N° 3-2011 Construire en métal, un art, notre métier Le magazine d’information de la construction métallique Normes et certification De la DPC au RPC Le cheminement jusqu’en juillet 2013 Dossier CTICM : votre partenaire formation www.cticm.com Sur le terrain Blagnac : Zoom sur le nouveau parking aérien La construction métallique française continue à améliorer sa productivité et sa qualité avec KALTENBACH La construction métallique continue d’investir dans le renouvellement de son outil de production et trouve en KALTENBACH un partenaire idéal : offre complète, machines ultra-performantes, haute qualité, longévité et Service Clientèle. Ligne de grenaillage/peinture pour les profils et les tôle KALTENBACH a élargi son savoir-faire en proposant à présent une large gamme de grenailleuses, composées d’un nettoyeur de grenaille avec tamis, d’une aspiration complètement automatique, d’une installation de brossage/ dépoussiérage. Ces grenailleuses sont faciles d’entretien. Elles peuvent aussi être parfaitement combinées avec une ligne de peinture : ces centres comprennent une cabine de peinture, un tunnel de séchage ainsi qu’un système d’entrainemen et de convoyage. Scie à ruban KBS 1051 nouvelle génération Cette scie à ruban coupes droites et biaises a été conçue pour scier tous types de profilés. Nouveau : l’AFC (Auto Feed Control), qui permet l’adaptation de l’inclinaison du ruban en fonction de la largeur du profilé. Nouveau : l’avance électromécanique avec vis à billes et servomoteur Nouveau : le serrage des profilés auto réglable et la mesure de la largeur des matériaux. Un automatisme complet pour les lignes de sciage/perçage Les lignes de perçage à haute vitesse de la série KDM 615/1015, combinées avec les scies à ruban de la série KBS, ainsi que l’autosorteur pour l’extraction automatique des coupes d’affranchissement/chutes, pièces courtes ou longues, offrent à la construction métallique et au négoce, une production entièrement automatisée et performante, ne nécessitant pas la présence de l’opérateur. Une équipe d’ingénieur des ventes est à votre disposition pour trouver la solution la mieux adaptée à vos besoins de fabrication. N’hésitez pas à nous contacter. Les installations KALTENBACH peuvent être reliées au réseau informatique avec tous les logiciels CAO/CFAO existants, tranferts des fichiers par DSTV. KALTENBACH CONSTRUCTION DE MACHINES S Z.I. de la Doller 68520 Burnhaupt-le-Haut Tél. 03 89 48 99 89 Fax 03 89 48 72 04 [email protected] © DR Édito L a construction métallique semble commencer à montrer des signes « encore ténus » de reprise économique, et ce après deux années 2009 et 2010 bien difficiles. On peut constater, en s’en félicitant, que les entreprises ont globalement, pendant ces deux années, adopté une stratégie d’encouragement et de développement des compétences de leurs collaborateurs, et cela s’est traduit en particulier par une amplification des actions de formation continue. La formation continue constitue une mission importante du CTICM, organisme de formation reconnu de longue date. En la circonstance, elle constitue pour nous un moyen privilégié de soutenir les entreprises et leurs collaborateurs, de faire front ensemble aux difficultés. Et ceci alors même que le besoin de formation a tendance à s’amplifier, avec les nouvelles normes de calcul structural, de calcul de thermique, d’exécution, une réglementation et des méthodes de calcul à l’incendie en évolution constante, et d’une manière générale la multiplication des exigences relevant du développement durable. Aussi, dans le contrat de performance 2012-2015 dont la préparation est déjà bien avancée, la formation tient-elle une place importante. Ce numéro de votre magazine d’information comporte donc un dossier formation qui passe en revue un certain nombre d’aspects importants de cette activité. Le second semestre qui approche sera riche en formations, au CTICM ou dans vos entreprises ; en particulier tous nos stages Eurocodes feront l’objet d’une session au second semestre, et nous vous y attendons nombreux. Bien entendu, nous pensons déjà à l’année prochaine, et le catalogue des formations 2012 vous parviendra à l’automne. Bonne lecture. Bruno Chabrolin Directeur du transfert des connaissances CTICM CMI N°3 – 2011 Construction Métallique Informations 3 5 Publication de l’arrêté fixant les règles parasismiques pour les installations classées 6 Portrait 34 Construire en métal, un art, notre métier Informations techniques N° 3-2011 Sommaire Le magazine d’information de la construction métallique Application « Acudo » 7 Rencontres régionales du CTICM, nouvelle édition 8 Normes et certification De la DPC au RPC Le cheminement jusqu’en juillet 2013 Dossier CTICM : votre partenaire formation Sur le terrain Blagnac : Zoom sur le nouveau parking aérien www.cticm.com Photo de couverture : RT 2012 : Une date à retenir : 20 octobre 2011 11 Normes et certification 12 Marquage CE des produits de construction métallique : à quand les obligations ? Nouveau parking aérien de l’aéroport de Toulouse Blagnac, Architecte : François Gillard, SCAU Structure métallique : Castel & Fromaget (groupe Fayat) Voir notre article page 40. Groupe Cancé ou l’épopée d’un homme Sur le terrain 40 Éditeur : CTICM - Centre Technique Industriel de la Construction Métallique Directeur de la publication : Christophe Mathieu directeur général du CTICM Rédaction : CTICM – Service publications Journaliste : FL Communication, Françoise Leroy Contact : Isabelle Pharisier, Tél. : 01 60 13 83 00 E-mail : [email protected] Imprimé en France Fabrication et réalisation : MRGS, Tél. : 09 52 28 81 07 12 De la Directive Produits de Construction (DPC) au Règlement Produits de Construction (RPC) Le cheminement jusqu’en juillet 2013 16 Dossier : CTICM, votre partenaire formation 20 Formations « CATALOGUE » 21 Zoom sur quelques stages 21 Formations « intra » 26 Une nouvelle démarche de formation : la note de calcul pédagogique 28 Formation Comment financer votre formation ? 30 Vos formations au cticm en septembre 2011 44 Développement durable 32 Publications 47 Assistance technique 49 Tendances observées pour le Bilan Carbone™ appliqué aux constructeurs métalliques 32 Blagnac : Zoom sur le nouveau parking aérien 44 CTICM Espace technologique L’Orme des Merisiers Bâtiment Apollo 91193 Saint-Aubin Tél. : 01 60 13 83 00 Fax : 01 60 13 13 03 CMI est diffusé gracieusement à 8 500 exemplaires. CMI, dans un souci de préservation de l’environnement, est imprimé sur papier recyclable. La reproduction même partielle de tout matériel publié dans CMI est strictement interdite. Les annonceurs prennent l’entière responsabilité des informations qu’ils insèrent et déclarent être autorisés à les utiliser. © ConstruirAcier Accumulation d’eau dans les noues de toitures de bâtiments 7 Informations techniques Publication de l’arrêté fixant les règles parasismiques pour les installations classées Le Journal officiel a publié l’arrêté qui définit les règles parasismiques qui s’appliqueront à partir du 1er janvier 2013 pour les installations classées potentiellement les plus dangereuses. Les textes officiels La nouvelle réglementation parasismique française repose sur un ensemble de textes réglementaires qui sont progressivement publiés par le gouvernement. Les principes généraux (décret n° 20101254), le nouveau zonage sismique (décret n° 2010-1255) et les règles pour les bâtiments dits « à risque normal » (arrêté du 22 octobre 2010) ont été publiés au Journal officiel du 24 octobre 2010 (cf. notre dossier dans CMI n° 5-2010). Une étape vient d’être franchie avec la publication au Journal officiel du 31 mars 2011 de l’« arrêté du 24 janvier 2011 fixant les règles parasismiques applicables à certaines installations classées ». Les installations concernées (1) On peut se procurer gratuitement tous ces textes réglementaires parus au Journal officiel sur le portail internet suivant : www. legifrance.gouv.fr. Attention : le JO du 9 avril 2011 a publié un rectificatif pour l’arrêté du 24 janvier 2011. (2) Arrêté du 10 mai 2000 relatif à la prévention des accidents majeurs impliquant des substances ou des préparations dangereuses présentes dans certaines catégories d’installations classées pour la protection de l’environnement soumises à autorisation. La zone de sismicité est définie d’après la nouvelle délimitation fixée par le décret n° 2010-1255. Les équipements « à risque majeur » des installations classées doivent faire l’objet d’une étude parasismique particulière y compris quand l’installation est située en zone de sismicité 1. L’arrêté du 24 janvier 2011 concerne les nouvelles installations classées soumises à autorisation. Ce texte considère comme nouvelles installations celles autorisées après le 1er janvier 2013, les autres étant traitées comme installations existantes. Les règles parasismiques Le nouvel arrêté a pour but d’éviter les conséquences catastrophiques qui pourraient survenir suite à un évènement sismique frappant une installation industrielle. Pour cela, la résistance vis-à-vis d’un séisme majeur, ayant une très faible probabilité d’occurrence, est assignée comme objectif aux équipements dont la défaillance ou la ruine auraient des conséquences dramatiques. Cet objectif ne concerne pas les autres équipements ou bâtiments de l’installation, qui peuvent être considérés comme « à risque normal ». 6 Construction Métallique Informations CMI N°3 – 2011 De ces notions de base découlent les deux principes suivants fixés par l’arrêté : • les installations classées soumises à autorisation doivent respecter les exigences de la réglementation parasismique pour les bâtiments, équipements et installations à « risque normal », c’est-à-dire celles définies par l’arrêté du 22 octobre 2010 ; • les équipements des installations classées soumises à l’arrêté du 10 mai 2000 (2) susceptibles de conduire, en cas de séisme, à des conséquences dramatiques, particulièrement pour la vie humaine, hors de proportion avec la taille de l’installation, doivent faire l’objet d’une étude spécifique. Cette dernière doit permettre d’établir la protection parasismique appropriée, c’est-à-dire qui empêche l’apparition des phénomènes dangereux redoutés. Elle doit être conduite en considérant les spectres de réponse élastique horizontale et verticale correspondant à un séisme majeur, déterminés à partir des modalités prévues par l’Eurocode EN 1998-1, en fonction de la zone de sismicité et de la nature du sol à l’aide des paramètres donnés dans les tableaux de la fiche détachable de ce magazine. Modalités d’application de l’arrêté Pour les installations nouvelles, les études mentionnées auparavant, portant sur les équipements « à risque majeur », doivent être produites lors du dépôt de la demande d’autorisation d’exploiter et la protection parasismique de ces équipements doit être mise en service en même temps que l’installation. Pour les installations existantes, c’est la réglementation actuelle qui s’applique, c’est-à-dire l’arrêté du 10 mai 1993 (fixant les règles parasismiques applicables aux installations soumises à la législation sur les installations classées). Cet arrêté sera abrogé à compter du 1er janvier 2013. Audelà de cette date, les installations existantes devront être mises à niveau si nécessaire pour être protégées contre les séismes, à échéance de 2021. Pour cela, une démarche en trois étapes est fixée par l’arrêté du 24 janvier 2011 : •A vant le 31 décembre 2015, les exploitants des installations existantes devront avoir réalisé les études de risque permettant d’identifier au sein de leurs installations les équipements potentiellement dangereux en cas de séisme. Ces équipements devront, pour la même échéance, faire l’objet d’une étude de comportement au séisme, avec les spectres de calcul prévus à cet effet, permettant en particulier de déterminer les moyens techniques éventuellement nécessaires pour obtenir le niveau de résistance désiré. • Par la suite, un échéancier des travaux de mise à niveau sera préparé et fixé par les préfectures, avant le 31 décembre 2016, dans lequel sera privilégiée la mise en place rapide des mesures les moins couteuses. Enfin, les travaux de mise à niveaux devront être réalisés par les exploitants, pour être tous achevés au 1er janvier 2021. Le CTICM à vos côtés Le CTICM mobilise ses experts pour vous accompagner dans cette transition réglementaire. N’hésitez pas à faire appel à nos services en fonction de vos besoins : assistance technique gratuite (liste des contacts en fin de numéro), formation (calendrier 2011 en fiche détachable), audit et études par les ingénieurs du bureau d’études… Pierre-Olivier Martin Directeur de recherche CTICM Accumulation d’eau dans les noues de toitures de bâtiments Application « Acudo » Le phénomène d’accumulation d’eau sur les toitures légères à faible pente (≤ 5 %) est l’une des causes de sinistres parmi les plus récurrentes. Ce phénomène se produit généralement sur les toitures à faible pente en cas d’averses ou d’engorgement des évacuations. Sous la charge d’eau, les poutres supportant la couverture se déforment et une poche se produit. La charge d’eau s’accumule et engendre donc plus de déformation, qui à son tour augmente l’accumulation d’eau, etc. Pour les toitures « flexibles », un effondrement peut se produire si l’évacuation d’eau est moins rapide que l’accumulation. L’importance de ce phénomène et de ses effets est soulignée mais pas ou mal traitée dans les règles françaises et les Eurocodes. Pour aider le praticien à appréhender ce phénomène, à mieux en maîtriser les conséquences et à prendre les dispositions qui s’imposent, le CTICM met à disposition l’application Acudo en téléchargement libre sur son site www.steelbizfrance.fr. Cette application Microsoft Office EXCEL permet de prendre en compte l’effet du phénomène d’accumulation d’eau dans une noue de toiture de bâtiment en déterminant, par un processus itératif, l’état final du système étudié. ACUDO Cette application est une évolution de celle qui a été utilisée dans le cadre d’une étude publiée dans la Revue construction métallique n° 1-2010 (CTICM) : « Effet de l’accumulation d’eau dans les noues horizontales de toitures à versants symétriques de faible pente » (TM. Nguyen, Y. Galéa, M. Lukic’). Le système étudié est constitué par la zone de versant de toiture adjacente à la noue et comprise entre les traverses de deux portiques consécutifs. Le versant est tronqué en partie haute (à la 3e panne). Le système comporte ainsi des barres modélisant les traverses, la poutre support de noue, les pannes et les bacs (ondes parallèles aux traverses). Les données de l’application, outre les propriétés géométriques et matérielles des barres, permettent d’introduire une pente de noue (par « réglage » de la toiture à partir de dénivelés au droit d’une des deux traverses), diverses conditions de continuité des pannes et de la poutre support de noue sur les portiques, une flexibilité d’appui des traverses due au reste des portiques, … Le système étudié est soumis à un chargement qui résulte d’une combinaison d’actions (généralement aux états limites ultimes). Ce chargement résultant est caractérisé par une charge surfacique uniforme et répartie sur tout le versant de CMI N°3 – 2011 Construction Métallique Informations 7 Informations techniques toiture (charges permanentes, neige, …), une charge surfacique répartie sur une aire rectangulaire donnée (accumulation de neige, entretien, …) et, bien sûr, une charge initiale d’eau, définie par la hauteur maximale au-dessus de la toiture supposée non déformée (niveau du trop-plein ou du bord de toiture, niveau stationnaire compte tenu du débit d’évacuation des descentes d’eau, ...). La déformée verticale de la toiture (poutre support de noue, pannes, traverses et barres équivalentes de bacs) sous les charges génère l’accumulation ; l’eau s’accumule ainsi sous le niveau maximal défini. La flèche verticale, et donc la hauteur totale d’eau, est déterminée pour chaque noeud du système. La charge d’eau est réactualisée à chaque itération du processus itératif qui se poursuit jusqu’à atteindre une convergence suffisante sur les déplacements. L’application Acudo fournit : • les flèches locales à mi-portée de la poutre de noue, à mi-portée de la 1re panne et à mi-portée du bac situé en partie basse, • des courbes de niveaux du volume d’eau en rétention sur le versant de toiture, • la déformée de la toiture dans une coupe les Régionales 1 e R C yC Le 201 1 à mi-distance entre les traverses (avec état initial et niveau d’eau), • divers résultats concernant la hauteur et le volume d’eau, la flèche et le moment de flexion maximal dans la poutre de noue, les 1re et 2e pannes, le bac en partie basse, … • le facteur d’amplification de chacun de ces résultats par rapport aux valeurs initiales (eau) ou aux valeurs « linéaires » (flèches, moments) c’est-à-dire déterminées à la 1re itération du processus itératif (sans accumulation d’eau). Installation L’application Acudo est une application développée sous Microsoft Office EXCEL (version 2003). Elle est autonome et ne nécessite aucune installation particulière. Elle a été testée avec succès avec Office 2007 sous Windows XP, Vista et Seven. Yvan Galéa Adjoint du directeur de la recherche et de la valorisation Chef du service recherche construction métallique CTICM Rencontres régionales du CTICM, nouvelle édition Répartition par villesétapes % Lille Marseille 20 Biarritz 23 Lyon 29 44 33 27 Nantes Mulhouse Origine des participants % Contrôleurs techniques Industriels et fabricants 6 Enseignants Entreprises de CM 6 7 38 10 33 Maîtres d’ouvrage Bureaux d’études et maîtrise d’œuvre La formule des « Rencontres régionales du CTICM » a été inaugurée en 2010, et CMI avait fait un bilan de cette première campagne (CMI 5-2010). L’accueil très positif réservé par tous les participants aux Rencontres 2010, nous a encouragés à poursuivre avec un objectif reconduit : réunir les acteurs de la construction métallique, dans leur région, pour leur transmettre une information technique sur des sujets d’actualité et valoriser les savoir-faire du CTICM dans ces domaines, initier ou entretenir les contacts entre le CTICM et les participants, et entre participants. Pour cette nouvelle édition, le format 2010 a, globalement, été conservé : 2 sujets traités dans un temps limité. Le retour d’expérience nous a conduits à 8 Construction Métallique Informations CMI N°3 – 2011 quelques adaptations : • systématiser la programmation en matinée, • allonger un peu la durée de la rencontre 62 3,5 1 2 3 4 5 Spectres de calcul pour les zones de sismicité 1 à 4 (Métropole) Classe du ductilité DCL – q = 1,5 Sd / ag 3,0 2,5 59 Aléa sismique très faible faible modéré moyen fort 80 76 35 45 86 1,0 Classe A 0,5 b 0,0 2 2,5 3 3,5 4 Guadeloupe : Guyane : Martinique : Mayotte : La Réunion : Saint-Pierre et Miquelon : 5 1 5 3 2 1 25 58 39 71 03 79 01 23 87 74 69 42 63 73 19 15 24 38 43 07 33 46 40 12 82 30 34 31 65 84 04 06 81 32 64 05 26 48 47 90 70 21 36 16 68 89 41 17 67 88 52 18 Classe B 1,5 10 37 85 Classe C 1 28 49 1,5 0,5 54 77 91 72 44 57 55 51 78 53 56 Classe D 0 95 61 22 Classe E 2,0 27 14 29 08 02 60 50 13 83 11 09 66 pour donner plus de temps aux échanges, • programmer deux cycles différents au premier et au deuxième semestre (2 fois 6 villes-étapes). Nous dressons ici le bilan de notre « tour de France » du 1er semestre 2011. Près de 180 personnes ont participé aux « Rencontres régionales » consacrées à faire le point sur la réglementation parasismique et la réglementation incendie. Toutes les catégories d’acteurs de la construction métallique ont été représentées, avec un pourcentage très encourageant de 38 % pour les entreprises de construction métallique. L’indice de satisfaction des participants se partage entre bon et très bon. Notre choix s’est porté, pour le premier cycle 2011, sur deux sujets de forte actualité : • la réglementation parasismique, modifiée par la parution des décrets et arrêté du 22 octobre 2010, • la réglementation incendie, marquée par une évolution permanente. Pierre-Olivier Martin, Directeur de projets de recherche au CTICM, a notamment fait le point sur l’évolution du zonage sismique de la France (qui d’ailleurs avait guidé le choix de nos villes-étapes) et les raisons de cette évolution, sur l’incidence des nouveaux 2B textes sur l’évaluation des actions sismiques de calcul des ouvrages, et sur le lien avec la mise en application généralisée des Eurocodes. Il a également rappelé et illustré l’excellent comportement des structures en acier lors de séismes, et valorisé les différents services que le CTICM peut apporter aux acteurs de la construction en zone sismique. Christophe Renaud, également Directeur de projets de recherche au CTICM, après quelques rappels toujours appréciés sur le comportement des structures en acier face à l’incendie, a dressé un panorama de la réglementation incendie, en insistant notamment sur : • les évolutions relatives aux entrepôts couverts (rubrique 1510), avec présentation des outils que le CTICM a développés à ce sujet, • les apports de l’Ingénierie de la Sécurité Incendie (ISI). Une documentation importante a été remise aux participants : supports des présentations, textes de référence cités, guides et outils CTICM. 2A Sujet traité lors des rencontres « la réglementation parasismique ». Patrick Le Chaffotec Directeur général adjoint CTICM Autre sujet traité la réglementation incendie. Température feu pleinement developpé feu localisé CENTRALES NUCLÉAIRES TUNNELS E.R.P. et I.G.H La réglemention « incendie » Flashover Incendie conventionnel Incendie naturel INDUSTRIE HABITATION LIEU DE TRAVAIL Temps Démarrage – Feu couvant CMI N°3 – 2011 Construction Métallique Informations Phase de Phase de refroidissement développement 9 Construire en métal, un art, notre métier Co L’ACIER © Alex Y eung - Fotolia.com CONSTRUISONS RESPONSABLE AVEC préserver les matières premières optimiser l’exploitation de l’espace maîtriser la consommation énergétique construire vite et propre harmoniser architecture et environnement faites de l’acier le fer de lance de votre démarche HQE Le CTICM expert de la construction acier, contribue depuis près d’un demi-siècle aux progrès techniques qui font la performance des entreprises de construction métallique. Vos attentes: comprendre les enjeux du développement durable réduire les émissions de gaz à effet de serre Notre offre: formation, publications, journées techniques évaluation Bilan CarboneTM répondre aux cibles de la démarche HQE maîtriser le comportement énergétique assurer la durabilité de vos constructions optimiser votre approche économique études thermiques et énergies renouvelables anticorrosion, sécurité incendie analyse en coût global Centre T echnique Industriel d e la C onstruction Métallique Espace technologique - L’orme des merisiers - Im m e u b l e A p o l l o - 91193 Saint-Aubin Contact service développement durable, tél.: 01 60 13 83 70 - [email protected] www.cticm.com RT 2012 : Une date à retenir : 20 octobre 2011 Le Grenelle de l’environnement a fixé des objectifs très ambitieux pour réduire la consommation d’énergie dans le bâtiment. Pour le neuf, la nouvelle réglementation thermique RT 2012 s’appliquera dès le mois d’octobre 2011 pour une partie des bâtiments du secteur tertiaire et à partir du mois de janvier 2013 pour le logement. La RT 2012, qui se veut « performantielle », abandonne les garde-fous techniques de la RT 2005 pour se concentrer sur la performance globale du bâtiment. Ainsi, une plus grande liberté de conception est laissée aux maîtres d’œuvre. • Quelles sont les exigences de la RT 2012 ? • Quel changement par rapport à la RT 2005 ? • Quelles sont les bonnes pratiques pour réussir un bâtiment économe en énergie ? Construire en métal, un art, notre métier Autant de sujets que le CTICM et Cons-truirAcier, entourés d’acteurs de cette nouvelle réglementation thermique, développeront au cours d’une journée technique d’information : Réglementation thermique RT 2012 et bâtiments en acier 20 octobre 2011 Tour Aréva – La Défense - Paris Cette journée sera aussi l’occasion de présenter les résultats d’un projet de recherche national consacré aux bâtiments en acier économes en énergie et notamment aux performances du bâti : perméabilité à l’air et ponts thermiques. Des exemples de réalisations BBC et Bepos en acier seront aussi présentés. Pré-programme Réglementation thermique RT 2012 et bâtiments en acier Tour Aréva – La Défense - Le 20 octobre 2011 9H30 accueil des participants 10H00 Introduction de la journée S. Kherrouf - Chargée de la thématique enveloppe, ADEME 10H15 Présentation de la réglementation thermique RT 2012 D. Delaune - Chef de projet réglementation thermique des bâtiments neufs, DGALN/ DHUP 11H15 Résultats du projet de recherche : bâtiments en acier économes en énergie A. Benlarbi - Directeur de recherche, CTICM Ponts thermiques S. Farkh - Président de la commission Th-bât, CSTB Perméabilité à l’air T. Salset - Chef de groupe bâtiment-acoustique et S. Berthault, CETE de Lyon Déjeuner 14H30 Réalisations dans le cadre du projet : Hall de stockage BBC à Brest Bâtiment industriel Bepos à Poitiers Bâtiment de bureaux Bepos à Rennes D. Lehnen - Directeur technique, Soprema 15H30 Autre réalisation en acier Logement collectif : Tecoia - Lyon ArcelorMittal 16H15 Clôture de la journée CMI N°3 – 2011 Construction Métallique Informations 11 Normes et certification Marquage CE des produits de construction métallique : à quand les obligations ? Pour les produits de construction métallique comme pour les ensembles destinés à constituer la structure métallique d’ouvrages, le marquage CE, dans le cadre de la Directive produits de construction 89/106/CEE, va devenir obligatoire suite à la publication de la norme NF EN 1090-1 (novembre 2009) au Journal officiel de l’Union européenne (JOUE) le 13 décembre 2010. C ette publication au JOUE marque le début du processus conduisant à l’obligation de marquage CE aux produits de construction relevant de la norme NF EN 1090-1 (novembre 2009). Dès juillet 2012, tous ces produits dès lors qu’ils sont mis sur le marché européen, devront obligatoirement être marqués CE. Les différents états membres doivent maintenant notifier les organismes pouvant intervenir dans les évaluations pour le marquage CE suivant cette norme. Pour ce faire, en France, un arrêté et un avis sont en cours de publication au Journal officiel de la République française (JORF). Le marquage CE est règlementaire et constitue le signe visible que les produits qui en sont revêtus ont le droit d’être librement mis sur le marché dans l’espace économique européen. Le fabricant(1), en apposant le marquage CE sur son produit atteste des caractéristiques qu’il déclare et prend l’entière responsabilité de sa mise sur le marché. L’annexe ZA de cette norme harmonisée décrit les conditions d’application du 12 Construction Métallique Informations CMI N°3 – 2011 marquage CE. Doivent être définies : • les caractéristiques utiles pour décrire le produit (de façon aussi performancielle que possible) en tenant compte des usages prévus ; • les performances minimales ou classes de performances du produit, le cas échéant ; • les méthodes d’essais ou d’évaluation des performances (elles peuvent être décrites dans des normes d’essais) ; • les clauses d’évaluation de la conformité du produit à la norme, y compris la définition des conditions relatives au contrôle de production en usine. Dans le cas des produits de construction métallique couverts par l’EN 1090-1 (novembre 2009), le système d’attestation de conformité retenu par la Commission européenne est le système 2+ (2). Il est important de rappeler que quel que soit le système d’attestation de conformité, donc en particulier dans le système 2+, le fabricant doit pouvoir justifier : • d’un « essai ou calcul de type initial » (ITT/ITC) pour déterminer les caractéristiques qui seront mentionnées dans les informations qui accompagnent le marquage CE. L’ITT ou l’ITC sont des évaluations permettant de démontrer la conformité aux exigences essentielles, Institutionnels •d ’un « contrôle de la production en usine » qui permet de s’assurer du maintien des caractéristiques déclarées. Le logigramme ci-dessous présente les Responsabilité de l’organisme notifié Responsabilité du fabricant PUBLICATION DE LA NORME AU JOUE NORME HARMONISÉE ARRÊTÉ AVIS PUBLIÉS AU JORF Marquage CE obligatoire Notification des organismes Tableau ZA1. Définir les usages prévus (caractéristiques essentielles) Déterminer le système d’attestation de conformité Système 1+ ou 1 Système 2+ ou 2 Système 3 Système 4 Choix de l’organisme de certification notifié Choix de l’organisme de certification notifié Choix de l’organisme de certification notifié Autodéclaration du fabricant Échantillonage Réalisation essai typeinitial (caractéristiques sous système 1 Échantillonage Réalisation essai type initial Réalisation essai type initial (caractéristiques sous système 3 Réalisation essai type initial (autres caractéristiques) Inspection du contrôle de production en usine et de l’usine Réalisation essai type initial (autres caractéristiques) Contrôle de production en usine (CPU) Contrôle de production en usine (CPU) Contrôle de production en usine (CPU) Inspection du contrôle de production en usine et de l’usine Inspection du contrôle de production en usine et de l’usine Certificat de conformité produit Certificat de conformité CPU Réalisation essai type initial Contrôle de production en usine (CPU) MARQUAGE CE des produits CMI N°3 – 2011 Construction Métallique Informations 13 Normes et certification différents systèmes d’attestation de conformité ainsi que étapes relatives aux notifications. Le tableau ci-après (extrait de la norme NF EN 1090-1- nov. 2009) décrit les différentes caractéristiques de performance demandées par la norme : L’étiquetage du marquage CE est de la responsabilité du fabricant et la déclaration des propriétés du produit peut être faite de différentes façons : 1. Par les propriétés du matériau et les données géométriques, 2. Par les valeurs de résistance de l’élément, 3. Par la déclaration de conformité avec une spécification fournie pour un élément, 4. Par les valeurs de résistance de l’élément à partir de la commande de l’acheteur. Les modèles d’étiquette de marquage CE ci-contre sont extraits de la norme NF EN 1090-1. L’application en France : Pour la France, le début de mise en application se fera au travers de l’arrêté et de l’avis d’application qui devraient paraitre prochainement au JORF, les organismes notifiés français pourront alors mettre en place avec les fabricants le processus de 1) Par fabricant on entend : fabricant, distributeur, importateur et mandataire (voir CMI n° 1-2010) 2) CMI n° 2-2009 – CMI n° 3 2009 14 Construction Métallique Informations CMI N°3 – 2011 certification en système 2+ vers le marquage CE. Suite à la publication au JORF, les dates d’obligations de marquage CE : première mise sur le marché et éventuellement date de fin d’écoulement des stocks seront connues ce qui impliquera qu’à partir de cette date tous produits soumis à la norme NF EN 1090 -1 (novembre 2009) ne pourront plus être mis sur le marché sans marquage CE. Dans ce nouveau contexte réglementaire, le CTICM a bien sûr demandé sa notification et est prêt à vous accompagner dans cette démarche de marquage CE en : •a nalysant votre essai/calcul de type initial, • v ous accompagnant dans la mise en place du contrôle de production en usine Réalisant et planifiant les inspections initiales et de suivi ainsi que les prestations relatives à la délivrance du certificat de contrôle de production (Système 2+). Pour toute information concernant le marquage CE de produits de construction métallique, vous pouvez contacter le service certification du CTICM qui répondra à tous vos questionnements. Frédérique ALGRANTI Ingénieur Certification CTICM Les éléments indispensables pour délivrer le marquage CE : ITT/ITC et Contrôle de production en usine validé par tierce partie ITT/ITC : Responsabilité du fabricant - Produits constitutifs : documents de contrôle des produits utilisés et géométrie, - Tolérances géométriques, - Soudabilité des matériaux constitutifs, - Ténacité (résistance à la flexion par choc), - Caractéristiques structurelles : dimensionnement (calculs ou essais assistés par calcul). Les calculs sont réalisés conformément aux Eurocodes. - Essais de structure sur la base de norme Européennes (à ce jour il n’existe pas de norme européenne pour les essais structure), - Caractéristiques de fabrication (suivant EN 1090-2 ou EN 1090-3), - Résistance au feu (l’option pas de performance déclarée peut être utilisée. (EN 13501-2), - Réaction au feu (classement A1 pour des produits non revêtus), - Substances dangereuses (peut être une déclaration du fabricant), - Résistance au choc (évalué par la ténacité), - Durabilité (évaluation indirecte). Un contrôle de production usine (CPU) responsabilité du fabricant. Il doit faire référence : - à l’organisation générale, - au process de fabrication, - au personnel impliqué dans le process de fabrication : (par exemple qualification des soudeurs), - à la constitution d’un dossier « équipements et outillages », - aux vérifications, contrôles et essais, - à la traçabilité des matériaux, des composants et des produits (ou kits), - au traitement des non conformités, - à une déclaration de conformité. Des inspections initiales et de suivis, suivant les périodicités définies par l’EN 1090-1, seront réalisées : responsabilité de l’organisme notifié Les produits concernés La norme NF EN 1090 : « Exécution des structures en acier et des structures en aluminium - partie I : exigences pour l’évaluation de la conformité des LE domaine d’application éléments structuraux ». Le domaine d’application de l’EN 1090-1 indique (extrait de la norme) : « La présente Norme européenne spécifie les exigences pour l’évaluation de la conformité aux caractéristiques de performance pour des éléments structuraux en acier et en aluminium ainsi que pour des kits mis sur le marché en tant que produits de construction. La présente Norme européenne couvre également l’évaluation de la conformité des éléments en acier utilisés dans les structures mixtes acier-béton. Les éléments peuvent être utilisés directement ou être inclus dans des ouvrages de construction ou en tant qu’éléments structuraux sous forme de kits ». Suivant cette description, les produits pouvant être concernés, au regard du domaine d’application de la norme EN 1090-1 et des règlementations nationales les concernant, sont : - tous les kits permettant de réaliser des surfaces couvertes supérieures à 12 m² par exemple les vérandas, - tout type d’abris, ouverts ou fermés, de construction métallique (par exemple auvent de station service), - les serres, les tribunes, les pylônes sur catalogue, les silos sur catalogue, - tous les éléments de construction métallique parachevés, poutres alvéolaires. CMI N°3 – 2011 Construction Métallique Informations 15 Normes et certification De la Directive produits de construction (DPC) au Règlement produits de construction (RPC) Le cheminement jusqu’en juillet 2013 © EC - Alain Schroeder La Directive produits de construction (DPC) 89/106/ CEE fut publiée le 21 décembre 1988 puis amendée par la Directive du Conseil 93/68/CEE le 22 juillet 1993 et le Règlement (CE) No 1882/2003 du Parlement européen et du Conseil le 29 septembre 2003. Depuis sa publication, la DPC a été transcrite en droit national et appliquée dans les différents pays de la communauté européenne. Cependant, la DPC reste, sur certains points, ambiguë (conformité à une norme, aptitude à l’usage, etc.) et sa complexité la rend parfois difficile à appliquer. 16 Construction Métallique Informations CMI N°3 – 2011 En 2008, la Commission débuta les travaux de révision de la DPC. Le premier projet fut établi en mai 2008. La dernière étape fut la publication du Règlement produits de construction (RPC) N° 305/2011 le 4 avril 2011 ; le RPC entrant en application 20 jours après sa publication (le 24 avril 2011). Le premier juillet 2013, le RPC sera applicable dans sa totalité. Pourquoi une révision ? L’objectif de la révision était de répondre à certains des problèmes perçus dans le texte de la DPC et dans la façon dont elle a été mise en application plutôt que d’entreprendre une révision complète du processus de marquage CE déjà établi dans les états membres. La révision de la DPC se place également dans un contexte plus large de révision des « directives nouvelle approche » et dont les objectifs sont : • clarifier la procédure, • accroitre la crédibilité du marquage CE, • et améliorer la surveillance du marché. Le processus de révision de la DPC s’inscrit dans le cadre du « nouveau paquet législatif » (encore appelé « paquet marchandise ») qui comprend les documents suivants : • Règlement n° 764/2008 : établissant les procédures relatives à l’application de certaines règles techniques nationales à des produits commercialisés légalement dans un autre état membre ; • Règlement n° 765/2008 : fixant les prescriptions relatives à l’accréditation et à la surveillance du marché pour la commercialisation des produits ; • Décision n° 768/2008 : relative à un cadre commun pour la commercialisation des produits. Spécificité des produits de construction au regard de la Nouvelle Approche Le marquage CE et la déclaration de conformité (cadre DPC) ou la déclaration de performance (cadre RPC) sont les deux documents principaux qui permettent de fournir les informations sur les conditions d’utilisation finales du produit. Pour la majorité des produits couverts par une Directive nouvelle approche, les performances sont évaluées sur la base de la conformité aux normes concernées. Toutefois, pour les produits de construction, la déclaration indique que les performances déclarées sont conformes aux exigences relatives aux ouvrages. Cette différence tient dans le fait que les produits de construction sont des produits intermédiaires dont les conditions finales d’utilisation ne peuvent pas, a priori, être prédites contrairement aux autres Directives nouvelle approche pour lesquelles les produits couverts sont conçus et vendus pour un usage unique (par exemple : les jouets, les machines, etc.). Évolution : Quelles sont les différences ? Comme nous l’avons vu plus haut, l’objectif de la révision fut d’apporter des réponses à certains problèmes de mise en application de la DPC : clarifier le texte, simplifier les procédures et accroitre la crédibilité du marquage CE des produits de construction. Une autre considération fut que le marquage CE n’était pas appliqué de manière uniforme dans tous les états membres. La première modification principale et fondamentale réside dans le statut du document : • une directive implique que les états membres doivent la reprendre dans leur législation : la DPC fut déclinée dans les états membres dans des cadres législatifs différents. Le marquage CE n’est pas, à ce jour, obligatoire dans 5 des états membres ; • un règlement est directement applicable dans les états membres : le marquage CE devient donc obligatoire dans l’ensemble des états membres dès lors qu’une norme harmonisée est disponible ou que le produit a fait l’objet d’une Évaluation technique européenne. Le concept pilier du RPC est la Déclaration de performance (DdP). Le produit doit être conforme aux caractéristiques déclarées dans la DdP. Lorsque le fabricant établit une DdP, le produit doit être marqué CE pour les performances déclarées. Les autres différences entre la DPC et le RPC sont présentées dans les tableaux ciaprès. La première série de différences est liée à la terminologie. Cependant, ces modifications de termes ne sont pas triviales et ont une importance significative lors de l’application du règlement. DPC RPC Exigence essentielle Devient Exigence fondamentale Déclaration de conformité Devient Déclaration de performance Système d’attestation Devient de conformité Système d’évaluation et de vérification de la constance des performances CMI N°3 – 2011 Construction Métallique Informations 17 Normes et certification Exigences fondamentales : La DPC définit 6 exigences essentielles pour les ouvrages, le RPC reprend les mêmes exigences parfois légèrement modifiées et ajoute une septième exigence concernant l’utilisation durable des ressources naturelles. Les exigences essentielles n° 1, 2 et 5 de la DPC restent inchangées dans le RPC. Pour l’exigence essentielle n° 3, la référence à la Directive REACH1 est requise par le RPC. Le tableau 1 présente l’évolution des exigences. Exigences essentielles DPC Exigences fondamentales RPC * 1 - Résistance mécanique et stabilité 1 - Résistance mécanique et stabilité 2 - Sécurité en cas d’incendie 2 - Sécurité en cas d’incendie 3 - Hygiène, santé et environnement 3 - Hygiène, santé et environnement Tout au long du cycle de vie de l’ouvrage de construction + sécurité des travailleurs 4 - Sécurité d’utilisation 4 - Sécurité d’utilisation et accessibilité. 5 - Protection contre le bruit 5 - Protection contre le bruit 6 -Économie d’énergie et isolation thermique 6 - Économie d’énergie et isolation thermique Efficacité énergétique des ouvrages de construction au cours de leur montage et leur démontage 7 - Utilisation durable des ressources naturelles *: Le texte en gras indique les ajouts apportés à certaines exigences fondamentales. Système d’évaluation et de vérification de la constance des performances 1) Règlement (CE) N° 1907/2006 concernant l’enregistrement, l’évaluation et l’autorisation des substances chimiques, ainsi que les restrictions applicables à ces substances (REACH), instituant une agence européenne des produits chimiques. 2) CMI n° 2 - 2009 Le marquage CE dans la construction métallique : Ce que les constructeurs métalliques peuvent exiger. 3) Entreprises qui occupent moins de 10 personnes et dont le chiffre d’affaires annuel ou le total du bilan n’excède pas 2 millions d’euros Les systèmes d’attestation de conformité, spécifiques à la DPC et maintenant au RPC, restent globalement inchangés. Dans le RPC, les systèmes sont définis en tant que système d’évaluation et vérification de la constance des performances des produits de construction. La modification principale est le retrait du système 2. Les autres systèmes (systèmes 1+, 1, 2+, 3 and 4) restent applicables. Ceci signifie que les processus déjà mis en place et appliqués resteront inchangés.2 Les outils techniques Sous le RPC, l’évaluation des performances est basée sur 2 types de spécifications techniques harmonisées : 18 Construction Métallique Informations CMI N°3 – 2011 • les normes harmonisées (art. 17 du RPC) • et les Documents d’évaluation européens (DEE – art. 19 et 20 du RPC). Pour l’application du RPC, les normes harmonisées resteront similaires ; lorsque le mandat donné au CEN sera modifié et entériné par la Commission, les nouvelles caractéristiques introduites par les exigences fondamentales seront prises en considération lors des révisions des normes. Les Documents d’évaluation européens pourraient être sensiblement différents des Guides d’Agrément Technique Européen (ETAG) actuels. DPC RPC ETAG adopté => CE+ATE obligatoire (en France – ce n’est pas le cas dans toute l’Europe) ETE) Décision volontaire du fabricant sur la base d’un DEE CUAP (DPC art. 9.2) volontaire Si un ETE est délivré, alors le marquage CE est obligatoire ATE => aptitude à l’emploi pour toutes les caractéristiques appropriées ETE => Liste des caractéristiques essentielles appropriées pour l’usage attendu (Fait l’objet d’un accord entre la fabricant et l’Organisme d’Evaluation Technique (OET)) ATE => validité 5 ans ETE => pas de période de validité Procédures simplifiées (essais ou calcul de type initial) Le Règlement introduit une procédure appelée procédure simplifiée (chapitre VI du RPC), cette procédure est basée sur la fourniture par le fabricant d’une Documentation technique appropriée (DTA). Elle peut donc permettre de remplacer l’essai ou le calcul de type initial par un dossier (DTA) démontrant les performances du produit. Cette procédure reprend des procédures qui existaient déjà dans le cadre de la DPC : essais/ calculs partagés (sharing), essais/calculs en cascade (cascading), classement sans nécessité d’essai complémentaire (CWFT), classement sans essais (CWT), etc. (CWFT et CWT font principalement référence à des caractéristiques de réaction au feu). La procédure simplifiée, avec DTA, définit également une application offerte aux micro-entreprises3 qui fabriquent un produit couvert par une norme harmonisée et pour lequel le système d’évaluation et vérification de la constance des performances est soit 3 (essais réalisés dans un laboratoire notifié) soit 4 (ensemble du processus de la responsabilité du fabriquant). Lorsque le produit est couvert par un système d’évaluation et vérification de la constance des performances de niveau 1+ ou 1, la DTA doit être vérifiée par un organisme notifié de certification. Autorité notifiante, organismes notifies et organisme d’évaluation technique (OET ou TAB) Le RPC n’induit pas de modifications majeures en ce qui concerne les autorités notifiantes et les organismes notifiés (chapitre VII du RPC). Le fait qu’il soit fait référence explicitement au règlement n° 765/2008 encourage les états membres à demander que leurs organismes notifiés soient accrédités pour les prestations qu’ils réalisent dans le cadre du marquage CE des produits de construction. Les critères concernant les OET (Chapitre V et annexe IV du RPC) sont définis de manière plus détaillée à travers une liste des domaines de produits et des exigences applicables aux OET. A minima, l’organisation pour les évaluations techniques (EOTA sous la DPC) devra être reconsidérée, du fait du changement des tâches attribuées aux OET (par exemple : la notion d’agrément de la DPC devient une notion d’évaluation ; la notion d’aptitude à l’emploi pour toutes les caractéristiques concernées devient une notion de performance vis-à-vis des caractéristiques essentielles pour l’usage attendu). déclarées Le compte à rebours jusqu’au 1er juillet 2013 Le RPC est entré en application le 24 avril 2011 et le marquage CE des produits de construction suivant le RPC deviendra obligatoire à compter du 1er juillet 2013. Durant la phase préparatoire, l’application des articles 1 et 2 (Dispositions générales), 29 à 35 (Organisme d’évaluation technique – OET), 39 à 55 (Autorités notifiantes et organismes notifiés, 64 (Comité permanent de la construction) et l’annexe IV va débuter et le Système devra être prêt pour application, pour les articles restants, le 1er juillet 2013. Les fabricants mettant sur le marché des produits de construction couverts par une spécification technique européenne, devront dès le 1er juillet 2013 appliquer les exigences du Règlement produit de construction. Yannick LE TALLEC Chef du Service Certification Direction des Opérations CTICM Anticiper les les contraintes contraintes Anticiper réglementaires réglementaires Réduisez vos émissions de gaz à effet de serre avec le CTICM Aider àà faire faire face face àà la la Aider dépendance énergétique énergétique dépendance Envisager des des sources sources Envisager d’économies d’économies Améliorer la la compétitivité compétitivité Améliorer Valoriser la la démarche démarche auprès auprès Valoriser des clients clients et et des des fournisseurs fournisseurs des Adapter le le plan plan d’actions d’actions àà la la Adapter stratégie de l’entreprise stratégie de l’entreprise Contact CTICM habilité par l’Ademe: Stéphane Herbin 01 60 13 83 63 Construire en métal, un art, notre métier le partenaire des professionnels de la construction métallique Construire en métal, un art, notre métier Nouvelle réglementation parasismique pour les installations classées Le texte officiel de l’installation, études spécifiques et protection parasismique appropriée. Arrêté du 24 janvier 2011 fixant les règles parasismiques applicables à certaines installations classées. Publication au JO du 31 Mars 2011 et rectificatif au JO du 9 avril 2011. Installations nouvelles : • Etudes sur les équipements à risque avec le dossier de demande d’autorisation ; • Protection parasismique en service en même temps que l’installation Les installations concernées • Installations classées soumises à autorisation. • Nouvelles installations = celles autorisées après le 1er janvier 2013. • Installations existantes = les autres installations classées. Installations existantes : • Arrêté du 10 mai 1993 en vigueur jusqu’au 31/12/12. • Etudes sur les équipements à risque au plus tard le 31/12/15. • Travaux de mise à niveau : échéancier avant le 31/12/16, réalisation avant le 01/01/21 Principes • les installations classées soumises à autorisation doivent respecter les exigences de la réglementation parasismique pour les bâtiments, équipements et installations à « risque normal », c’est-à-dire celles définies par l’arrêté du 24 octobre 2010 ; • pour les équipements « à risque spécial » Spectres de calcul pour les équipements a risque Spectres de l’EN 1998-1 chapitre 3, avec les paramètres suivants : Tableau 1 : Accélérations de calcul Zone de sismicité Zone 1 Zone 2 Zone 3 Zone 4 Zone 5 Installations nouvelles Accélération horizontale Accélération verticale (m/s2) (m/s2) 0,88 0,70 1,54 1,23 2,42 1,94 3,52 3,17 6,60 5,94 Installations existantes Accélération horizontale Accélération verticale (m/s2) (m/s2) 0,74 0,59 1,3 1,02 2,04 1,63 2,96 2,66 5,55 5 Tableau 2 : Paramètre de sol S Zones de sismicité 1 à 3 S 1,00 1,35 1,50 1,60 1,80 juin 2011 - CMI 3-2011 Classe de sol A B C D E Tableau 3 : Coefficients de sol pour les directions horizontales Zones de sismicité 1 à 3 Classe de sol TC (s) TD (s) TB (s) A B C D E 0,03 0,05 0,06 0,1 0,08 0,2 0,25 0,4 0,6 0,45 2,5 2,5 2 1,5 1,25 Zones de sismicité 4 et 5 S 1,00 1,20 1,15 1,35 1,40 TB (s) Zones de sismicité 4 à 5 TC (s) TD (s) 0,15 0,15 0,2 0,2 0,15 0,4 0,5 0,6 0,8 0,5 2 2 2 2 2 Fiche technique n°13 Entrée en vigueur Nouvelle réglementation parasismique pour les installations classées Tableau 4 : Coefficients de sol pour les directions horizontales Zone de sismicité TB (s) juin 2011 - CMI 3-2011 Zones 1 à 3 Zones 4 à 5 0,03 0,15 TC (s) TD (s) 0,20 0,40 2,5 2,0 Calendrier des formations du second semestre 2011 Code Intitulé Niveau I II Durée III IV Prix Deuxième semestre 2011 (jours) (€ H.T.) S O N Disponibilité D S’INFORMER 1-01 Le nouveau panorama normatif de la construction métallique 3 1440 1-03 Marquage CE des produits de construction 1 470 1-04 EN 1090-1 : exécution des structures en acier et des structures en aluminium. Partie 1 : exigence pour l’évaluation de la conformité des composants structuraux dans le cadre du marquage CE 2 980 2-01 Initiation à la construction métallique de bâtiment - systèmes constructifs et matériaux 2 790 2-02 Conception d’une ossature en acier de bâtiment 2 990 2-03 Spécificités de conception d’une ossature en acier de bâtiment 1 450 2-04 Passerelles pour piétons 2 1050 2-05 Escaliers et garde-corps 2 920 2 940 DATES SUPPLÉMENTAIRES 23-25 DATES SUPPLÉMENTAIRES 12-13 CONCEVOIR EN CHARPENTE MÉTALLIQUE 27-28 29-30 RÉALISER LES OUVRAGES EN ACIER 3-01 Exécution des ouvrages en acier et la norme EN 1090-2 CONSTRUIRE ET GÉRER DURABLEMENT 4-01 Panorama du développement durable appliqué à la construction métallique 1 470 4-02 Protection anticorrosion et impacts environnementaux 3 1350 29 8-10 4-03 Réglementation thermique et construction métallique 1 450 22 CALCULER SIMPLEMENT UNE STRUCTURE EN ACIER 5-01 Actions 4 1600 5-02 Rappel de résistance des matériaux 2 800 27-30 10-11 5-03 Analyse des structures 2 800 12-13 5-04 Vérification de résistance et de stabilité 3 1200 5-05 Calcul des assemblages 3 1200 DATES SUPPLÉMENTAIRES 2-4 30 nov. au 2 déc. ÉTUDE D’UN BÂTIMENT INDUSTRIEL SELON LES EUROCODES 6-01 Actions - analyse globale 3 1370 6-02 Résistance des sections et des éléments 3 1370 6-03 Assemblages 3 1410 1380 20-22 11-13 2-4 MAÎTRISER LES EUROCODES 7-02 EC0-EC1 - Bases de calcul et actions sur les structures 3 7-03 EC3 - Résistance ultime des sections 3 1410 7-04 EC3 - Analyse globale 2 1000 4-5 7-05 EC3 - Résistance des barres aux instabilités 2 1000 6-7 7-06 EC3 - Assemblages 4 1880 7-07 EC3 - Calcul d’un bâtiment 5 2300 7-08 EC3 - Etude des chemins de roulement 2 990 7-09 EC3 - Éléments minces - éléments longs 2 990 18-19 7-10 EC3 - Éléments minces - éléments plats 1 470 20 7-11 Les structures métalliques face aux séismes - Initiation bâtiments courants faiblement dissipatifs 2 1080 18-19 COMPLET* 7-12 Les structures métalliques face aux séismes - Approfondissement structures à comportement dissipatif 2 1080 25-26 COMPLET* 8-01 Structure métallique et sécurité incendie 2 900 8-02 Conception à l’incendie des entrepôts métalliques soumis à la réglementation des ICPE (rubrique 1510) 1,5 470 8-03 Calculs de flux thermiques émis par un incendie selon la méthode Flumilog 1 650 13-15 15-18 5-9 27-28 MAÎTRISER LE RISQUE INCENDIE 24 Niveaux Niv Niveau de fonction correspondant Diplôme I et II Ingénieurs expérimentés en construction métallique Universitaires et grandes écoles III Techniciens confirmés, ingénieurs non expérimentés en construction métallique BTS, DUT IV Techniciens de bureau d’études BT, BTn baccalauréats professinnels * Stages complets : nous contacter 10 jours avant la tenue du stage, des désistements pouvant intervenir. N’oubliez pas également, que nous pouvons vous proposer ces formations en formule intra. Service formation : 01 60 13 83 07 ou [email protected] centre technique industriel de la construction métallique construire en métal, un art, notre métier Espace technologique - L’orme des merisiers - immeuble Apollo - 91190 Saint-Aubin Tél.: 01 60 13 83 00 - fax: 01 60 13 13 03 - www.cticm.com Dossier CTICM : votre partenaire formation Ont participé à la rédaction : Bruno Chabrolin Directeur du transfert des connaissances CTICM Patick Le Chaffotec Directeur général adjoint du CTICM et directeur des opérations Stéphane Herbin Chef du service développement durable CTICM Alain Jover Directeur des ressources humaines CTICM Valérie Lemaire Directrice du BNCM CTICM Isabelle Pharisier Chef du service formation/publications CTICM Christophe Renaud Directeur de recherche CTICM Dominique Semin Directeur de projets CTICM La formation continue proposée par le CTICM entre dans le champ des actions concourant au transfert de connaissances vers les entreprises de construction métallique ainsi que vers les autres acteurs du secteur. En 2010, le CTICM a enregistré plus de 1 800 jours stagiaires tant en formule catalogue (formations prodiguées dans les locaux du CTICM) qu’en formule intra (stages réalisés dans les entreprises) soit une augmentation de prés de 40 % par rapport 2009. En 2011, la demande reste soutenue notamment pour les formations Eurocodes. La diversité des contenus souhaités s’étend de plus en plus. Aussi, soucieux de pouvoir répondre à ces attentes, chaque année nous rénovons des programmes et mettons en place de nouvelles formations. Quelles sont donc les formations que nous pouvons vous proposer et comment les financer ? Q u’il s’agisse d’Eurocodes, d’exécution, d’incendie, de séisme, de développement durable, de performance thermique, d’escaliers, de garde-corps etc., notre offre de formation est centrée sur l’appropriation des normes et réglementations. Trente cinq programmes de stage sont proposés dans notre catalogue. Outre les formations catalogue, nous répondons également à toute demande de programme spécifiquement adapté à vos besoins. Ces sessions de formation dédiées et organisées pour les collaborateurs de votre entreprise sont réalisées, selon vos souhaits, au Centre ou sur votre site. Cette formule vous permet d’optimiser le coût de votre projet de formation. Le programme est établi selon la problématique de votre entreprise et le contenu répond aux besoins de vos collaborateurs. Bien entendu, les formations 20 Construction Métallique Informations CMI N°3 – 2011 catalogues peuvent également faire l’objet de stage intra entreprise. C’est notamment le cas pour le cycle « Étude d’un bâtiment industriel selon les Eurocodes ». En effet, la structure et la pédagogie de ce cycle, proposé au catalogue, permettent une extrême souplesse, et ce d’autant plus que les « cours » sont prodigués par un unique formateur. En suivant vos collaborateurs tout au long du cycle, ce dernier peut ainsi adapter au plus près son enseignement soit en fonction de la production de votre entreprise, soit en fonction des possibilités de travail personnel que les stagiaires peuvent fournir entre deux modules. Qu’elles soient dites « catalogue » ou « intra » nos formations s’adressent à un large public du secteur de la construction métallique (plus de 45 % de la demande) mais également à un public dont le cœur de métier de l’entreprise peut être tout autre (certains stagiaires viennent du monde du contrôle technique automobile, d’autres des transports…). Les bureaux d’études participent, eux, à la demande pour 15 %. Les niveaux de formation ou d’expérience requis différent en fonction des cycles et des modules mais ces derniers sont suffisamment variés pour que vous puissiez tous trouver la formation la plus adaptée à votre besoin. Dans le cadre des formations catalogue, afin que vous puissiez faire former un plus grand nombre de personnes possible de votre entreprise sans contrainte monétaire trop forte, nous avons mis en place un tarif dégressif en fonction du nombre de personnes d’une même entreprise participant à un même stage. Enfin, nous vous proposons des journées techniques sur un thème spécifique comme celle organisée sur la RT 2012 le 20 octobre prochain à la Défense. Formations « CATALOGUE » Après la refonte sensible qui caractérisait le contenu du catalogue 2010, 2011 est une année de stabilisation. Le squelette du catalogue ne comporte que quelques ajustements, même si de nombreux contenus pourront être retouchés ponctuellement, en particulier pour les stages donnés pour la première fois en 2010 (compte tenu de ce premier retour d’expérience). Enfin, nous nous efforçons d’être à l’affut de l’opportunité de programmer deux fois tous nos stages en cas de besoin. De fait, le cycle 5, « calculer simplement une structure en acier », ainsi que les formations séismes sont programmés pour une deuxième session au second semestre (voir le calendrier des stages en fiche détachable). Notre offre catalogue s’articule en huit cycles : - s’informer - concevoir - réaliser - construire et gèrer durablement - calculer simplement une structure en acier - étudier un bâtiment industriel - maîtriser les eurocodes - maîtriser le risque incendie Tous les cycles traitant du calcul, à savoir les quatre derniers, sont « aux eurocodes ». Calculer simplement une structure en acier, étudier un bâtiment industriel, et maîtriser les eurocodes, se distinguent entre eux par le public visé, le souci de conférer à ces différents publics un niveau adapté de maîtrise des méthodes de calcul, et le parti pédagogique associé. Les quatre premiers cycles couvrent les autres aspects des métiers de la construction métallique : conception, exécution des ouvrages, prise en compte des enjeux du développement durable. En ce qui concerne ce dernier thème, il rencontre encore trop peu d’intérêt concret, et pourtant il est impératif de le maîtriser. Le catalogue 2011, est téléchargeable au format pdf sur http://formation.cticm.org/, vous pouvez également vous le procurer sous format papier en téléphonant au 01 60 13 83 00. Zoom sur quelques stages Conception à l’incendie des entrepôts métalliques soumis à la réglementation des ICPE Ce stage d’une journée et demie concerne les entrepôts couverts en charpente métallique soumis à la réglementation incendie relative aux Installations classées pour la protection de l’environnement. Il vise à aborder de manière synthétique la réglementation ainsi que ses dernières évolutions et à présenter les différents outils que le CTICM à développer pour le dimensionnement au feu des charpentes métalliques à simple rez-de-chaussée sans protection rapportée. La formation proposée débute tout naturellement par un panorama de la réglementation des ICPE et de son fonctionnement. Après un point sur les différents régimes auxquels peuvent être soumis les entrepôts en fonction de la nature et de la quantité des marchandises stockées (à savoir les régimes de la déclaration, de l’enregistrement ou de l’autorisation), les principales exigences en termes de résistance au feu des structures, du comportement au feu de la couverture, du recoupement nécessaire ou encore de l’isolement par rapport aux CMI N°3 – 2011 Construction Métallique Informations 21 le premier ouvrage de la collection « les guides Ascap » présenté le CTICM. Les différents volumes de cette collection traitent de la fication des assemblages selon les normes Eurocodes (EN 1993-1Le lecteur y trouvera un recueil succinct mais précis des principes calcul, suivi d’un ensemble de tables de dimensionnement très aillées. Le CD-Rom permet de retrouver les résultats des tables et de compléter par d’autres configurations moins usuelles. « Assemblages continuité de poutres réalisés par platines d’about » est le premier rage de la collection « les guides Ascap » présenté par le CTICM. différents volumes de cette collection traitent de la justification des emblages selon les normes Eurocodes (EN 1993-1-8). Le lecteur y vera un recueil succinct mais précis des principes de calcul, suivi n ensemble de tables de dimensionnement très détaillées. Le CDm permet de retrouver les résultats des tables et de les compléter d’autres configurations moins usuelles. « Assemblages de continuité poutres réalisés par platines d’about » est le premier ouvrage de la ection « les guides Ascap » présenté par le CTICM. Les différents umes de cette collection traitent de la justification des assemblages on les normes Eurocodes (EN 1993-1-8). Le lecteur y trouvera un ueil succinct mais précis des principes de calcul, suivi d’un ensemble tables de dimensionnement très détaillées. Le CD-Rom permet retrouver les résultats des tables et de les compléter par d’autres figurations moins usuelles. « Assemblages de continuité de poutres isés par platines d’about » est le premier ouvrage de la collection « les des Ascap » présenté par le CTICM. Les différents volumes de cette ection traitent de la justification des assemblages selon les normes ocodes (EN 1993-1-8). Le lecteur y trouvera un recueil succinct s précis des principes de calcul, suivi d’un ensemble de tables de ensionnement très détaillées. Le CD-Rom permet de retrouver les ultats des tables et de les compléter par d’autres configurations moins elles. « Assemblages de continuité de poutres réalisés par platines bout » est le premier ouvrage de la collection « les guides Ascap résenté par le CTICM. Les différents volumes de cette collection ent de la justification des assemblages selon les normes Eurocodes 1993-1-8). Le lecteur y trouvera un recueil succinct mais précis des cipes de calcul, suivi d’un ensemble de tables de dimensionnement détaillées. Le CD-Rom permet de retrouver les résultats des es et de les compléter par d’autres configurations moins usuelles. ssemblages de continuité de poutres réalisés par platines d’about st le premier ouvrage de la collection « les guides Ascap » présenté le CTICM. Les différents volumes de cette collection traitent de la fication des assemblages selon les normes Eurocodes (EN 1993-1Le lecteur y trouvera un recueil succinct mais précis des principes calcul, suivi d’un ensemble de tables de dimensionnement très aillées. Le CD-Rom permet de retrouver les résultats des tables et de compléter par d’autres configurations moins usuelles. « Assemblages continuité de poutres réalisés Titres parus : par platines d’about » est le premier rage de la collection « les guides Ascap » présenté par le CTICM. volume 1- Assemblage de contidifférents volumes de cette collection traitent de la justification des nuité poutres réalisés parLe lecteur y emblages selonde les normes Eurocodes (EN 1993-1-8). d’about. veraplatine un recueil succinct mais précis des principes de calcul, suivi n ensemble de tables très détaillées. volume 2- de dimensionnement Encastrements de Le CDm permet de retrouver les résultats des tables et de les compléter poutres sur poteaux réalisés par d’autres config le CTICM. Les différents volumes de cette collection d’about. ent platines de la justification des assemblages selon les normes Eurocodes 1993-1-8). Le lecteur y trouvera un recueil succinct mais précis des cipes de calcul, d’un ensemble Titre à suivi paraitre : de tables de dimensionnement détaillées. Le CD-Rom permet de retrouver les résultats des volume 3- Assemblages articulés es et de les compléter par d’autres configurations moins usuelles. de poutres réalisés par double ssemblages de continuité de poutres réalisés par platines d’about st lecornière. premier ouvrage de la collection « les guides Ascap » présenté le CTICM. Les différents volumes de cette collection traitent de la fication des assemblages selon les normes Eurocodes (EN 1993-1Le lecteur y trouvera un recueil succinct mais précis des principes calcul, suivi d’un ensemble de tables de dimensionnement très aillées. Le CD-Rom permet de retrouver les résultats des tables et de compléter par d’autres configurations moins usuelles. « Assemblages continuité de poutres réalisés par platines d’about » est le premier accompagné votre rageÁderetourner la collection « les guides Ascap » de présenté par le CTICM. réglement par à l’ordre différents volumes de cette chèque collection traitent de la justification des emblages selon les normes Eurocodes (EN 1993-1-8). Le lecteur y du CTICM: vera un recueil succinct mais précis des principes de calcul, suivi n ensemble de tables de dimensionnement très détaillées. Le CDm permet de retrouver lesCTICM résultats des tables et de les compléter publications d’autres confiservice gurations moins usuelles. « Assemblages de continuité poutres réalisés par platines d’about » est le premier ouvrage de la Espace technologique ection « les guides Ascap » présenté par le CTICM. Les différents L’orme des merisiers umes de cette collection traitent de la justification des assemblages Immeuble ApolloLe lecteur y trouvera un on les normes Eurocodes (EN 1993-1-8). ueil succinct mais précis des principes de calcul, suivi d’un ensemble 91193 Saint-Aubin tables de dimensionnement très détaillées. Le CD-Rom permet retrouver les résultats des tables et de les compléter par d’autres figurations moins usuelles. « Assemblages de continuité de poutres isés par platines d’about » est le premier ouvrage de la collection s guides Ascap » présenté par le CTICM. Les différents volumes cette collection traitent de la justification des assemblages selon normes Eurocodes (EN 1993-1-8). Le lecteur y trouvera un recueil cinct mais précis des principes de calcul, suivi d’un ensemble de LES GUIDES ASCAP ( Capacité d’assemblages) BON DE COMMANDE VOTRE COMMANDE VOS COORDONNÉES Volume quantité prix unitaire volume 1 60 € TTC volume 2 60 € TTC volume 1 + 2 prix total 100 € TTC Total TTC Emballage + frais de port 4 € TTC Total de votre commande Nom :...........................................Prénom : .................................................. Raison sociale de votre société :.................................................................... Adresse :........................................................................................................ ....................................................................................................................... ....................................................................................................................... ....................................................................................................................... Code Postal :.......................Ville :.................................................................. Pays :............................................................................................................. Adresse de facturation (si différente) :........................................................... ....................................................................................................................... ....................................................................................................................... Conditions générales de ventes disponibles sur le site www.cticm.com ou sur simple demande à [email protected] tiers, sont passées en revue. Parmi les activités industrielles abordées dans cette première partie, sont concernés : les entrepôts de production de produits combustibles (classés sous la rubrique 1510), les dépôts de papier et de carton (rubrique 1530) ainsi que les stockages de polymères et de plastiques (rubriques 2662 et 2663). La deuxième partie a pour objectif de présenter les méthodes de vérification de la stabilité au feu R15 (stabilité au feu 1/4 heure selon l’ancienne dénomination française) des entrepôts à simple rez-de-chaussée relevant des régimes de la déclaration (article 4 de l’arrêté du 23 décembre 2008) ou de l’enregistrement (arrêté su 15 avril 2010). Ces méthodes se veulent très simples d’application. Elles couvrent les différents systèmes constructifs habituellement rencontrés en charpente métallique, tels que les portiques constitués de profilés standards laminées à chaud, les portiques en profilés reconstitués soudés, les portiques utilisant des poutres et pannes en treillis, les pannes en profilés laminés à chaud ou en profilés minces formées à froid. La troisième partie est relative à la vérification du comportement au feu des entrepôts en structure métallique relevant du régime de l’autorisation de la rubrique 1510 (arrêté du 5 aout 2002). Après le rappel du comportement au feu de la structure porteuse des entrepôts en charpente métalliques, la présentation consiste à expliquer le dimensionnement ainsi que les détails constructifs nécessaires pour répondre aux exigences définies en termes de comportement structurel dans l’article 6 de cet arrêté. En particulier, les méthodes présentées, associés à des constructifs spécifiques (mur coupe-feu, toiture, palées de stabilité, éléments de façades…) visent à ce que la ruine d’une partie de la structure (murs, toiture, poteaux, poutres) suite à un sinistre n’entraîne pas la ruine en chaine de la structure du bâtiment, notamment des cellules de stockages avoisinantes, ni l’effondrement de la structure vers l’extérieur de la cellule en feu. La dernière partie vise à présenter succinctement l’intérêt de la méthode Flumilog pour calculer les flux thermiques d’un incendie d’entrepôts de stockage, qui prend en compte l’influence des parois, y compris celles de façades et de toiture en acier, dans l’évaluation de ces flux. Cycle 5 : calculer simplement une structure en acier Afin de tenir compte de l’évolution du contexte normatif, de la mise en application des nouveaux codes européens de calcul des structures, dits Eurocodes structuraux, et du retrait des anciennes règles françaises, le CTICM a souhaité ajouter en 2010 à son catalogue de stages, une formation « Eurocodes » spécialement adaptée aux calculateurs peu expérimentés ou chargés de la rédaction de notes de calcul de structures simples. En effet, la complexité du système complet des Eurocodes, tous matériaux confondus, est susceptible de rebuter un certain nombre de projeteurs ou d’ingénieurs intervenant sur des ouvrages élémentaires. Ce cycle de stage est plus particulièrement destiné à l’acquisition de règles de calcul les plus simples possible, basées sur les codes européens, applicables aux structures en acier de bâtiments industriels. De ce fait, les méthodes de justification complexes également développées dans les Eurocodes (telles que : analyse globale plastique, analyse dynamique et aérodynamique des ouvrages de grande hauteur ou de forme complexe, voilement et analyse des parois minces, profils hybrides, à inertie variable ou HLE, etc.) ne sont pas traitées dans ce cycle. Pour atteindre cet objectif, la formation s’appuie sur un document méthode qui présente une synthèse des méthodes de calcul des Eurocodes strictement nécessaires pour l’étude de l’ossature métallique d’un bâtiment simple. Le programme est organisé en 5 stages complémentaires. • 5-01 « Actions » : principes généraux de la NF EN 1990 et détermination des actions selon l’Eurocode 1 (NF EN 1991). • 5-02 « Rappel de résistance des matériaux » : règles de RDM appliquées à la structure en acier. • 5-03 « Analyse des structures » : méthodes d’analyse des structures intégrant les principes de l’Eurocode 3 partie 1-1 (NF EN 1993-1-1). • 5-04 « Résistance et stabilité des éléments » : méthodes pratiques de vérification aux ELU et ELS selon l’Eurocode 3 partie 1-1 (NF EN 1993-1-1). • 5-05 « Assemblages » : principes de conception et méthodes de vérification d’assemblages simples selon l’Eurocode 3 partie 1-8 (NF EN 1993-1-8). Une étude de cas globale sert d’application pratique tout au long du cycle de formation, permettant aux stagiaires d’appréhender l’établissement d’une note de calcul complète d’un bâtiment industriel type, depuis la détermination des actions jusqu’à la vérification des assemblages. Cette formation, animée lors de deux premières sessions fin 2010 et début 2011, a CMI N°3 – 2011 Construction Métallique Informations 23 Dossier reçu un accueil très favorable de la part des stagiaires qui l’ont expérimentée. En effet, l’itinéraire pédagogique proposé, qui associe les présentations théoriques, appuyées par un diaporama et un document méthode de synthèse, à une application pratique de rédaction d’une note de calcul type, semble avoir particulièrement bien répondu aux préoccupations des stagiaires, qu’ils soient débutants ou porteurs d’une expérience des anciennes Règles CM66 sur des ouvrages simples. Cycle « concevoir et gérer durablement » Le développement durable a pris place dans tous les secteurs d’activité, en particulier celui de la construction. Sujet transversal, il concerne tous les acteurs de la construction : du maître d’ouvrage à l’utilisateur final en passant par la maîtrise d’œuvre et les entreprises. Les impacts environnementaux des produits et des ouvrages, leur empreinte carbone, la maîtrise des consommations d’énergie, la pérennité des constructions figurent parmi les thèmes récurrents du développement durable dans la construction. Certains sont désormais d’application réglementaire, d’autres relèvent encore d’une démarche volontaire, d’autres enfin d’évolutions probablement qu’il convient d’anticiper. Comprendre ces nouvelles approches et leur vocabulaire, faire le point sur les obligations et les préoccupations nouvelles est essentiel à tout professionnel de la construction. Ce cycle de stage présente les principes et les exigences liées à ces aspects de la construction, les dispositions à prendre visà-vis du respect des normes ou de la législation, l’actualité des textes de référence, les produits disponibles et les pistes de solutions techniques à mettre en œuvre. Le premier module est une initiation au développement durable appliqué au domaine de la construction métallique. Il présente le contexte, les enjeux et les implications de ces nouvelles considérations : analyse de cycle de vie et fiches de déclaration environnementale et sanitaire, bilan carbone, démarche environnementale d’ouvrages Pour chaque thème sont expliqués les principes, la nature des demandes formulées, les exigences légales ou normatives, les conséquences sur les projets. Le second module est consacré à la protection anticorrosion des structures en acier. Après la présentation des phénomènes physico-chimiques, la formation propose de suivre le cheminement logique de l’analyse 24 Construction Métallique Informations CMI N°3 – 2011 au cours du projet : des données d’entrée (exigences de durabilité, nature des supports, implantation et usage de l’ouvrage) vers les solutions possibles (produits et techniques d’application en fonction de la protection à atteindre). Dans ce module sont aussi abordés la gestion environnementale des activités de peinture et de galvanisation et les impacts de la directive REACH. Le troisième stage traite de la réglementation thermique. Les domaines d’application et la structure du calcul sont détaillés. Les méthodes de justification par le calcul sont expliquées avant d’aboutir aux solutions constructives propres à la construction métallique en insistant sur les bonnes dispositions à respecter. L’ensemble de ces trois stages a pour objectif de fournir les informations fiables et les méthodes qui permettront aux acteurs de la construction de mener à bien un projet de construction métallique, en intégrant les nouvelles préoccupations du développement durable. Le nouveau panorama normatif de la construction métallique (module 1 du cycle s’informer) Très fortement impacté par l’arrivée des normes européennes de calcul et d’exécution des structures, le système normatif et réglementaire français dans le domaine de la construction métallique, a fait l’objet de profondes modifications au cours de ces 5 dernières années. Le nouveau stage « Panorama normatif de la construction métallique » est destiné à présenter à l’ensemble des acteurs concernés par ce domaine (concepteurs, prescripteurs et constructeurs), le contenu de ces nouvelles normes liées à la mise en application des Eurocodes, à la disparition des anciennes règles de calcul françaises, à la modification des exigences relatives à l’exécution des structures en acier, ainsi qu’aux évolutions de la prévention vis-à-vis des risques sismiques ou d’incendie. Après un point sur les normes matériaux, ce stage présente succinctement les nouvelles méthodes de détermination des actions sur les structures et de calcul des structures métalliques et mixtes acier-béton selon les Eurocodes. Cette présentation est complétée par les aspects de prévention du risque sismique et du risque incendie, selon la réglementation en vigueur et les règles de calcul des Eurocodes. Les évolutions du DTU et de la norme d’exécution sont également exposées, ainsi que leurs conséquences sur les exigences en G RAT U I TE PA RT I C I PAT I ON E U RO CODES & EN 10 9 0-2 les Régionales 2 e CYC lE 201 1 Développez vos connaissances… en profitant de l’expertise du CTICM à l’occasion de cette ½ journée d’information et d’échange les Eurocodes appliqués à la construction métallique : état de la connaissance à l’aube des années 2000 ou réelle avancée ? Conception : Obea communication | Crédit photo : ©Thinkstock l’EN 1090-2 : pour toutes les structures, le principe d’une gamme d’exigences modulées qui s’inscrivent dans une démarche qualité. Quelles incidences ? Quelles opportunités ? Deux thèmes complémentaires et étroitement imbriqués dans le « nouveau » corpus normatif. Un dénominateur commun : la complexité des textes et la nécessité fréquente de leur interprétation. PRO GRA M M E 8H00 Petit déjeuner d’accueil 8H30 Présentation par Dominique Semin / Directeur de Projets 11H00 Débat avec l’animateur TO U l O U S E RENNES D IJ O N lYO N l Il l E bRE 13 S E P T E M E 5 O C TO b R E 2 5 O C TO b R RE b M 8 NOv E RE b 29 NOv EM r questions su Pour toutes 2 journée : 1/ e tt ent de ce m le u g ro é d le e de Marketin zivat / Chargé Mélanie Em 13 83 44 Tél. : 01 60 cticm.com regionales@ rencontres. Dossier matière d’autocontrôle, de contrôle externe et de marquage CE des produits de construction. Un dernier chapitre présente les évolutions de la réglementation thermique et son implication sur la construction neuve et sur l’existant dans le domaine de la construction métallique. Cycles Eurocodes, comment choisir ? En matière de formation aux Eurocodes, le CTICM propose trois cycles inscrits à son catalogue sous les numéros 5, 6 et 7. Pourquoi trois cycles ? Le cycle 5 (Calculer simplement une structure en acier) s’adresse principalement à des techniciens peu ou moyennement expérimentés en charpente métallique, et concernés surtout par des ouvrages simples. Il est conçu dans une optique de présentation de règles simplifiées au maximum. Le cycle 6 (Étude d’un bâtiment industriel selon les Eurocodes) intéresse des techniciens déjà rompus au calcul selon les règles françaises antérieures (CM66, NV65) ; Il privilégie une pédagogie basée sur la pratique : les stagiaires réalisent, après une présentation théorique courte, la note de calcul d’un bâtiment selon les Eurocodes. Le cycle 7 (maîtriser les Eurocodes) vise un public d’ingénieurs et de techniciens confirmés, et met davantage l’accent sur une présentation exhaustive des règles et la compréhension de leur origine et de leur formulation, complétées par des applications pratiques sous forme de courts exercices. Les durées de ces trois cycles sont adaptées à leur contenu spécifique : • Cycle 5 : 14 jours en 5 modules ; • Cycle 6 : 9 jours en 3 modules ; • Cycle 7 : 19 jours en 6 modules pour les fondamentaux, 9 jours en 5 modules pour les compléments spécifiques (chemins de roulement, séisme, éléments minces). L’étendue de cette offre de formation et son organisation en trois cycles en fonction d’objectifs pédagogiques complémentaires résulte d’une réflexion poussée menée entre les responsables de la formation continue et les animateurs de stages. Cette réflexion est d’ailleurs affinée chaque année (comme en ce moment en vue de la préparation du catalogue 2012), en analysant soigneusement les avis recueillis auprès des stagiaires. Nous pensons que chacun est ainsi à même de disposer de la formation qui lui convient le mieux. Bien entendu, le service formation et les animateurs sont à même de conseiller les stagiaires potentiels au cours d’un entretien téléphonique. Formations « intra » La formation intra-entreprise, qui s’est beaucoup développée ces dernières années, présente des avantages variés pour l’entreprise : • programme et contenus personnalisés, au plus près des besoins de l’entreprise et de ses pratiques ; • déroulement du stage dans l’entreprise, calendrier à la carte ; • permet de former à moindre coût plusieurs collaborateurs (le coût est pratiquement indépendant du nombre de stagiaires). Ces deux dernières années, la formation intra-entreprise a constitué 20 à 25 % de notre activité de formation continue. Nous avons réalisé bon nombre de formations intra-entreprise sur divers sujets, certains s’écartant un peu des plus traditionnels : • Note de calcul pédagogique selon les Eurocodes 26 Construction Métallique Informations CMI N°3 – 2011 •M aîtrise du procédé de galvanisation à chaud •S tructures métallique et sécurité incendie •S tructures métalliques face aux séismes •E xécution des ouvrages en acier et la norme EN 1090-2 •C alcul des assemblages de poutres treillis • Introduction à l’Eurocode 4 • Gestion des Marchés de Travaux •R églementation thermique et construction métallique •A ctions, Analyse globale •A ssemblages selon l’Eurocode 3 Les stages intra s’adressent à toutes les entreprises, ainsi nous avons mis sur pied des formations pour : •A XS Ingenierie, 3 jours de formation pour 4 personnes, sujet •C adsud, 10 jours de stage pour 9 stagiaires •G roupe DL, 6 fois 2 jours pour 26 www.fayat.com Philippe Garcia © 1er parking aérien d’Europe en acier Parking Aéroport Toulouse-Blagnac (31) - 7 étages, 3 200 places Architectes : François Gillard / SCAU (75), assisté de Pierre Azéma (31) - Bureau d’études : Y Ingénierie Dossier calculateurs du groupe • NFM, 2 jours pour 12 stagiaires • Cecometal, 4 modules de 2 jours pour 5 calculateurs • GROUPE FAYAT, 2 sessions de 2 jours pour 25 personnes • GE Energy Products, 18 jours de stage pour environ 20 stagiaires • Iosis Concept, 3 jours pour 21 personnes • Matière, 2 jours pour 8 personnes • Waltefaugle, 10 jours pour 5 calculateurs EN 1090-2 : exécution des structures en acier Afin d’accompagner la mise en application de l’EN 1090-2 (en vigueur depuis 2009), le CTICM a procédé à la refonte du stage 3.01 « exécution des structures en acier ». Ce stage a pour vocation d’être diffusé tant au catalogue qu’en stage intra-entreprise. Les premiers retours sont de nature à nous conforter dans notre approche. On ne saurait prétendre à couvrir tous les aspects spécifiques dans le détail comme le soudage ou les traitements de surface ; aussi, sans se prétendre être exhaustif quant aux thèmes à aborder, la vocation du stage reste avant tout de donner une vue d’ensemble de la norme. La norme EN 1090-2 s’appuie en effet sur plus de 170 normes, et il est important d’identifier les implications du texte pour les différents utilisateurs, c’est-à-dire d’en dégager les paramètres essentiels susceptibles d’impacter les différentes phases depuis les commandes jusqu’au montage. Après une présentation générale du contexte dans lequel vient se positionner le texte, la formation aborde les différents thèmes sur la base de la chronologie des opérations. Par sa forme et son contenu, ce stage s’adresse à un large public : se côtoient ainsi des responsables d’unité, des maîtres d’œuvre, des contrôleurs, … Cette formation peut également être déclinée « à la carte » sous forme délocalisée « intra-entreprise ». Une nouvelle démarche de formation : la note de calcul pédagogique Le CTICM propose une nouvelle démarche de formation à l’utilisation pratique des Eurocodes pour l’étude des ouvrages de construction métallique ou mixte. Elle est dédiée aux ingénieurs et techniciens qui, en entreprise ou en bureau d’études, ont la charge d’établir les notes de calculs justifiant le bon comportement structural de tels ouvrages, en phase de conception ou en phase d’exécution. La démarche, entièrement personnalisée, est initiée par un échange avec le client pour définir un (ou des) ouvrage(s) représentatif(s) de ceux que les personnes à former ont et auront à calculer. Le CTICM établit alors la note de calculs de la structure métallique de l’ouvrage retenu par référence au corpus EC1 + (EC3 ou EC4 ou EC9) + (EC8 si l’option « séisme » est retenue). La note de calculs est réalisée en mode dit « pédagogique » avec pour objectifs de permettre l’apprentissage des Eurocodes par l’exemple, et de constituer un canevas de calcul adaptable à des cas 28 Construction Métallique Informations CMI N°3 – 2011 similaires. La personnalisation de la démarche se fait sur plusieurs critères : • la nature de l’ouvrage-exemple, bien sûr : il peut s’agir d’un bâtiment industriel, d’un bâtiment à étages, d’une partie de bâtiment (chemin de roulement, plancher mixte, empannage constitué d’éléments formés à froid,...), d’un pont ou d’une passerelle, d’un pylône auto-stable ou haubané, d’une cheminée, d’un silo… • la complexité de l’ouvrage-exemple : la stratégie de formation retenue peut être l’assimilation des processus de calcul sur un cas simple, ou au contraire la mise à disposition d’un canevas aussi complet que possible, • la complexité des chargements pris en compte : option « séisme » ; pour un bâtiment industriel, option « pont(s) roulant(s) »… • la prise en compte des capacités de calcul disponibles, notamment en termes d’outils logiciels : les méthodes d’analyse © valpictures - Fotolia.com d’une présentation par le CTICM, dans les locaux du client, aux personnes appelées à l’utiliser, pour : • répondre à toutes questions permettant une assimilation complète du canevas de calcul, • attirer l’attention sur les pièges éventuels d’adaptations mal maîtrisées, • donner des ouvertures sur des approches différentes, faisant appel, par exemple, des capacités de calcul étendues. En option, le CTICM peut procéder ensuite à la « vérification pédagogique » des premières notes de calculs établies à partir du canevas fourni, de façon à y détecter les erreurs éventuelles d’adaptation, à en exposer les causes et conséquences, et à définir la démarche d’adaptation correcte. Ce processus d’appropriation des Eurocodes par les praticiens de la construction métallique ou mixte s’intègre parfaitement à un contexte opérationnel tendu, du fait de la personnalisation complète de son programme aux questions effectivement traitées par les personnes formées. 1 201 logue cier ation form 2011 du CTIC M ue talliq te mé mer n charpen en acier ent r ier fo n S’i evoir e vrages rablem ure en ac rocodes Conc ser les ou gérer du ne struct elon les eu s li t u l e a t é R truire lemen dustrie Cons ler simp timent in s Calcu e d’un bâ eurocode endie Étud riser les isque inc Maît riser le r Maît ti w w Tél. : 01 60 13 83 07 duâtim In – B e risiers qudes Me i n e 0 9/10 02/0 o m e . c lliqu3 83 74 a 01 ét 01 6 M- Fax : n o 3 00 m . c cti 13 8 0 tru01 6 nsTél. : o C bin w la int-A e 93 Sa l d– 911 riteApollo t s n e pent char ure od, supérieano, i5pr Pi arch tionale enzo ollège i5 et e na : R 9 C exe arch Ecol uvre t). P. compl anre: . P. 6 s d’œ e Faya sée, e : Je f, uv eu d’œ Berré , maitre(group L’odyschitect Laub 14 tre L P. 10 , ar P. et mai Willy Lyon ACM ne ris. du es en, id. © 00 à lique Acma. Chartr : Gag ph Paode et M. se 30 al Rou Dav ue ue m de TIC -lès-eliers Salle nte mét étalliq tique étalliqchy / Jo de la DR C seille, 7 m Ba m ville ar e arpe nte aqua tion otte ) ; At . P. , Cité P. 19 M P. 24 c co le plus court chemin vers nos formations ire nstru en a Cata Espace technologique – L’Orme des Merisiers – Bâtiment Apollo – 91193 Saint-Aubin Centre Technique Industriel de la Construction Métallique mobilisées dans le canevas de calcul sont choisies en fonction de ces capacités, • l’étendue de la note de calculs : par exemple, intégration ou non du calcul des assemblages… • l’ouvrage-exemple peut être : un ouvrage réel antérieurement calculé par le client par référence au corpus des normes nationales en vue d’une comparaison des dimensionnements obtenus, un ouvrage réel à calculer par le client par référence aux Eurocodes dans le cadre d’une opération à venir, un ouvrage « fictif » retenu pour réunir un ensemble de caractéristiques représentatives des questions à traiter. Dans tous les cas, la rédaction de la note de calculs pédagogique détaille minutieusement : • les clauses des Eurocodes appliquées à chaque étape du calcul, • les raisons ayant conduit au choix d’une option lorsque l’Eurocode en offre plusieurs, • les interprétations qu’il a été nécessaire de faire de certaines clauses. La note de calcul pédagogique fait l’objet u http://formation.cticm.org/ e chL’Orm Teique – g trenolo 11:0 Dossier Comment financer votre formation ? Pour plus d’informations sur nos stages, ou pour demander le catalogue : http://formation. cticm.org/ ou 01 60 13 83 07 Le catalogue 2012 paraîtra au mois d’octobre prochain En France, la formation professionnelle continue est financée principalement par trois acteurs : l’État, les régions et les entreprises. L’État intervient en direction des publics les plus en difficulté, les régions principalement en faveur des jeunes âgés de 16 à 25 ans. Les entreprises, elles, sont la clef de voûte du dispositif de financement de la formation professionnelle par l’obligation légale de verser chaque année des cotisations. Cette contribution est calculée en fonction de la taille des entreprises (selon trois régimes : moins de 10 salariés, de 10 à moins de 20 salariés et au moins 20 salariés) et rapportée à leur masse salariale. Les entreprises de moins de 10 salariés ont ainsi une obligation minimum légale qui s’élève à 0,55 % de leur masse salariale, ventilée en direction de mesures différentes : • l0,40 % pour financer le plan de formation ; • l0,15 % pour financer la professionnalisation et le droit individuel à la formation (DIF). Les entreprises de 10 à 19 salariés ont, pour leur part, une obligation minimum légale qui s’élève à 1,05 % de leur masse salariale, ventilée en direction de mesures différentes : • l0,90 % pour financer le plan de formation ; • l0,15 % pour financer la professionnalisation et le DIF. Les entreprises de 20 salariés et plus ont, elles, une obligation minimum légale qui s’élève à 1,60 % de leur masse salariale, ventilée en direction de mesures différentes : • l0,90 % pour financer le plan de formation ; • l0,50 % pour financer la professionnalisation et le DIF. • l0,20 % pour financer le congé individuel de formation (CIF). Toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, doivent enfin verser une contribution égale à 1 % des salaires versés chaque année aux salariés embauchés sous contrat à durée déterminée (CDD). Des organismes collectent, obligatoirement ou facultativement, les contributions des entreprises. Ils sont créés par les organisations syndicales d’employeurs et de salariés puis agréés par l’État : organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA). Le rôle de ces OPCA est d’optimiser la 30 Construction Métallique Informations CMI N°3 – 2011 gestion et les financements des actions de formation des entreprises adhérentes, notamment : •p ar l’accès à la mutualisation des fonds par la prise en charge des actions de formation internes et externes (coûts pédagogiques, salaires et charges des participants, frais de transport, d’hébergement et de repas) ou encore des bilans de compétences, •p ar l’étude de financement complémentaire pour les actions s’inscrivant dans les dispositifs en vigueur (périodes de professionnalisation, droit individuel à la formation, validation des acquis). Pour être complet, il convient de rappeler que toute entreprise engageant des dépenses de formation au profit de ses salariés peut également bénéficier, sous certaines conditions, de types d’aides spécifiques : Les aides de l’État • les conventions engagements de développement de l’emploi et des compétences (EDEC), ayant pour objet d’anticiper et d’accompagner l’évolution des emplois et des qualifications. • les conventions de formation et d’adaptation du fonds national de l’emploi (FNE), permettant à l’entreprise, sous réserve de maintenir et soutenir l’emploi, de percevoir des aides pour assurer des formations visant à maintenir l’employabilité de ses salariés. • le fonds social européen (FSE), dont l’objectif est de favoriser l’adaptation des salariés, notamment ceux menacés à court ou moyen terme par le chômage, aux évolutions techniques et aux mutations structurelles et organisationnelles de l’entreprise. Les aides locales au financement des formations professionnelles Chaque Conseil Régional peut proposer des aides aux entreprises. Il en fixe alors librement les conditions d’attribution. De plus, les communes et les départements sont également susceptibles de mettre en place des programmes d’aides à la formation. Le spécialiste des tubes et accessoires en acier Votre partenaire dans l’étude et la réalisation de vos constructions pa ra bl e U ne ga m m e in co m k de tu be s en st oc Tous diamètres de 6 mm à 1 220 mm • Toutes nuances de S185 à S600 • Normes EN10219 & EN10210 • Tubes soudés et sans soudure • Toutes formes : ronds, carrés, rectangulaires, elliptiques + de 80 000 tonnes de stock en Europe • U n at el ie r co m pl et de pa ra ch èv em en t Découpe laser tubes 3D haut débit Lg max. 8.5 m et diamètre max. 220 mm • Découpe plasma haute définition Lg max. 14 m et diamètre max. 610 mm • Sciage (5 scies ruban automatisées) 700 x 500 mm max. – droites et biaises • Cintrage • Grenaillage (externe et interme) • Peinture • Aplatissement, tulipage, évasement • Stockage et réalisation de conditionnements dédiés • Siège social, bureau commercial Avenue des Pays Bas - BP 18 - 69881 Meyzieu cedex Téléphone 04 72 45 15 15 - Télécopie 04 72 45 15 20 Bureau commercial toutes divisions 10 bis rue Nicephore Niepce - 45700 Villemandeur Téléphone 02 38 28 15 15 - Télécopie 02 38 28 15 20 Bureau commercial division Process Route du canal Bossiere - 76700 Gonfreville l'Orcher Téléphone 02 35 13 89 50 - Télécopie 02 35 13 89 51 Bureau commercial division Construction ZAC des Baudières - 44470 Thouaré-sur-Loire Téléphone 02 28 24 02 39 - Fax 02 51 13 41 91 Le Lloyds Register a délivré à l’ensemble des filiales européennes du groupe le certificat d’agrément ISO 9001. Développement durable Tendances observées pour le Bilan Carbone™ appliqué aux constructeurs métalliques Depuis quelques années, plusieurs entreprises de construction métallique, en pointe sur la prise en compte des aspects du développement durable, ont confié au CTICM la réalisation de l’évaluation des émissions de gaz à effet de serre de leur activité, selon la méthode Bilan Carbone™. Les tendances observées vous sont présentées ici. P our mémoire, la méthode Bilan Carbone™, mise au point par l’ADEME, permet d’effectuer une évaluation des émissions des gaz à effet de serre d’une activité donnée, le plus souvent sur une année d’exercice comptable, selon un périmètre qui est défini au départ de chaque étude. Plusieurs articles de CMI depuis 2008 ont présenté le contenu de cette méthode qui groupe les valeurs sources et les émissions correspondantes issues du calcul en dix « postes d’émissions », comme l’énergie. Les résultats obtenus lors des études conduites par le CTICM ont permis de dégager des tendances. Ce sont ces dernières que nous vous présentons ici. Compte tenu de l’échantillon, l’objectif de cet article n’est pas de donner une représentation de la profession de la construction métallique, les entreprises concernées étant toutes différentes par leur volume de production, leur implantation, leur taille, les produits et métiers, leurs marchés ; l’objet de cette présentation est, donc, autre : il vise uniquement à porter à votre connaissance ces observations. En premier lieu, pour l’ensemble des entreprises évaluées, à l’aide des chiffres réels collectés au sein de chacune d’entre elles, l’impact affecté au matériau de base dans le cadre de l’outil Bilan Carbone™ est toujours écrasant au regard des autres résultats. Or, le métal est le cœur de métier. 32 Construction Métallique Informations CMI N°3 – 2011 Conformément à l’esprit de la méthode, il convient donc d’écarter cette valeur du total afin de mieux comprendre quels sont les postes d’émission significatifs et les éventuelles pistes d’amélioration. Aussitôt, nous constatons que seulement cinq des dix postes d’émissions constituent la grande majorité des impacts carbone de toutes ces entreprises : entre 85 et 98 %. Ces postes sont l’énergie, les intrants (matériaux et services), le fret, le transport de personnes et enfin, dans une moindre mesure, les déchets. La figure page suivante montre ainsi la valeur minimale et la valeur maximale obtenues pour chacun de ces postes, et ce, sur l’ensemble des entreprises auditées. Pour les raisons invoquées précédemment, une moyenne n’aurait eu ici que peu de sens. L’énergie est comprise entre 6 et 17 % des impacts, tant en raison de l’implantation géographique et du climat, que de la répartition des sources disponibles en interne entre énergies fossiles et électricité. Le mix énergétique français est tel que l’électricité est une source plus favorable au regard du critère CO2 pour une même quantité d’énergie. Ainsi, selon les cas étudiés, l’électricité peut représenter de 18,4 % à 41,4 % de l’empreinte carbone du poste énergie et le pourcentage des émissions liées aux énergies fossiles est donc toujours supérieur à 58 %. Une fois les métaux retirés, les intrants, 70 % 60 % 50 % 40 % Maxi Mini 30 % 20 % 10 % 0% Énergie Intrants FRET comprenant les matériaux (papier, verre, peinture,…) et les services nécessaires au bon déroulement de l’activité pèsent pour 33,5 à 61 % dans le Bilan Carbone « hors métaux ». Les produits de peinture et les services prennent alors une part importante, pouvant atteindre respectivement 37 % et 47 % de ce bilan, c’est-à-dire approximativement la moitié et les troisquarts du poste « intrants ». Le poste « fret » regroupe les flux fournisseurs et clients, quel que soit le mode de transport (route, fer, mer, …). Les transports de marchandises sont compris entre 7,7 % et 40,6 % du total du Bilan Carbone™ sans les métaux, dont la plus grosse partie revient au fret routier. Ceci s’explique bien sur par l’implantation de l’entreprise par rapport à ses fournisseurs et clients, mais aussi par les modes de transport alternatifs exploitables : service de fret par rail existant et pertinent ou encore proximité d’un port maritime ou fluvial. Le poste « déplacements de personnes » comptabilise les déplacements des salariés dans un cadre professionnel, ceux des visiteurs de l’entreprise et enfin les trajets domicile - travail. En groupant les différents types de transport, ce poste varie de 11,4 % à 20,3 % dans le total partiel hors métaux. Cette variation est due à l’effectif de l’entreprise et à son rayonnement territorial. Mais il est intéressant d’observer que, pour toutes les entreprises, les trajets domicile-travail, à l’intérieur de ce poste, sont très significatifs avec une valeur comprise entre 38 % et 72 % des émissions issues des déplacements. Enfin, les impacts carbone consécutifs au traitement ou non des déchets d’activité représentent toujours moins de 1 % de ce Bilan Carbone™ « hors métaux », grâce notamment au recyclage des chutes de métaux, une disposition bien maîtrisée dans la profession. Déplacement Déchets Les tendances fortes une fois exposées, il convient de rappeler que le Bilan Carbone™ reste variable d’une entreprise à l’autre, tant les profils d’entreprises sont spécifiques. Ainsi, parmi les autres postes d’émission, les « amortissements et immobilisations » qui concernent l’informatique, les véhicules, les machines et les bâtiments peuvent parfois représenter un score notable dans le résultat global. Cependant, aucune tendance ne peut être valablement observée, tant cette valeur dépend de la situation de l’entreprise en matière d’investissements au moment de l’évaluation. Le Bilan Carbone™ est encore aujourd’hui une démarche volontaire pour une entreprise, même si l’obligation d’effectuer le bilan des consommations énergétiques et des émissions de gaz à effet de serre issues de l’activité figure toujours parmi les intentions du Grenelle de l’Environnement. La réalisation d’un bilan carbone comporte trois intérêts majeurs : • Environnemental : le Bilan Carbone™ permet d’évaluer l’impact de l’entreprise sur le réchauffement climatique ou de prendre place dans un système de management environnemental. • Économique : le bilan des émissions de gaz à effet de serre permet de déterminer sa dépendance à l’évolution des prix des énergies fossiles et à la mise en place éventuelle d’une taxe carbone. • Sociétal : avec le Bilan Carbone™, l’entreprise réalise un investissement responsable et contribue à la sensibilisation de ses clients et de ses salariés. Les entreprises pour lesquelles le CTICM a conduit cette étude ont toujours été satisfaites par cette première expérience personnalisée et pratique de prise en compte du développement durable Stéphane Herbin Chef du service développement durable CTICM CMI N°3 – 2011 Construction Métallique Informations 33 Portrait Groupe Cancé ou l’épopée d’un homme Installé à Nay (prononcez naille), au pied des Pyrénées et à quelques encablures de Pau, le groupe Cancé va souffler ses 50 bougies en septembre prochain. En un demi-siècle le groupe s’est hissé au rang des leaders du marché de la charpente métallique, passant de 2 ouvriers et 3 apprentis à 600 salariés et réalisant un chiffre d’affaires consolidé de 105 M€. Christian Cancé, « le fada de Nay », comme il se baptise lui-même, président du groupe, nous retrace l’épopée de son entreprise, indissociable de la sienne Propos recueillis par Isabelle Pharisier Christian Cancé, président du groupe Cancé CMI : L’histoire du groupe est indissociable de votre propre histoire. Quel a été votre parcours ? Christian Cancé : J’ai été amené à faire ce métier en 1968 non pas par choix mais par obligation puisque cette année-là mon père est tombé malade. En fait, je voulais être architecte ! J’étais en classe de collaborateurs d’architectes à Bagnères-de-Bigorre quand mon père m’a demandé de reprendre la société, cela faisait six mois que j’avais commencé ces études, j’avais 17 ans. Il n’y avait personne d’autre pour assurer l’intérim… j’ai dit oui ! C’était une entreprise de serrurerie et de ferronnerie qui employait deux ouvriers et trois apprentis. L’ancien patron de mon père, Turbomeca – une société qui appartient actuellement au groupe Safran et qui produit des moteurs d’hélicoptère, des turboréacteurs – m’a donné du travail de sous-traitance pour l’aéronautique. Je m’en suis sorti grâce à eux. Sans eux, cela aurait été difficile de tenir en trésorerie : les autres clients « oubliaient » de me payer, il fallait pourtant que je paye mes ouvriers, les fournisseurs et que je tienne mes échéances. À 17 ans ce n’étaient pas évident. Je m’en suis sorti parce qu’effectivement Turboméca m’a fourni du travail : ils m’ont apporté les établis, les machines, tout ce tout ce qu’il fallait. Je devais simplement fournir l’air comprimé. 34 Construction Métallique Informations CMI N°3 – 2011 Tous les jours, ils m’envoyaient quelqu’un pour me montrer comment il fallait faire et tous les jours les pièces m’étaient portées par camion le matin pour être récupérées le soir. Nous faisions du polissage, de l’ajustage, etc. Le paiement se faisait à 30 jours, j’ai tenu les échéances grâce au chèque de Turbomeca. Pour payer les salaires, je fabriquais la nuit des kayaks dans l’ancien atelier de mon père. Trois kayaks payaient un ouvrier mais pas le matériel, je créais donc des dettes d’un autre côté, je payais juste ce qu’il fallait pour que ça tienne. Inutile de dire que j’ai eu une formation accélérée de gestion, de finances ! Cette phase Turbomeca m’a permis de garder la tête hors de l’eau financièrement mais également psychologiquement. Ils m’ont appris aussi la gestion des heures, ils m’ont donné des objectifs de temps, des moyens pour intéresser les gens… tout cela m’a ouvert l’esprit, m’a donné des idées pour après accompagner le management, notamment lorsque l’on a créé une société de charpente en 1971. CMI : Pourquoi et comment en êtes-vous venu à la charpente métallique ? Christian Cancé : Je ne voyais pas d’avenir dans la sous-traitance et dans le fait d’être sous-traitant, Turbomeca était le client unique et j’avais l’impression d’être le taureau que l’on mène avec un bâton ; tout allait bien quand il y avait du travail mais quand il n’y en avait plus… Lorsque mon père est revenu de convalescence, nous avons songé à deux activités possibles : la charpente ou la menuiserie aluminium. La charpente : parce que nous avions fait des extensions de bâtiments et nous avions créé notre propre atelier. Nous ne connaissions pas beaucoup, mais on le sentait bien ! Quant à la menuiserie alu en 1971 il y avait un marché à prendre : personne n’en faisait dans le département, il fallait aller à Bordeaux ou à Toulouse pour en acheter. La menuiserie alu nécessite d’être très soigneux. À cette époque nous n’étions pas prêts pour ce niveau de précision. La charpente correspondait mieux à ce que nous pouvions faire. Alors nous avons créé un atelier de charpente. Nous avons recruté quelqu’un qui avait dessiné chez un charpentier. Il nous a beaucoup appris. Son savoir-faire en dessin et en commerce était important. Il m’a beaucoup formé. À l’époque, j’ai fait beaucoup de commercial, de la livraison et du montage : j’avais mon permis poids-lourd alors je livrais les charpentes, je les montais avec l’équipe. Nous avons commencé avec des hangars agricoles et des extensions de bâtiments. Lorsque nous avons fait le premier bâtiment public, une salle de sport, l’architecte m’a demandé la note de calcul, c’est un bureau d’études extérieure qui l’a faite pour nous. Mais ce n’était pas une solution alors j’ai fait former le dessinateur et je m’y suis mis aussi. Mais là aussi ce n’était pas la bonne solution, j’ai donc embauché notre premier ingénieur. Cela a été le début du bureau d’études. Moi, je me suis occupé de ce que je savais faire le mieux : le commerce et la conduite des travaux. À l’époque nous faisions 1 million de chiffres d’affaires. CMI : L’activité charpente métallique lancée quel a été le développement de l’entreprise ? Christian Cancé : Un fait marquant pour l’entreprise fut l’embauche d’un commercial en 1976. Il était devenu nécessaire de me libérer du temps pour m’occuper de la production, pour m’organiser, pour manager (à cette époque il devait y avoir 45 salariés). Cela m’a permis d’ouvrir énormément notre marché, je me suis développé au Pays basque à Biarritz. À Bayonne, j’ai embauché une équipe de pause d’une société qui avait déposé le bilan, ainsi que le commercial de cette société. En un an il m’a fait vendre 80 bâtiments, beaucoup de hangars agricoles et de petits bâtiments, mais 80 tout de même ! C’est lorsque j’ai eu complètement les rênes, en 1979, que j’ai pu vraiment me développer. À cette époque j’ai beaucoup travaillé sur l’image de la société afin qu’elle ne reste pas « attachée » à celle de son président, mon père, qui n’était plus. C’était nécessaire pour que les gens comprennent que désormais c’était moi qui était à la tête. C’est dans cette optique que j’ai, entre autre, organisé des journées porte ouvertes. C’est aussi à ce moment là que j’ai pu mettre en application toutes les idées que j’avais de développement. J’ai monté une vraie agence à Bayonne avec un atelier, puis j’ai monté celle de Bordeaux, de Toulouse. C’est comme cela que j’ai pu enclencher une grande dynamique de développement. Dans ce développement il y a eu des réussites et des échecs. L’Espagne, Nîmes, Lyon ont été des échecs, en revanche nous avons ouvert beaucoup d’agences qui fonctionnent bien. La dernière créée est celle de Champs-sur-Marne. Le Groupe Cancé en chiffres Évolution des effectifs 600 500 400 300 200 100 0 298 400 450 500 600 2002 2006 2008 2010 2004 Chiffre d’affaires ( en million d’euros) 150 120 90 60 30 0 49 60 77 105 145 2002 2004 2006 2008 2010 Répartition du chiffre d’affaires en 2010 CMI : Pourquoi avoir implanté une usine au Portugal ? Christian Cancé : Intuition personnelle ! Depuis très longtemps je pensais que les pays à bas coûts devait être notre planche de salut ou notre cheval de Troie : soit il fallait produire moins cher soit ils viendraient ici nous « tailler des croupières ». En fait, c’est pendant la crise, après 1991 que j’ai cherché à délocaliser une partie de la fabrication. Dans un premier temps j’ai regardé vers l’est : Pologne, Hongrie, Tchéquie. Mais devant les problèmes de distance et de différences de culture, j’ai préféré ne pas donner suite. J’ai alors pensé au Portugal où j’étais allé pour des vacances et ou les gens m’avaient beaucoup intéressé. En 1999 j’ai acheté un terrain de 5 ha. pour construire l’usine. La mise en route a été très longue pour des problèmes administratifs. J’ai coupé mon premier bout de fer le 28 mars 2003. L’usine est dirigée par un ingénieur métier que l’on a formé ici, à Nay. Actuellement CMI N°3 – 2011 Construction Métallique Informations Cancé aluminium Cancé métallerie 7% 14 % 79 % Cancé construction métallique Cléo, le tramway d’Orléans 35 Portrait ils sont 70 personnes, ils travaillent en trois-huit. Ce sont des sous-traitants de Cancé. Ils n’ont qu’un seul client : nous. Ils font tous types de projets et tous les PRS car nous n’en faisons pas à Nay. Il y a au moins 58 personnes en fabrication. Tous les calculs sont faits à Nay. Nous traitons 200 t semaine, soit environ 800 t mois, mais nous n’avons pas de stocks. Les gens ont été formés par des personnes de chez nous, tous les mois nous faisons un audit qualité. Nous sommes en train de lancer un projet de 4 500 m² supplémentaires actuellement il y a 12 000 m². CMI : Comment le groupe est-il organisé ? 1234- Lycée Charles Blanc à Perpignan Médiathèque de Pau Palais des sports de Rouen Grand stade du Havre Christian Cancé : Nous sommes regroupés autour de 3 « marques » correspondant à nos 3 métiers : Cancé construction métallique, Cancé aluminium et Cancé métallerie. Selon les agences vous retrouvez un, deux ou les 3 métiers du groupe. En France métropolitaine les agences sont implantées sur 10 sites. Nous sommes également implantés en Martinique, dans les Caraibes et à la Réunion. Chaque agence est responsable du commerce sur sa région, de la pose, et de la facturation. La fabrication est faite ici, au siège à Nay, ou au Portugal. Les agences sont structurées avec des commerciaux, des conducteurs de travaux, 2 à 4 dessinateurs projeteur, des ingénieurs calculs et un secrétariat. Pour l’ensemble du groupe nous avons environ 60 personnes au bureau d’études. Une moitié est à Nay l’autre est dispersée dans les agences. En tout, le groupe représente 600 salariés. Mais nous sous-traitons également à l’extérieur notamment pour le dessin ainsi que la fabrication. À Nay nous fabriquons en moyenne 110/120 t par semaine, au Portugal comme je vous l’ai dit environ 200 t par semaine, la sous-traitance représente, elle, en moyenne 130 t par semaine. Elle se fait en France en Espagne et en Italie. 1 36 Construction Métallique Informations CMI N°3 – 2011 CMI : Sur quel type de marché êtes-vous présents ? Christian Cancé : Nous faisons environ 5,6 bâtiments par jour, ce sont énormément de petits chantiers de 100 m² à 500 m², beaucoup de chantiers agricoles : des hangars et autre. Nous avons d’ailleurs un département qui ne fait que cela, où il y a une équipe de six commerciaux et un bureau d’études spécifiques. C’est notre seule agence dirigée par une femme et elle la dirige d’une main de fer ! Le hangar agricole représente 12 % du chiffre d’affaires. Nous faisons des bâtiments commerciaux, des supermarchés, des dépôts, des entrepôts, de l’industrie et des bâtiments publics qui représentent un tiers du chiffre d’affaires. L’Aréna à Montpellier est le plus gros. Nous venons de finir le palais des sports de Rouen, nous commençons le levage du stade du Havre, nous sommes également sur la salle omnisport d’Antibes (une architecture très compliquée), nous réalisons un bâtiment de liaison à Roissy. Nous avons aussi construit la médiathèque de Pau et dans le même style la bibliothèque universitaire de La Martinique. Nous faisons aussi du bureau. Nous n’avons pas encore réussi à faire des parkings et nous faisons très rarement du logement en charpente, en revanche nous en faisons beaucoup en métallerie. CMI : L’Aréna à Montpellier semble avoir donné une nouvelle impulsion au groupe ? Christian Cancé : L’Aréna de Montpellier est pour moi notre bâtiment le plus emblématique parce que c’était un challenge : commencer en octobre il devait être fini à la fin août… neuf mois entre la commande et la livraison, études comprises ! Nous n’avions jamais fait de telles poutres de 100 m de portée en acier, avec pas mal de charges comme le scénique par exemple. Avant Montpellier je n’acceptais aucun chantier dont le montant était supérieur à 5 % de mon chiffre d’affaires. Ce qui m’a Salle omnisport d’Antibes Passerelle RATP à Bonneuil, Val-de-Marne fait changer d’avis ce sont les conditions de paiement négociées avec Georges Frêche. Le challenge technique était intéressant j’ai senti que c’était le moment de passer un cap, je pensais qu’avec tout notre savoirfaire, l’entreprise devait prendre une autre dimension. Et puis, qui n’avance pas recule ! CMI : Quels sont vos objectifs à moyen terme ? Christian Cancé : Nous avons besoin aujourd’hui de continuer à apprendre, de continuer à évoluer nous avons besoin de faire autre chose. Montpellier a effectivement été un cap pour le groupe : c’est pour cela que j’ai créé une agence « grands travaux ». C’est une agence comme les autres, complètement indépendante. Avec cette agence nous répondons à tous types de projets comme ceux que je vous ai déjà cité (le palais des sports de Rouen et d’Antibes, le stade du Havre…). L’embryon de cette agence a été monté il y a trois ans, elle est « officielle » depuis le début de l’année. Nous sommes en train de la structurer car nous n’avons pas tous les hommes, j’ai besoin de former des gens et d’en recruter. Pour le moment, ils sont six. Ils vont être basés à Borlas, à coté de Pau, car nous n’avons plus de place ici. J’ai acheté 5 ha pour construire 7 000 m². 2 Là-bas il y aura également le siège de la métallurgie. Nous allons aussi agrandir l’usine du Portugal car je veux y produire plus : pas moins ici, à Nay, mais plus au Portugal. Je pense qu’à terme nous aurons un atelier dans la partie nord de la France. Je regarde les sociétés à reprendre, mais je pense le créer car je suis beaucoup plus à l’aise en partant de zéro que dans le rachat. Je voudrais monter quelque chose avec des « gens neufs » comme je l’ai fait au Portugal. J’aimerais aussi implanter des agences là où nous ne sommes pas : à Strasbourg, à Lille en Bretagne. Je n’ai pas de stratégie en fonction des concurrents, je n’ai pas de stratégie de défense. J’ai une stratégie de développement mais pas de stratégie défensive. Centre commercial le Millénaire à Aubervilliers, Seine-Saint-Denis Lycée Jolimont à Tousouse CMI : Comment préparez-vous votre succession ? Christian Cancé : Je suis en train de mettre en place les gens de la génération de mon fils pour me succéder. La moyenne d’âge pour l’ensemble du groupe est de 37 ans. Mon fils est rentré définitivement dans la société à 22 ans, il en a 35 aujourd’hui. Il a une formation de serrurier. Il connaît l’entreprise par coeur, c’est lui qui dirige le comité de direction maintenant. Il est destiné à prendre ma succession… mais s’il en a envie seulement ! Bâtiment de liaison à l’aéroport de Roissy 3 4 CMI N°3 – 2011 Construction Métallique Informations 37 Sur le terrain Blagnac : Zoom sur le nouveau parking aérien En chiffres : - 4 000 tonnes de structure acier - 70 000 m2 de bac de plancher Face à l’accroissement du trafic aérien de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, la construction d’un second parking s’est avérée indispensable. C’est la société Castel et Fromaget, appartenant au Groupe Fayat qui a réalisé les parties métalliques de l’ouvrage. Mis en service début juin 2011, ce nouveau parking comporte sept niveaux et offre 3 200 places de stationnement. Pour 40 Construction Métallique Informations CMI N°3 – 2011 ce parking, le choix a été fait de recourir à une structure mixte acier-béton De volume rectangulaire, ce bâtiment Différentes étapes du chantier présente une surface de 70 000 m2. D’une longueur de 135 mètres (9 travées de 15 m) et d’une largeur de 72 mètres (7 travées de 10 m + console 2 m), l’ouvrage présente une hauteur totale de 23 mètres. Chaque niveau est composé de 63 rectangles de 10 m x 15 m avec un poteau à chaque angle. Les planchers ont été réalisés en bacs acier sur lesquels une dalle de béton a été coulée. La trame courante Les poteaux sont constitués de profils creux qui ont été remplis de béton sur le site même. Ils ont été dimensionnés selon l’Eurocode 4 pour résister à un feu iso de 90 minutes. En acier S235 JR, leur section varie de 508 x 6,3 à 323,9 x 4. La section des armatures varie de 8 ha 25 à 8 ha 16. Les poutres et solives sont équipées de connecteurs Nelson f22 x 100 (130 000 unités). Les bacs acier (épaisseur 60 mm) sont prépercés pour permettre le passage des connecteurs. Cette connexion avec une dalle collaborante de 12 cm en béton C30/37 constitué d’un bac acier COFRAPLUS 60 et de treillis soudé ST25 permet d’assurer la stabilité au feu de l’ouvrage. 3 rampes d’accès L’ouvrage comprend 3 rampes d’accès de diamètre extérieur de 17 mètres et intérieur de 12 m. Leur largeur de circulation est de 5 mètres. Pour ces rampes, les limons extérieurs et intérieurs sont en profils laminés IPE débillardés. Le limon extérieur prend appui sur des poteaux en tube remplis de béton sur site. Quant au limon intérieur, il est fixé sur un fût constitué de poteaux tubulaires inclinés reliés par une cerce à chaque niveau. Des solives prennent appui sur les limons et supportent la dalle collaborante. Côté protection, la majeure partie des structures est galvanisée à chaud et certains éléments comme le fût intérieur des rampes et les consoles et solives de rive de façade côté ville ont nécessité l’utilisation de peinture intumescente. Préserver l’environnement L’optimisation de l’éclairage a été travaillée avec des ouvertures importantes pour bénéficier au maximum de la lumière naturelle qui permet également de satisfaire aux nouvelles normes incendie et offrir une ventilation naturelle. De même, les eaux de ruissellement sont recueillies pour ensuite servir au nettoyage. Ainsi, les consommations en fluide (eau et électricité) sont mieux maîtrisées. Trame courante : Dimensions 10 x 15 m hauteur 2,28 m sous poutre Solives IPE d’une portée 15 m avec unécartement 3,33 m Poutres HEA portée 10 m Poteaux en profils creux remplis de béton L’équipe Fayat : -F ondations profondes : Franki fondations - Gros œuvre : SEG Fayat - S tructure métallique : Castel & Fromaget - Etanchéité : Sarec CMI N°3 – 2011 Construction Métallique Informations 41 Du nouveau dans le chevillage chez Hilti Les serruriers en rêvaient, Hilti l’a fait ! Grâce à la vis à béton HUS-H et les solutions sans-fil Hilti, les serruriers disposent désormais de solutions de pose deux fois plus rapides. Une solution complète pour les fixations de garde-corps Associées aux machines de la gamme sans-fil Hilti, les solutions de chevillage Hilti sont aujourd’hui capables de répondre à toutes les contraintes de productivité, d’esthétique, de performance et de sécurité imposées sur les chantiers. ❚ Productivité Grâce aux solutions Hilti, les temps de fixation sont réduits de près de 50 % par rapport à la pose d’un goujon tout en assurant un ancrage ultra-performant. La nouvelle boulonneuse sans fil Hilti SIW 22T-A LiIon 22 volts permet de visser jusqu’à 80 vis à béton HUS-H avec une seule charge ! ❚ Sécurité Les vis à béton Hilti HUS-H sont qualifiées pour le béton fissuré et non fissuré conformément à la réglementation en vigueur (ATE). Le logiciel Hilti PROFIS Chevilles 2.1 permet de calculer ces chevilles dans toutes les configurations y compris les garde-corps. Pour les applications en extérieur, les vis à béton existent aussi en acier inoxydable. Le perforateur sans fil Hilti TE 6-A36-AVR Li-Ion 36 volts et la nouvelle boulonneuse sans fil Hilti SIW 22T-A Li-Ion permettent de ne plus avoir de fils qui trainent sur chantier : le sans-fil sécurise totalement les mouvements ! Bruno Creuzeau, responsable de magasin pour l’entreprise de serrurerie métallique SNBC à Nanterre. « Lors de notre dernier chantier à la clinique de Saint-Maur-des-Fossés (94), nous avons opté pour la vis d’ancrage Hilti HUS-H. Avec 500 points de fixation à réaliser, la solution Hilti nous a permis de gagner près de huit heures de main d’œuvre ! En effet, alors qu’un goujon traditionnel nécessite jusqu’à six étapes de pose, avec la vis HUS-H nous sommes passés à seulement trois étapes ! En bref, une finition impeccable et une efficacité redoutable pour une vis de 8 mm qui bat tous les goujons de 10 mm ! » ❚ Performance Les vis à béton Hilti HUS-H permettent de répondre aux contraintes les plus exigeantes en termes de charges à reprendre, d’entraxes et de distances au bord faibles. En utilisant le nouveau perforateur sans fil Hilti TE 6-A36-AVR Li-Ion muni d’une mèche TE-CX à soudure laser, une seule charge suffit pour percer jusqu’à 80 trous en diamètre 12 mm ! ❚ Esthétique Munies d’une tête hexagonale et d’une rondelle intégrée, les vis à béton Hilti HUS-H assurent une finition parfaite et un placage optimal de la pièce à fixer ! Hilti en bref Hilti est partenaire des professionnels de la construction dans le monde entier. Les innovations technologiques signées Hilti ont pour principal objectif d’augmenter la productivité des clients, tout en privilégiant la sécurité et le confort d’utilisation. Notre valeur ajoutée se mesure également à la technicité de notre conseil et à l’étendue de nos services intégrés : bureau d’études, avant-vente, formation, financement, SAV, etc. Hilti, Performance, Fiabilité. Nouvelle version du logiciel de dimensionnement Hilti PROFIS Chevilles 2.1 Toujours aussi simple, rapide et fiable, la dernière version du logiciel Hilti PROFIS Chevilles 2.1 intègre de nouvelles fonctionnalités et les dernières normes sur les zones sismiques. Le module cheville du logiciel PROFIS Chevilles 2.1 ❚ Permet le dimensionnement facile de chevillage en toute autonomie. ❚ Nouveau : Intégration d’un module de calcul ❚ De chevilles Hilti autorisées en zone sismique, conformément aux règles sismiques. Le module garde-corps du logiciel PROFIS Chevilles 2.1 ❚ Encore plus de configurations pré-définies ❚ Ajout de nouvelles fonctions pour faciliter le dimensionnement et réduire le temps de calcul ❚ Plus d’applications avec charges selon Eurocode et les nouvelles règles de garde-corps Téléchargez gratuitement le logiciel PROFIS Chevilles 2.1 sur www.hilti.fr Connectez-vous sur www.hilti.fr pour vous inscrire. Allez à la bibliothèque technique, rubrique logiciels et choisissez « PROFIS Chevilles 2.1 » Formation VOS FORMATIONS AU CTICM EN SEPTEMBRE 2011 Ces stages sont issus des cycles : Construire et gérer durablement Le développement durable, la pérennité des constructions et la maîtrise de l’énergie sont des préoccupations croissantes, qui concernent tout particulièrement le secteur de la construction. Ainsi, pour les constructeurs et les maîtres d’ouvrage, ces thèmes se traduisent désormais par des obligations légales, des démarches volontaires, des évolutions à anticiper. Atteindre ces nouveaux objectifs est complexe. La mise au point des solutions nécessite de prendre en considération l’ensemble des préoccupations dès le début de la conception. La démarche doit aussi être soutenue par des partenaires impliqués tout au long du projet de construction. Ce cycle de stages présente les principes et les exigences liées à ces aspects de la construction, les dispositions à prendre vis-à-vis du respect des normes ou de la législation, les produits disponibles et les pistes de solutions techniques à mettre en œuvre. Calculer simplement une structure en acier Ce cycle a pour objectif de donner aux dessinateurs, projeteurs et techniciens de ... 4.01 Panorama du développement durable appliqué à la construction métallique29 septembre 2011 OBJECTIF Le développement durable aborde des enjeux majeurs pour les années à venir. Parmi les thèmes variés qu’il traite, le secteur du bâtiment, responsable en France de plus de 40 % de la consommation d’énergie finale totale et de plus de 25 % des émissions de CO2, représente un axe prioritaire d’améliorations, souligné par le Grenelle de l’Environnement. Ses impacts sont évalués sur toute la durée de vie du bâtiment et de ses composants (du « berceau à la tombe »). Les objectifs sont ici de présenter les sujets en rapport avec les métiers et les produits caractéristiques de la construction métallique, et d’anticiper les évolutions des textes de référence (règlements, normes) et donc des demandes des maîtres d’ouvrage et des maîtres d’œuvre PUBLIC Niveau I à III Chefs d’entreprise et responsables de départements (études, production, travaux), notamment en charge de QSE, Maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre PRÉ-REQUIS Intérêt marqué de l’entreprise et/ou du stagiaire pour la mise en place d’actions liées au développement durable. PROGRAMME •Contexte général Bref historique de la prise en compte croissante du développement durable Paysage normatif : de l’international au national Le Grenelle de l’Environnement L’application au secteur de la construction • L’activité de la construction et les impacts climatiques 44 Construction Métallique Informations CMI N°3 – 2011 Contexte climatique et perspectives Critère CO2 et Bilan Carbone Gestion des ressources et traitement des déchets • Les produits de construction Principes d’analyse de cycle de vie Les déclarations environnementales des produits de construction La NF P01-010 La base INIES en France Reach et les traitements de surface • La haute qualité environnementale La démarche HQE La NF P01-020 Autres référentiels en Europe • Les aspects énergétiques Eléments de la RT : neuf et existant Point sur les énergies renouvelables Notions de coût global 5.01 Actions du 27 au 30 septembre 2011 OBJECTIF À l’issue de cette formation, les participants connaissent les bases de calcul des structures développées dans l’Eurocode 1990 telles que les états limites (ELU, ELS), les coefficients partiels de sécurité et peuvent ainsi combiner les actions selon leur classification et selon les nouvelles méthodes de calcul. Ils sont capables de déterminer les charges appliquées sur les bâtiments définies dans l’Eurocode 1 : poids propre, charges d’exploitation, neige, vent. Les exemples d’application types permettent de s’approprier ces règles de calcul. Ce stage ne traite que des calculs sur des structures de hauteur modérée (inférieure à 15 m). Il ne traite ni des charges dues aux ponts roulants, ni des actions sur les structures exposées au feu, ni des actions dynamiques du vent. Lesméthodes présentées sont volontairement simplifiées par rapport à celles de l’Eurocode 1. PUBLIC Niveau III et IV Projeteurs ou dessinateurs d’études chargés de l’élaboration de plans d’ensemble, de l’établissement de notes de calculs simples sous la direction d’un ingénieur ou d’un projeteur-calculateur qualifié. PRÉ-REQUIS La formation initiale en mathématiques doit correspondre au moins à celle des classes terminales de l’enseignement secondaire. PROGRAMME • Eurocode EN 1990 : Bases de calcul des structures Introduction aux Eurocodes Définition ELU, ELS Classification des actions Coefficients partiels de sécurité Combinaisons des actions • Eurocode 1 : EN 1991 Actions sur les structures Partie 1-1 Poids volumique – Poids propre – Charges d’exploitation Eurocode 1 : EN 1991 Actions sur les structures Partie 1-3 Charges de neige Charges de neige au sol Charges de neige sur les toitures • Eurocode 1 : EN 1991 Actions sur les structures Partie 1-4 Actions du vent Vent de référence Coefficient d’exposition Pression dynamique de calcul Coefficients de pression – coefficients de forces Pressions sur les parois Forces exercées par le vent 6.01 Actions – Analyse globale du 20 au 22 septembre 2011 OBJECTIF Au cours de ce module, les participants déterminent avec les Eurocodes les actions appliquées sur un bâtiment, les combinent et effectuent l’analyse globale (ELS et ELU). À l’issue de ce module, les stagiaires peuvent mesurer les connaissances acquises par le biais d’un Q.C.M. Le stage intègre la prise en compte des annexes nationales des différents EN abordés. PUBLIC Niveau I à III Tout personnel chargé de l’établissement des notes de calculs de bâtiments. PRÉ-REQUIS Une expérience réelle de la rédaction de notes de calculs de bâtiments, selon les règles précédentes (CM 66, Additif 80, NF…), est requise PROGRAMME • Présentation du bâtiment étudié • Détermination des actions (EN1991) Charges permanentes Charges d’exploitation bureaux d’études toutes les connaissances nécessaires pour le dimensionnement d’éléments et l’établissement de notes de calcul de structures en acier, pour la plupart des constructions métalliques de bâtiment de complexité faible ou moyenne. Ce cycle présente de façon pratique les principes de base et les méthodes de calcul aussi simples que possible, compatibles avec les différentes parties des Eurocodes applicables aux structures en acier. Par opposition aux autres cycles Eurocodes du catalogue, celui-ci se caractérise par le parti pris d’éviter systématiquement toute formule ou méthode trop complexe. À cet effet, il s’appuie sur un document guide présentant un Eurocode simplifié, document qui est fourni aux stagiaires. Charges climatiques (neige, vent) • Combinaisons d’actions (EN 1990) • Analyse globale (EN 1993) Choix de l’analyse Imperfections • Q.C.M. 7.03 EC3 – Résistance ultime des sections 13 au 15 septembre 2011 OBJECTIF À l’issue de ce module, le stagiaire doit être capable de vérifier une section selon l’EN 1993-1-1. Ce module s’ouvre sur un exposé des indispensables notions de plasticité qui sont à la base de la résistance ultime des sections dites « compactes ». La classification est ensuite présentée dans le détail. Il s’agit d’une notion nouvelle et fondamentale puisqu’elle oriente le choix des critères de vérification des sections, mais aussi d’autres critères qui sont exposés dans les modules suivants. L’ensemble des critères de résistance des sections est ensuite passé en revue. Dans le cas des sections de Classe 4, la méthode des largeurs efficaces permet de vérifier les sections élancées. Dans la pratique, elle doit s’appliquer à la plupart des sections reconstituées par soudage. De nombreuses applications pratiques sont proposées tout au long de ce stage. Les connaissances acquises au cours de ce module sont nécessaires aux modules 7.04 et 7.05. PUBLIC Niveau I et II Ingénieurs, techniciens confirmés et cadres de bureaux d’études PRÉ-REQUIS Maîtrise du calcul des structures métalliques PROGRAMME • Présentation générale et mise en application des Eurocodes Les différentes parties de l’EN 1993 et leurs annexes nationales Principales caractéristique de l’acier utilisées dans les calculs • Notions de résistance plastique des sections Critères de plasticité Déformations plastiques Plastification des sections Notion de rotule plastique • Résistance ultime des sections compactes Classification des sections CMI N°3 – 2011 Construction Métallique Informations Étude d’un bâtiment industriel selon les eurocodes Ce cycle se distingue des autres cycles proposés dans ce catalogue par son approche pédagogique. Il est orienté vers l’application pratique du calcul. Il a pour objectif de faire établir, par le personnel en charge des calculs de structure, une note de calculs d’une construction courante à base quadrangulaire. Maîtriser les eurocodes Ce cycle organisé en 11 modules, a pour objectif d’amener les participants à connaître et pratiquer les nouvelles règles en matière de vérification de la résistance des structures basées sur le concept d’états limites ultimes (ELU). L’Eurocode 3, version NF EN (2005) remplace les règles ... 45 CM 66 pour les bâtiments et le Fascicule 61 - Titre V pour les ouvrages d’art. Il fait appel à de nouvelles méthodes qui permettent de mieux apprécier la capacité portante réelle des structures métalliques et ceci avec une sécurité plus homogène. Critères de résistance des sections de Classes 1, 2 et 3 : • traction/compression • flexion • cisaillement • interactions • Résistance ultime des sections élancées fléchies/comprimées Voilement local Méthode des largeurs efficaces Critères de résistance des sections de Classe 4 : • flexion • compression • interaction 7.08 EC3 – Étude des chemins de roulement 27 et 28 septembre 2011 OBJECTIF Ce stage vise à préciser les notions nécessaires au calcul des voies de roulement des ponts roulants posés ou suspendus. L’exposé intègre les dernières versions des normes européennes, en particulier l’EN 1991-3 pour les actions et les parties applicables de l’EN 1993 (1-5 ; 1-9 et 6). L’ensemble des notions présentées est illustré par un exemple d’application qui sert de fil conducteur à l’exposé. PUBLIC Niveaux II et III Techniciens confirmés, projeteurs et cadres de bureaux d’études. PRÉ-REQUIS Notions sur les Eurocodes, en particulier EN 1990 (situations de projet) et EN 1993-1-1 (classification et vérification des sections). PROGRAMME • Panorama normatif • Actions induites par les appareils de levage Charges verticales Forces horizontales Coefficients dynamiques • Classification des appareils de levage • Situations de projet – ELS – ELU • Bilan des contraintes • Fatigue • Voilement • Application w w w. c t i c m . c o m Construire en métal, un art, notre métier Centre Technique Industriel de la Construction Métallique Espace technologique – L’Orme des Merisiers – Bâtiment Apollo – 91193 Saint-Aubin Tél. : 01 60 13 83 00 - Fax : 01 60 13 13 02 Votre bibliothéque ASCAP - Capacités d’assemblages Collection « les guides Ascap » - CTICM – 2007 • volume 1 - Assemblages de continuité de poutres réalisés par platines d’about est le premier ouvrage de la collection « les guides Ascap » présenté par le CTICM. Les différents volumes de cette collection traitent de la justification des assemblages selon les normes Eurocodes (EN 1993-1-8). Le lecteur y trouvera un recueil succinct mais précis des principes de calcul, suivi d’un ensemble de tables de dimensionnement très détaillées. Le CD-Rom permet de retrouver les résultats des tables et de les compléter par d’autres configurations moins usuelles. ISBN 978-2-902720-30-9. • volume 2 - Encastrements de poutres sur poteaux réalisés par platines d’about. ISBN 978-2-902720-32-3. Titre à paraître : • v olume 3 - Assemblages articulés de poutres réalisés par double cornière (2011). Réglementation thermique des bâtiments neufs (guide construction métallique) Collection FFB Ce guide, destiné aux professionnels du bâtiment qui interviennent sur les constructions neuves, résidentielles et tertiaires, est un document d’étape ; il reprend les exigences de la réglementation thermique en vigueur (RT 2005) qui visent à améliorer la performance énergétique des bâtiments neufs. Les informations données doivent être considérées comme la base minimale de réalisation des ouvrages dans la mesure où ces exigences seront considérablement renforcées par les décisions résultant du Grenelle de l’Environnement et dont la première date emblématique est 2012. Cet ouvrage est réalisé dans le cadre du programme Recherche Développement Métier de la FFB, avec le soutien de l’ADEME. Il résulte de la collaboration entre la Fédération Française du Bâtiment (FFB) et le Centre Technique de la Construction Métallique (CTICM). Prix de vente au volume : 60 e/TTC Prix de vente volume 1 + 2 : 100 e/TTC Frais de port : 4 e/TTC Prix de vente : 13 e/TTC Frais de port : 4 e/TTC L’acier et le développement durable dans les bâtiments résidentiels La notion de construction durable n’est pas uniquement associée au choix des matériaux. Elle tient en grande partie aux progrès des méthodes de construction, à l’amélioration de la performance des bâtiments en service, et inclut les aspects liés à la rénovation et à la fin de vie. Cette publication illustre les réponses de la construction métallique aux exigences du développement durable, appliquées au secteur du résidentiel. À travers un panorama européen de projets récents, elle présente des exemples d’évaluations environnementales de constructions faisant appel à l’acier. Ce guide est gratuit (hors frais de port : 4 € TTC). Il est également téléchargeable gracieusment sur le site www.cticm.com. Frais de port : 4 e/TTC Structures métalliques – Ouvrages simples Capeb, CTICM, Otua – ISBN 2-7258-0006-4 La CAPEB, le CTICM et l’OTUA se sont associés pour présenter cette seconde édition de « Structures Métalliques – Ouvrages simples ». Par rapport à l’édition de 1991, cette version a été entièrement transposée en fonction des normes européennes (normes de produits, Eurocodes). De plus, la présentation aborde, au-delà des éléments individuels, la conception et le prédimensionnement de petits ouvrages de bâtiment, en alternant explications et exemples. Des tables de prédimensionnement d’éléments comprimés ou fléchis figurent en annexe. D’une présentation aérée, illustré de nombreux schémas, cet ouvrage de 100 pages est en vente au CTICM. Prix de vente : 35 e/TTC Frais de port : 4 e/TTC CMI N°3 – 2011 Construction Métallique Informations 47 REVUE CONSTRUCTION MÉTALLIQUE la référence depuis plus de plus de 45 ans recherche, calcul et conception, ingénierie incendie, réglementation et normalisation, descriptions d’ouvrages VOTRE COMMANDE ABONNEZ-VOUS! Volume Abonnement 2011 France* quantité prix unitaire prix total 149 € TTC Tarifs de l’abonnement 185 € TTC annuel 2011 (4 numéros) : Abonnement 2011 Étranger* France 149 € TTC Total TTC de votre commande Étranger 185 € TTC *Lorsque vous vous abonnez en cours d’année nous vous envoyons les numéros déjà parus. VOS COORDONNÉES À retourner accompagné de votre règlement par chèque à l’ordre du CTICM: CTICM service publications Espace technologique L’orme des merisiers Immeuble Apollo 91193 Saint-Aubin Nom :...........................................Prénom : .................................................. Raison sociale de votre société :.................................................................... Adresse :........................................................................................................ ....................................................................................................................... ....................................................................................................................... ....................................................................................................................... Code Postal :.......................Ville :.................................................................. Pays :............................................................................................................. E-mail: ........................................................................................................... Adresse de facturation (si différente) :........................................................... ....................................................................................................................... ....................................................................................................................... Conditions générales de ventes disponibles sur le site www.cticm.com ou sur simple demande à [email protected] Assistance téléphonique L’assistance technique contribue à faciliter et encourager le choix des solutions métalliques, et permet aux praticiens d’obtenir des réponses concrètes à leurs interrogations au quotidien. Elle est délivrée aux constructeurs métalliques mais également à l’ensemble des acteurs du secteur de la construction métallique. Il s’agit généralement de conseils ou renseignements ne nécessitant pas d’études approfondies, et qui sont donc donnés à titre gratuit. Dans le cas où la demande d’assistance nécessite une étude particulière de plus longue durée, un devis est alors proposé dans le cadre des prestations d’ingénierie et de conseil. Contacts assistance technique Thèmes Contacts Téléphone Courriel RÉGLEMENTATION ET NORMALISATION Eurocodes : statut, avancement Valérie Lemaire 01 60 13 83 37 [email protected] Réglementation et normalisation française Valérie Lemaire 01 60 13 83 37 Réglementation « sécurité incendie » pour Patrice Russo 01 60 13 83 30 bâtiments et ICPE CONSTRUCTION MÉTALLIQUE - GÉNÉRALITÉS [email protected] Analyse globale des structures Yvan Galéa 01 60 13 83 72 [email protected] Assemblages boulonnés Maël Couchaux 01 60 13 83 57 [email protected] Assemblages soudés Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected] Assemblages par brides Maël Couchaux 01 60 13 83 57 [email protected] Dynamique des structures - Vibrations Mladen Luki 01 60 13 83 68 [email protected] Comportement des structures soumises au séisme PS92, EC8 PS-MI Pierre-Olivier Martin 01 60 13 83 69 [email protected] Exécution des structures métalliques : fabrication, montage, tolérances Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected] [email protected] Fatigue Mladen Luki 01 60 13 83 68 [email protected] Justification du comportement (à froid) des structures par l’expérimentation Alain Bureau 01 60 13 83 56 [email protected] Logiciels utilisés en CM Jean-Claude Delongueville 01 60 13 83 42 [email protected] Rupture fragile Bruno Chabrolin 01 60 13 83 05 [email protected] Vérification des sections et des éléments. Flambement, déversement, voilement local Alain Bureau 01 60 13 83 56 [email protected] Voilement des plaques et EC3-1-5 Pierre-Olivier Martin 01 60 13 83 69 [email protected] CONSTRUCTION MIXTE Bâtiments mixtes acier-béton (planchers, poteaux,...) Philippe Beguin 01 60 13 83 59 [email protected] MATÉRIAUX Aciers inoxydables et EC3-1.4 Alain Bureau 01 60 13 83 56 [email protected] Boulonnerie – Fixations Maël Couchaux 01 60 13 83 57 [email protected] Soudage Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected] Stéphane Herbin 01 60 13 83 63 [email protected] Produits d’enveloppe en acier ÉLÉMENTS DE STRUCTURE ET OUVRAGES PARTICULIERS Cheminées et EC3-3.2 Patrick Le Chaffotec 01 60 13 83 40 [email protected] Chemins de roulement et EC1-3/EC3-6 Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected] Conception des structures de bâtiment Philippe Beguin 01 60 13 83 59 [email protected] CMI N°3 – 2011 Construction Métallique Informations 49 Assistance technique ÉLÉMENTS DE STRUCTURE ET OUVRAGES PARTICULIERS (suite) Éléments minces formés à froid et EC3-1.3 Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected] Ponts métalliques et mixtes EC3-2 et EC4-2 Daniel Bitar 01 60 13 83 38 [email protected] Poutres alvéolaires Alain Bureau 01 60 13 83 56 [email protected] Pylônes et pylônes haubanés et EC3-3.1 Patrick Le Chaffotec 01 60 13 83 40 [email protected] Silos et réservoirs et EC1-4/EC3-4 Stabilisation d’un bâtiment par les parois - Effet diaphragme Patrick Le Chaffotec 01 60 13 83 40 [email protected] Mladen Luki 01 60 13 83 68 01 60 13 83 68 Structures en aluminum Mladen Luki 01 60 13 83 68 01 60 13 83 68 ACTIONS Actions climatiques : neige et vent - Règles NV et EC1 Danielle Clavaud 01 60 13 83 36 [email protected] Actions d’exploitation (charges) Danielle Clavaud 01 60 13 83 36 [email protected] Combinaisons d’actions Danielle Clavaud 01 60 13 83 36 [email protected] Actions sismiques PS92 et EC8 Danielle Clavaud 01 60 13 83 36 [email protected] Actions en cas d’incendie EC 1-1.2 Chritophe Thauvoye 01 60 13 83 21 [email protected] États limites de service - Flèches admissibles Philippe Beguin 01 60 13 83 59 [email protected] DÉVELOPPEMENT DURABLE Construction métallique et développement durable Stéphane Herbin 01 60 13 83 63 [email protected] Protection anticorrosion des structures métalliques Nour Ghandour 01 60 13 83 64 [email protected] PHYSIQUE DU BATIMENT Performances thermiques et énergétiques de bâtiments à ossature métallique Amor Ben Larbi 01 60 13 83 61 [email protected] Performances acoustiques de bâtiments à ossature métallique Philippe Beguin 01 60 13 83 59 [email protected] Étanchéité à l’air de bâtiments à ossature métallique Philippe Beguin 01 60 13 83 59 [email protected] Incendie Calcul du comportement au feu des éléments de second œuvre à ossature métallique Christophe Renaud 01 60 13 83 27 [email protected] Calcul du comportement au feu des structures mixtes. Application de l’EC4-1.2 Christophe Renaud 01 60 13 83 27 [email protected] Calcul du comportement au feu des structures en acier et aluminium – Application des EC3-1.2 et Christophe Renaud EC9-1.2 01 60 13 83 27 [email protected] Comportement au feu des entrepôts et bâtiments industriels Christophe Renaud 01 60 13 83 27 [email protected] Comportement au feu des parcs de stationnement Bin Zhao 01 60 13 83 16 [email protected] Ingénierie de la sécurité incendie – Méthodologie Joël Kruppa 01 60 13 83 20 [email protected] Sécurité incendie dans les bâtiments à simple rez-de-chaussée Nicolas Henneton 01 60 13 83 25 [email protected] Christophe Thauvoye 01 60 13 83 21 [email protected] Seddik Sakji 01 60 13 83 24 [email protected] 01 60 13 83 17 [email protected] Flux thermique émis par un feu d’entrepôt (Flumilog) Produits de protection des structures contre l’incendie certification Marquage CE des produits métalliques Yannick le Tallec 50 Construction Métallique Informations CMI N°3 – 2011 L’acier galvanisé, une valeur sûre en toutes circonstances L ’acier possède des propriétés de résistance exceptionnelles. La galvanisation à chaud permet de les conserver très longtemps, rendant ainsi les constructions fiables. La surveillance et la maintenance des ouvrages sont réduites, ce qui allège le budget des exploitants. Retrouvez l’ensemble des acteurs de la filière sur www.galvazinc.com DURABLE ET ECOLOGIQUE Comme l'acier, le zinc utilisé pour protéger ce métal au travers de la galvanisation est recyclable. Il provient de la nature et peut être réutilisé indéfiniment, tout en conservant ses propriétés. Maintenance Sécurité Durabilité Economie d’énergie Economie de matière première Recyclage Passerelle sur lʼEbron et passerelle sur le Drac - Maître dʼouvrage : SIVOM du Lac de Monteynard-Avignonet (38) - Photos : V. Thiebaut La galvanisation : une solution qui va dans le sens du Développement Durable. Tél. : 01 55 95 02 02 - Email : [email protected] Parachèvement Structures Métalliques Le parachèvement des profils : Vous recherchez un partenaire de confiance, spécialiste dans la transformation des aciers. Notre savoir-faire industriel et nos prestations techniques de qualité à des prix très compétitifs ont su gagner la confiance de grands donneurs d’ordre en France et à l’export. Alors pourquoi pas vous ? 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