement de petits ouvrages de bâtiment, en alternant explications et exemples. Des tables de prédimensionnement d’éléments comprimés ou fléchis
figurent en annexe. D’une présentation aérée, illustré de nombreux schémas, cet ouvrage
de 100 pages est en vente au CTICM.
Prix de vente : 35 e/TTC
Frais de port : 4 e/TTC
CMI N°3 – 2011
Construction Métallique Informations
47
REVUE
CONSTRUCTION
MÉTALLIQUE
la référence depuis
plus de plus de 45 ans
recherche, calcul et conception,
ingénierie incendie,
réglementation et normalisation,
descriptions d’ouvrages
VOTRE COMMANDE
ABONNEZ-VOUS!
Volume
Abonnement 2011 France*
quantité prix unitaire
prix total
149 € TTC
Tarifs de l’abonnement
185 € TTC
annuel 2011 (4 numéros) : Abonnement 2011 Étranger*
France 149 € TTC
Total TTC de votre commande
Étranger 185 € TTC
*Lorsque vous vous abonnez en cours d’année nous vous envoyons les numéros
déjà parus.
VOS COORDONNÉES
À retourner accompagné de votre
règlement par chèque à l’ordre
du CTICM:
CTICM
service publications
Espace technologique
L’orme des merisiers
Immeuble Apollo
91193 Saint-Aubin
Nom :...........................................Prénom : ..................................................
Raison sociale de votre société :....................................................................
Adresse :........................................................................................................
.......................................................................................................................
.......................................................................................................................
.......................................................................................................................
Code Postal :.......................Ville :..................................................................
Pays :.............................................................................................................
E-mail: ...........................................................................................................
Adresse de facturation (si différente) :...........................................................
.......................................................................................................................
.......................................................................................................................
Conditions générales de ventes disponibles sur le site www.cticm.com ou sur simple
demande à [email protected]
Assistance téléphonique
L’assistance technique contribue à faciliter et encourager le choix des solutions métalliques,
et permet aux praticiens d’obtenir des réponses concrètes à leurs interrogations au quotidien.
Elle est délivrée aux constructeurs métalliques mais également à l’ensemble des acteurs
du secteur de la construction métallique.
Il s’agit généralement de conseils ou renseignements ne nécessitant pas d’études approfondies, et qui sont donc donnés à titre gratuit.
Dans le cas où la demande d’assistance nécessite une étude particulière de plus longue
durée, un devis est alors proposé dans le cadre des prestations d’ingénierie et de conseil.
Contacts
assistance technique
Thèmes
Contacts
Téléphone
Courriel
RÉGLEMENTATION ET NORMALISATION
Eurocodes : statut, avancement
Valérie Lemaire
01 60 13 83 37
[email protected]
Réglementation et normalisation française
Valérie Lemaire
01 60 13 83 37
Réglementation « sécurité incendie » pour
Patrice Russo
01 60 13 83 30
bâtiments et ICPE
CONSTRUCTION MÉTALLIQUE - GÉNÉRALITÉS
[email protected]
Analyse globale des structures
Yvan Galéa
01 60 13 83 72
[email protected]
Assemblages boulonnés
Maël Couchaux
01 60 13 83 57
[email protected]
Assemblages soudés
Dominique Semin
01 60 13 83 43
[email protected]
Assemblages par brides
Maël Couchaux
01 60 13 83 57
[email protected]
Dynamique des structures - Vibrations
Mladen Luki
01 60 13 83 68
[email protected]
Comportement des structures soumises au
séisme PS92, EC8 PS-MI
Pierre-Olivier Martin
01 60 13 83 69
[email protected]
Exécution des structures métalliques : fabrication, montage, tolérances
Dominique Semin
01 60 13 83 43
[email protected]
[email protected]
Fatigue
Mladen Luki
01 60 13 83 68
[email protected]
Justification du comportement (à froid) des
structures par l’expérimentation
Alain Bureau
01 60 13 83 56
[email protected]
Logiciels utilisés en CM
Jean-Claude Delongueville 01 60 13 83 42
[email protected]
Rupture fragile
Bruno Chabrolin
01 60 13 83 05
[email protected]
Vérification des sections et des éléments.
Flambement, déversement, voilement local
Alain Bureau
01 60 13 83 56
[email protected]
Voilement des plaques et EC3-1-5
Pierre-Olivier Martin
01 60 13 83 69
[email protected]
CONSTRUCTION MIXTE
Bâtiments mixtes acier-béton (planchers,
poteaux,...)
Philippe Beguin
01 60 13 83 59
[email protected]
MATÉRIAUX
Aciers inoxydables et EC3-1.4
Alain Bureau
01 60 13 83 56
[email protected]
Boulonnerie – Fixations
Maël Couchaux
01 60 13 83 57
[email protected]
Soudage
Dominique Semin
01 60 13 83 43
[email protected]
Stéphane Herbin
01 60 13 83 63
[email protected]
Produits d’enveloppe en acier
ÉLÉMENTS DE STRUCTURE ET OUVRAGES PARTICULIERS
Cheminées et EC3-3.2
Patrick Le Chaffotec
01 60 13 83 40
[email protected]
Chemins de roulement et EC1-3/EC3-6
Dominique Semin
01 60 13 83 43
[email protected]
Conception des structures de bâtiment
Philippe Beguin
01 60 13 83 59
[email protected]
CMI N°3 – 2011
Construction Métallique Informations
49
Assistance technique
ÉLÉMENTS DE STRUCTURE ET OUVRAGES PARTICULIERS (suite)
Éléments minces formés à froid et EC3-1.3
Dominique Semin
01 60 13 83 43
[email protected]
Ponts métalliques et mixtes EC3-2 et EC4-2
Daniel Bitar
01 60 13 83 38
[email protected]
Poutres alvéolaires
Alain Bureau
01 60 13 83 56
[email protected]
Pylônes et pylônes haubanés et EC3-3.1
Patrick Le Chaffotec
01 60 13 83 40
[email protected]
Silos et réservoirs et EC1-4/EC3-4
Stabilisation d’un bâtiment par les parois - Effet
diaphragme
Patrick Le Chaffotec
01 60 13 83 40
[email protected]
Mladen Luki
01 60 13 83 68
01 60 13 83 68
Structures en aluminum
Mladen Luki
01 60 13 83 68
01 60 13 83 68
ACTIONS
Actions climatiques : neige et vent - Règles NV et
EC1
Danielle Clavaud
01 60 13 83 36
[email protected]
Actions d’exploitation (charges)
Danielle Clavaud
01 60 13 83 36
[email protected]
Combinaisons d’actions
Danielle Clavaud
01 60 13 83 36
[email protected]
Actions sismiques PS92 et EC8
Danielle Clavaud
01 60 13 83 36
[email protected]
Actions en cas d’incendie EC 1-1.2
Chritophe Thauvoye
01 60 13 83 21
[email protected]
États limites de service - Flèches admissibles
Philippe Beguin
01 60 13 83 59
[email protected]
DÉVELOPPEMENT DURABLE
Construction métallique et développement
durable
Stéphane Herbin
01 60 13 83 63
[email protected]
Protection anticorrosion des structures
métalliques
Nour Ghandour
01 60 13 83 64
[email protected]
PHYSIQUE DU BATIMENT
Performances thermiques et énergétiques de
bâtiments à ossature métallique
Amor Ben Larbi
01 60 13 83 61
[email protected]
Performances acoustiques de bâtiments à ossature métallique
Philippe Beguin
01 60 13 83 59
[email protected]
Étanchéité à l’air de bâtiments à ossature
métallique
Philippe Beguin
01 60 13 83 59
[email protected]
Incendie
Calcul du comportement au feu des éléments de
second œuvre à ossature métallique
Christophe Renaud
01 60 13 83 27
[email protected]
Calcul du comportement au feu des structures
mixtes. Application de l’EC4-1.2
Christophe Renaud
01 60 13 83 27
[email protected]
Calcul du comportement au feu des structures en
acier et aluminium – Application des EC3-1.2 et
Christophe Renaud
EC9-1.2
01 60 13 83 27
[email protected]
Comportement au feu
des entrepôts et bâtiments industriels
Christophe Renaud
01 60 13 83 27
[email protected]
Comportement au feu des parcs de
stationnement
Bin Zhao
01 60 13 83 16
[email protected]
Ingénierie de la sécurité
incendie – Méthodologie
Joël Kruppa
01 60 13 83 20
[email protected]
Sécurité incendie dans les bâtiments à simple
rez-de-chaussée
Nicolas Henneton
01 60 13 83 25
[email protected]
Christophe Thauvoye
01 60 13 83 21
[email protected]
Seddik Sakji
01 60 13 83 24
[email protected]
01 60 13 83 17
[email protected]
Flux thermique émis par un feu d’entrepôt
(Flumilog)
Produits de protection des structures contre
l’incendie
certification
Marquage CE des produits métalliques
Yannick le Tallec
50 Construction Métallique Informations
CMI N°3 – 2011
L’acier galvanisé,
une valeur sûre
en toutes circonstances
L
’acier possède des propriétés
de résistance exceptionnelles.
La galvanisation à chaud permet
de les conserver très longtemps,
rendant ainsi les constructions
fiables. La surveillance et la
maintenance des ouvrages sont
réduites, ce qui allège le budget
des exploitants.
Retrouvez l’ensemble des
acteurs de la filière sur
www.galvazinc.com
DURABLE ET ECOLOGIQUE
Comme l'acier, le zinc utilisé pour protéger
ce métal au travers de la galvanisation
est recyclable. Il provient de la nature et
peut être réutilisé indéfiniment, tout en
conservant ses propriétés.
Maintenance
Sécurité
Durabilité
Economie
d’énergie
Economie de
matière première
Recyclage
Passerelle sur lʼEbron et passerelle sur le Drac - Maître dʼouvrage : SIVOM du Lac de Monteynard-Avignonet (38) - Photos : V. Thiebaut
La galvanisation :
une solution qui va dans le sens du Développement Durable.
Tél. : 01 55 95 02 02 - Email : [email protected]
Parachèvement
Structures Métalliques
Le parachèvement des profils :
Vous recherchez un partenaire
de confiance, spécialiste dans
la transformation des aciers.
Notre savoir-faire industriel et nos
prestations techniques de qualité à
des prix très compétitifs ont su gagner la confiance de grands donneurs
d’ordre en France et à l’export.
Alors pourquoi pas vous ?
Le profil reconstitué soudé :
- la reconstitution, de vos profils
droits ou cintrés
- la soudure, sous flux en automatique
- la finalisation, par nos équipes de professionnels
La mécano-soudure :
- l’assemblage, des pièces suivant vos plans
- la soudure, par notre personnel qualifié
- les contrôles, par magnétoscopie,
ultrason ou même radio
La découpe des tôles et plaques :
- le laser, qui allie rapidité et précision
- le plasma, en haute définition
- l’oxycoupage, pour les fortes épaisseurs
METAL + SERVICE
ZI Les Portes de Chambaran
38 980 VIRIVILLE
Tél. : 06 66 37 86 37 Fax : 04 74 54 09 89
Mail : [email protected]
www.metal-plus.fr
Sarl au capital de 8 000 € - RCS Grenoble 440 671 725 - SIRET 440 671 725 00016
Nos activités :
Fabrication de structures et
charpentes métalliques
Parachèvement
Serrureries industrielles
Mécano-soudure
Découpe laser, plasma
et oxycoupage
- le sciage, en coupe droite et biaise
- le perçage, à grande vitesse
- le grugeage, alvéolaire ou d’extrémité
Téléchargement