N° 4-2012 Construire en métal, un art, notre métier Le magazine d’information de la construction métallique s Développement durable Protection anticorrosion et galvanisation Dossier CTICM : votre partenaire formation www.cticm.com Sur le terrain À Lille, la Borne de l’espoir a un moral d’acier ! La construction métallique française continue à améliorer sa productivité et sa qualité avec KALTENBACH La construction métallique continue d’investir dans le renouvellement de son outil de production et trouve en KALTENBACH un partenaire idéal : offre complète, machines ultra-performantes, haute qualité, longévité et Service Clientèle. Ligne de grenaillage/peinture pour les profils et les tôles Scie à ruban KBS 1051 nouvelle génération Cette scie à ruban coupes droites et biaises a été conçue pour scier tous types de profilés. Nouveau : l’AFC (Auto Feed Control), qui permet l’adaptation de l’inclinaison du ruban en fonction de la largeur du profilé. Nouveau : l’avance électromécanique avec vis à billes et servomoteur Nouveau : le serrage des profilés auto réglable et la mesure de la largeur des matériaux. Un automatisme complet pour les lignes de sciage/perçage Les lignes de perçage à haute vitesse de la série KDM 615/1015, combinées avec les scies à ruban de la série KBS, ainsi que l’autosorteur pour l’extraction automatique des coupes d’affranchissement/chutes, pièces courtes ou longues, offrent à la construction métallique et au négoce, une production entièrement automatisée et performante, ne nécessitant pas la présence de l’opérateur. Une équipe d’ingénieur des ventes est à votre disposition pour trouver la solution la mieux adaptée à vos besoins de fabrication. N’hésitez pas à nous contacter. Les installations KALTENBACH peuvent être reliées au réseau informatique avec tous les logiciels CAO/CFAO existants, tranferts des fichiers par DSTV. [email protected] - mars 2011 KALTENBACH a élargi son savoir-faire en proposant à présent une large gamme de grenailleuses, composées d’un nettoyeur de grenaille avec tamis, d’une aspiration complètement automatique, d’une installation de brossage/ dépoussiérage. Ces grenailleuses sont faciles d’entretien. Elles peuvent aussi être parfaitement combinées avec une ligne de peinture : ces centres comprennent une cabine de peinture, un tunnel de séchage ainsi qu’un système d’entrainement et de convoyage. KALTENBACH CONSTRUCTION DE MACHINES SA Z.I. de la Doller 68520 Burnhaupt-le-Haut Tél. 03 89 48 99 89 Fax 03 89 48 72 04 [email protected] www.kaltenbach.com © Brigitte Cavanagh Édito S i la conjoncture de la construction métallique reste globalement assez morose, son Centre technique bénéficie d’une activité soutenue, tant en termes d’actions collectives que de prestations de services, et d’une diversification de ces activités. Nous évoquions dans notre précédent numéro le nouveau label BlueMetalPlus™ ; les premiers certificats ont été remis fin septembre à deux entreprises. Nos équipes de recherche mènent de nombreux projets, par exemple sur le thème de la thermique des bâtiments, avec l’arrivée au CTICM de nouveaux talents. Il est assez naturel d’insister sur la formation continue, à cette époque de l’année, et à l’heure où sort notre catalogue 2013. Elle continue constitue une mission essentielle du CTICM, organisme de formation reconnu de longue date. Le besoin de formation continue à être important, avec les nouvelles normes de calcul structural, de calcul de thermique, d’exécution, une réglementation et des méthodes de calcul à l’incendie en évolution constante, et d’une manière générale la multiplication des exigences relevant du développement durable. On constate, après une longue période focalisée sur les Eurocodes, que c’est aujourd’hui l’exécution des ouvrages avec les normes EN 1090 qui vient en tête des préoccupations. Ces aspects font donc l’objet du dossier formation de ce numéro. Et, pour vous informer sur le CTICM et la construction métallique, soyez nombreux à visiter notre site internet, entièrement rénové depuis septembre dernier. Nous espérons qu’il vous séduira. Bruno Chabrolin Directeur du transfert des connaissances - CTICM CMI N°4 – 2012 Construction Métallique Informations 3 GEMINI HD36 STEEL THINKING Portique automatique à commande numérique de perçage, fraisage, et de coupe thermique pour le travail de la tôle de grandes dimensions La GEMINI HD36 est un portique à commande numérique avancé pour le travail de la tôle, sa conception modulaire permet de réaliser des opérations de perçage, fraisage, marquage et de découpes thermiques (Oxycoupage + Plasma). De plus la GEMINI HD36 permet de réaliser des chanfreins en une seule opération grâce à une nouvelle technologie de tête orientable. Système automatique Les systèmes entièrement automatiques de fabrication pour l’acier sont de plus en plus fréquents car ils fournissent: une réduction du besoin en compétences de haut niveau, un environnement de fabrication plus sécurisé, une diminution des heures / Tonne, une meilleure qualité, une augmentation de la production et une durabilité environnementale. Ficep est le premier fournisseur au monde pour les systèmes entièrement automatiques. ENDEAVOUR 1203DD Ligne de perçage La nouvelle gamme de produits ENDEAVOUR a été développée pour améliorer le processus de perçage des profilées (de 610 x 310 mm à 1220 x 610 mm). Elle assure une meilleure qualité et une productivité supérieure à celle d’une ligne de perçage traditionnelle. Les trois têtes de perçages équipées de moteurs type «élèctrobroches» travaillent simultanément grâce à une course supplémentaire de 250 mm pour diminuer le mouvement des profilés. L’ENDEAVOUR peut être proposée également pour des profilés de 2030 x 610 mm. Basée à Varese, Italie, Ficep est le premier fabricant de machines-outils pour l’industrie de la construction métallique, avec des clients dans près de 90 pays dans le monde. La société offre la plus large gamme au monde de machines, à la fois pour la structure métallique et les industries de la forge. www.ficepgroup.com Sommaire Portrait28 N° 4-2012 UNE ENTREPRISE TRIMBLE BlueMetalPlus™ les premiers labellisés 7 « Réunir nos forces est essentiel aujourd’hui » – Interview de Michel Julien-Vauzelle, Directeur général de la FFDM 28 Sur le terrain BLUE Construire en métal, un art, notre métier Le vent dans les départements d’outre-mer6 Maison de l’enfant, Artix Scop Alkar, lauréat 2011 du Concours du plus beau modèle Tekla Le magazine d’information de la construction métallique 34 Maître d’ouvrage: Mairie d’Artix Architecte: Artec Graph Constructeur métallique: Scop Alkar Scop Alkar lauréat de la catégorie projets à usage tertiaire inférieurs à 80 tonnes AVEC TEKLA STRUCTURES 18, réalisez vos projets. Tekla Structures transforme vos meilleures idées en projets de construction concrets. En couvrant de A à Z le processus de construction, de la conception du bâtiment à sa gestion, en passant par la fabrication. Ce logiciel de modélisation de l’information du bâtiment (BIM) est désormais encore plus facile d’utilisation. Attendez-vous à une production encore plus rapide et fiable d’informations pertinentes et de qualité pour la conception et la construction de vos projets. METAL EQUIPEZ-VOUS pour une modélisation fiable, un flux de travail BIM efficace et une communication transparente autour des projets. Donnez corps à vos idées avec Tekla Structures 18, visitez le site www.teklastructures.com PLUS Développement durable Protection anticorrosion et galvanisation Dossier CTICM : votre partenaire formation Sur le terrain À Lille, la Borne de l’espoir a un moral d’acier ! www.cticm.com Couverture : Le grand Stade de Lille Métropole à Villeneuve-d’Ascq Partenariat public privé : Lille métropole communauté urbaine, Eiffage. Architectes : Valode & Pistre et Pierre Ferret Voir notre article en page 34. QUALITE TECHNIQUE, ENGAGEMENT DURABLE Développement durable 8 Performance énergétique des bâtiments : incidences des évolutions réglementaires pour les labels français 8 les nouvelles FDES sont en ligne sur la base Inies 10 Protection anticorrosion et galvanisation © Eiffage construction métallique Actualités6 12 Dossier16 À Lille, la Borne de l’espoir a un moral d’acier ! 34 CTICM : votre partenaire formation 16 Formations « CATALOGUE » 17 Publications38 Zoom sur quelques stages 17 Votre bibliothéque 38 Formations « intra » 21 Comment financer votre formation ? Assistance technique 40 22 Actualités de nos organismes professionnels24 Éditeur : CTICM - Centre Technique Industriel de la Construction Métallique Directeur de la publication : Christophe Mathieu directeur général du CTICM Rédaction : CTICM – Service publications Contact : Isabelle Pharisier, Tél. : 01 60 13 83 00 E-mail : [email protected] Imprimé en France Fabrication et réalisation : MRGS, Tél. : 09 52 28 81 07 CTICM Espace technologique L’Orme des Merisiers Bâtiment Apollo 91193 Saint-Aubin Tél. : 01 60 13 83 00 Fax : 01 60 13 13 03 CMI est diffusé gracieusement à 8 500 exemplaires. CMI, dans un souci de préservation de l’environnement, est imprimé sur papier recyclable. La reproduction même partielle de tout matériel publié dans CMI est strictement interdite. Les annonceurs prennent l’entière responsabilité des informations qu’ils insèrent et déclarent être autorisés à les utiliser. Actualités Le vent dans les départements d’outre-mer Amendement à l’annexe nationale de la norme NF EN 1991-1-4 L’amendement A2 à la norme NF EN 19911-4/NA – Actions du vent, est publié et à pris effet le 15 septembre 2012. Il porte essentiellement sur le vent dans les DOM. L’île de Mayotte étant passée du statut de collectivité territoriale à celui de département français en mars 2011, la réglementation française s’y applique. Outre la définition de la vitesse de référence du vent dans ce nouveau département, cet amendement fournit le coefficient de saison cseason, applicable dans les périodes de l’année exemptes de cyclones, pour les départements d’outre-mer exposés à ces cyclones tropicaux. Valeur de base de la vitesse de référence vb,0 France métropolitaine Régions Vitesse de référence vb,0 (m/s) Départements d’Outre-Mer 1 2 3 4 Guadeloupe Guyane Martinique Mayotte Réunion 22 24 26 28 36 17 32 30 34 Rappel : En France métropolitaine, les régions sont définies à la Figure 4.3(NA) et par les Tableaux 4.3(NA) et 4.4(NA) de la norme NF EN 1991-1-4/NA. Coefficient de saison cseason Zone géographique Saison cseason ≈1/3 Nord de la France + Corse avril à septembre octobre à mars 0,8 1 ≈2/3 Sud de la France avril à septembre octobre à mars 0,9 1 Guadeloupe décembre à mai juin à novembre 0,55 1 Martinique décembre à mai juin à novembre 0,60 1 Mayotte juin à septembre octobre à mai 0,65 1 Réunion juin à septembre octobre à mai 0,60 1 Ce coefficient de saison permet de tenir compte du fait que le risque de vents fort est réduit à certaines périodes de l’année. Il peut être utilisé dans le calcul des charges sur les structures provisoires et surtout des constructions en phase d’exécution ; il peut alors être associé au coefficient de probabilité cprob (défini en 4.2(2) de l’EN 1991-1-4). Rappels : En France métropolitaine, les 6 Construction Métallique Informations CMI N°4 – 2012 zones géographiques relatives au coefficient de saison sont définies à la Figure 4.5(NA) de la norme NF EN 1991-1-4/NA. Danièlle CLAVAUD Chargée de projets de recherche Direction recherche et valorisation CTIM BlueMetalPlus™ les premiers labellisés BLUE METAL Lancé en juin dernier lors du congrès du Syndicat de la construction métallique, les deux premiers labels BlueMetalPlus™ ont été décernés fin septembre. À l’issue d’un parcours d’analyse documentaire et d’inspections sur sites mené tambour battant, le CTICM a eu le plaisir de remettre les premières attestations à deux entreprises du secteur, chacune distinguée pour un type de PRP différent. À cette occasion, deux des trois types de PRP définis dans le référentiel BlueMetalPlus™ ont ainsi pu être inaugurés : le PRP « système » et le PRP « global ». PLUS QUALITE TECHNIQUE, ENGAGEMENT DURABLE Rappelons que cette démarche volontaire permet de faire reconnaître par une tierce partie la qualité d’un produit réalisé selon un processus (PRP) dans les ateliers d’un constructeur métallique, en prenant en compte la maîtrise technique et l’engagement durable. D’autres entreprises se sont déjà portées candidates et le premier PRP « élément » reste encore à attribuer. Après ce coup d’envoi réussi et l’engagement des premières entreprises, gageons que le label saura rapidement susciter l’intérêt des constructeurs et industriels de la construction métallique pour la mise en valeur de leurs produits et obtenir la reconnaissance auprès de l’ensemble des professionnels de la construction. Le 25 septembre dernier, la société CANAM, implantée à Niort (79), a obtenu une attestation de « PRP système » pour une poutre préfabriquée, support de toiture. Son attestation porte le numéro BMP0002-S03-001. La société Castel & Fromaget (groupe Fayat), dont le siège est à Fleurance, s’est vu délivrer, pour sa part, une attestation de « PRP global » portant sur les structures en acier de toute portée, destinées à un bâtiment industriel, agricole ou logistique. Le numéro de son attestation est BMP0001-G02-002. L’équipe BlueMetalPlus™ CTICM CTICM ers e – L’orme des Merisi Espace Technologiqu – 91193 SAINT-AUBIN Immeuble Apollo CTICM ers e – L’orme des Merisi Espace Technologiqu – 91193 SAINT-AUBIN Immeuble Apollo Délivrée conformément au Référentiel BLUE le Produit Réalisé suivant EMENT DURABLE , ENGAG QUALITE TECHNIQUE AGET Zone industrielle 32 501 FLEURANCE FRANCE : Fleurance (32) ué dans l’usine de Mis sur le marché AL logistique ou Type de PRP : GLOB à usage industriel, n : Tous bâtiments acier – toute portée Champ d’exploitatio agricole – structure Code G 02 iques demandées Pas de mentions spécif e en annexe de la te du PRP est précisé La description complè présente attestation. METALPLUS : de la marque BLUE par : CASTEL & FROM Et fabriq n Numéro d’attestatio 2 BMP0001-G02-00 applicables au BLUEMETALPLUS ces du Référentiel effectivement conformes aux exigen s’assurer que ces dispositions sont de ce produit sont permettant de es dans le Référentiel pour la réalisation production sur sites, les conditions précisé dispositions prises ative du contrôle de la re valide tant que ction tre que toutes les signific re demeu l’inspe démon tion et maniè tion de Cette attesta pas modifiés initiale de l’usine marque. Cette attesta décrit. L’évaluation le détenteur, ne sont , propriétaire de la par s itation CTICM justifié du d’explo et sabilité champ s, décrits réalisées sous la respon processus ou leurs documents associé appliquées ont été que les sont satisfaites ou BLUEMETALPLUS t au fabricant l’usage Cette attestation perme Cette attestation a été délivrée pour Émission de la présen te attesta la première fois le le tion, Saint Aubin, 25 / 09 / 2012. 25 / 09 / 2012 au Délivrée conformément us identifié (PRP) : un (ou des) Process ation le Directeur Certific IEU Christophe MATH Cette attestation porte sur le Produit Réalisé Séisme (PS 1) e en annexe de la ète du PRP est précisé t au fabricant l’usage Cette attestation perme suivant un (ou des) (PRP) : Processus identifié T Poutre treillis JOIS Code S 03 : Mentions spécifiques ETALPLUS en vigueur Référentiel BLUEM , ENGAGEMENT DURABLE QUALITE TECHNIQUE ME supports de Type de PRP : SYSTE lissages et autres kits, n : Empannages, Champ d’exploitatio toitures La description compl LPLUS el BLUEMETA ntion du lab d’accompagnement et à ses documents BLUE Attestation d’obte METAL PLUS METALPLUS en vigueur sur ée e acier de toute port Bâtiments à structur ole l, logistique ou agric pour usage industrie Cette attestation porte : Mentions spécifiques LPLUS el BLUEMETA ntion du lab d’accompagnement et à ses documents BLUE Attestation d’obte METAL PLUS Mis sur le marché par : CANAM 4, rue Denis Papin 79026 NIORT FRANCE : Niort (79) de l’usine ué dans – BP8616 Et fabriq présente attestation. METALPLUS : de la marque BLUE n Numéro d’attestatio BMP0002-S03-002 applicables au BLUEMETALPLUS vement ces du Référentiel conformes aux exigen s’assurer que ces dispositions sont effecti ntiel de ce produit sont de es dans le Référe sites, permettant pour la réalisation les conditions précisé de la production sur les dispositions prises ative re valide tant que ction du contrôle démontre que toutes attestation demeu és de manière signific de l’usine et l’inspe Cette modifi e. Cette attestation initiale pas marqu sont ation la ne de décrit. L’évalu propriétaire s par le détenteur, sabilité du CTICM, champ d’exploitation s, décrits et justifié respon la associé sous ents es réalisé ou leurs docum appliquées ont été que les processus sont satisfaites ou BLUEMETALPLUS Cette attestation a Émission été délivrée pour la / 09 / 2012. première fois le 25 tion, Saint Aubin, de la présente attesta le ation le Directeur Certific Christophe MATHIEU 25 / 09 / 2012 CMI N°4 – 2012 Construction Métallique Informations 7 Développement durable Performance énergétique des bâtiments : incidences des évolutions réglementaires pour les labels français En pleine période de transition réglementaire, un nouveau panorama de références énergétiques se dessine … La réglementation thermique En 30 ans, les différentes réglementations thermiques (RT) qui se sont succédés, ont permis de diminuer de moitié la consommation énergétique moyenne des constructions neuves. Aujourd’hui, le passage de la RT 2005 à la RT 2012 impose un véritable bon en avant : une consommation divisée par 3. C’est donc un nouveau standard que prescrit la RT 2012, celui des « Bâtiments basse consommation » (BBC). en zone ANRU, zone de rénovation urbaine, (décret n° 2012-111), – à partir du 1er janvier 2013 : pour les autres bâtiments neufs à usage d’habitation (décret n° 2010-1269). Concernant les bâtiments à usage autre (commerce, loisir, sport, santé, transport, cafés/hôtels/restaurants…), la réglementation en vigueur (RT 2005) devrait évoluer dans les mois à venir pour une application au 1er janvier 2013 également. Actuellement, une partie des bâtiments est encore assujettie à la RT 2005, tandis qu’une autre est d’ores-et-déjà passée à la RT 2012. Tous les bâtiments sont peu à peu amenés à suivre cette nouvelle RT. Pour rappel, la RT 2012 s’applique aux bâtiments nouveaux et aux extensions de bâtiments existants sous certaines conditions (voir arrêté du 26 octobre 2010). Pour les extensions de bâtiments existants ne répondant pas à ces conditions, et pour les rénovations de bâtiments existants, la « réglementation thermique des bâtiments existants » (appelée « RT existant ») s’applique. RT 2012 - Entrée en vigueur selon dépôt du permis de construire RT existant (décret n° 2007-363, arrêté du 3 mai 2007, arrêté du 13 juin 2008) – à partir du 28 octobre 2011 : pour les bâtiments neufs à usage de bureaux ou d’enseignement, les établissements d’accueil de la petite enfance (décret n° 2010-1269), – à partir du 1er mars 2012 : pour les bâtiments neufs à usage d’habitation construits En France, la part annuelle de la construction neuve ne représente qu’1 à 2 % du parc logements. La rénovation du bâti existant constitue donc un enjeu majeur pour atteindre les objectifs nationaux de réduction des consommations d’énergies. Au vu RT 2005 : 150 kWh/m²/an ➔ RT 2012 : 50 kWh/m²/an (Logements et bâtiments tertiaires) 8 Construction Métallique Informations CMI N°4 – 2012 du contexte actuel et du potentiel associé, la réglementation thermique des bâtiments existants devraient donc évoluer de manière ambitieuse dans un avenir relativement proche, et suivre la voie tracée par la RT des bâtiments neufs. Évolution future de la RT À plus long terme, et à travers le Grenelle de l’Environnement (loi n° 2009-967 du 3 août 2009), la France s’est engagée à ce que toutes les constructions neuves à partir de fin 2020 présentent, sauf exception, une consommation d’énergie inférieure à la quantité d’énergie renouvelable produite dans ces constructions. Un bâtiment devra donc produire plus d’énergie qu’il n’en consomme pour son fonctionnement (sur une période donnée). Techniquement, cela correspond à un bâtiment passif très performant et fortement équipé en moyens de production d’énergie par rapport à ses besoins énergétiques. Ces constructions préfigurent le standard des bâtiments de demain, et sont appelés « Bâtiments à énergie positive » (BEPOS). Pour sa conception, la RT 2012 s’est inspirée très fortement des exigences du label « BBC Effinergie 2005 », en calant notamment sa référence énergétique sur celle du label (50 kWh/m²/an)… mais attention : un bâtiment BBC n’est pas un bâtiment RT 2012. Les labels de performance énergétique On distingue deux types de label : – les labels dits « réglementaires », c’està-dire reconnus en France et ouvrant droit à des avantages financiers (prêt à taux zéro +, crédit d’impôts, réduction de la taxe foncière, subventions régionales…), – les autres labels (et certifications), dits « non réglementaires » et n’ouvrant droit à aucun avantage financier. Les labels réglementaires Cinq labels, de niveaux progressifs, sont associés à la RT 2005 (arrêté du 8 mai 2007) : • HPE 2005 (Haute performance énergétique), • HPE ENR 2005 (Haute performance Énergétique et Énergie Renouvelable), • THPE 2005 (Très haute performance énergétique), • THPE ENR 2005 (Très haute performance énergétique et énergie renouvelable), • BBC Effinergie 2005 résidentiel / tertiaire (Bâtiment basse consommation). Ces labels sont basés sur la méthode de calcul de la RT 2005, et de la RT 2012 dans certains cas, mais ne sont décernables qu’aux bâtiments soumis à la RT 2005. Les bâtiments soumis à la RT 2012 ne sont donc pas éligibles à ses labels. La RT 2012 ayant repris dans ses grandes lignes les exigences du label BBC Effinergie, l’intérêt est de toute façon perdu pour les bâtiments soumis à la RT 2012. > Avec la mise en application progressive de la RT 2012, ces labels deviennent peu à peu caducs. > De nouveaux labels, plus ambitieux et adaptés aux exigences renforcées de la nouvelle réglementation, deviennent nécessaires. En ce sens, l’association Effinergie, qui était déjà à l’origine de la conception du label BBC (repris par la suite dans la réglementation), a créé un nouveau label : le label Effinergie+. Avec lui, le seuil de référence énergétique passe de 50 à 40 kWh/m²/an, le « besoin bioclimatique » maximum est réduit de 20 %, les consommations spécifiques (informatique, audiovisuel, électroménager…) sont estimées, l’imperméabilité à l’air du bâti est renforcée... entre autres évolutions. Pour le moment, ce label n’a pas été repris dans la réglementation. Ce qu’il faut retenir : • à partir du 1er janvier 2013, avec la généralisation attendue de la RT 2012 à l’ensemble des bâtiments, les labels HPE 2005, HPE ENR 2005, THPE 2005, THPE ENR 2005 et BBC Effinergie 2005 deviendront totalement obsolètes, • à ce jour ,il n’existe pas de label réglementaire appliqué à la RT 2012 et ouvrant droit à des avantages financiers, • 2012 : création d’un nouveau label énergétique plus ambitieux ➔ Effinergie+. Nous pouvons raisonnablement faire l’hypothèse qu’il puisse servir dans le futur de référence pour l’attribution d’aides financières, comme cela a été le cas par le passé. Label ou certification : quelles différences majeures ? • Un label est un signe de qualité délivré par un organisme officiel ou professionnel, attestant d’un avantage significatif et de caractéristiques bien définies concernant un produit, un matériau ou un ouvrage. Il fait valoir une différence ou une valeur significative. Les labels/certifications non réglementaires • Une certification est une démarche précise, encadrée par la loi, qui vise des produits, des services ou des entreprises. Elle est délivrée par un organisme certificateur agré et indépendant. • les labels/certifications non réglementaires, liés la construction, peuvent généralement se partager en deux catégories : – les labels/certifications de performance énergétique. Ils traitent exclusivement de l’aspect énergétique d’un projet : Effinergie, Minergie, Passivhaus… – les labels/certifications de performance environnementale traitent eux, de différents aspects liés à CMI N°4 – 2012 Construction Métallique Informations Source : Union Régionale des CAUE d’Ile-de-France 9 Développement durable l’environnement (et notamment l’énergie), voire même au développement durable : HQE, LEED, BREAM, DGNB… • les labels/cer tifications non réglementaires, de rayonnement mondial, sont appréciés des promoteurs immobiliers souhaitant attirer des entreprises internationales dans leurs bureaux. En ef fet, du fait d’une reconnaissance internationale, ces labels/cer tifications facilitent la location ou la vente des bâtiments en s’ouvrant aux entreprises étrangères. Pour l’horizon 2020, le Grenelle de l’environnement fixe le double objectif de réduire d’au moins 38 % la consommation d’énergie du parc immobilier français, et de porter la part des énergies renouvelables à au moins 23 % de la consommation d’énergie finale de la France métropolitaine… Cela laisse présager de nouvelles évolutions toujours plus ambitieuses de la réglementation et des labels en perspective. De son côté, la profession de la construction métallique se prépare à ces évolutions réglementaires et sociétales avec la création du label BlueMetalPlus™… Pour des informations techniques sur la RT 2012, voir l’article « Réglementation thermique RT 2012 et bâtiment en acier » de CMI N° 5 - 2011 Thibaut Maquenhem Ingénieur service développement durable Direction des opérations CTICM les nouvelles FDES sont en ligne sur la base Inies C omme annoncé dans le numéro 2-2012, le CTICM a réalisé quatre nouvelles FDES, désormais inscrites et disponibles sur la base de données publique Inies, concernant les produits ou les parties d’ouvrages suivants : • un portique formé de profilés reconstitués soudés, • un élément de contreventement en croix de Saint-André, • un tube creux grenaillé 100*100*4, • une poutre en éléments minces (en collaboration étroite avec le SNPPA). Une version au format PDF sera également disponible en ligne dans les prochains jours sur le site du cticm : www.cticm.com Pour mémoire, le portique d’une portée de vingt mètres est calculé aux Eurocodes et comprend les poteaux et arbalétriers et les jarrets, ainsi que les consommables des étapes de fabrication puis de montage de l’ouvrage. La croix de Saint-André est ici formée de deux cornières boulonnées et inclut ses éléments d’assemblage. Le tube considéré est ramené à une unité d’un mètre linéaire 10 Construction Métallique Informations CMI N°4 – 2012 et considéré pour un usage de poutre ou de poteau. Enfin, la poutre en éléments minces en acier a été définie pour permettre un usage comme poteau, lisse ou solive et, ce, pour des profils en C, en Z ou en Sigma. Outre ces 4 nouvelles FDES, il faut noter l’actualisation de la FDES poutrelle par ConstruirAcier. À ce jour, figurent déjà sur cette base 18 FDES pour les produits en acier, réparties selon la nomenclature suivante : •s tructure / gros œuvre / charpente, • façades, • c ouverture / étanchéité Afin de maintenir la compétitivité des solutions constructives métalliques dans l’avenir, le CTICM engage déjà l’élargissement de l’outil éco-poutrelle mais aussi les adaptations en vue de l’application de la future norme européenne EN 15804 de ces documents. Stéphane Herbin Chef du service développement durable CTICM Innovation chevilles mécaniques De meilleures performances, pour une flexibilité maximale et plus de productivité ! HSA Le plus performant de sa catégorie dans le béton non fissuré ! Applications : Goujon d’ancrage pour les applications structurelles et de sécurité dans le béton non fissuré : garde-corps, structure en acier, consoles pour plateaux de tuyauterie et fixations des rails de câble. Atteignez les limites du béton ! 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Afin de pouvoir remédier à ce phénomène, différentes techniques de protection sont utilisées aujourd’hui en construction métallique, et notamment la galvanisation et la peinture… D ans cet article, le thème de la galvanisation sera abordé ainsi que les normes qui s’y réfèrent, sans toutefois s’intéresser aux propriétés esthétiques de ce revêtement. Le Classe de corrosivité Corrosivité prochain article sera consacré à la peinture et plus spécifiquement aux systèmes duplex. Tout d’abord, faisons quelques rappels sur la corrosion. Types d’environnement C1 Très faible Zones sèches, froides ou chauffées En intérieur : bureaux, écoles, musées En extérieur : désert, antarctique C2 Faible Zones non chauffées, peu polluées et avec peu de condensation En intérieur : entrepôts, salles de sport En extérieur : désert, région subarctique C3 Moyenne Pollution et condensation modérée En intérieur : usines agro-alimentaires, blanchisseries, brasseries, laiteries. En extérieur : zones subtropicales et tropicales, zones urbaines et côtières avec peu de chlorures C4 Elevée Condensation et pollution élevée, atmosphère très polluée En intérieur : usine de traitement industriel, piscines En extérieur : zones côtières sans projection d’eau C5 Très élevée Condensation et pollution très élevée En intérieur : mines, gisement pour exploitation industrielle En extérieur : zones côtières, zones industrielles Extrême Condensation permanente et atmosphères extrêmement humides et polluées En intérieur : zones non ventilées avec pénétration d’humidité et de pollution externe En extérieur : zones industrielles extrêmes, côtières, au large des côtes CX 12 Construction Métallique Informations CMI N°4 – 2012 La corrosion de l’acier et du zinc Lorsque l’on souhaite protéger une structure ou un métal contre la corrosion, on s’intéresse en priorité au milieu environnant. Pour cela, des classes de corrosivité ont été mises en place (NF EN ISO 9223) et sont définies comme suit : Il y a 6 classes de corrosivité qui définissent des environnements plus ou moins corrosifs. En ce qui concerne la classe C5, il peut exister également deux sous catégories, C5-M et C5-I, spécifiques aux environnements marins et industriels * Ainsi, en fonction du métal utilisé et de la catégorie de corrosivité dans lequel il est placé, l’attaque sera plus ou moins rapide et la perte de métal plus ou moins importante**. À titre d’exemple, si la classe de corrosivité du milieu est C4 et que le métal concerné est un acier au carbone, sa vitesse de corrosion sera comprise entre 50 et 80 µm par an, pour la première année (norme NF EN ISO 9223). Si le métal choisit est le zinc et qu’il est placé dans le même environnement, la vitesse de corrosion sera comprise entre 2,1 et 4,2 µm par an, durant cette même période. Ainsi, si l’on compare la perte de métal pour chacun de ces métaux, on remarque que celle du zinc est 20 fois moins importante que celle d’un acier au carbone, dans un milieu classé C4. Cette différence s’explique notamment par le caractère passivable du zinc (capacité d’un métal à s’auto-protéger en formant une couche superficielle résistante à la corrosion, on parle également de « patine »). Par ailleurs, l’adhérence de la couche de zinc sur l’acier est très importante, et de plus, le zinc a un pouvoir sacrificiel. En effet, lorsque ces deux métaux sont associés dans un milieu agressif, le zinc a la capacité de se corroder préférentiellement et donc de protéger l’acier. Pour ces raisons, les revêtements au zinc constituent une bonne solution anticorrosion. Parmi ceux existant, il y a notamment la galvanisation. La galvanisation La galvanisation à chaud consiste à immerger en totalité une pièce ou un semi-produit en acier dans un bain de zinc fondu. C’est un procédé de trempage qui permet d’obtenir une couche de revêtement homogène et uniforme sur toute la surface du métal. Procédés Il existe deux types de procédé de galvanisation à chaud : la galvanisation à chaud en continu et la galvanisation à chaud de produits finis. * norme NF EN ISO 12944-2 relative aux peintures la galvanisation à chaud en continu Tout d’abord, les semi-produits sont dégraissés et chauffés pour les préparer à recevoir un traitement thermique. Une fois ces étapes réalisées, ils sont ensuite trempés dans le bain de zinc fondu pendant 3 secondes puis essorés pour ajuster l’épaisseur du revêtement souhaité. Afin d’avoir une bonne diffusion du zinc dans l’acier, les semi-produits sont alors placés dans un four de recuit puis subissent un skin-pass*** après refroidissement. Pour finir, et pour éviter toute formation de rouille blanche, une passivation est effectuée. Ces aciers ainsi galvanisés peuvent être pliés, assemblés, soudés, mais ces opérations détruisent le revêtement métallique et la protection contre la corrosion localement. Il faut procéder à un reconditionnement local des pièces pour retrouver la protection nécessaire. Ce procédé est utilisé par exemple pour les profilés métalliques et les tôles de bardage. ** Des vitesses de corrosion sont d’ailleurs indiquées dans les normes NF EN ISO 9223 et 9224 pour différents métaux de référence et pour chaque environnement. *** Le skin-pass est un très léger laminage permettant de fixer les caractéristiques mécanique de l’acier la galvanisation à chaud sur produits finis Différentes étapes préalables à l’immersion (dégraissage, décapage, fluxage) sont réalisées afin d’obtenir une surface propre et nettoyée avant immersion (absence de graisses, de calamine et d’autres oxydes). Aucun traitement thermique n’est effectué puisque la préparation de surface se fait par voie chimique. La pièce est ensuite séchée dans une étuve et immergée dans le bain de zinc en fusion. Le temps d’immersion est plus long Procédé de galvanisation à chaud d’un produit fini CMI N°4 – 2012 Construction Métallique Informations 13 Développement durable que pour la méthode précédente puisque la pièce peut séjourner de 3 à 15 mn dans le bain suivant sa taille et sa forme. Enfin, elle est refroidie à l’air libre. Différences et points communs des galvanisations à chaud en continu et sur produits finis Points communs – Régularité du revêtement : le revêtement obtenu dans les deux cas est uniforme sur toute la surface du métal. – Bonne résistance mécanique du revêtement : Cette propriété est due au fait qu’il y a une pénétration du zinc dans l’acier (on parle de « liage métallurgique »). En effet, si l’on réalise une coupe d’un acier galvanisé, on remarquera qu’il y a une zone où il y a 100 % de zinc, une autre où il y a 100 % d’acier, et une autre, entre les deux précédentes, qui contient un alliage zinc fer en proportions variables. ** vitesse de corrosion du zinc de 4 µm/an Liage métallurgique Coupe microscopique d’un acier galvanisé sur produit fini Acier – Très bonne adhérence du revêtement visà-vis du subjectile : Ceci est également dû au liage métallurgique de l’acier et du zinc, précédemment décrit. – Conception des produits à revêtir par galvanisation : pour des raisons pratiques et économiques, dans les deux cas, il est nécessaire de prévoir des dimensions et des formes bien précises pour les pièces à revêtir *(exemple : nécessité de couper des poutres ou des âmes si les dimensions ne sont pas adaptées au bac de trempage) * norme ISO 14713-2 Différences *** Cette notion est décrite dans la norme NF 35 503 – Conception des pièces : les pièces pouvant être traitées par galvanisation en continu doivent être assez simples (puisque l’immersion dans le bain est rapide, alors que dans le cas de la galvanisation sur produits finis, elles peuvent être plus complexes (elles doivent être totalement terminées avant de passer en galvanisation). 14 Construction Métallique Informations CMI N°4 – 2012 – Déformations des pièces : Pour la galvanisation sur produits finis, dans certains cas, des déformations peuvent apparaître. Elles sont dues aux hautes températures du bain et à la mauvaise conception de la pièce. Ce problème n’est pas rencontré en galvanisation en continu puisque les formes galvanisées sont simples. – Épaisseurs de revêtement : En galvanisation en continu, les épaisseurs obtenues sont beaucoup plus faibles qu’en galvanisation sur produits finis. Il en résulte donc des conséquences sur la protection anticorrosion également et sur la durée de vie de l’élément. Épaisseur moyenne de revêtement en µm Durée de vie en milieu C4** en années Galvanisation en continu 20 5 Galvanisation sur produits finis 120 30 – Protection contre la corrosion : la galvanisation sur produits finis convient à tout type d’environnement, car les épaisseurs déposées peuvent être assez conséquentes. En galvanisation en continu, l’épaisseur de revêtement est faible, l’utilisation du matériau n’est donc conseillée que pour des environnements C1 et C2. Son utilisation en C3 et C4 n’est pas impossible mais demande un entretien dans les 5 ou 10 ans qui suivent la galvanisation et les épaisseurs de revêtement doivent être d’au moins 20 à 30 µm pour ce type d’environnement. – Aspect du revêtement : En galvanisation de produits finis, la passivation n’est pas réalisée lors du procédé. Ainsi, la passivation du zinc se fait naturellement et avec le temps, elle donne un aspect mat au revêtement. Des coulures ou aspérités peuvent également apparaître en sortiede-bain. Elles sont facilement enlevées et ne pénalisent pas la protection contre la corrosion. En galvanisation en continu, ces défauts n’interviennent pas grâce à la passivation qui est réalisée en sortie-de-bain et au faible temps d’immersion du matériau. – Compatibilité avec les aciers : en galvanisation sur produits finis, la bonne diffusion du zinc dépend de la composition de l’acier. Ainsi, suivant l’acier utilisé, on a une épaisseur de revêtement qui dépend de la composition chimique de l’acier de base***. En galvanisation en continu, les aciers choisis sont toujours de la même classe de composition (classe 1 : faible en silicium et en phosphore). Le problème du choix des aciers n’est donc pas rencontré. – La structure métallurgique du revêtement : Les composés intermétalliques relatifs à la pénétration du zinc dans l’acier sont très différents puisqu’ils dépendent également de la classe d’acier choisit mais également de l’épaisseur de zinc appliquée. Normes à appliquer La norme générale des revêtements au zinc est la norme NF EN ISO 14713-1. Elle permet d’orienter le choix des procédés pour réaliser un revêtement au zinc suivant l’environnement dans lequel il sera placé. La norme NF EN ISO 14713-2 est plus spécifique à la galvanisation. Elle explique notamment les règles de conception des pièces à prendre en compte afin d’identifier les bons perçages et d’obtenir de bonnes caractéristiques au niveau du revêtement. La norme NF EN ISO 14713-2 renvoie ellemême à deux autres normes : • la norme NF EN ISO 1461, spécifique au procédé de galvanisation à chaud sur produits finis, • la norme NF EN 10346, qui concerne le procédé de galvanisation à chaud en continu. chimique, huilage, phosphatation, film organique mince), • les tests à effectuer pour valider le produit et les critères d’acceptation pour leur validation (aspect, épaisseur, adhérence), • les contrôles à réaliser pour valider le produit. Il est à noter que la norme NF EN ISO 1461 indique une épaisseur minimale à appliquer, tandis que la norme NF EN 10346 précise quelle doit être l’épaisseur du revêtement pour chaque désignation. En effet, pour la galvanisation en continu, une désignation est associée à une épaisseur de revêtement. Les revêtements peuvent être du zinc ou des alliages (zinc-fer, zinc-aluminium et même aluminium-silicium). Cette désignation n’existe pas en galvanisation sur produits finis. À titre d’exemple : un acier galvanisé Z275 sera un acier revêtu de Zinc (« Z »), dont la couche aura une épaisseur d’environ 20 µm et une masse d’environ 275 g par m² (pour les deux faces du métal). La norme NF EN ISO 1461 définit principalement : • les tests à effectuer pour valider le produit et les critères d’acceptation pour leur validation (aspect, épaisseur, adhérence) • les contrôles à effectuer. En conclusion, nous pouvons dire que la galvanisation est une bonne protection contre la corrosion. Les deux procédés de galvanisation existants ont tous deux le même objectif : déposer du zinc sur de l’acier par trempage. Cependant les moyens industriels mis en œuvre et les propriétés obtenues sont nettement différentes et influent de manière conséquente sur les performances anticorrosion et la longévité du matériau. Il convient donc d’utiliser la méthode la plus adéquate suivant l’utilisation qui doit être faite du produit et de veiller à bien choisir la norme correspondante au procédé sélectionné. La norme NF EN 10346 définit principalement : • les désignations des revêtements, • les traitements de surfaces complémentaires pouvant être réalisés (passivation Cécile Di Scala Ingénieur matériaux corrosion CTICM Ludovic Neel Directeur, Galvazinc association CMI N°4 – 2012 Construction Métallique Informations Pour en savoir plus consultez le site de Galvazinc : http://www.galvazinc.com/ 15 Dossier CTICM : votre partenaire formation Ont participé à la rédaction Bruno Chabrolin Directeur du transfert des connaissances CTICM Patick Le Chaffotec Directeur général adjoint du CTICM et directeur des opérations Stéphane Herbin Chef du service développement durable CTICM Alain Jover Directeur des ressources humaines CTICM Valérie Lemaire Directrice du BNCM CTICM Isabelle Pharisier Chef du service publications CTICM Christophe Renaud Directeur de recherche CTICM Dominique Semin Chef du service formation CTICM La formation continue proposée par le CTICM entre dans le champ des actions concourant au transfert de connaissances vers les entreprises de construction métallique ainsi que vers les autres acteurs du secteur. En 2011, le CTICM a enregistré plus de 1 500 jours stagiaires tant en formule catalogue (formations prodiguées dans les locaux du CTICM) qu’en formule intra (stages réalisés dans les entreprises). En 2012, la demande reste soutenue notamment pour les formations Eurocodes. La diversité des contenus souhaités s’étend de plus en plus. Aussi, soucieux de pouvoir répondre à ces attentes, chaque année nous rénovons des programmes et mettons en place de nouvelles formations. Quelles sont donc les formations que nous pouvons vous proposer et comment les financer ? Q u’il s’agisse d’Eurocodes, d’exécution, d’incendie, de séisme, de développement durable, de performance thermique, etc., notre offre de formation est centrée sur l’appropriation des normes et réglementations. Trente-cinq programmes de stage sont proposés dans notre catalogue. Outre les formations catalogue, nous répondons également à toute demande de programme spécifiquement adapté à vos besoins. Ces sessions de formation dédiées et organisées pour les collaborateurs de votre entreprise sont réalisées, selon vos souhaits, au Centre ou sur votre site. Cette formule vous permet d’optimiser le coût de votre projet de formation. Le programme est établi selon la problématique de votre entreprise.et le contenu répond aux besoins de vos collaborateurs. 16 Construction Métallique Informations CMI N°4 – 2012 Bien entendu, les formations catalogues peuvent également faire l’objet de stage intra entreprise. C’est notamment le cas pour le cycle « Étude d’un bâtiment industriel selon les Eurocodes ». En effet, la structure et la pédagogie de ce cycle, proposé au catalogue, permettent une extrême souplesse, et ce d’autant plus que les « cours » sont prodigués par un unique formateur. En suivant vos collaborateurs tout au long du cycle, ce dernier peut ainsi adapter au plus près son enseignement soit en fonction de la production de votre entreprise, soit en fonction des possibilités de travail personnel que les stagiaires peuvent fournir entre deux modules. Qu’elles soient dites « catalogue » ou « intra » nos formations s’adressent à un large public du secteur de la construction métallique (plus de 45 % de la demande) mais également à un public dont le cœur de métier de l’entreprise peut être tout autre (cer tains stagiaires viennent du monde du contrôle technique automobile, d’autres des transpor ts…). Les bureaux d’études par ticipent eux à la demande pour 15 %. Les niveaux de formation ou d’expérience requis différent en fonction des cycles et des modules mais ces derniers sont suffisamment variés pour que tous vous puissiez trouver la formation la plus adaptée à votre besoin. Dans le cadre des formations catalogue, afin que vous puissiez faire former un plus grand nombre de personnes possible de votre entreprise sans contrainte monétaire trop forte, nous avons mis en place un tarif dégressif en fonction du nombre de personnes d’une même entreprise participant à un même stage Enfin, nous vous proposons des journées techniques sur un thème spécifique comme celle organisée le 8 novembre prochain « Innovations et maîtrise du risque incendie ». Formations « CATALOGUE » Le squelette du catalogue 2013 ne comporte que quelques ajustements, même si de nombreux contenus pourront être retouchés ponctuellement. Nous nous efforçons d’être à l’affût de l’opportunité de programmer deux fois tous nos stages en cas de besoin. Notre offre catalogue s’articule en huit cycles : • s’informer • concevoir • réaliser • construire et gérer durablement • calculer simplement une structure en acier • étudier un bâtiment industriel • maîtriser les eurocodes • maîtriser le risque incendie Tous les cycles traitant du calcul, à savoir les quatre derniers, sont « aux eurocodes ». Calculer simplement une structure en acier, étudier un bâtiment industriel, et maîtriser les eurocodes, se distinguent entre eux par le public visé, le souci de conférer à ces différents publics un niveau adapté de maîtrise des méthodes de calcul, et le parti pédagogique associé. Les quatre premiers cycles couvrent les autres aspects des métiers de la construction métallique : conception, exécution des ouvrages, prise en compte des enjeux du développement durable. En ce qui concerne ce dernier thème, il rencontre encore trop peu d’intérêt concret, et pourtant il est impératif de le maîtriser. Le catalogue 2013, est téléchargeable au format pdf sur http://www.cticm.com, vous pouvez également vous le procurer sous format papier en téléphonant au 01 60 13 83 00. Zoom sur quelques stages Conception à l’incendie des entrepôts métalliques soumis à la réglementation des ICPE Ce stage d’une journée ½ concerne les entrepôts couverts en charpente métallique soumis à la réglementation incendie relative aux Installations classées pour la protection de l’environnement. Il vise à aborder de manière synthétique la réglementation ainsi que ses dernières évolutions et à présenter les différents outils que le CTICM à développer pour le dimensionnement au feu des charpentes métalliques à simple rez-de-chaussée sans protection rapportée. La formation proposée débute tout naturellement par un panorama de la réglementation des ICPE et de son fonctionnement. Après un point sur les différents régimes auxquels peuvent être soumis les entrepôts en fonction de la nature et de la quantité des marchandises stockées (à savoir les régimes de la déclaration, de l’enregistrement ou de l’autorisation), les principales exigences en termes de résistance au feu des structures, du comportement au feu de la couverture, du recoupement nécessaire ou encore de l’isolement par rapport aux tiers, sont passées en revue. Parmi les activités industrielles abordées dans cette première partie, sont concernés : les entrepôts de production de produits combustibles (classés sous la rubrique 1510), les dépôts de papier et de carton (rubrique 1530) ainsi que les stockages de polymères et de plastiques (rubriques 2662 et 2663). La deuxième partie a pour objectif de présenter les méthodes de vérification de la stabilité au feu R15 (stabilité au feu 1/4 heure selon l’ancienne dénomination française) des entrepôts à simple rez-de-chaussée relevant des régimes de la déclaration (article 4 de l’arrêté du 23 décembre 2008) ou de l’enregistrement (arrêté su 15 avril 2010). Ces méthodes se veulent très simples d’application. Elles couvrent les différents systèmes CMI N°4 – 2012 Construction Métallique Informations 17 Dossier constructifs habituellement rencontrés en charpente métallique, tels que les portiques constitués de profilés standards laminées à chaud, les portiques en profilés reconstitués soudés, les portiques utilisant des poutres et pannes en treillis, les pannes en profilés laminés à chaud ou en profilés minces formées à froid. La troisième par tie est relative à la vérification du compor tement au feu des entrepôts en structure métallique relevant du régime de l’autorisation de la rubrique 1510 (arrêté du 5 août 2002). Après le rappel du compor tement au feu de la structure por teuse des entrepôts en charpente métalliques, la présentation consiste à expliquer le dimensionnement ainsi que les détails constructifs nécessaires pour répondre aux exigences définies en termes de compor tement structurel dans l’ar ticle 6 de cet arrêté. En particulier, les méthodes présentées, associés à des constructifs spécifiques (mur coupe-feu, toiture, palées de stabilité, éléments de façades…) visent à ce que la ruine d’une par tie de la structure (murs, toiture, poteaux, poutres) suite à un sinistre n’entraîne pas la ruine en chaîne de la structure du bâtiment, notamment des cellules de stockages avoisinantes, ni l’effondrement de la structure vers l’extérieur de la cellule en feu. La dernière partie vise à présenter succinctement l’intérêt de la méthode Flumilog pour calculer les flux thermiques d’un incendie d’entrepôts de stockage, qui prend en compte l’influence des parois, y compris celles de façades et de toiture en acier, dans l’évaluation de ces flux. Cycle 5 : calculer simplement une structure en acier Afin de tenir compte de l’évolution du contexte normatif, de la mise en application des nouveaux codes européens de calcul des structures, dits Eurocodes structuraux, et du retrait des anciennes règles françaises, le CTICM a souhaité ajouter en 2010 à son catalogue de stages, une formation « Eurocodes » spécialement adaptée aux calculateurs peu expérimentés ou chargés de la rédaction de notes de calcul de structures simples. En effet, la complexité du système complet des Eurocodes, tous matériaux confondus, est susceptible de rebuter un certain nombre de projeteurs ou d’ingénieurs intervenant sur des ouvrages élémentaires. Ce cycle de stage est plus particulièrement destiné à l’acquisition de règles de calcul « de base » des codes européens, 18 Construction Métallique Informations CMI N°4 – 2012 applicables aux structures en acier de bâtiments industriels. De ce fait, les méthodes de justification complexes également développées dans les Eurocodes (telles que : analyse globale plastique, analyse dynamique et aérodynamique des ouvrages de grande hauteur ou de forme complexe, voilement et analyse des parois minces, profils hybrides, à inertie variable ou HLE, etc.) ne sont pas traitées dans ce cycle. Pour atteindre cet objectif, la formation s’appuie sur un document méthode qui présente une synthèse des méthodes de calcul des Eurocodes strictement nécessaires pour l’étude de l’ossature métallique d’un bâtiment simple. Le programme est organisé en 5 stages complémentaires. • 5-01 « Actions » : principes généraux de la NF EN 1990 et détermination des actions selon l’Eurocode 1 (NF EN 1991). • 5-02 « Rappel de résistance des matériaux » : règles de RdM appliquées à la structure en acier • 5-03 « Analyse des structures » : méthodes d’analyse des structures intégrant les principes de l’Eurocode 3 partie 1-1 (NF EN 1993-1-1). • 5-04 « Résistance et stabilité des éléments » : méthodes pratiques de vérification aux ELU et ELS selon l’Eurocode 3 partie 1-1 (NF EN 1993-1-1). • 5-05 « Assemblages » : principes de conception et méthodes de vérification d’assemblages simples selon l’Eurocode 3 partie 1-8 (NF EN 1993-1-8). Une étude de cas globale sert d’application pratique tout au long du cycle de formation, permettant aux stagiaires d’appréhender l’établissement d’une note de calcul complète d’un bâtiment industriel type, depuis la détermination des actions jusqu’à la vérification des assemblages. Cette formation, animée lors de deux premières sessions fin 2010 et début 2011, a reçu un accueil très favorable de la part des stagiaires qui l’ont expérimentée. En effet, l’itinéraire pédagogique proposé, qui associe les présentations théoriques, appuyées par un diaporama et un document méthode de synthèse, à une application pratique de rédaction d’une note de calcul type, semble avoir particulièrement bien répondu aux préoccupations des stagiaires, même débutants. Cycle « Concevoir et gérer durablement » Le développement durable a pris place dans tous les secteurs d’activité, en particulier celui de la construction. Sujet transversal, Ce label symbolise l’engagement de ces sociétés pour accompagner les constructeurs métalliques L’objectif de ConstruirAcier promouvoir les savoir-faire et l’utilisation des aciers dans la construction Dossier il concerne tous les acteurs de la construction : du maître d’ouvrage à l’utilisateur final en passant par la maîtrise d’œuvre et les entreprises. Les impacts environnementaux des produits et des ouvrages, leur empreinte carbone, la maîtrise des consommations d’énergie, la pérennité des constructions figurent parmi les thèmes récurrents du développement durable dans la construction. Certains sont désormais d’application réglementaire, d’autres relèvent encore d’une démarche volontaire, d’autres enfin d’évolutions probablement qu’il convient d’anticiper. Comprendre ces nouvelles approches et leur vocabulaire, faire le point sur les obligations et les préoccupations nouvelles est essentiel à tout professionnel de la construction. Ce cycle de stage présente les principes et les exigences liées à ces aspects de la construction, les dispositions à prendre visà-vis du respect des normes ou de la législation, l’actualité des textes de référence, les produits disponibles et les pistes de solutions techniques à mettre en œuvre. Le premier module est une initiation au développement durable appliqué au domaine de la construction métallique. Il présente le contexte, les enjeux et les implications de ces nouvelles considérations : analyse de cycle de vie et fiches de déclaration environnementale et sanitaire, bilan carbone, démarche environnementale d’ouvrages Pour chaque thème sont expliqués les principes, la nature des demandes formulées, les exigences légales ou normatives, les conséquences sur les projets. Le second module est consacré à la protection anticorrosion des structures en acier. Après la présentation des phénomènes physico-chimiques, la formation propose de suivre le cheminement logique de l’analyse au cours du projet : des données d’entrée (exigences de durabilité, nature des supports, implantation et usage de l’ouvrage) vers les solutions possibles (produits et techniques d’application en fonction de la protection à atteindre). Dans ce module sont aussi abordés la gestion environnementale des activités de peinture et de galvanisation et les impacts de la Directive REACH. Le troisième stage traite de la réglementation thermique. Les domaines d’application et la structure du calcul sont détaillés. Les méthodes de justification par le calcul sont expliquées avant d’aboutir aux solutions constructives propres à la construction métallique en insistant sur les bonnes dispositions à respecter. L’ensemble de ces trois stages a pour objectif de fournir les informations fiables et 20 Construction Métallique Informations CMI N°4 – 2012 les méthodes qui permettront aux acteurs de la construction de mener à bien un projet de construction métallique, en intégrant les nouvelles préoccupations du développement durable. Le nouveau panorama normatif de la construction métallique (module 1 du cycle s’informer) Très fortement impacté par l’arrivée des normes européennes de calcul et d’exécution des structures, le système normatif et réglementaire français dans le domaine de la construction métallique, a fait l’objet de profondes modifications au cours de ces 5 dernières années. Le nouveau stage « Panorama normatif de la construction métallique » est destiné à présenter à l’ensemble des acteurs concernés par ce domaine (concepteurs, prescripteurs et constructeurs), le contenu de ces nouvelles normes liées à la mise en application des Eurocodes, à la disparition des anciennes règles de calcul françaises, à la modification des exigences relatives à l’exécution des structures en acier, ainsi qu’aux évolutions de la prévention vis-à-vis des risques sismiques ou d’incendie. Après un point sur les normes matériaux, ce stage présente succinctement les nouvelles méthodes de détermination des actions sur les structures et de calcul des structures métalliques et mixtes acier-béton selon les Eurocodes. Cette présentation est complétée par les aspects de prévention du risque sismique et du risque incendie, selon la réglementation en vigueur et les règles de calcul des Eurocodes. Les évolutions du DTU et de la norme d’exécution sont également exposées, ainsi que leurs conséquences sur les exigences en matière d’autocontrôle, de contrôle externe et de marquage CE des produits de construction. Un dernier chapitre présente les évolutions de la réglementation thermique et son implication sur la construction neuve et sur l’existant dans le domaine de la construction métallique. Cycles Eurocodes, comment choisir ? En matière de formation aux Eurocodes, le CTICM propose trois cycles inscrits à son catalogue sous les numéros 5, 6 et 7. Pourquoi trois cycles ? Le cycle 5 (Calculer simplement une structure en acier) s’adresse principalement à des techniciens peu ou moyennement expérimentés en charpente métallique, et concernés surtout par des ouvrages simples. Il est conçu dans une optique de présentation de règles simplifiées au maximum. Le cycle 6 (Étude d’un bâtiment industriel selon les Eurocodes) intéresse des techniciens déjà rompus au calcul selon les règles françaises antérieures (CM66, NV65) ; Il privilégie une pédagogie basée sur la pratique : les stagiaires réalisent, après une présentation théorique courte, la note de calcul d’un bâtiment selon les Eurocodes. Le cycle 7 (maîtriser les Eurocodes) vise un public d’ingénieurs et de techniciens confirmés, et met davantage l’accent sur une présentation exhaustive des règles et la compréhension de leur origine et de leur formulation, complétées par des applications pratiques sous forme de courts exercices. Les durées de ces trois cycles sont adaptées à leur contenu spécifique : • Cycle 5 : 14 jours en 5 modules ; • Cycle 6 : 9 jours en 3 modules ; • Cycle 7 : 19 jours en 6 modules pour les fondamentaux, 9 jours en 5 modules pour les compléments spécifiques (chemins de roulement, séisme, éléments minces). L’étendue de cette offre de formation et son organisation en trois cycles en fonction d’objectifs pédagogiques complémentaires résulte d’une réflexion poussée menée entre les responsables de la formation continue et les animateurs de stages. Cette réflexion est d’ailleurs affinée chaque année (comme en ce moment en vue de la préparation du catalogue 2013), en analysant soigneusement les avis recueillis auprès des stagiaires. Nous pensons que chacun est ainsi à même de disposer de la formation qui lui convient le mieux. Bien entendu, le service formation et les animateurs sont à même de conseiller les stagiaires potentiels au cours d’un entretien téléphonique. EN 1090-2 : exécution des structures en acier Destiné à accompagner la mise en application de l’EN 1090-2 (en vigueur depuis 2009), le stage 3.01 a pour vocation d’être diffusé tant au catalogue qu’en stage intra-entreprise. Les premiers retours sont de nature à nous conforter dans notre approche. On ne saurait prétendre couvrir tous les aspects spécifiques dans le détail comme le soudage ou les traitements de surface ; aussi, sans prétendre être exhaustif quant aux thèmes à aborder, la vocation du stage reste avant tout de donner une vue d’ensemble de la norme. La norme EN 1090-2 s’appuie en effet sur plus de 170 normes, et il est important d’identifier les implications du texte pour les différents utilisateurs, c’est-à-dire d’en dégager les paramètres essentiels susceptibles d’impacter les différentes phases depuis les commandes jusqu’au montage. Après une présentation générale du contexte dans lequel vient se positionner le texte, la formation aborde les différents thèmes sur la base de la chronologie des opérations. Par sa forme et son contenu, ce stage s’adresse à un large public : se côtoient ainsi des responsables d’unité, des maîtres d’œuvre, des contrôleurs, … Formations « intra » La formation intra-entreprise, qui s’est beaucoup développée ces dernières années, présente des avantages variés pour l’entreprise : • programme et contenus personnalisés, au plus près des besoins de l’entreprise et de ses pratiques ; • déroulement du stage dans l’entreprise, calendrier à la carte ; • permet de former à moindre coût plusieurs collaborateurs (le coût est pratiquement indépendant du nombre de stagiaires) ; • ces deux dernières années, la formation intra-entreprise a constitué 20 à 25 % de notre activité de formation continue. Nous avons réalisé bon nombre de formations intra-entreprise sur divers sujets, certains s’écartant un peu des plus traditionnels : • Note de calcul pédagogique selon les Eurocodes • Structures métallique et sécurité incendie • Structures métalliques face aux séismes • Exécution des ouvrages en acier et la norme EN 1090-2 • Calcul des assemblages de poutres treillis • Introduction à l’Eurocode 4 • Réglementation thermique et construction métallique • Actions, Analyse globale • Assemblages selon l’Eurocode 3 Une démarche de formation complémentaire : la note de calcul pédagogique Le CTICM propose une démarche originale de formation à l’utilisation pratique des Eurocodes pour l’étude des ouvrages de construction métallique ou mixte. CMI N°4 – 2012 Construction Métallique Informations 21 Dossier Elle concerne les ingénieurs et techniciens qui, en entreprise ou en bureau d’études, ont la charge d’établir les notes de calculs justifiant le bon comportement structural de tels ouvrages, en phase de conception ou en phase d’exécution. La démarche, entièrement personnalisée, est initiée par un échange avec le client pour définir un (ou des) ouvrage(s) représentatif(s) de ceux que les personnes à former ont et auront à calculer. Le CTICM établit alors la note de calculs de la structure métallique de l’ouvrage retenu par référence au corpus EC1 + (EC3 ou EC4 ou EC9) + (EC8 si l’option « séisme » est retenue). La note de calculs est établie en mode dit « pédagogique » avec pour objectifs de permettre l’apprentissage des Eurocodes par l’exemple, et de constituer un canevas de calcul adaptable à des cas similaires. La personnalisation de la démarche se fait sur plusieurs critères : • la nature de l’ouvrage-exemple, bien sûr : il peut s’agir d’un bâtiment industriel, d’un bâtiment à étages, d’une partie de bâtiment (chemin de roulement, plancher mixte, empannage constitué d’éléments formés à froid,...), d’un pont ou d’une passerelle, d’un pylône autostable ou haubané, d’une cheminée, d’un silo… • la complexité de l’ouvrage-exemple : la stratégie de formation retenue peut être l’assimilation des processus de calcul sur un cas simple, ou au contraire la mise à disposition d’un canevas aussi complet que possible, • la complexité des chargements pris en compte : option « séisme » ; pour un bâtiment industriel, option « pont(s) roulant(s) »… • la prise en compte des capacités de calcul disponibles, notamment en termes d’outils logiciels : les méthodes d’analyse mobilisées dans le canevas de calcul sont choisies en fonction de ces capacités, • l’étendue de la note de calculs : par exemple, intégration ou non du calcul des assemblages… • l’ouvrage-exemple peut être : un ouvrage réel antérieurement calculé par le client par référence au corpus des normes nationales en vue d’une comparaison des dimensionnements obtenus, un ouvrage réel à calculer par le client par référence aux Eurocodes dans le cadre d’une opération à venir, un ouvrage « fictif » retenu pour réunir un ensemble de caractéristiques représentatives des questions à traiter. Dans tous les cas, la rédaction de la note de calculs pédagogique détaille minutieusement : • les clauses des Eurocodes appliquées à chaque étape du calcul, • les raisons ayant conduit au choix d’une option lorsque l’Eurocode en offre plusieurs, • les interprétations qu’il a été nécessaire de faire de certaines clauses. La note de calcul pédagogique fait l’objet d’une présentation par le CTICM, dans les locaux du client, aux personnes appelées à l’utiliser, pour : • répondre à toutes questions permettant une assimilation complète du canevas de calcul, • attirer l’attention sur les pièges éventuels d’adaptations mal maîtrisées, • donner des ouvertures sur des approches différentes, faisant appel, par exemple, des capacités de calcul étendues. En option, le CTICM peut procéder ensuite à la « vérification pédagogique » des premières notes de calculs établies à partir du canevas fourni, de façon à y détecter les erreurs éventuelles d’adaptation, à en exposer les causes et conséquences, et à définir la démarche d’adaptation correcte. Ce processus d’appropriation des Eurocodes par les praticiens de la construction métallique ou mixte s’intègre parfaitement à un contexte opérationnel tendu, du fait de la personnalisation complète de son programme aux questions effectivement traitées par les personnes formées. Comment financer votre formation ? En France, la formation professionnelle continue est financée principalement par trois acteurs : l’État, les régions et les entreprises. L’État intervient en direction des publics les plus en difficulté, les régions principalement en faveur des jeunes âgés de 16 à 25 ans. Les entreprises, elles, sont la clef de voûte du dispositif de financement de la formation professionnelle par l’obligation légale 22 Construction Métallique Informations CMI N°4 – 2012 de verser chaque année des cotisations. Cette contribution est calculée en fonction de la taille des entreprises (selon trois régimes : moins de 10 salariés, de 10 à moins de 20 salariés et au moins 20 salariés) et rapportée à leur masse salariale. Les entreprises de moins de 10 salariés ont ainsi une obligation minimum légale qui s’élève à 0,55 % de leur masse salariale, ventilée en direction de mesures différentes : • 0,40 % pour financer le plan de formation ; • 0,15 % pour financer la professionnalisation et le droit individuel à la formation (DIF). Les entreprises de 10 à 19 salariés ont, pour leur part, une obligation minimum légale qui s’élève à 1,05 % de leur masse salariale, ventilée en direction de mesures différentes : • 0,90 % pour financer le plan de formation ; • 0,15 % pour financer la professionnalisation et le DIF. Les entreprises de 20 salariés et plus ont, elles, une obligation minimum légale qui s’élève à 1,60 % de leur masse salariale, ventilée en direction de mesures différentes : • 0,90 % pour financer le plan de formation ; • 0,50 % pour financer la professionnalisation et le DIF. •0 ,20 % pour financer le congé individuel de formation (CIF). Toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, doivent enfin verser une contribution égale à 1 % des salaires versés chaque année aux salariés embauchés sous contrat à durée déterminée (CDD). Des organismes collectent, obligatoirement ou facultativement, les contributions des entreprises. Ils sont créés par les organisations syndicales d’employeurs et de salariés puis agréés par l’État : organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA). Le rôle de ces OPCA est d’optimiser la gestion et les financements des actions de formation des entreprises adhérentes, notamment : • par l’accès à la mutualisation des fonds par la prise en charge des actions de formation internes et externes (coûts pédagogiques, salaires et charges des participants, frais de transport, d’hébergement et de repas) ou encore des bilans de compétences, •p ar l’étude de financement complémentaire pour les actions s’inscrivant dans les dispositifs en vigueur (périodes de professionnalisation, droit individuel à la formation, validation des acquis). Pour être complet, il convient de rappeler que toute entreprise engageant des dépenses de formation au profit de ses salariés peut également bénéficier, sous certaines conditions, de types d’aides spécifiques : Pour plus d’informations sur nos stages, ou pour demander le catalogue 2013 : http://www.cticm.com ou 01 60 13 83 07 Les aides de l’État • les conventions engagements de développement de l’emploi et des compétences (EDEC), ayant pour objet d’anticiper et d’accompagner l’évolution des emplois et des qualifications. • les conventions de formation et d’adaptation du fonds national de l’emploi (FNE), permettant à l’entreprise, sous réserve de maintenir et soutenir l’emploi, de percevoir des aides pour assurer des formations visant à maintenir l’employabilité de ses salariés. • le fonds social européen (FSE), dont l’objectif est de favoriser l’adaptation des salariés, notamment ceux menacés à court ou moyen terme par le chômage, aux évolutions techniques et aux mutations structurelles et organisationnelles de l’entreprise. Les aides locales au financement des formations professionnelles Chaque conseil régional peut proposer des aides aux entreprises. Il en fixe alors librement les conditions d’attribution. De plus, les communes et les départements sont également susceptibles de mettre en place des programmes d’aides à la formation. REVUE CONSTRUCTION MÉTALLIQUE Numéro 3-2012 LLIQUE N MÉTA RUCTIO CONST REVUE spécial incendie - Sommaire: CON STRU CTIO N QUE MÉTALLI ARTICLES Application de l’ingénierie du comportement au feu à une salle de sport : étude comparative - N. Henneton, C. Renaud, B. Zhao Méthodologie pour le calcul du flux reçu par un élément vertical dans le cas d’un feu localisé dans un parking aérien - C. Thauvoye, O. Vassart, B. Zhao TECHNIQUE ET APPLICATIONS Évaluation de la résistance au feu des poutres mixtes non-enrobées sur deux appuis simples - G. Bihina, B. Zhao Vérification de la résistance au feu des éléments mixtes par valeurs tabulées selon l’Eurocode 4 - G. Bihina, B. Zhao Calcul simplifié de la température critique selon la norme EN 1993-1-2 - C. Renaud DESCRIPTION D’OUVRAGE Étude d’ingénierie incendie : construction d’un pont au-dessus de l’Arve, à Genève - E. Tonicello, S. Desanghere, O. Vassart Parking de l’aéroport de Toulouse-Blagnac - C. Labetouille, O. Vassart 12 N° 3/20 012 N° 3/2 15/10/12 15:18 3 5-8198 ISSN 004 Construire en métal, un art, notre métier Renseignement, abonnement : 01 60 13 83 00 Actualités Actualité de nos organismes professionnels SKILLS, un programme pour maîtriser les Eurocodes Débuté en octobre 2011, le programme européen de transfert d’innovation SKILLS, vise à aider les concepteurs à maîtriser les modifications induites par les Eurocodes dans la conception des bâtiments en acier et montrer comment ils peuvent être appliqués pour concevoir et calculer simplement des bâtiments à structure métallique, soit à simple rez-de-chaussée, soit multi-étagés. Financé par la communauté européenne à travers son programme « Éducation et formation tout au long de la vie », le projet SKILLS a pour but d’aider les enseignants et formateurs, en France, en Pologne et en Espagne à satisfaire les besoins de l’industrie de la construction métallique en matière de formation continue, liés aux changements induits par les Eurocodes dans les pratiques professionnelles. Les documents produits seront des supports de cours dûment testés, rédigés en anglais et traduits dans la langue des partenaires, en tenant compte des spécificités de chaque pays représenté dans le projet. ConstruirAcier est en charge de l’évaluation des besoins et de la traduction des documents tandis que le CTICM assure la rédaction des modules et des documents d’enseignement. Pour plus d’informations : http://skills.cticm.org/ Urbanité Suspendue Présidée par Cyril Trétout, architecte urbaniste/associé ANMA, l’édition 2013 du Concours Acier se déroulera à Paris le jeudi 30 mai prochain. Le sujet, « Urbanité suspendue – Construire la ville sur la ville » propose aux étudiants en architecture auront de concevoir une greffe sur le tissu urbain, en utilisant, bien sûr, les qualités et propriétés du matériau acier, idéal en termes de réhabilitation. Clôture des inscriptions, le vendredi 29 mars 2013 à 18 heures. Informations et inscriptions sur www.construiracier.fr 24 Construction Métallique Informations CMI N°4 – 2012 L’échappée belle Ingénieusement concocté par nos experts, le sujet du concours Culture Acier 2013, présidé par Jean-Michel Wilmotte est à la mesure de son ambition : un événement de haute volée ! Étudiants architectes d’intérieurs et designers devront plancher sur le thème de « L’échappée belle ». À eux de concevoir un moyen de franchissement vertical réalisé essentiellement à base d’acier. Un escalier, une rampe, une échelle… : tous les moyens sont bons à condition d’utiliser toutes les caractéristiques techniques et esthétiques de l’acier. Clôture des inscriptions le mardi 26 février 2013 à 18 heures. Informations et inscriptions sur www.construiracier.fr Les publications Vivre l’Architecture Acier n°43 La construction tubulaire métallique est à l’honneur dans ce numéro qui passe en revue le département des Arts de l’Islam au musée du Louvre, le complexe sportif Léo Lagrange à Toulon, le pôle ARTEM à Nancy et la gare d’Orléans. Viv[r]e l’Architecture Acier La lettre de r ConstruirAcie - n°43 - octobre 2012 À pleins tubes élancés, Des poteaux palmes en tubes une résille double nappe arches d’acier, d’immenses composés d’éléments ueuse tubulaires, une majest en quatre toiture curviligne… : toute exemples de réalisations, ée par la magnificence déploy ire métallique. tubula l’architecture à ARTEM pôle du e Qu’il s’agiss des Arts Nancy, du département du Louvre, du de l’Islam du musée ou Toulon à ge stade Léo Lagran ns, tous encore de la gare d’Orléa témoigner ces projets viennent ilités des innombrables possib res architecturales des structu parcouru tubulaires. Que de chemin architecte depuis Edouard Albert, au point des et pionnier de la mise d’acier. A vous structures en tubes délicatesse de découvrir toute la s et la sophistication offerte ires en par les structures tubula architecture. ACIER, revue d’architecture n° 5 Au sommaire de ce nouveau numéro de la revue ACIER de ConstruirAcier, un dossier entièrement consacré aux J.O. de Londres, la rénovation de la gare Saint-Lazare à Paris, la réhabilitation du Théâtre National Populaire de Villeurbanne et une belle rencontre avec Jean-François Schmit… La Tour Orbit à Londres e et architecture, un défi (détail) : entre sculptur Merveilles de l’architecture tubulaire métallique , des nœuds d’assem blages qui s’im- la concep tion tout à ascinat ion… C’est le terme ou invisibles, leur confère ctes comme apparents pose lorsque les archite ce et élégance. puissan fois la r évoque t nt à les ingénie urs en vienne Magie, certes, mais surtou ie… tion calcul et technolog les possibi lités de concep l a i re tubuL’a rc h i t e c t u re t u b u offertes par les structures La construction r lieu, métalli que n’a de fait jamais laires en acier. En premie sont tubulaire métallique cessé de faire l’objet des une éviden ce : les tubes s ction recherches techno logique des matériaux de constru fait l’objet tion haute les plus poussées. Intégra fiables qui allient une nel, des recherches tions du calcul tridim ension résista nce à des propor t ues techniq réalisen ils des clair, ogiques ations En s. technol amélior élancée esthéde fabrica tion et des matél’équilib re parfait entre les plus poussées. vas riaux, recher che d’inno tique et fonctionnalité , grande de tion dans les procéd ures portées en particulier. apporvérité cette de à poursuivent qu’un but : Mais au-del de magie montage ne bien améen c’est , projets admise t aux lue communémen Les ter une réelle plus-va parler. tout faut là il C’est dont de la constr uction l’espace archite ctural. parmi les struc- liorant res en acier structures tubulaires sont t des structures tubulai fines qui soient et l’intérê tures porteuses les plus F technologique. [LES PROJETS] > Département des Arts de l’Islam du musée du Louvre D’or et d’acier Gare d’Orléans Nouvelle vague Pôle ARTEM à Nancy Origami lorrain Complexe sportif Léo Lagrange à Toulon Un battement d’ailes e riche et permaqui, instaurant un dialogu et techniques nent entre geste architectural l’architecture à ses de construction, portent plus hauts sommets. CMI N°4 – 2012 Construction Métallique Informations 25 Portrait « Réunir nos forces est essentiel aujourd’hui » Michel Julien-Vauzelle, directeur général de la Fédération française de la distribution des métaux L’union fait la force, Michel Julien-Vauzelle, directeur général de la Fédération française de la distribution des métaux (FFDM) en est, plus que jamais, convaincu. Maillon important de la filière « construction métallique » à travers ses adhérents, la FFDM est une militante fervente qui œuvre de concert avec les organismes professionnels comme le SCMF ou l’Association ConstruirAcier, pour défendre les intérêts de la filière. Pour autant, en connaissez-vous tous les contours ? Michel Julien-Vauzelle vous ouvre les portes de sa Fédération. CMI - La Fédération est née de la « fusion » de plusieurs organismes professionnels, lesquels ? Michel Julien-Vauzelle : en effet la FFDM est née en 2006 du regroupement de plusieurs syndicats professionnels issus de la sidérurgie. Le premier d’entre eux fut le syndicat historique de ceux que l’on nommait, dans un passé pas si lointain, les marchands de fer. Créé en en 1911, il regroupait l’ensemble des distributeurs d’acier carbone. À ce syndicat s’est adjoint celui des aciers inoxydables, des aciers spéciaux, le syndicat des distributeurs d’aluminium ainsi que celui des fils émaillés en cuivre. Ce groupement est la composante « négoce » de la fédération. La deuxième composante est celle des activités de transformation. Ces dernières sont de deux sor tes : la première concerne la transformation des coils (bobines) issus de la sidérurgie sous forme de bandes refendues ou sous forme de flancs cisaillés ; la seconde a trait aux activités de découpe non mécanique, c’està-dire l’oxycoupage, la découpe plasma, laser et éventuellement celle au jet d’eau. La fédération regroupe donc les activités de découpe/parachèvement et celles de négoce pour les métaux ferreux, voire non ferreux, puisque depuis la création de la fédération les professionnels de la distribution des produits cuivreux (cuivre, laiton et bronze) nous ont rejoint. 28 Construction Métallique Informations CMI N°4 – 2012 CMI - Quelle(s) fure(ent) la (les) motivation(s) de ce rassemblement ? Michel Julien-Vauzelle : plusieurs raisons ont motivé la création de cette entité unique. Jusque dans les années 80 les sociétés étaient essentiellement « monogamme ». Il y avait les distributeurs d’inox, ceux de l’aluminium, du carbone… et, au fil du temps, beaucoup de sociétés sont « devenues » multiproduits. Dès lors, d’aucuns pouvaient s’interroger sur la « nécessité » d’une représentation multisyndicats, d’autant que le risque était une redondance et une contre-productivité. Pourquoi mener des réflexions identiques, pourquoi réfléchir séparément à des problématiques, transversales communes Un exemple : le transport. Lorsque vous devez acheminer un produit, qu’il soit lourd comme l’acier ou léger comme l’aluminium les contraintes sont quasi identiques. Autres exemples : les problématiques liées à la sécurisation des personnes, la normalisation… autant de réflexions communes. Un autre exemple : la manutention. Qu’elle soit manuelle ou mécanique le problème de la sécurité se pose dans les mêmes termes et peut donc donner lieu à des réflexions partagées et des solutions identiques. La « fusion » en une entité unique, la Fédération, a été extrêmement bénéfique. Réunir nos forces et échanger sur nos expériences, nos bonnes pratiques, est essentiel aujourd’hui. De plus, et ce n’est vraiment pas négligeable, nous fédérer a permis de nous donner une visibilité et une lisibilité que nous n’avions pas. Nos partenaires ont compris et adhèrent, aujourd’hui, à cette démarche. CMI - Quelles sont les missions de la fédération ? Michel Julien-Vauzelle : nous avons trois missions principales : la promotion de nos métiers de distributeur et la promotion de l’utilisation des produits et la recherche de la performance pour nos membres. Il est important de promouvoir nos métiers qui sont peu ou mal connus. Il est vrai qu’il n’est pas toujours aisé de définir le métier de distributeur. C’est pourtant la courroie de transmission indispensable entre le producteur et les utilisateurs. Une de nos principales missions est donc de donner une visibilité à tous les métiers intégrés au sein des entreprises adhérentes de la fédération (métiers liés à la logistique, au commerce, à la communication, à la production, aux fonctions de back-office…) et une véritable reconnaissance de cette diversité. La promotion de nos métiers passe également par la représentation auprès des pouvoirs publics mais pas uniquement, il y a là également la représentation presse, la représentation au sein des instances européennes liées à nos produits. Notre deuxième mission primordiale est la promotion de l’utilisation de nos produits dans les différents secteurs qui sont réputés les utiliser. Nos produits ont des atouts non négligeables pour la construction. Pour convaincre les décideurs, nous devons les mettre plus en valeur. Pour cela, nous devons développer le réflexe réseau. Il est essentiel d’élargir notre maillage, de qualifier nos cibles, d’avoir un suivi très précis de nos interlocuteurs et des actions dans ce domaine. Enfin, défendre les intérêts de nos adhérents et rechercher avec eux l’amélioration constante de leurs performances tant dans le domaine social qu’économique. CMI - Quels sont vos outils pour mener à bien vos missions ? Michel Julien-Vauzelle : j’en citerai un en particulier : l’association ConstruiAcier. C’est un vecteur essentiel pour nous. Nous y participons activement. N’oublions pas que nous avons été à l’origine de ConstruirAcier puisque nous avons fait naître de l’OTUA, avec les constructeurs métalliques par l’intermédiaire du SCMF, une association aux missions un peu différentes, orientées en intégralité vers la promotion des aciers dans la construction. Nous croyons beaucoup en cette association. Ses actions de promotion sont bénéfiques pour nous-mêmes mais également pour nos clients (dont les constructeurs métalliques font partie), il est donc essentiel que l’association regroupe l’ensemble de la filière. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes démenés depuis quatre ans pour élargir la représentativité de la filière au sein de ConstruirAcier. Aujourd’hui nous sommes 16 membres dans l’association, alors que nous avons démarré avec les deux sidérurgistes historiques. Nous avons bien avancé mais le chemin est encore long. Nous avons tous besoin de cette unité, il en va de la pérennité de la filière acier, de celle de nos métiers, de nos salariés. La promotion de nos produits passe essentiellement par ConstruirAcier car le marché de la construction est notre vecteur de promotion pour plusieurs raisons. En premier lieu, c’est un marché qui se délocalise peu, donc lorsque nous menons des actions, nos mandants peuvent en tirer directement bénéfice au niveau de leurs volumes. En second lieu, en accompagnant et en soutenant des actions de communication, nous contribuons à convaincre tous les dirigeants mais également leurs collaborateurs. C’est important : plus ils seront « piqués » à l’acier et plus ils auront le réflexe d’utilisation de nos produits. Encore une fois, le réseau est essentiel. CMI - Vous avez mis en place avec ConstruirAcier un label, que pouvez-vous nous en dire ? Michel Julien-Vauzelle : le label mis en place avec ConstruirAcier, il y a deux ans, est une marque collective à laquelle tous nos membres peuvent se rattacher. C’est un signe de reconnaissance pour les utilisateurs que sont les constructeurs métalliques. Utiliser ce label signifie que l’on contribue à la promotion de la construction métallique. Nous attachons de l’importance à cet élément de reconnaissance. CMI - Que représente la Fédération aujourd’hui ? Michel Julien-Vauzelle : actuellement nous avons une centaine de membres qui représentent 15 000 salariés, 650 points de vente en France, et, pour l’année 2011, 7,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour 6,3 millions de tonnes d’aciers commercialisés. Ce n’est pas moins de 1 500 camions chaque jour qui livrent les clients utilisateurs qui sont au nombre de 100 000 sur le territoire français. Nous manutentionnons donc près de 12 millions de tonnes par an, en entrée et en sortie, ce qui représente un véritable enjeu tant en terme de logistique que de sécurité. Les 6,3 millions de tonnes commercialisées équivalent à près de la moitié de la consommation française, l’autre moitié est constituée par les besoins des clients livrés directement par les usines (par exemple les constructeurs automobiles pour la majorité de leurs CMI N°4 – 2012 Construction Métallique Informations 29 Portrait approvisionnements) et par des produits qui n’entrent pas dans notre périmètre (tréfilés, bardage, couverture, aciers pour emballage,…). CMI - Quels sont vos marchés ? Michel Julien-Vauzelle : les 6,3 millions de tonnes dont nous venons de parler, représentent, environ, 35 à 40 familles de produits différents. Certaines familles transitent à 90 % par nos magasins, comme par exemple la poutrelle. Les parts de marché de la distribution oscillent entre 60 et 90 %, selon les produits. Nos marchés les plus importants sont le bâtiment et les industries mécaniques (dont l’automobile fait partie puisque nous livrons les carrossiers et les sous-traitants de l’automobile) avec cependant une prépondérance pour le bâtiment. Et ce, quels que soient les produits (produits longs carbone, produits plats, aluminium, inox…). Le bâtiment est un vecteur essentiel pour la commercialisation de nos produits. CMI - Comment fonctionne la fédération ? Michel Julien-Vauzelle : la Fédération est organisée autour d’un Conseil d’Administration qui élit en son sein un Président. Le Président élu cette année est Philippe Baudon (Directeur Général d’ArcelorMittal Distribution) qui a succédé à Serge Weber (Président de Thyssenkrupp France). Le président est élu pour un an renouvelable deux fois consécutivement (ces courtes durées permettent une rotation entre les membres). Le conseil d’administration, dont les membres sont élus sur scrutin de liste tous les deux ans, représente toutes les typologies d’activités et de produits qui sont réunies au sein de la Fédération. Nous avons également un comité exécutif qui conduit les actions de la fédération tout au long de l’année. Il est composé de neuf personnes et est une représentation assez juste de l’ensemble des métiers et des produits présents à la Fédération. Il élabore la stratégie (qui sera validée par le conseil d’administration) en s’appuyant sur le travail des diverses commissions. Enfin, pour orchestrer l’ensemble, nous sommes 4 permanents ; c’est une petite équipe, mais nous nous appuyons sur notre réseau pour les sujets qui demandent une expertise pointue dans leur traitement. CMI - Comment vos adhérents peuvent-ils participer aux actions, à la vie de la fédération ? Michel Julien-Vauzelle : les occasions et les possibilités sont multiples. Tout d’abord ils peuvent 30 Construction Métallique Informations CMI N°4 – 2012 participer activement à la définition des actions à mener en assistant aux travaux des commissions. Ces dernières sont nombreuses. Citonsen quelques exemples. La commission sécurité réunit grands groupes et petites PME. Pour les thématiques sécurités, les premiers ont une longueur d’avance sur les seconds, la mutualisation des expériences permet de nous faire tous avancer. La commission affaires sociales dans laquelle nous menons des réflexions sur les ressources humaines. Les responsables des ressources humaines partagent sur leurs expériences diverses et s’enrichissent mutuellement. Cet échange est important puisque dans ce domaine le droit et la jurisprudence évoluent très vite. La commission normes, créée il y a quatre ans, a rapidement démontré sa pertinence. En effet, les travaux que nous y avons menés, nous ont permis de porter une norme expérimentale pour les méthodes de découpe. La norme européenne, qui prévaut aujourd’hui, ne nous correspond pas, nous avons donc créé une norme qui prend en compte les spécificités techniques et les technologies d’aujourd’hui. Cette norme a été publiée en février dernier et actuellement nous la menons au niveau européen afin qu’elle soit prise en compte dans la norme européenne en cours de révision. Cette norme est importante non seulement pour nous mais aussi pour nos clients qui sont ainsi assurés d’avoir le produit qu’ils ont commandé avec des références correspondant au principe de la découpe demandée. Avec la commission formation nous avons lancé, depuis deux ans, un programme de formation sur les métiers de nos clients. Ces formations sont destinées aux équipes de vente de nos adhérents. Ce sont les Compagnons du devoir qui assurent les formations (charpentes métalliques, métallerie, chaudronnerie, mécano soudure et mécanique de précision). Cela permet aux équipes commerciales d’avoir une vision des contraintes de ces métiers afin de pouvoir proposer, in fine, le bon produit pour le bon besoin. Lorsque l’on connaît le process de son client, que l’on connaît ses contraintes, on est bien plus à même de proposer un produit adéquat. La commission communication, elle, impulse et suit notre communication à travers notre bulletin d’information interne. Elle gère également le site Internet sur lequel les adhérents ont un accès personnalisé leur permettant de trouver ce dont ils ont besoin en fonction de leur profil. Enfin, cette commission organise nos manifestations (convention, forums, challenge sécurité…). Nous avons également deux commissions marché : industrie et bâtiment. Elles réunissent notre amont et notre aval. Cela permet à tous, fournisseurs, clients et nous-mêmes d’avoir une bonne vision de l’ensemble. Lors de la tenue des réunions nous convions la Fédération Française du Bâtiment et ses différentes composantes ou encore la Fédération des Industries Mécaniques et ses différentes composantes. Il y a donc un échange filière qui s’établit, qui est enrichissant pour tous et nécessaire pour fluidifier le dialogue entre les acteurs de la filière. Outre les commissions, nous proposons à nos adhérents de participer à plusieurs manifestations récurrentes comme la Convention annuelle ou encore le challenge sécurité, dont l’importance va grandissant. D’ailleurs, parallèlement à ce challenge, nous avons développé des formations sécurité en e-Learning. Nous organisons également des échanges avec les assureurs crédit qui sont un maillon essentiel de notre relation commerciale avec les utilisateurs. N’oublions pas les conférences débats. La prochaine concernera le transport et les nouvelles contraintes écologiques, comme par exemple la taxe carbone qui s’appliquera l’an prochain et va durement et durablement impacter le poste transport Enfin, nos membres ont la possibilité de se tenir informé de l’état du marché. En effet, comme toute organisation professionnelle nous avons un rôle important : fournir des statistiques à nos membres ; sur ce point nous nous sommes professionnalisés. Chaque mois nous produisons environ 80 tableaux, pour lesquels nous traitons environ 800 données. Cela est possible car chaque contributeur est assuré de la plus totale confidentialité. Nous établissons des statistiques par famille de produits (avec évolutions sur plusieurs années), sur les stocks et les sorties de produits. Nous recoupons nos chiffres avec les statistiques douanières, nous croisons nos données avec celles des producteurs, ce qui nous permet d’avoir une approche du marché par produits extrêmement proche de la réalité. CMI - Quelles sont les conditions d’adhésion à la Fédération, quelle est la typologie de vos membres et combien sont-ils ? Michel Julien-Vauzelle : un acteur de la distribution intègre la fédération dans la mesure où il remplit certaines conditions statutaires, comme par exemple l’ancienneté d’installation sur le territoire : nous leur demandons qu’ils aient un stock depuis au moins un an. Dans le cadre de la création de la Fédération, nous avons mis en place une charte d’éthique qui définit les règles de principe de fonctionnement de notre organisation et nous demandons à chaque membre de la signer avant d’entériner son adhésion. Cette charte reprend les principales missions de la fédération, les actions que nous devons mener et l’éthique à laquelle nous adhérons, et notamment l’interdiction de toute action pouvant nuire aux règles de la concurrence et pouvant porter atteinte au principe de liberté des prix. La typologie des membres est très variable. Il y a par exemple des sociétés à sites multiples implantés sur tout le territoire comme des négociants à vocation régionale et qui s’apparentent à des PME. Bref, au sein de la fédération, se côtoient des dirigeants d’entreprises dont les effectifs peuvent varier de 15 à 2000 salariés. C’est toute la richesse de cette organisation. Nous enregistrons l’adhésion d’une dizaine de membres par an depuis 20 ans. Cette croissance montre l’intérêt des entreprises pour mutualiser leurs réflexions dans un monde sans cesse plus complexe, plus réglementé. Ainsi, par exemple, la mise en œuvre du règlement produits de construction à l’échéance du 1er juillet 2013 qui fait suite à la directive produit construction, va conduire notre profession comme toute la filière amont, à prioriser la qualité et la performance réglementaire et volontaire des produits. Cet exemple est la preuve qu’une réflexion commune est indispensable pour bien comprendre et bien appliquer ces nouvelles normes qui contribueront à assurer une qualité produit irréprochable. CMI - Quel message souhaitezvous adresser aux constructeurs métalliques ? Michel Julien-Vauzelle : avec ConstruirAcier nous avons réalisé le regroupement de la filière constructive. Je souhaiterais que l’association s’enrichisse encore des participants et notamment de constructeurs métalliques. Les manifestations communes sont positives pour tous ; la création d’un label est aussi un élément fédérateur. Je dois reconnaître que la crise des matières premières que nous avons connue en 2004, nous a beaucoup rapproché de nos clients utilisateurs, ce n’était pas vraiment le cas auparavant, nous avons véritablement fluidifié nos relations. Nous contribuons régulièrement à des bulletins communs, à de l’information commune, de ce point de vue, nous sommes sur la bonne voie, mais il faut que les constructeurs métalliques nous rejoignent plus massivement par le biais du SCMF. Par les temps difficiles que nous connaissons ou que nous sommes susceptibles de vivre encore, la force de la filière est sa consolidation qui générera son dynamisme et sera bénéfique à tous. CMI N°4 – 2012 Construction Métallique Informations 31 “ Toutes les libertés sont dans l’acier ” N°1 de la construction métallique en France 19 sites dont 15 en France et 4 à l’étranger 120.000 tonnes d’acier transformé par an Quelques références clients : Airbus, Areva, EDF… www.fayat-metal.com/fr Centre Régional de Méditerranée, Marseille Archirecte Stefano Boeri Stade de Bordeaux Architectes Herzog & de Meuron www.fayat-metal.com Forum des Halles, Paris Patrick Berger et Jacques Anziutti, architectes FAYAT METAL développe ses engagements en matière de prévention et de sécurité Comment est né votre partenariat avec l’OPPBTP et quel est son objectif ? La plupart des filiales de FAYAT METAL ont tissé des relations étroites avec leur OPPBTP local et certaines ont signé des contrats de progrès afin de mettre en place une véritable politique de prévention. Suite à ces démarches, il a été démontré la plus value qu’apporteraient des formations à la prévention, totalement adaptées aux risques de notre profession et ce sur 3 métiers : - opérateur atelier - opérateur monteur en charpente métallique - opérateur bardeur couvreur Nous avons donc travaillé avec l’OPPBTP de Midi Pyrénées pour construire et tester ces 3 modules de formation qui permettent de valider la maîtrise des risques des opérateurs et de pouvoir leur délivrer un Passeport Formation attestant leurs connaissances. Quel bilan tirez-vous aujourd’hui de ce partenariat en Région Midi-Pyrénées ? Après quatre sessions test, le bilan est positif à trois égards : - pour l’entreprise, ces formations permettent une progression mesurable des performances individuelles et collectives dans le cadre de sa politique de prévention, - pour nos collaborateurs qui se sentent responsabilisés et guidés dans leur propre prévention, Créée à la fin des années 70, la Division Construction Métallique du Groupe FAYAT, récemment baptisée FAYAT METAL, a engagé une politique de formation pro-active de ses salariés. Déployé en Région Midi-Pyrénées, son partenariat avec l’OPPBTP, le conseil de la branche du BTP en matière de prévention et de sécurité au travail, de santé et d’amélioration des conditions de travail, est sur le point de s’étendre partout en France comme nous l’explique Jean-Marc Rouveix, Responsable de l’École des Métiers Fayat. - pour nos clients qui ont l’assurance d’un travail conforme à leurs attentes en termes de sécurité et un professionnalisme qui se voit de l’extérieur du chantier. Vous êtes sur le point de le déployer partout en France. Pouvez-vous nous en dire plus ? Le Groupe FAYAT dispose de son propre centre de Formation « L’école des Métiers FAYAT ». Depuis sa création nous avons pris l’habitude de dupliquer les bonnes idées trouvées par les uns au bénéfice de l’ensemble de la Division. Par ailleurs le fait de faire travailler ensemble les collaborateurs permet une meilleure connaissance réciproque de nos équipes, ainsi qu’une politique homogène en termes de formations à la sécurité. L’école des Métiers Fayat Créée il y a trois ans, l’Ecole des Métiers a pour vocation de répondre aux besoins de formations spécifiques aux métiers de la construction métallique mais aussi d’être un vecteur de fidélisation et de développement de nos collaborateurs. Plus de 800 collaborateurs ont pu bénéficier de modules de formation dans tous les domaines de nos métiers : Eurocodes, Norme 1090, technique de soudage, boulonnerie, gestion des marchés de travaux …, son catalogue reste en perpétuelle évolution au gré des besoins exprimés par nos filiales mais aussi des exigences de nos clients. Sur le terrain À Lille, la Borne de l’espoir a un moral d’acier ! Tout aussi imposant que svelte, le Grand Stade Lille Métropole, depuis sa livraison, s’affirme avec netteté et majesté dans le paysage de la technopole verte de Villeneuve d’Ascq. D’emblée, l’ensemble modulable, à l’avant-garde européenne, respire l’acier, dans son utilisation la plus noble. Stade le plus moderne d’Europe, il a fait mieux que contribuer à convertir la candidature tricolore à l’organisation de l’Euro 2016 en succès. Au carrefour de Bruxelles, Londres et Paris, le Grand Stade Lille Métropole est à l’Europe ce que son enceinte est aux sports et à la culture : un modèle d’ouverture et d’adaptabilité. À l’intermède des sports et des loisirs, à la fois stade ouvert, aréna et salle de concerts et spectacles, cet ensemble modulaire est une formidable vitrine pour le sport français, mais aussi… pour la construction métallique et les possibilités uniques qu’elle offre. I © Eiffage construction métallique mplanté sur le site de la « Borne de l’Espoir », une ancienne carrière d’extraction de craie de 14,5 hectares, le projet a dès son démarrage nécessité la mise en œuvre de moyens colossaux, avec 220 000 analyses chimiques réalisées dans le cadre de la dépollution des sols, et 350 000 m3 de terre arasés. De surcroît, la nature du site obligeait à un travail de fondation adapté, débutant par l’injection de 70 000 m3 de coulis de béton pour combler les nombreuses galeries creusées, et le forage de 1900 pieux de 18 mètres de profondeur en moyenne, pour préparer cette assise foncière autrefois industrielle à changer radicalement d’ADN. Démontrant l’ampleur du projet et du contrat de conception/construction, ce sont toutes les branches d’Eiffage (Eiffage Construction Métallique, Eiffage Travaux Publics, Eiffage Construction, Eiffage Énergie, Eiffage Immobilier et Eiffage Concessions) qui ont été sollicitées pour son développement. Signé par un duo d’architectes de premier plan, composé de Denis Valode (de l’agence Valode & Pistre Architectes), et Pierre Ferret (de l’Atelier Ferret Architectures), le Grand Stade Lille Métropole marque à lui seul la naissance d’une nouvelle génération de complexes sportifs multifonctionnels 34 Construction Métallique Informations CMI N°4 – 2012 engagés dans une logique d’exemplarité en termes de durabilité, de qualité de service, et d’accessibilité. Une enveloppe tubulaire tout en lumière Le Grand Stade Lille Métropole a été conçu pour s’inscrire parfaitement dans son paysage environnant. Il s’agit d’un rectangle, en cela similaire aux stades dits « à l’anglaise », dont les angles ont été arrondis, lui conférant une allure particulièrement fluide et accueillante. Avec une hauteur maximale de 38 mètres, nettement inférieure à la moyenne des stades pouvant garnir une enceinte de 50 000 places, le Grand Stade Lille Métropole se distingue d’abord par sa compacité. Premier élément s’offrant à l’œil, l’enveloppe du stade, qui couvre l’intégralité de l’enceinte (contrairement à nombre d’ouvrages existants), lui donne une identité forte, faite de lumière, de transparence et lui confère l’aspect d’une lanterne magique. Pour obtenir cette enveloppe luminescente, ce sont pas moins de 32 kilomètres de tubes creux en polycarbonate qui ont été fixés, dans une logique d’espacement croissant suivant l’élévation de l’ouvrage avec © Eiffage construction métallique progressivité. Les quelque 15 000 tubes de 21 centimètres de diamètre sont assemblés entre eux par le biais de raccords en aluminium moulé thermolaqué, soutenus par des profilés verticaux en acier, euxmêmes fixés à la superstructure courbe formé par les imposants fléaux d’acier tramés. Cette composition, étudiée pour offrir une résistance maximale empêchant toute nuisance vibratoire et garantir ainsi une acoustique souveraine lors des évènements musicaux, a été mise à l’essai 4 fois en soufflerie, au Centre scientifique et technique du bâtiment de Nantes. Grâce à un excellent couple rigidité/perméabilité, l’enveloppe solutionne en parallèle la question du désenfumage, grâce à 50 % de perméabilité à l’air en façade, qu’un dispositif mécanique vient compléter pour la partie nord de l’ouvrage. L’extérieur du Grand Stade Lille Métropole ne saurait être étudié sans la dimension d’emblème événementiel et d’outil de communication majeur. Pour répondre au cahier des charges, en favorisant encore l’innovation, l’enveloppe du Grand Stade a en outre été dotée, en façade nord, d’une parure audiovisuelle sans précédent en France. Donnant sur le boulevard de Tournai, une façade écran composée de 70 000 Leds développant 2 000 m2 a été installée. Remarquable par sa taille, l’écran gigantesque l’est aussi par sa technique de fabrication, dans laquelle les LED ont été clipsées sur une maille métallique. Il se décompose en trois parties, selon le type de message diffusé et la distance du récepteur, l’espacement entre les LED déterminant la qualité et la netteté de vision et de lecture. Ainsi, sur la partie droite est installée une zone haute définition de 100 m2 destinée au public aux abords immédiats du Stade. Le reste de la surface, destinée à une vision lointaine dispose d’une concentration moins importante de LED, tandis qu’un bandeau destiné au défilement de texte se situe au bas de l’ensemble. © Eiffage construction métallique Modularité à souhait Le Grand Stade Lille Métropole n’est assurément pas qu’un stade de football. Certes le LOSC en est le club résident, et y disputera en moyenne 25 rencontres chaque année. Mais ce sont plus de 100 évènements par an que l’enceinte est programmée pour accueillir, soit plus d’un jour d’exploitation sur quatre. Pour cela, et compte tenu de la diversité des programmes culturels CMI N°4 – 2012 Construction Métallique Informations 35 Sur le terrain © Eiffage construction métallique © Eiffage construction métallique et sportifs prévus, ce sont pas moins de 6 configurations qui ont été imaginées et rendues possibles, faisant de l’ouvrage un complexe mixte unique. La modularité, maître mot du Grand Stade, permet, en seulement 30 minutes, d’ouvrir ou fermer la toiture mobile et d’obtenir ainsi une obscurité totale et une isolation acoustique optimale, ou simplement de protéger l’enceinte des aléas météorologiques et pouvoir maintenir toute programmation. La pelouse elle-même a été conçue pour s’effacer, étant divisible en deux éléments superposables, afin de pouvoir transformer, en quelque 19 heures de mue, le Grand stade en « boîte à spectacle », ou en palais omnisports, doté d’une capacité d’accueil ajustable, selon le type de manifestation et son affluence, allant de 8 000 à 29 500 spectateurs. Dans sa configuration scène centrale, offrant un show à 360°, le Grand Stade peut accueillir jusqu’à 56 000 personnes. En configuration scène nord, avec public de face, ce sont 40 000 à 50 000 places qui sont proposées. Un stade peut en cacher d’autres Le défi essentiel pour parvenir à une telle polyvalence et une telle autonomie d’aménagement, était d’avoir la faculté de déployer ou dissimuler rapidement les infrastructures de gradins. Prouesse technique tant par son concept, sans équivalent à ce jour, que par les moyens mis en œuvre, c’est un volume de quatre tribunes télescopiques totalisant 7 000 sièges qui a été dissimulé sous la moitié nord de la pelouse, et dont l’exploitant dispose à souhait pour assurer la mutation totale des lieux en fonction de © Eiffage construction métallique 36 Construction Métallique Informations CMI N°4 – 2012 l’agenda. Pour y parvenir, une ingénierie mécanique aussi considérable que minutieuse a été déployée, permettant de soulever puis de déplacer les 4 700 tonnes du plateau soutenant la demi-pelouse. La première étape fait appel à un vérinage exceptionnel, recélant deux batteries de six vérins verticaux, dotés chacun d’une capacité de levage 1 000 tonnes, tous actionnables en synchronie. Surdimensionnés, le montage et sa répartition offrent suffisamment de force et de marge de sécurité en cas de défaillance d’un vérin par jeu, pour porter le plateau mobile et ses 4 700 tonnes à 5,5 mètres au-dessus du terrain, pour une manœuvre de 1 h 30 environ. C’est alors que la seconde étape, plus longue et plus complexe, peut-être amorcée. Pour faire glisser les 4 700 tonnes et les transférer au-dessus de la demi-pelouse fixe, douze bras pivotants montés sur des chariots fixés à des rails ont été imaginés pour axer parfaitement le plateau. Interviennent ensuite des vérins horizontaux qui assurent sa translation et en moins de 4 heures, en superposition complète de la demi-pelouse opposée. Une couronne d’exception en acier Symbole de l’ampleur, de la complexité, et de l’ambition du projet, le chantier s’est révélé être, « le plus complexe mené par Eiffage », selon le mot de Bertrand d’Hérouville, Président d’Elisa (Eiffage Lille Stadium Aréna), la filiale d’Eiffage entièrement dédiée au programme. Un superlatif dont il convient de prendre toute la mesure lorsque l’on se rappelle qu’Eiffage compte à son actif l’éminent viaduc de Millau. Une fois le permis de construire obtenu, le 17 décembre 2009, allaient commencer conjointement les travaux de fondation et les préparatoires à la constitution d’une toiture gigogne amovible sans égale, de 7 400 tonnes, jusqu’à son hissage. La clef de voûte de la modularité du Grand Stade Lille Métropole est sa toiture gigogne et la possibilité qu’elle offre de pouvoir ouvrir ou fermer entièrement l’enceinte en 30 minutes, par simple coulissage. Seul l’acier et sa résistance pouvaient soutenir le poids de cette couverture inédite, composée de quatre plateaux d’acier indépendants de 80 mètres sur 35 mètres chacun. Pour supporter la toiture gigogne, ce sont quatre immenses poutres précontraintes qui ont été imaginées et commandées à l’usine alsacienne de Lauterbourg (67), à la confluence du Rhin et de la Lauter, et de la frontière allemande. Les deux poutres longitudinales, d’une portée de 205 mètres de long, pour une hauteur de 16,35 mètres, pèsent chacune 1 800 tonnes. L’ensemble des méga-poutres, avant d’être assemblé au sol sur le site de la « Borne de l’Espoir », a été acheminé par voie d’eau, jusqu’au port de Lille, puis par voie routière, lors de convois exceptionnels évidemment atypiques, voyant notamment, lors du transport des poutres transversales, les camions déplacer des sections de 27 mètres de long et 8 mètres de large pour 37 tonnes. Une fois l’assemblage réussi, l’opération phare du chantier, le hissage pouvait débuter. Éminemment complexe, la mise en place des méga-poutres s’est avérée être particulièrement délicate. Initialement prévue au printemps 2011, cette opération de levage avait été reportée, afin d’optimiser l’ensemble des calculs et s’offrir ainsi une maîtrise accrue et une sécurité maximale. C’est donc le 5 octobre 2011 que le Grand Stade a vu s’élever son toit amovible, sur une hauteur de 27 mètres. C’est après 8 heures de travail menées sans incident par les équipes d’Eiffage (40 personnes dédiées à la manœuvre) que l’assemblage d’acier de 7 400 tonnes, constitué des deux poutres longitudinales, des deux poutres transverses, des panneaux coulissants et de leurs équipements (armoires électriques et matériel d’éclairage), a pu être hissé. En moyenne, l’imposante structure a été levée de 3 mètres par heure. L’intervention étant bien évidemment fortement dépendante de la météo, puisqu’en l’occurrence, les grutiers ont notamment dû faire face à des rafales enregistrées à plus de 72 km/h. En amont de l’opération de levage, une structure provisoire en acier composée de quatre palées a été installée autour des méga-poteaux. Ces palées de hissage ont permis de positionner les structures d’appui des vérins avaleurs de câbles pour amener l’ensemble titanesque à sa position définitive. Une fois la structure positionnée à la hauteur souhaitée, des plaques d’appuis en tôle de 25 cm d’épaisseur ont été glissées sur les têtes de poteaux, avant de recevoir l’ensemble de la charpente. Une fois la mise en place réussie, restaient les étapes de finalisation, comprenant la pose des derniers fléaux intermédiaires et le remplissage en béton des rainures prévues initialement dans les méga poteaux pour le hissage, avant de pouvoir procéder au démontage de tous les éléments provisoires (vérins, palées, renforts des poteaux). En © Eiffage construction métallique définitive, l’édification du Grand Stade Lille Métropole aura nécessité quelque 10 000 tonnes de métal si l’on prend en compte toutes les utilisations faites du matériau, que ce soit en charpente, en couverture, en enveloppe latérale, et en infrastructure. Un modèle de partenariat public privé Investissement de taille s’élevant à 324 millions d’euros (dont 282 millions d’euros pour le stade et les parkings et 42 millions pour les équipements annexes comprenant hôtellerie, commerces, restauration et ser vices), le projet du Grand Stade Lille Métropole est aussi la réussite d’un par tenariat public-privé durable dont le fruit, véritable creuset d’innovations, aura mis moins de quatre ans pour voir le jour. Signé le 15 octobre 2008, et courant jusqu’en juillet 2043, le contrat de par tenariat public-privé établi entre LMCU (Lille Métropole Communauté Urbaine) et Elisa (Eiffage Lille Stadium Aréna), a permis d’aboutir à une livraison au mois d’août dernier. Entièrement por té par Eiffage, qui a investi 60 millions d’euros en propre, l’investissement est pour le reste constitué d’une dette contractée auprès d’un pool bancaire et de subventions, dont 45 millions d’euros issus du Conseil Régional du Nord Pas-de-Calais. Dans cette opération, Eiffage, à travers Elisa, officie donc tant comme investisseur, que comme maître d’ouvrage et comme constructeur, c’est là d’ailleurs toute la valeur ajoutée que représente un tel programme pour le 5e groupe européen du bâtiment. CMI N°4 – 2012 Construction Métallique Informations © Eiffage construction métallique © Eiffage construction métallique 37 Publications Votre bibliothéque Guides Eurocode Prix de vente à l’unité des guides : 45 € Frais de port : 4 € de Guide Euroco Action du feu sur les structu res en acier Les ouvrages présentés ici sont en vente au CTICM : 01 60 13 83 00 nels du bâticalcul figu- manière synr des difficule complexité. s automatisés, ment des phau les articles, rer le projeteur pproche de tout ntuel à des logirgement gratuit lcul manuel utis, libre choix est us adaptée au cas G08-04 891-426-2 ISBN 978-2-86 de Guide Euroco barres de portiq ues en acier POLIS SOPHIA ANTI ls du bâtialcul figu- manière syndes difficulcomplexité. automatisés, ent des phales articles, r le projeteur roche de tout s ou des feuilux ou abaques. ir à la méthode dont il dispose. al. Il est destiné raitement par ière de vérificaabilités, notam- 3 G08-02 891-424-8 ISBN 978-2-86 r les principes de ie 1-1). ES e3 D’après l’Eurocod tures en acier Calcul des struc endie en situation d’inc Action du feu sur les structures en acier Calcul des structures en acieren situation d’incendie CSTB - ÉDITION 2009 (74 pages) - ISBN 978-2-86891-426-2 N. Ayme Ce guide d’application porte sur l’action du feu sur les structures en acier. Il s’inscrit dans le programme d’accompagnement de la Directive Produit de Construction (DPC) et a pour objectif de faciliter l’application de la NF EN 1993-1-2 de Novembre 2005 (Eurocode 3 – Calcul des structures en acier– Partie 1-2 : Règles générales – Calcul du comportement au feu) et de son Annexe Nationale (AN) d’octobre 2007. Feuilles de calcul à télécharger Instabilité des ANTES sur les str 3 éral. Il est destiné die. de er les principes tie 1-2). Action du feu er uctures en aci L’objectif de la collection « Guide Eurocode » est de proposer de manière synthétique de nombreux points de conception-calcul pouvant présenter des difficultés d’application pratique, du fait de leur nouveauté ou de leur relative complexité. Pour tous les guides de la collection, avec ou sans recours aux calculs automatisés, les auteurs exposent de manière pédagogique et concise le déroulement des phases de calcul traitées, en citant systématiquement l’article, ou les articles, concerné(s) de l’eurocode. Cette méthode a pour but essentiel d’éclairer le projeteur sur l’objectif et les choix essentiels en phase calcul, en délestant l’approche de tout ce qui pourrait présenter des difficultés d’interprétation. Le parti pris est de permettre, outre le recours éventuel à des logiciels ou des feuilles de calcul, la possibilité d’un calcul manuel utilisant des tableaux ou abaques. Dans certains cas, libre choix est ainsi laissé au calculateur de recourir à la méthode qu’il juge la plus adaptée au cas particulier à traiter et aux moyens dont il dispose. barres Instabilité des acier de portiques en e3 D’après l’Eurocod l pour Méthodes de calcu ques en acier les barres de porti le plan (instabilité dans et hors du plan) Instabilité des barres de portiques en acier Méthodes de calcul pour les barres de portiques en acier (instabilité dans le plan et hors du plan) - D’après l’Eurocode 3 CSTB - ÉDITION 2009 (163 pages) - ISBN 978-2-86891-424-8 Y. Galéa Ce guide, élaboré par le CTICM fournit au praticien les compléments nécessaires au traitement par l’EN1993-1-1 de cas courants rencontrés dans la pratique en matière de vérification des poteaux et traverses de portiques en acier vis-à-vis des instabilités, notamment l’instabilité hors plan. Les outils et méthodes de calcul proposés permettent de respecter les principes de dimensionnement figurant dans l’EN1993-1-1, (Eurocode 3 partie 1-1). POLIS SOPHIA ANTI Actions de la neige sur les bâtiments Calcul des charges de neige sur les toitures d’après l’Eurocode 1 CSTB - ÉDITION 2010 (80 pages) - ISBN 978-2-86891-447-7 M. Chénaf, E. Belloir, C. Florence Les outils et méthodes de calcul proposés dans ce guide permettent de respecter les principes de dimensionnement figurant dans l’EN1991-1-3 (Eurocode 1, partie 1-3). Ce guide est destiné à permettre la détermination des actions dues à la neige sur des ouvrages courants de bâtiments. Tableaux de résistance des profilés en acier Tableaux de résistance de profilés en I ou H et de tubes carrés ou circulaires, sollicités en compression ou en flexion CSTB - ÉDITION 2009 (95 pages) - ISBN 978-2-86891-425-5 A. Bureau, Y. Galéa, P. Lechaffotec Ce guide est destiné à permettre l’estimation rapide de la capacité résistante d’un élément de structure en acier, notamment dans la phase de pré-dimensionnement. Les outils et méthodes de calcul proposés dans ce guide permettent de respecter les principes de dimensionnement figurant dans l’EN1993-1-1, (Eurocode 3, partie 1-1). 38 Construction Métallique Informations CMI N°4 – 2012 Couv Euroco de 3 P1-1 (Barre Compri mé) 28/08/09 14:49 Page 1 Vérification barres comprimées des et fléchies D’après la norme (Eurocode 3, partieEN 1993-1-1 1-1) SOPHIA ANTI POLIS Feuilles de calcul à télécharger pieds de poteau x en acier NANTES D’après l’Eurocod e3 Dimensionnem ent des barres en acier comprimé es et fléchies vis-à-vis du flam bement et du déversem ent Assemblages des Dimensionnemen pieds de poteaux en acier de poteaux métal t des assemblages de pieds liques encastrés et articulés Assemblages des pieds de poteaux en acier. Dimensionnement des assemblages de pieds de poteaux métalliques encastrés et articulés SIÈGE SOCIAL 8 4 , AV E N U E J EAN JAURÈS | CHAMPS-SU TÉL. (33) 01 6 R-MARNE | 4 68 82 82 | 7 74 4 7 M A R N E FAX (33)01 6 - L A -VA L L É E C 0 05 70 37 | EDEX 2 w w w. c s t b . f r G08-07 Couv.indd 1 3 D’après l’eurocod e CSTB - ÉDITION 2009 (244 pages) - ISBN 978-2-86891-440-8 I. Ryan Ce guide est destiné à permettre la conception et le calcul des assemblages de pieds de poteaux des bâtiments courants en acier selon la version EN des Eurocodes. A cette fin, il présente les méthodes de vérification nécessaires, des exemples d’application de ces méthodes et donne des tableaux de dimensionnement des deux types d’assemblages de pieds de poteaux les plus utilisés dans les bâtiments courants de la construction métallique : les assemblages de pieds de poteaux par platine d’extrémité «articulés » et « encastrés ». Assemblages des pie de poteaux en ac ds ier D’après l’Eurocode 3 > Dimensionnemen t des assemblage s de pieds de potea ux métalliques encastrés et articu lés G08-07 ISBN 978-2-86891-440-8 Avec la collection « Guides eurocode s », le CSTB offre pratiques relatifs aux professionnels aux méthodes de du bâtiment des conception et de calcul outils figurant dans les normes Eurocode L’objectif de cette s. collection breux points de conceptio , dirigée par le CSTB, est de présente r de manière synthétiq n-calcul pouvant leur nouveauté ou ue de nomde leur relative complex présenter des difficultés d’applicatio n pratique, du fait ité. de Pour tous les guides de la collection, avec présentent de manière ou sans recours aux calculs automati citant systématiquemen pédagogique et concise le déroulem sés, les auteurs ent des phases de calcul t l’article ou les articles, essentiel d’éclaire traitées, en concerné(s) de l’eurocode. r le projeteur sur Cette méthode a pour l’objectif et les choix l’approche de tout but essentiel ce qui pourrait présente r des difficultés d’interpr s en phase calcul, en délestant étation. Le parti pris est de permettr de calcul Excel© (téléchar e, outre le recours éventuel à des logiciels ou des feuilles calcul manuel utilisant gement gratuit sur http://e-cahiers.c stb.fr), des tableaux ou ainsi laissé au calculate abaques. Dans certains la possibilité d’un cas, libre choix est traiter et aux moyens ur de recourir à la méthode qu’il juge la plus adaptée au dont il dispose. cas particulier à Ce guide, élaboré par le conception et le calcul CTICM, s’inscrit dans ce programme général. Il est destiné des assemblages de pieds de poteaux à des bâtiments courants permettre la Les outils et méthode en acier. s de calcul proposés ment figurant dans permettent de respecte l’EN 1-8, l’Eurocode 3 partie 1993-1-8, l’EN 1993-1-1 et l’EN 1992-1-1 r les principes de dimensionne(respectivement l’Eurocod 1-1 et l’Eurocode 2 partie 1-1). e 3 partie Assemblages des D’après la norme EN 1993-1-8 (Eurocode 3, partie 1-8) GUIDE EUROCODE SIÈGE SOCIA L 8 4 , AV E N U E J EAN JAURÈS | CHAMPS-S TÉL. ( 33 ) 01 6 UR-MARNE | 4 68 82 82 | 7 74 4 7 M A R N E FAX ( 33 ) 01 6 - L A -VA L L É E C 0 05 70 37 | EDEX 2 w w w. c s t b . f r E ET TECHNIQ UE DU BATIM ENT M A R N E - L A -VA LLÉE PA R I S GRENOBLE CENTRE SCIE NTIFIQU Vérification de s comprimées et barres fléchies 3 G08-01 ISBN 978-2-86 891-423-1 CSTB - ÉDITION 2009 (172 pages) - ISBN 978-2-86891-423-1 A. Bureau , Y. Galéa Ce guide est destiné à permettre, pour les profilés métalliques utilisés en bâtiment, la vérification des barres simplement comprimées, les barres simplement fléchies par rapport à leur axe de forte inertie et les barres comprimées et fléchies par rapport à leur axe de forte inertie. Les outils et méthodes de calcul proposés dans ce guide permettent de respecter les principes de dimensionnement figurant dans l’EN1993-1-1, (Eurocode 3, partie 1-1). Vérification des barres Avec la collecti on « Guides eurocod ment des outils es », le CSTB offre pratiqu rant dans les normes es relatifs aux méthodes de aux professionnels du bâticonception et de Eurocodes. calcul figuL’objectif de cette collection, dirigée thétique de nombre par ux points de conceptle CSTB, est de présenter de manièr tés d’application ion-calcul pouvan e synpratique, du fait t présenter des de leur nouveauté difficulPour tous les guides ou de leur relative complexité. les auteurs présent de la collection, avec ou sans recours aux calculs ent de manière pédagogique et automatisés, ses de calcul concise le déroule traitées ment des phaconcerné(s) de l’euroco , en citant systématiquem ent l’article, ou de. Cette méthod sur l’objectif et les articles, e a pour but essentie les choix essentie l d’éclair ls en er ce qui pourrait présenter des difficul phase calcul, en délestant l’approle projeteur che de tout tés d’interprétation . Le parti pris est de permettre, outre ciels ou des feuilles le recours éventue l à des logide calcul Excel© http://e-cahiers.cstb.fr (téléchargemen t gratuit sur ), la possibilité d’un des tableaux ou calcul manuel utilisan abaques. Dans laissé au calculat t certains cas, libre eur de recourir à la méthode qu’il choix ticulier à traiter juge la plus adaptée est ainsi et aux moyens dont au cas paril dispose. Ce guide, élaboré par le CTICM s’inscri à permettre, pour les profilés métalli t dans ce programme général. Il est destiné barres simplem ques utilisés en ent comprimées, les barres simplem bâtiment, la vérification des axe de forte inertie ent fléchies par et les barres comprimées et rapport à leur forte inertie. fléchies par rapport à leur axe de Les outils et méthod dimensionnement es de calcul proposés permettent figurant dans l’EN19 de respecter les principes de 93-1-1, (Euroco de 3 partie 1-1). Guide Euroco de comprimées et fléchies Dimensionnement des barres en acier et fléchies vis-à-v comprimées is du flambement et du dévesement Vérification des barres comprimées et fléchies Dimensionnement des barres en acier comprimées et fléchies vis-à-vis du flambement et du déversement 17/12/10 12:13:22 Actions du vent sur les bâtiments Calcul des pressions et forces de vent sur l’enveloppe des bâtiments d’après l’Eurocode 1 CSTB - ÉDITION 2010 (110 pages) - ISBN 978-2-86891-446-0 M. Chénaf, E. Belloir, C. Florence Les outils et méthodes de calcul proposés dans ce guide permettent de respecter les principes de dimensionnement figurant dans l’EN1991-1-4 (Eurocode 1, partie 1-4). Ce guide est destiné à permettre la détermination des actions dues au vent sur des ouvrages courants de bâtiments. Choix de l’analyse globale des ossatures en acier Analyse élastique avec prise en compte des effets de second ordre et des imperfections. Introduction à l’analyse plastique CSTB - ÉDITION 2011 (130 pages) - ISBN 978-2-86891-492-7 Y. Galéa, A. Bureau Ce guide attire l’attention de l’utilisateur sur le domaine d’application couvert, forcément restreint par rapport à celui de l’Eurocode en question. Le choix délibéré a été de traiter les cas les plus couramment rencontrés, cette restriction s’accompagne d’une simplification de traitement Enfin, il est indispensable de souligner que les méthodes proposées dans ce guide sont destinées à réaliser des calculs de structure, et que leur utilisation suppose la connaissance des principes généraux de résistance des matériaux et de la mécanique des structures. Cette connaissance est indispensable pour effectuer les choix judicieux qui incombent au calculateur et apprécier la pertinence des résultats obtenus dans le contexte particulier de l’ouvrage qu’il dimensionne. Effets du séisme sur les structures métalliques Calcul de la résistance au séisme des ossatures en acier CSTB - ÉDITION 2011 (216 pages) - ISBN 978-2-86891-473-6 P.-O. Martin , J.-M. Aribert Les outils et méthodes de calcul proposés dans ce guide permettent de respecter les principes de dimensionnement figurant dans l’EN 1998-1 (Eurocode 8, partie 1). Ce guide est destiné à permettre la conception et le calcul des ossatures en acier vis-à-vis des actions sismiques, avec une présentation pratique et opérationnelle des techniques de calcul. CMI N°4 – 2012 Construction Métallique Informations 39 Assistance technique Assistance téléphonique L’assistance technique contribue à faciliter et encourager le choix des solutions métalliques, et permet aux praticiens d’obtenir des réponses concrètes à leurs interrogations au quotidien. Elle est délivrée aux constructeurs métalliques mais également à l’ensemble des acteurs du secteur de la construction métallique. Il s’agit généralement de conseils ou renseignements ne nécessitant pas d’études approfondies, et qui sont donc donnés à titre gratuit. Dans le cas où la demande d’assistance nécessite une étude particulière de plus longue durée, un devis est alors proposé dans le cadre des prestations d’ingénierie et de conseil. Thèmes Contacts Téléphone Courriel RÉGLEMENTATION ET NORMALISATION Eurocodes : statut, avancement Valérie Lemaire 01 60 13 83 37 [email protected] Réglementation et normalisation française Valérie Lemaire 01 60 13 83 37 [email protected] Réglementation « sécurité incendie » pour bâtiments et ICPE Patrice Russo 01 60 13 83 30 [email protected] CONSTRUCTION MÉTALLIQUE - GÉNÉRALITÉS Analyse globale des structures Yvan Galéa 01 60 13 83 72 [email protected] Assemblages boulonnés Maël Couchaux 01 60 13 83 57 [email protected] Assemblages soudés Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected] Assemblages par brides Maël Couchaux 01 60 13 83 57 [email protected] Dynamique des structures - Vibrations Mladen Luki 01 60 13 83 68 [email protected] Comportement des structures soumises au séisme PS92, EC8 PS-MI Pierre-Olivier Martin 01 60 13 83 69 [email protected] Exécution des structures métalliques : fabrication, montage, tolérances Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected] Fatigue Mladen Luki 01 60 13 83 68 [email protected] Justification du comportement (à froid) des structures par l’expérimentation Alain Bureau 01 60 13 83 56 [email protected] Logiciels utilisés en CM Jean-Claude Delongueville 01 60 13 83 42 [email protected] Rupture fragile Bruno Chabrolin 01 60 13 83 05 [email protected] Vérification des sections et des éléments. Flambement, déversement, voilement local Alain Bureau 01 60 13 83 56 [email protected] Voilement des plaques et EC3-1-5 Pierre-Olivier Martin 01 60 13 83 69 [email protected] CONSTRUCTION MIXTE Bâtiments mixtes acier-béton (planchers, poteaux,...) Philippe Beguin 01 60 13 83 59 [email protected] MATÉRIAUX Aciers inoxydables et EC3-1.4 Alain Bureau 01 60 13 83 56 [email protected] Boulonnerie – Fixations Maël Couchaux 01 60 13 83 57 [email protected] Soudage Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected] Produits d’enveloppe en acier Stéphane Herbin 01 60 13 83 63 [email protected] ÉLÉMENTS DE STRUCTURE ET OUVRAGES PARTICULIERS Cheminées et EC3-3.2 Patrick Le Chaffotec 01 60 13 83 40 [email protected] Chemins de roulement et EC1-3/EC3-6 Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected] Conception des structures de bâtiment Philippe Beguin 01 60 13 83 59 [email protected] 40 Construction Métallique Informations CMI N°4 – 2012 EN 1090 g rat u i tE Pa rt i C i Pat i o N Choix dEs ClassEs d’ExéCutioN – MarquagE CE les régionales 2 e CyC lE 20 1 2 actualisez vos connaissances… en profitant de l’expertise du CtiCM à l’occasion de cette ½ journée d’information et d’échange Conception : Obea communication | Crédit photo : ©Thinkstock le CtiCM accompagne l’ensemble des acteurs de la construction métallique dans leur appropriation de la Norme EN 1090 2 thèmes abordés : • lE Choix dEs ClassEs d’ExéCutioN Patrick Le Chaffotec, Directeur Général Adjoint • lE MarquagE CE dEs Produits dE CoNstruCtioN MétalliquE, suivaNt EN 1090 Frédérique Algranti, Chargée d’affaires Certification Pro g ra MME 8H30 / 10H00 Le choix des classes d’exécution 10H00 / 10H30 Pause 10H30 / 12H00 Le marquage CE des produits de construction métallique, suivant EN 1090 E 2 3 o C to b r MulhousE Nov EM brE Na N tEs 20 CEMbrE lyo N 4 d é r questions su Pour toutes 2 journée : 1/ e tt ent de ce m le u ro é d le zivat les Mélanie Em ns Commercia Responsable Actio Marketing & 13 83 44 Tél. : 01 60 .com vat@cticm memzi Assistance technique ÉLÉMENTS DE STRUCTURE ET OUVRAGES PARTICULIERS (suite) Éléments minces formés à froid et EC3-1.3 Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected] Ponts métalliques et mixtes EC3-2 et EC4-2 Daniel Bitar 01 60 13 83 38 [email protected] Poutres alvéolaires Alain Bureau 01 60 13 83 56 [email protected] Pylônes et pylônes haubanés et EC3-3.1 Patrick Le Chaffotec 01 60 13 83 40 [email protected] Silos et réservoirs et EC1-4/EC3-4 Patrick Le Chaffotec 01 60 13 83 40 [email protected] Stabilisation d’un bâtiment par les parois - Effet diaphragme Mladen Luki 01 60 13 83 68 [email protected] Structures en aluminum Mladen Luki 01 60 13 83 68 [email protected] ACTIONS Actions climatiques : neige et vent - Règles NV et EC1 Danielle Clavaud 01 60 13 83 36 [email protected] Actions d’exploitation (charges) Danielle Clavaud 01 60 13 83 36 [email protected] Combinaisons d’actions Danielle Clavaud 01 60 13 83 36 [email protected] Actions sismiques PS92 et EC8 Danielle Clavaud 01 60 13 83 36 [email protected] Actions en cas d’incendie EC 1-1.2 Christophe Thauvoye 01 60 13 83 21 [email protected] États limites de service - Flèches admissibles Philippe Beguin 01 60 13 83 59 [email protected] DÉVELOPPEMENT DURABLE Construction métallique et développement durable Stéphane Herbin 01 60 13 83 63 [email protected] Protection anticorrosion des structures métalliques Stéphane Herbin 01 60 13 83 63 [email protected] PHYSIQUE DU BÂTIMENT Performances thermiques et énergétiques de bâtiments à ossature métallique Amor Ben Larbi 01 60 13 83 61 [email protected] Performances acoustiques de bâtiments à ossature métallique Philippe Beguin 01 60 13 83 59 [email protected] Étanchéité à l’air de bâtiments à ossature métallique Philippe Beguin 01 60 13 83 59 [email protected] 01 60 13 83 27 [email protected] Calcul du comportement au feu des structures mixtes. Gisèle Bihina Application de l’EC4-1.2 01 60 13 83 26 [email protected] Calcul du comportement au feu des structures en acier Christophe Renaud et aluminium – Application des EC3-1.2 et EC9-1.2 01 60 13 83 27 [email protected] Comportement au feu des entrepôts et bâtiments industriels Christophe Renaud 01 60 13 83 27 [email protected] Comportement au feu des parcs de stationnement Bin Zhao 01 60 13 83 16 [email protected] Ingénierie de la sécurité incendie – Méthodologie Nicolas Henneton 01 60 13 83 25 [email protected] Sécurité incendie dans les bâtiments à simple rez-de-chaussée Nicolas Henneton 01 60 13 83 25 [email protected] Flux thermique émis par un feu d’entrepôt (Flumilog) Christophe Thauvoye 01 60 13 83 21 [email protected] Produits de protection des structures contre l’incendie Christophe Renaud 01 60 13 83 27 [email protected] 01 60 13 83 15 [email protected] Incendie Calcul du comportement au feu des éléments de second œuvre à ossature métallique Christophe Renaud certification Marquage CE des produits de construction métalliques Frédérique Algranti 42 Construction Métallique Informations CMI N°4 – 2012 Serrurerie métallerie Escalier de secours - MARSHALL STAIRS Advance Steel Construction métallique Stade de Grenoble - ETI Installations industrielles Unité de distillation - MALCON, s.r.o. LA SUITE CAO/CALCUL DE LOGICIELS BIM POUR LES OUVRAGES MÉTALLIQUES advance steel CAO Ouvrages métalliques advance design Calcul aux éléments finis Tél. : 0825 88 16 50 - www.graitec.fr Calcul Charpentes métalliques UNE ENTREPRISE TRIMBLE Maison de l’enfant, Artix Scop Alkar, lauréat 2011 du Concours du plus beau modèle Tekla Maître d’ouvrage: Mairie d’Artix Architecte: Artec Graph Constructeur métallique: Scop Alkar Scop Alkar lauréat de la catégorie projets à usage tertiaire inférieurs à 80 tonnes AVEC TEKLA STRUCTURES 18, réalisez vos projets. Tekla Structures transforme vos meilleures idées en projets de construction concrets. En couvrant de A à Z le processus de construction, de la conception du bâtiment à sa gestion, en passant par la fabrication. Ce logiciel de modélisation de l’information du bâtiment (BIM) est désormais encore plus facile d’utilisation. 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