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Construire en métal, un art, notre métier
N° 4-2015
Octobre 2006 - éditeur délégué: l’Officiel de l’Immobilier d’Entreprise
Le magazine d’informations de la construction métallique
Sur le terrain
Aéroscopia, Blagnac
La géométrie du tore
Rencontre
Rencontre avec Geoffrey Denys,
président de CIAN Entreprise
Actualité
Le parking aérien en structure
métallique non-protégée contre
l’incendie Rentre dans la norme
internationale
LIBÉRÉE !...
DÉLIVRÉE !
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LE DENTISTE.
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ÉDITORIAL
L’édito par Christophe Mathieu
De nouvelles perspectives
© CTICM
Directeur général - CTICM
L’année 2015 s’achève dans un contexte très tendu sur beaucoup de plans.
Que pouvons-nous nous souhaiter pour les mois et années à venir ?
De nouvelles perspectives pour nos métiers, grâce à une concrétisation véritable des signes
de frémissement constatés dans le secteur du bâtiment au second semestre. L’acier reste en
effet à la pointe de solutions techniquement et économiquement performantes, innovantes
et éco-durables, faut-il le rappeler et le faire à nouveau savoir auprès des donneurs d’ordre.
De nouvelles perspectives pour la construction métallique de France, tout particulièrement, confortées par l’attachement de nos entreprises au savoir-faire français.
De nouvelles perspectives pour le CTICM, comme notre contrat de performance 2016
– 2019 est entré dans son processus de signature, à la suite du contrat quadriennal actuel
qui se sera déroulé en bonne adéquation avec les objectifs et indicateurs d’activité requis.
À cet effet, deux virages stratégiques sont à mentionner pour les quatre prochaines années
et même au-delà :
••la transition numérique dans le bâtiment, avec une implication forte des équipes
du CTICM dans l’aide à l’appropriation du BIM (Building Information Model) par
les entreprises de construction métallique,
••la transition énergétique par une réponse adaptée de l’acier aux enjeux de la
construction responsable, permettant à la profession de bien mettre en avant leurs
performances en la matière et d’en tirer notamment tous les avantages concurrentiels.
De nouvelles perspectives, enfin, sur les plans personnel et collectif, avec l’espoir de vivre
dans une France et dans un monde mettant la paix entre les hommes au centre de toutes
les préoccupations et de tous les enjeux.
À toutes et à tous, je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année ainsi qu’une année 2016
fructueuse et paisible.
Christophe Mathieu, Directeur général
CMI 4-2015
3
GEMINI HD36
STEEL THINKING
Portique automatique à commande numérique de perçage,
fraisage, et de coupe thermique pour le travail
de la tôle de grandes dimensions
La GEMINI HD36 est un portique à commande numérique avancé pour le
travail de la tôle, sa conception modulaire permet de réaliser des opérations
de perçage, fraisage, marquage et de découpes thermiques (Oxycoupage +
Plasma). De plus la GEMINI HD36 permet de réaliser des chanfreins en une
seule opération grâce à une nouvelle technologie de tête orientable.
Système automatique
Les systèmes entièrement automatiques de
fabrication pour l’acier sont de plus en plus
fréquents car ils fournissent:
une réduction du besoin en compétences de haut
niveau, un environnement de fabrication plus
sécurisé, une diminution des heures / Tonne,
une meilleure qualité, une augmentation de la
production et une durabilité environnementale.
Ficep est le premier fournisseur au monde pour
les systèmes entièrement automatiques.
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Ligne de perçage
La nouvelle gamme de produits ENDEAVOUR a été développée pour améliorer le processus de perçage
des profilées (de 610 x 310 mm à 1220 x 610 mm). Elle assure une meilleure qualité et une productivité supérieure
à celle d’une ligne de perçage traditionnelle. Les trois têtes de perçages équipées de moteurs type
«élèctrobroches» travaillent simultanément grâce à une course supplémentaire de 250 mm pour diminuer
le mouvement des profilés. L’ENDEAVOUR peut être proposée également pour des profilés de 2030 x 610 mm.
Basée à Varese, Italie, Ficep est le premier fabricant de machines-outils pour l’industrie de
la construction métallique, avec des clients dans près de 90 pays dans le monde. La société
offre la plus large gamme au monde de machines, à la fois pour la structure métallique et les
industries de la forge.
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SOMMAIRE
Éditeur :
CTICM - Centre
Technique Industriel de la
Construction Métallique
© Cardete Huet Architectes
Directeur
de la publication :
Christophe Mathieu
directeur général du
CTICM
Rédactrice en chef :
Isabelle Pharisier, chef du
service publications
Tél. : 01 60 13 83 00
[email protected]
Imprimé en France
Fabrication et réalisation :
MRGS,
Tél. : 09 84 49 71 61
CTICM
Espace technologique
L’Orme des Merisiers
Bâtiment Apollo
91193 Saint-Aubin
Tél. : 01 60 13 83 00
Fax : 01 60 13 13 03
CMI est diffusé
gracieusement
à 8 500 exemplaires.
CMI, dans un souci
de préservation de
l’environnement,
est imprimé sur
papier recyclable. La
reproduction même
partielle de tout matériel
publié dans CMI est
strictement interdite. Les
annonceurs prennent
l’entière responsabilité
des informations qu’ils
insèrent et déclarent être
autorisés à les utiliser.
Pour vous abonner
gracieusement :
P. 12
EN COUVERTURE
Grande halle d’exposition du nouveau musée Aéroscopia à Blagnac (31)
Actualités techniques
6
Sur le terrain
12
Le parking aérien en structure métallique
non-protégée contre l’incendie
rentre dans la norme internationale 6
Aéroscopia ou
la géométrie du tore
12
Écrans thermiques ICPE
Système constructif métallique
REI 120
Rencontre 8
Actualités de nos
organismes professionnels 8
ConstruirAcier :
Batimat 2015
la filière acier porte haut
ses valeurs !
Lancement du concours
ACIER 2016
Tout s’emboîte,
le nouveau défi Culture Acier !
Rencontre avec Geoffrey Denys,
président de CIAN Entreprise
« L’avenir des charpentiers
est dans le numérique. »
Publications
10
11
20
20
26
Vos formations au CTICM 28
Assistance technique
32
11
CMI 4-2015
5
ACTUALITÉS
Le parking aérien en structure métallique non-protégée contre l’incendie
Rentre dans la norme internationale
Dans le domaine de la sécurité incendie, la réglementation et la normalisation sont complémentaires. Les
normes traitent principalement des méthodes de justification des performances des matériaux et produits
de construction, alors que les exigences en matière de performance minimale à respecter selon l’ouvrage
à construire ou à réhabiliter, restent inscrites dans des arrêtés ou décrets émanant des différents ministères
français concernés.
Nicolas Henneton, Chef du service recherche incendie CTICM
Les exigences de résistance au feu des structures,
inscrites dans les arrêtés, font généralement référence
à l’incendie conventionnel (courbe ISO 834), correspondant à des actions thermiques dites « prédéterminées » et généralisées dès le début de l’incendie
sur l’ensemble de l’ouvrage considéré. Cet incendie
n’est en aucun cas représentatif du développement
d’un incendie réel, qui va dépendre de nombreux
paramètres tels que les caractéristiques du combustible (quantité et nature), la nature des parois
et les dimensions du compartiment ou encore les
conditions de ventilation.
Parking aérien en acier
sans protection rapportée
1. Voir le dossier incendie
CMI n°5-2014
CMI 4-2015
6
Pour de nombreux ouvrages, il est difficile voire
impossible de respecter ces mesures descriptives car
l’utilisation d’un incendie conventionnel s’éloigne
de manière significative de la réalité des risques.
Il est fortement recommandé dans ce cas d’avoir
recours à une approche ISI (Ingénierie de la Sécurité
Incendie) basée sur une analyse de risques réels des
ouvrages1. En France, c’est l’arrêté du 22 mars 2004
relatif à la résistance au feu des produits, éléments
de construction et d’ouvrages (modifié le 14 mars
2011) qui autorise le recours à l’ingénierie de sécurité incendie.
Au niveau international, c’est l’ISO TC92/SC4 qui
élabore des normes traitant spécifiquement de l’ingénierie de la sécurité incendie. Ce comité bénéficie
de l’apport d’experts de nombreux pays, dont certains ont déjà une longue pratique en la matière
et d’autres voient dans l’ingénierie de la sécurité
incendie la seule voie possible pour associer sécurité
des constructions et développement durable. En
raison de la forte implication des experts français
depuis 1999, les normes, spécifications et rapports
techniques élaborés ont été systématiquement repris
et publiés par l’AFNOR.
Parmi le corpus de normes existant actuellement, la
spécification technique ISO/TS 24679 « Ingénierie
de la sécurité incendie – Performance des structures
en situation d’incendie », publiée en 2011, décrit la
méthodologie permettant d’évaluer la performance
des structures dans un ouvrage exposé à un incendie
réel. Afin d’illustrer la mise en œuvre des différentes
étapes de cette démarche particulière, les travaux
en cours à l’ISO TC 92/SC4 portent notamment
sur la publication d’exemples concrets d’application
de la norme ISO/TS 24679. Parmi les différents
types d’ouvrage qui ont été envisagés, le CTICM,
qui contribue depuis longtemps à l’élaboration de
ces normes, a réalisé un exemple relatif aux parkings
aériens dits « largement ventilés ». En effet, il s’agit du
type d’ouvrage en structure métallique qui a le plus
bénéficié depuis 10 ans de la démarche d’ingénierie
de sécurité incendie en France.
Un PSLV (Parc de stationnement Largement Ventilé),
défini dans l’arrêté du 9 mai 2006 relatif aux parcs de
stationnement couverts, possède des caractéristiques
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ACTUALITÉS
2. Référence exacte :
« ISO/TR 24679-3:2015
Ingénierie de la sécurité
incendie -- Performance
des structures en situation d’incendie -- Partie
3: Exemple d’un parking
aérien largement ventilé »
(ouvertures dans les parois périphériques, limitation
de la distance entre façades, limitation des surfaces
de planchers) qui favorisent l’évacuation des fumées
et des gaz chauds, permettant ainsi d’une part d’éviter un incendie généralisé et d’autre part de faciliter
l’intervention rapide des services de secours. Il est alors
Déformée
d’un plancher
de parking à
demi-niveau
possible dans ce cas de justifier de la résistance au feu
de la structure porteuse du parking, avec un plancher
mixte acier-béton entièrement non protégé. Pour réaliser l’étude d’ingénierie, la démarche se base sur une
analyse globale de la structure sous incendie réel à l’aide
de méthodes de calcul avancées de type éléments finis.
C’est ainsi que vient de paraître, le 1er août 2015,
le document ISO/TR 24679-32, qui constitue une
application de l’ingénierie de la sécurité incendie à
l’évaluation de la résistance au feu d’un parking aérien
largement ventilé. Il décrit la méthode adoptée et
suit la même procédure par étapes que celle indiquée
dans l’ISO/TS 24679. Les annexes fournissent les
résultats détaillés de l’analyse numérique obtenus
pour les scénarios d’incendie les plus sévères, sur
la base des résultats de cette procédure spécifique
d’ingénierie de la sécurité incendie appliquée aux
parkings aériens largement ventilés.
Écrans thermiques ICPE
Système constructif métallique REI 120
Arnaud Sanzel, ingénieur recherche incendie CTICM
La réglementation incendie actuelle consacrée aux
plateformes logistiques de type ICPE (Installations
classées soumises à enregistrement), prescrit une stabilité minimale des structures R15 (15 minutes sous feu
ISO conventionnel), cette exigence étant prévue pour
permettre un temps d’évacuation nécessaire et suffisant
pour la mise en sécurité des personnels occupants.
Par ailleurs, cette même réglementation impose
également de respecter des distances d’effet définies par un seuil critique de 3 kW/m² en termes de
flux thermique par rayonnement en cas d’incendie.
Cette exigence a pour but d’assurer la protection de
toutes les personnes aux alentours et d’empêcher une
propagation de l’incendie aux bâtiments se situant à
Détail du système
constructifs
métallique
CMI 4-2015
8
par panneau
sandwich
métallique
l’environ immédiat des plateformes logistiques. Pour
y satisfaire sans grever la charge foncière, la solution
la plus courante et la plus efficace est le recours à des
façades stables et faisant écrans thermiques au feu 120
minutes (REI120) afin de réduire largement le foncier
à mobiliser, ce qui permet une économie d’autant pour
le budget d’investissement correspondant.
De tels écrans thermiques métalliques EI 120 de type
panneaux sandwich double peau existent déjà depuis
longtemps. Toutefois leur absence de classement en
stabilité R ne permettait pas leur prise en compte
dans le calcul de rayonnement, l’intégrité de la paroi
ne pouvant être reconnue comme telle.
Partant de ce constat, un projet de développement
a été mené visant à mettre au point une solution
répondant à la problématique posée.
La solution développée aboutit à un système constructif constitué d’une paroi formée de panneaux sandwich
classés EI120 remplis de laine de roche et de poteaux
métalliques structurels faisant support encoffrés sur
toute leur hauteur par le même type de panneaux.
Pour plus d’informations, rendez-vous en 2016
dans les pages de CMI.
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Crédits photos : FRANCEMETAL - Tous droits réservés - 2015
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ACTUALITÉS
Les actualités de ConstruirAcier
Batimat 2015
la filière acier porte haut ses valeurs !
Plein succès de l’édition 2015 de Batimat pour l’ensemble de la filière acier ! Réunis sous la
bannière de ConstruirAcier, ses représentants ont pu accueillir, informer ou prendre rendezvous avec les nombreux prescripteurs ou simples visiteurs qui se sont rendus sur le stand à
l’occasion d’une semaine intense en échanges et événements.
Pas moins de 1 000 visiteurs se sont retrouvés sur le
stand de ConstruirAcier lors de cette semaine riche
en rencontres qui s’est déroulée du 2 au 6 novembre
derniers à Villepinte. Sur le pont du matin au soir, coparticipants – CTICM, FFDM, SCMF et l’Enveloppe
Métallique du Bâtiment – ont travaillé ensemble
pour informer les prescripteurs et autres visiteurs des
grands défis architecturaux, économiques et environnementaux relevés par l’acier dans la construction.
De l‘avis unanime des représentants de la filière,
ce grand rendez-vous bisannuel a été couronné de
succès. Illustration de cette volonté de se mobiliser
ensemble : le stand de ConstruirAcier.
CMI 4-2015
10
Ambiance cosy et chaleureuse
Reprenant certains éléments du stand version 2013
comme l’escalier, la mezzanine et ses garde-corps
(Seraba), l’espace a été subtilement repensé dans un
style cosy misant sur les couleurs minérales et la chaleur. Une fois de plus, la filière a su se mobiliser pour
mettre en valeur toute l’expertise et le savoir-faire des
acteurs de l’acier. Les cloisons en inox brossé coloré et
polimiroir, fournies par Aperam, façonnées par Loison
et mises en œuvre par la métallerie de l’Authion ont
su créer un univers élégant tamisé par les suspensions
de luminaires d’Euroslot et rehaussé par la mezzanine
de Canam et son escalier réalisé par les Compagnons
Réglementation parasismique
pour les bâtiments existants
à risque normal
• Il n’y a pas d’obligation de mise à niveau d’un
bâtiment existant (non rétroactivité de la
règle).
• Quand un bâtiment fait l’objet de travaux
dépassant un des critères de travaux lourds,
une mise à niveau parasismique de tout le
bâtiment est imposée par la réglementation,
pour une accélération sismique du sol correspondant à 60 % de celle exigée pour un bâtiment neuf.
• Pour tous les autres travaux, la seule obligation est la non aggravation de la vulnérabilité sismique de l’édifice.
Quels sont les bâtiments concernés
Les bâtiments existants faisant l’objet de travaux
sont concernés par la réglementation parasismique lorsqu’ils sont situés dans une zone sismique et appartiennent à une catégorie d’importance selon les combinaisons définies dans le
tableau suivant :
Zone de sismicité
1
I
Catégorie d’importance
II
III
IV
2
3
4
5
Obligations réglementaires
en fonction de la nature des travaux
Décembre 2015 - CMI 4-2015
On retient pour la catégorie d’importance celle du
bâtiment à l’issue des travaux.
Références
Pour les exigences réglementaires :
Décret n° 2010-1254 du 22 octobre 2010 relatif à
la prévention du risque sismique.
Décret modifié n° 2010-1255 du 22 octobre 2010
portant délimitation des zones de sismicité du territoire français.
Arrêté modifié du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasis-
mique applicables aux bâtiments de la classe dite
à risque normal.
Évaluation de l’incidence des travaux sur la vulnérabilité au séisme d’un bâtiment existant – Grille
d’analyse – Cahier Technique n° 35 – avril 2014
– AFPS
Dimensionnement parasismique des éléments
non structuraux du cadre bâti – Justification parasismiques pour le bâtiment « à risque normal » - Édition 2014 – DHUP
NF EN 1998-1 et son annexe nationale
Pour l’évaluation et le renforcement volontaire
du bâtiment par le maître d’ouvrage :
NF EN 1998-3 et son annexe nationale
Renforcement parasismique des bâtiments –
Guide technique CSTB – Édition 2010
Non aggravation
de la vulnérabilité sismique
Il est admis qu’il n’y a pas aggravation de la vulnérabilité sismique lorsque l’influence des travaux
conduit à des écarts limités sur les paramètres
représentatifs du comportement du bâtiment sous
séisme :
• écart de 10 % toléré pour les grandeurs représentatives du comportement global : période
du mode fondamental, efforts à la base du
bâtiment (poids propre, effort tranchant et
moment fléchissant) et déplacements latéral
de chaque niveau par rapport au sol ;
• écart de 25 % toléré pour les grandeurs représentatives du comportement local : déplacements inter-étages.
Le cahier technique CT35 de l’AFPS propose une
grille d’analyse et des méthodes simplifiées pour
effectuer cette démarche.
Fiche technique n° 24
Principes généraux
Construire en métal, un art, notre métier
Réglementation parasismique
pour les bâtiments existants
à risque normal
Fiche technique n° 24
Règles parasismiques et seuils
de travaux lourds
Zone de
sismicité
Catégorie
d’import.
Zone 2
IV
> 30 % de surface créée
> 30% de plancher supprimé à un niveau
II
> 30 % de surface créée
> 30% de plancher supprimé à un niveau
> 30 % de surface créée
> 30% de plancher supprimé à un niveau
Zone 3
III
IV
Zone 4
III
IV
II
Zone 5
III
IV
Conditions PS-MI respectées
Conditions PS-MI non respectées
Conditions PS-MI respectées
PS-MI
Zone 2
Eurocode 8-1
agr = 0,66 m/s2
PS-MI Zone 3
> 30 % de surface créée
> 30% de plancher supprimé à un niveau
> 20 % de surface créée > 30% de plancher supprimé à un niveau > 20 % de contreventements verticaux supprimés Ajout d’équipements lourds en toiture
> 30 % de surface créée
Conditions CP-MI respectées
> 20 % de surface créée > 30% de plancher supprimé à un niveau > 20 % de contreventements verticaux supprimés
> 20 % de surface créée > 30% de plancher supprimé à un niveau > 20 % de contreventements verticaux supprimés Ajout d’équipements lourds en toiture
En zone de sismicité 2, il n’y a pas de seuil de travaux lourds pour la catégorie d’importance III : dans
ce cas, seul le principe de non aggravation de la
vulnérabilité sismique prévaut.
Décembre 2015 - CMI 4-2015
Eurocode 8-1
agr = 0,42 m/s2
> 30 % de surface créée
> 30% de plancher supprimé à un niveau
> 30 % de surface créée
II
Règles de
construction
Seuil de travaux lourds
Au-dessus du seuil de travaux lourds, les éléments
non structuraux doivent être conçus et dimensionnés suivant les règles parasismiques (cf. guide de
la DHUP).
Cas particuliers
Dans le cas d’une extension désolidarisée de la
structure existante par un joint de fractionnement,
il n’y a pas d’obligation parasismique autre que la
Eurocode 8-1 agr = 0,96 m/s2
CP-MI
Eurocode 8-1 agr = 1,8 m/s2
non aggravation de la vulnérabilité pour la partie
existante et l’extension doit être conçue et dimensionnée comme une structure neuve. Les règles de
calcul du joint sismique sont données en 4.4.2.7
de la NF EN 1998-1, avec une largeur minimale de
4 cm recommandée par l’Annexe Nationale 2013.
En dessous du seuil de travaux lourds, il n’y a pas
d’obligation parasismique pour les éléments non
structuraux.
En cas de changement de destination du bâtiment
entraînant un changement de catégorie d’importance et ne nécessitant pas de travaux dans les
critères de l’arrêté, aucune exigence réglementaire
n’est imposée.
Actualités
du Devoir. Créé sur mesure, le mobilier a participé
de l’événement grâce aux équipes de Atelier FMDB,
Oxcisaille Métal, JPM Pliage et Sonopol. Si ce stand
a pu être réalisé en 100 % acier, c’est bien grâce à KDI
qui a fourni la majorité des aciers.
Affluence record à la librairie/
matériauthèque
Succès rayonnant pour la matériauthèque et la
librairie qui, stratégiquement placées, ont attiré
quotidiennement une foule de visiteurs. Séduits par
le splendide éventail de lames d’inox, d’acier brut,
autopatinable, thermolaqué, galvanisé, sublimé et
passivé (Prestia, Décogalva et Galva Union), nombreux ont été les visiteurs à demander explications
et informations sur les matériaux. ConstruirAcier
et le CTICM ont également ouvert les portes de
leur librairie « acier » et offert à la consultation une
vingtaine de livres et de revues. Consultables sur
place, les ouvrages ont été achetés directement sur
le stand. Mention spéciale pour le banc Guipure,
lauréat du concours Culture Acier 2014, réalisé
par les Compagnons du Devoir qui a littéralement
enthousiasmé les visiteurs et permis de s’offrir une
pause « découverte » très confortable.
Convivialité et conviction
C’est durant toute cette semaine rythmée par d’authentiques moments conviviaux rendus possibles
par Afiqlo, AFTA.P, L’Union des Métalliers, Aperam,
Ugitech, Euroslot, Galvazinc l’Enveloppe Métallique
du Bâtiment et Salzgitter Mannesman que la filière
acier, forte de ses représentants, a informé sur le
matériau, démontré ses qualités et convaincu les
prescripteurs de ses innombrables atouts dans la
construction.
Lancement du concours ACIER 2016
Après la Halle Universelle, sujet du concours 2015,
ConstruirAcier invite tous les étudiants en école
d’architecture à plancher sur le nouveau thème de
l’édition 2016 : le transport aérien par câble.
Figure emblématique des loisirs de sports d’hiver,
le transport aérien par câble affirme aujourd’hui sa
capacité à relever les défis d’une mobilité douce et
s’affiche comme une solution privilégiée pour organiser et rendre accessible les déplacements urbains
de proximité, tout en s’attachant à décongestionner
la ville et préserver l’espace au sol pour d’autres
usages connexes.
Il est notamment demandé aux candidats de
concevoir :
--un pylône type, élément de support du système
de transport par câble,
--une station intermédiaire proposant des zones
d’attentes abritées, une billetterie automatique,
des panneaux d’informations et tout élément
que le candidat jugera pertinent.
--une gare aérienne en milieu urbain ou périurbain : plus qu’un simple lieu de passage, elle
devra s’adapter à une multiplicité d’usages
propres aux nouveaux enjeux des espaces
physiques de la mobilité, tout en fournissant
une plateforme d’activité partageable et interconnectée. Toute en légèreté et en flexibilité,
cette dernière favorisera également la mixité
des fonctions qu’elle pourra concentrer en son
sein et à proximité.
Date limite d’inscription lundi 4 avril 2016.
Remise des projets avant le mercredi 6 avril 2016
minuit.
Jury final, pour les équipes sélectionnées à l’issue
du pré-jury jeudi 26 mai 2016.
Tout s’emboîte, le nouveau défi Culture Acier !
ConstruirAcier propose aux étudiants en architecture
et en design à concevoir, dans un volume limité, un
petit équipement constitué principalement d’acier
apportant un service innovant, mobile par définition. Il s’agira d’imaginer un dispositif déployable
et transportable, capable de répondre aux besoins
d’un service innovant de leur choix, à implanter
dans l’espace public. Il est facile à mettre en place
et capable d’accueillir plusieurs usagers dans des
conditions de confort satisfaisantes. Il interagit
avec son environnement et invite à l’usage. Tout
est à inventer…
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TERRAIN
Aéroscopia ou
La géométrie du tore
Tore : solide géométrique représentant un tube courbé refermé sur lui-même.
À proximité de l’aéroport de Toulouse-Blagnac une silhouette étrange émerge du paysage.
Une forme noire, ovoïde, venant délicatement s’inscrire autour d’un petit lac. Il s’agit de
la grande halle d’exposition du nouveau musée Aéroscopia consacré à l’aventure aéronautique. Une structure tridimensionnelle unique en France, composée d’assemblage de
1 700 nœuds et 6 600 barres, une sculpture géante inspirée de la géométrie du tore.
Vincent Rey
CMI 4-2015
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© Frédérique Félix-Faure
Sur le terrain
CMI 4-2015
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TERRAIN
Une histoire industrielle
136 000  m2 mesurant près de 500 mètres de long,
250 mètres de large pour 45 mètres de hauteur. Tout
inspire la démesure dans ce site industriel d’exception.
Tous les passionnés d’aéronautique rêvaient depuis
de longues années de pouvoir enfin disposer ici d’un
lieu de mémoire, garant de la préservation et de la
promotion de ce patrimoine historique unique au
monde. C’est en janvier de cette année, à quelques
centaines de mètres de l’usine Airbus, que le musée
Aéroscopia a ouvert ses portes au public, comblant
ainsi une attente de près de trente ans (voir encadré
« Une longue genèse »).
En Midi-Pyrénées, l’aéronautique est aujourd’hui un
véritable moteur économique pour toute la région.
Près de 80 000 personnes vivent de cette activité et
de ses dérivées. C’est un écosystème qui regroupe les
grands industriels du secteur, leurs sous-traitants, des
équipementiers, des bureaux d’études et des sociétés
de services. Cette dynamique s’étend également à
l’enseignement avec trois écoles d’ingénieurs, des
lycées et des centres de formation et d’apprentissage.
Cette partie du sud de la France a toujours été une
terre fertile pour l’aéronautique. L’histoire a débuté
il y a près d’un siècle. On y fabriqua, au sortir de
la première guerre mondiale, une série d’appareils
légendaires : les Latécoère, les Dewoitine, puis les
Languedoc et les Armagnac. C’est également ici que
furent élaborés les premiers avions civils à réaction,
les Caravelle, au début des années 1950, puis le
Concorde. Aujourd’hui, c’est à Toulouse que sont
assemblés les géants des airs : les A380.
Créée par la métropole toulousaine en 2001, la ZAC
Aéroconstellation constitue le plus grand site aéronautique européen. Sur près de 260 hectares, sont
regroupés les plus importants industriels du secteur.
Y est notamment implantée l’usine d’assemblage
des avions Airbus, œuvre de l’agence d’architecture Cardete-Huet. Un bâtiment monumental de
Une confrontation réussie
En 2006 est lancé le concours d’architecture du
nouveau musée. L’enjeu est complexe : le futur projet, Aéroscopia, doit présenter une identité et une
visibilité forte, mais comment exister dans ce lieu
hors norme, peuplé de bâtiments aux dimensions
titanesques ? C’est l’agence Cardete-Huet qui gagne
la consultation avec un parti pris affirmé.
La réflexion des architectes participe d’abord d’une
lecture attentive du site. Le musée doit s’installer
à proximité d’un grand bassin de rétention. Leur
première idée est de renverser les contraintes : de
cet ouvrage technique nécessaire aux infrastructures
présentes, ils en font un « lac », l’élément paysager
Fiche technique
Maîtrise d’ouvrage : Ville de Blagnac
Maîtrise d’ouvrage déléguée : Oppidea
Maîtrise d’œuvre : Cardete-Huet Architectes
Scénographie : Atelier Verbitzh.
Paysagiste : Paulet
Bureaux d’études : Cabinet Jaillet Rouby
Technip Tps
Principales entreprises : SCREG (VRD)
MAS/GCC (Gros œuvre)
Cabrol (Charpente)
Raimond (Couverture)
MID-Aquitaine (Étanchéité)
Constructions Saint-Éloi (Bardage)
Cance (Menuiseries extérieures)
Surface : 11 032 m2 SHON
Durée des travaux : 31 mois, compris les 2 mois de préparations
Coût des travaux : 12,9 millions d’euros HT (hors aménagement des
parkings et rénovation de la ferme Pinot)
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© Cardete Huet Architectes
Musée de l’Aéronautique Aéroscopia Toulouse-Blagnac
Allée André Turcat - 31700 Blagnac
© Cardete Huet Architectes
central des futurs aménagements. Ils imaginent
alors une halle d’exposition (la galerie historique
du musée) venant se déployer autour du bassin
circulaire, et ainsi se refléter dans l’eau.
La confrontation avec les immenses hangars présents
sur le tarmac de l’aéroport n’est pas équitable : la taille
du nouvel équipement ne pourra pas rivaliser avec
les dimensions de ces bâtiments. Les architectes
décident de résoudre cette problématique par une
opposition stylistique, géométrique. À la rectitude
des édifices industriels, le nouveau musée répondra
par une forme souple, tout en courbes. Une fraction de tore émergeant du sol et venant « s’enrouler
autour du lac » déclare Marie Laurent, chef de projet
à l’agence Cardete-Huet.
Pour garder toute la force et la prégnance de cette
géométrie singulière, les architectes ont fait le choix
de regrouper les autres parties du musée (essentiellement locaux d’accueil, bureaux et espaces
Le Tourisme de découverte économique
Aéroscopia n’est pas un musée comme les autres. Il remplit certes les
fonctions traditionnelles d’exposition et de découverte de l’aéronautique
avec la présence d’une collection d’avions exceptionnels : le Concorde, le
Super Guppy, la Caravelle, l’A300B, etc. Mais ses objectifs vont au-delà : il
s’agit d’ancrer cette histoire humaine et industrielle dans le présent, et de se
projeter vers les développements futurs de ce secteur d’activité.
En 2011, au terme d’un appel d’offres, c’est la société Manatour spécialisée
dans le « Tourisme industriel, scientifique et technique », également appelé
Tourisme de découverte économique, qui est retenue pour exploiter
Aéroscopia. Une délégation de service public lui est accordée pour une
durée de 6 ans. Cette société possède une grande expérience dans ce
secteur d’activité : elle organise depuis les années 1990 les visites guidées
des différents sites d’Airbus en France : Toulouse, mais également Nantes et
Saint-Nazaire.
« La vocation d’Aéroscopia est triple : faire découvrir l’histoire de
l’aéronautique et son ancrage local, favoriser la transmission des savoirs
scientifiques et techniques par l’expérimentation, et enfin sensibiliser le
jeune public aux métiers aéronautiques, susciter des vocations » déclare
Vicenta Molinero, du groupe Manatour.
À côté des lieux d’exposition traditionnels, des espaces thématiques
ont été imaginés : les différents métiers liés au secteur aéronautique
y sont présentés aux jeunes visiteurs du musée. Les programmes de
développement en cours sont également expliqués au public, dans l’idée
de créer une véritable synergie avec la présence de l’usine d’assemblage des
Airbus à proximité d’Aéroscopia.
Aujourd’hui, le musée est une véritable réussite en termes de fréquentation.
Les objectifs initiaux fixés à 120 000 visiteurs par an sont déjà dépassés avec
plus de 190 000 personnes depuis le début de l’année. L’ensemble du site
continue à se développer avec la réhabilitation projetée de la ferme Pinot.
En 2017, elle accueillera plusieurs activités liées au musée : un auditorium,
des espaces de restauration, un centre de documentation, des salles
d’ateliers pédagogiques, des bureaux associatifs.
thématiques) dans un édifice dissocié de la halle
d’exposition des avions. Un simple volume rectangulaire, une sorte de « boîte » posée à côté du lac. La
liaison entre ces deux bâtiments s’effectue par une
passerelle en poutre treillis, clin d’œil des architectes
aux « passerelles d’embarquement » des avions.
L’ensemble étonne dans le contexte de cette zone
aéroportuaire. La confrontation avec l’immense
bâtiment d’assemblage des A380 est réussie : aux
immenses portes revêtues d’inox de l’usine s’oppose
le noir mat du zinc recouvrant la galerie historique
(voir l’encadré « une écorce de zinc »), à sa stricte
géométrie répond une forme souple, ovoïde, comme
un tube de métal. Il fallait trouver une identité au
nouveau musée, le rendre visible et reconnaissable,
le pari est réussi !
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© Frédérique Félix-Faure
TERRAIN
Une simplicité formelle… complexe
L’attraction majeure d’Aéroscopia, c’est sa grande
halle, une galerie historique ou sont exposés plus
d’une quinzaine d’avions. Ses dimensions sont imposantes : 133 mètres de long, 71 mètres de large pour
une hauteur de 22 mètres. Il n’en fallait pas moins
pour accueillir quelques géants des airs dont le
gigantesque Super Guppy chargé de transporter
les pièces composant les appareils d’Airbus entre
les différents sites de production.
L’aspect extérieur de cette galerie historique est
monolithique : une forme toroïdale de couleur noire
sans aucun percement. Mais à l’intérieur, le visiteur
découvre l’ensemble de la structure tridimensionnelle : un squelette de métal laqué blanc venant
délicatement épouser la forme tendue du bâtiment,
un enchevêtrement savant et ordonné de barres et
de sphères.
L’apparence simple et régulière de l’ensemble de cette
structure tridimensionnelle cache cependant une
grande complexité technique. Toutes ces sphères,
des « nœuds », ont été usinées sur-mesure : elles
comportent des percements filetés dont la position a
été calculée en relation à leurs positions respectives
dans la géométrie d’ensemble.
Les barres venant rejoindre ces nœuds sont munies
à leurs extrémités de boulons avec un système de
Une longue genèse
Il y a maintenant plus de trente ans qu’est née l’idée de créer, à Toulouse, un musée consacré à l’aéronautique et au spatial.
Ce projet, initié à la base par une communauté de passionnés, s’inscrit dans l’histoire de la région Midi-Pyrénées et dans les
relations permanentes qu’elle a entretenues avec l’épopée de la conquête des airs.
Tout commence en 1890. Clément Ader, originaire de Muret, une commune proche de Toulouse, effectue le premier décollage
motorisé d’un engin plus lourd que l’air. L’Éole ne volera guère plus de cinquante mètres, mais l’histoire est lancée.
1917 : Pierre-Georges Latécoère installe ses usines en terre toulousaine. Il y produira les premiers avions de reconnaissance
de l’armée française. Au lendemain de la grande guerre, commence l’incroyable aventure de l’Aéropostale, liée aux noms de
Mermoz et de Saint-Exupéry, avec en 1925 la création de la première liaison postale entre Toulouse et Dakar. La suite ne fera
que confirmer la vocation aéronautique de cette région de France.
C’est en 1955 que la Caravelle, premier avion civil à réaction, effectue son vol inaugural dans le ciel toulousain. Il est produit par
la société Sud-Aviation qui deviendra plus tard l’Aérospatiale. Puis suivra le Concorde en 1969. Et aujourd’hui encore, l’histoire
continue avec la production des Airbus A380 et A350, fleurons de l’industrie européenne.
À la fin des années 1980, les acteurs et témoins de cette magnifique aventure se mobilisent pour que cette histoire soit reconnue
et partagée par tous. Un terrain est retenu pour ce projet, au nord de la commune de Blagnac. Mais il s’agit d’un projet
ambitieux, impliquant de multiples partenariats afin de rassembler les finances nécessaires. Entre-temps, à l’initiative de la
mairie de Toulouse, est créée la Cité de l’espace en 1997. Restait donc à bâtir un musée dédié à l’aéronautique.
La communauté urbaine de Toulouse lance un concours d’architecture en 2006 et l’agence d’architecture Cardete Huet remporte
la consultation, mais le projet tarde à se concrétiser. La ville de Blagnac reprend finalement la maîtrise d’ouvrage de l’opération
et cinq ans plus tard, en 2011, la première pierre du musée est posée. Le chantier va débuter véritablement l’année suivante et le
bâtiment sera inauguré officiellement le 13 janvier de cette année.
L’ensemble de l’opération comprenant le musée Aéroscopia, les aménagements du site et la restauration de la ferme Pinot datant
du dix-huitième siècle coûtera au final près de 21 millions d’euros. Et au bout de trente ans, le projet arrive enfin à son terme !
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Trois questions
à Olivier Teissie,
responsable d’exécution
de l’entreprise Cabrol.
Quelles étaient les difficultés inhérentes à l’appel d’offres de cette opération ?
Dans le lot charpente, il y avait une partie du projet à réaliser en charpente
métallique traditionnelle, et la grande halle d’exposition à mettre en œuvre
avec une structure tridimensionnelle, beaucoup plus complexe dans sa
conception. Lors de la consultation, trois entreprises ont été retenues en
première phase mais, compte tenu d’une description technique très précise
de l’ouvrage, il n’y avait pas de possibilité de trouver des variantes au projet
pour réaliser des économies. Nous avons donc dû travailler sur le prix
global de l’ouvrage.
Comment s’est déroulée la phase d’étude et de mise au point des ouvrages ?
Le temps d’étude a été relativement long : il y avait en effet deux calculs distincts à effectuer, celui de la charpente traditionnelle et celui de la structure
tridimensionnelle, mais surtout il fallait intégrer ces deux calculs sous un
modèle global. En effet, 4 grands ouvrages venaient s’appuyer sur la nappe
de la galerie historique : une mezzanine intérieure, une passerelle en poutre
treillis, un passage couvert et les deux structures des pignons. Il fallait donc
avoir une vision des « déformés » de l’ensemble de ces éléments afin que
notre modèle global fonctionne de façon conforme.
Pourriez-vous me décrire le déroulement du chantier ?
Il n’y a pas eu de difficultés particulières durant le chantier. Le montage
de la structure tridimensionnelle a duré environ 5 mois, et a été effectué
en trois phases. Tout d’abord une première demi-coque était montée, elle
était stable parce que supportée par des poteaux inclinés. Puis, à l’aide de
2 ou 4 grues, on montait la nappe centrale de l’ouvrage. Enfin, la seconde
demi-coque était mise en place avec une dernière grue. Ne restait plus qu’à
liaisonner l’ensemble de la structure tridimensionnelle.
Une des spécificités de l’opération a été de devoir installer les trois grosporteurs (Concorde, A300 et Super Guppy) dans la galerie avant la mise en
place des pignons de l’ouvrage. Ces deux pignons disposent chacun d’une
grande porte électrique à deux vantaux, d’une hauteur de 16 mètres. Il y
avait des contraintes de vent très importantes sur ces deux éléments, mais
on ne sortait pas des normes classiques.
© Frédérique Félix-Faure
double écrou permettant de les maintenir arrêtées
quand elles arrivent en butée. Ces barres sont de
différentes longueurs, pour correspondre à la double
courbure du bâtiment, mais également d’épaisseurs
variables pour répondre aux charges particulières
inhérentes à leur situation dans l’ouvrage.
L’ensemble s’apparente à une sorte de « mécano »
géant dont l’assemblage a été pour le moins minutieux : sur le chantier, 2 à 3 personnes se sont occupés
exclusivement, durant toute la période de montage de
cette structure, de trier et gérer l’approvisionnement
des différents éléments la composant. Les images du
chantier témoignent de la complexité de l’ouvrage :
dans le ciel toulousain, on voit s’élever une nappe de
métal blanc dont les formes tendues résultent d’une
incroyable accumulation d’éléments répétitifs : plus
de 1 700 nœuds et de 6 600 barres composent cet
ensemble unique qui paraît léger, presque aérien.
© DR
© Frédérique Félix-Faure
Sur le terrain
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Une écorce de zinc
Le musée Aéroscopia présente une géométrie complexe. Une forme
ovoïde en courbe, un tore, impliquant immanquablement une réflexion
particulière sur sa vêture. Point de murs ici, de parois verticales, d’attiques
ou de toitures, l’enveloppe est continue et elle vient s’enrouler sur ellemême, comme une écorce d’arbre.
À cette spécificité géométrique s’est ajoutée la volonté des concepteurs de
produire un effet de contraste avec la monumentale usine d’assemblage
de l’Airbus A380 présente sur le site. C’est la même agence d’architecture
Cardete-Huet qui a réalisé ces deux bâtiments. Pour l’usine, le choix avait
été fait de traiter les immenses portes de l’édifice par une peau en inox
venant refléter le ciel, évocation métaphorique des aéronefs produits dans
cet édifice.
Après avoir étudié de nombreuses variantes, le choix des architectes s’est
finalement arrêté sur une peau en zinc de couleur noire, une teinte mate,
contrepoint radical aux constructions mitoyennes. « On a longtemps
cherché un produit nous permettant de donner une identité propre au
bâtiment, et disposant d’un avis technique autorisant une pose en double
courbure, notre bâtiment présentant une forme cintrée gironnée » déclare
Marie Laurent chef de projet à l’agence Cardete-Huet. L’avis technique
était effectivement un critère décisif pour les architectes et leur bureau
d’études, qui recherchaient une solution globale (vêture, fixation, isolant)
à la fois certifiée par le CSTB et répondant à la physionomie spécifique
de l’ouvrage. La finesse du zinc, sa légèreté et sa mise en œuvre rapide
seyaient bien à la philosophie générale de l’ouvrage projeté par les
architectes.
En cours de chantier, la société Antonangelli, initialement choisie à l’appel
d’offres pour ce lot, dépose le bilan. C’est l’entreprise Raimond SAS qui
reprend le chantier et assure finalement la pose de la couverture.
Un même matériau a donc été utilisé pour couvrir l’ensemble de la galerie
historique mais selon deux modénatures : sur la base de l’ouvrage, ses flancs,
le zinc est posé sur des voliges en bois. Sur la partie supérieure du musée,
l’entreprise a mis en œuvre un complexe composé d’un isolant minéral
de 120 mm posé sur un support bac acier avec pare vapeur, le tout étant
recouvert directement par un zinc « technique » protégé en sous face par
une laque composite de 60 microns permettant d’éviter la lame d’air.
Au final, c’est plus de 12 000 m2 de zinc qui auront été posés sur la grande
halle. L’ensemble est remarquable de cohérence et d’homogénéité. Un tore
de métal noir se déployant sous le ciel azuré de Toulouse.
CMI 4-2015
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Des contraintes scénographiques
Le parcours muséographie débute dans l’espace
d’accueil situé à proximité du lac. Il se prolonge par
une galerie qui conduit à une vaste mezzanine d’où le
visiteur, en un seul coup d’œil, embrasse l’ensemble
de la grande galerie historique.
Dès le début du projet, les architectes ont travaillé
avec l’atelier Verbizh spécialisé dans les problématiques de scénographie. La volonté de l’équipe de
conception était que le public puisse découvrir les
avions en hauteur, au niveau de leur fuselage. Cette
approche permettait également de créer les conditions d’un parcours muséal fluide, sans rupture, entre
le bâtiment et la visite des différents aéronefs exposés.
Si le choix d’une structure tridimensionnelle s’est
imposé dès le départ pour l’enveloppe de la halle,
il était donc nécessaire de pouvoir disposer dans
cette grande galerie historique d’une mezzanine en
surplomb des avions, mais également de poutres
scéniques supportant des éclairages. Des poteaux
ont donc été mis en place sur les côtés du bâtiment.
« Ils servent à porter la mezzanine, mais permettent
également de soutenir une partie de la nappe tridimensionnelle. C’est une optimisation du projet qui permet
de soulager la structure et ainsi de mettre en œuvre des
éléments beaucoup plus fins et légers » déclare Florent
Millot, dirigeant du bureau d’études Jaillet Rouby. « Le
projet paraît simple et cela participe de sa réussite
© Cardete Huet Architectes
© Frédérique Félix-Faure
TERRAIN
© Frédérique Félix-Faure
© Frédérique Félix-Faure
© Frédérique Félix-Faure
Sur le terrain
esthétique. Mais derrière cette simplicité apparente, il
y a toujours beaucoup de travail » ajoute-t-il.
Ces poteaux viennent rythmer l’espace de la grande
galerie, et si leur présence a été rendue nécessaire
par la mise en place de la mezzanine, ils permettent
au final d’alléger l’ensemble de la structure tridimensionnelle, de la rendre encore plus aérienne. De
la contrainte peut naître l’invention, l’innovation,
l’émergence de solutions nouvelles.
Un musée plein de projets
Aujourd’hui, si Aéroscopia a ouvert ses portes au
public, le développement du site n’est pas encore
achevé. Contigus au musée, sur une superficie de
près de 7 hectares, se trouvent la ferme Pinot et
son parc arboré. La réhabilitation des anciens bâtiments datant du XVIIIe siècle va débuter au début de
l’année prochaine, afin de compléter l’offre muséale
en proposant des services de restauration, un centre
de documentation et des espaces annexes.
La commune de Blagnac ambitionne également de
doter le musée d’un A380, symbole du dynamisme
des productions actuelles de l’industrie d’Airbus.
Gageons que la présence de ce géant des airs augmentera encore l’attractivité du lieu.
Mais le musée lui-même n’est pas encore achevé. La
grande galerie historique, au moment du concours
en 2006, devait être d’une surface près de deux
fois supérieure à ce qui a été construit aujourd’hui.
Les contraintes budgétaires n’ont pu permettre de
construire dans une première phase l’intégralité des
espaces d’expositions prévus. On ne peut que souhaiter que cette seconde étape, à moyen terme, puisse
se réaliser, achevant ainsi l’œuvre des architectes et
leur surprenant « tore » de métal noir.
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RENCONTRE
Rencontre avec Geoffrey Denys, président de CIAN Entreprise
« L’avenir des charpentiers est dans
le numérique. »
Basée en banlieue lilloise, CIAN Entreprise est le phénix d’une société de construction
métallique née en 1925. L’auteur du renouveau : Régis Denys qui en fut le dirigeant de
1985 à 2008, année où il passa le flambeau à son fils Geoffrey Denys. Le credo de ce
jeune dirigeant : « faire toujours mieux ». Est-ce la raison pour laquelle la ch’ti entreprise
ne craint pas la crise ?
Goeffrey Denys, président
de CIAN Entreprise
CMI - CIAN est née des cendres d’une
vieille entreprise de la région lilloise,
expliquez-nous ?
Geoffrey Denys : effectivement, à l’origine existait
la société de construction métallique Pluvinage
créée en 1925 qui comptait plus de 100 personnes.
Lorsque son dirigeant a déposé le bilan, en 1985,
mon père qui en était le responsable technique a
monté une scop avec une vingtaine d’autres personnes de Pluvinage, c’était l’origine de la CIAN
(Constructions Industrielles des Associés du Nord).
Malheureusement cette forme juridique n’était pas
adéquate au regard de mon père. Donc en 1986, mon
père qui avait la majorité des parts, a tout racheté
et a monté la SARL CIAN.
Il a repris le site et l’outil de production (5 000 m²
et un parc machines). S’il y avait un outil important de production il y avait également un savoirfaire issu de 60 ans d’expérience sur des chantiers
emblématiques en France et à l’étranger. Mon père
a gardé les meilleurs éléments dont de très bons
conducteurs de travaux, des chargés d’affaires, et
bien sûr d’excellents ouvriers.
Lors de cette reprise, mon père a redéfini le périmètre
de l’activité et s’est concentré sur le marché local. Le
gros de l’activité se faisait en bâtiments commerciaux
et industriels, nous avons notamment beaucoup travaillé pour la Chambre de commerce et d’industrie
de Lille et les usines de la région.
CMI - Comment s’est développée l’entreprise jusqu’à votre arrivée ?
Geoffrey Denys : l’entreprise a évolué régulièrement, en fonction des besoins de nos clients mais
CMI 4-2015
20
l’évolution la plus importante a été l’informatisation
de la société.
L’informatique a été mise en place en 1986 pour mettre
en place des outils de chiffrage sur Excel alimentés par
les données de gestion de production. Puis la CAO
est arrivée en 1989 dans le BE puis les logiciels 3D
sont arrivés. Notre première machine à commande
numérique est arrivée en 1994. Nous avons évolué
au fur et à mesure de l’évolution des machines, pour
avoir les meilleurs coûts de production. C’est dans nos
gênes, pour preuve : au début des années 1970 nous
avions créé un des premiers bancs de PRS à une tête.
Les marchés ont également évolué, notamment à
mon arrivée. Avant il y avait des chantiers pour
lesquels nous n’avions pas toutes les compétences
techniques. Lorsque les projets demandaient plus
de technique nous faisions appel au CTICM. Depuis
mon arrivée, j’ai relevé les défis techniques qui se
présentaient. Un des premiers chantiers importants
a été pour Arcelor : nous avons travaillé sur des
bâtiments stabilisés par effet de diaphragme. C’était
un bâtiment de 3 niveaux à Dunkerque en bord
de mer entièrement maintenu par des plateaux de
2 mm d’épaisseur (sans poteaux), suffisant pour
porter les 20 t/m et assurer la stabilité du bâtiment.
C’était très particulier et j’ai réalisé les calculs de
cet ouvrage aux Eurocodes. Puis il y avait aussi des
poutres alvéolaires et là aussi les Eurocodes nous
ont permis d’optimiser la charpente. On peut dire
que d’un point de vue technique, mon arrivée a
constitué un tournant pour l’entreprise.
Cela nous a permis d’aborder des chantiers plus
complexes techniquement alors que jusque-là nous
n’arrivions pas à les réaliser sans les sous-traiter.
Rencontre
CMI - Vos études finies, vous avez immédiatement travaillé dans l’entreprise, comment c’est passée votre intégration ?
Geoffrey Denys : mon premier gros chantier était
à Valenciennes, une station de traitement des eaux
pour Toyota. Il fallait parler anglais avec les contractants généraux, or j’étais le seul à pouvoir le faire,
mon père m’avait donc confié la mission. C’était un
bâtiment de 2 500 m² où nous devions fournir la
charpente, les racks, la serrurerie, la couverture et le
bardage. J’ai géré l’affaire d’un bout à l’autre, c’était de
la marche forcée compte tenu des délais et cela m’a
obligé à être efficace. J’ai appris sur le tas en prenant
tout ce que l’on me donnait. J’ai eu de la chance d’être
soutenu par les collaborateurs de l’entreprise qui
ne m’ont jamais considéré comme un concurrent
potentiel car tout le monde me connaissait depuis
que j’étais tout jeune. J’étais là pour aider les gens
et faire avancer les choses. C’est ce que j’ai fait. J’ai
monté les marches au fur et à mesure mais ce sont
eux qui m’ont appris le métier. Je leur en suis très
reconnaissant.
CMI - Comment en moins de 10 ans êtesvous devenu le dirigeant de CIAN ?
Geoffrey Denys : j’étais un peu prédestiné à
reprendre la direction de l’entreprise même si mon
rêve n’était pas de piloter une entreprise mais plutôt
des avions. À la suite de mes études au CHEM, j’ai
commencé par faire du calcul puis rapidement
je suis devenu le responsable du BE car je faisais
évoluer les méthodes, les outils de travail et les
standards de l’entreprise. Le BE est monté alors
à 10 personnes. Ensuite j’ai assuré des fonctions
d’ingénieur d’affaires tout en agissant sur le développement de l’entreprise avec mon père. Je ne
maîtrisais pas vraiment la gestion financière de
l’entreprise, alors parallèlement à mon travail dans
l’entreprise, j’ai suivi l’école des jeunes dirigeants du
bâtiment. À l’époque nous avions également une
société d’aluminium : CIAN Aluminium. Donc
après cette formation, pour faire mes armes, j’en ai
pris la direction tout en conservant mes fonctions
d’ingénieur d’affaires, j’avais 28/29 ans.
Puis en 2008, j’ai repris la direction de l’entreprise
de construction métallique et j’ai revendu CIAN
Aluminium pour me concentrer pleinement à l’activité de charpente-couverture-bardage. Si mon père
m’a expliqué le métier en revanche il ne me l’a pas
donné : si je voulais quelque chose il fallait que j’aille
le chercher moi-même. Alors je suis allé chercher
CIAN ! J’ai sans doute pris mon père de court (il
n’avait que 59 ans). Mais pour moi c’était le bon
moment : j’avais 34 ans et je venais d’avoir ma fille
cela a agi comme un « déclic ».
Ma première année a été très bonne, nous avons
réalisé environ 7 millions d’euros de chiffre d’affaires,
c’était une époque où il y avait de l’activité. Nous
étions environ 39 personnes.
Depuis que j’ai repris l’entreprise nous avons plus
de chantiers importants et d’un plus haut niveau
technique. Depuis 2012, nous étudions toutes nos
structures aux Eurocodes même si elles sont demandées aux CM 66.
CMI - Quelles ont été vos premières actions
de dirigeant ?
Geoffrey Denys : mon objectif est toujours de faire
mieux et principalement d’améliorer nos coûts de
production notamment grâce à la mise en place
de nouvelles conceptions et d’outils informatiques
pour la gestion. J’ai notamment mis en place un
suivi de gestion mensuel pour suivre au plus près
l’activité. Cela nous a permis d’établir des plans de
réductions de coûts.
J’ai racheté l’ensemble de la société pour quelques
millions d’euros grâce au soutien de nos partenaires
financiers. Nous avons ralenti certains investissements dans ce contexte de crise pour construire en
priorité notre nouvelle usine en 2008 alors que ce
n’était pas prévu dans mon business plan. J’ai sauté
sur une opportunité de rachat de notre ancienne
usine pour l’avenir de la société et un meilleur cadre
de travail pour le personnel. Notre nouvel atelier
nous a permis de supprimer toutes les manutentions
superflues, d’isoler sérieusement notre bâtiment
thermiquement et acoustiquement, d’apporter un
éclairage naturel agréable et économe en énergie,
d’intégrer la gestion des chutes et grâce à la mise en
place de quelques machines supplémentaires, nous
avons pu améliorer nettement nos coûts. Nous nous
sommes donné les moyens de nous tourner vers
le XXIe siècle. Dans l’ancien bâtiment nous avions
mis les machines là où il y avait de la place, c’était
un frein au développement. Ici nous avons conçu le
Le bâtiment d’Arcelor
Information Technology à
Grande-Synthe proche de
Dunkerque
CMI 4-2015
21
RENCONTRE
techniques ou un défi à relever qui nous permettent
de nous démarquer, mais nous faisons également
du chantier courant pour lequel nous savons être
performants d’autant plus lorsque nous réalisons
le clos couvert. Nous faisons également de la soustraitance pour des charpentiers ou chaudronniers
sur des tonnages de 15 à 300 t.
La coupole du Centre de
l’Histoire et de la Mémoire
à Helfaut (59)
bâtiment en fonction des machines et en fonction
du flux de production de l’atelier. De cette façon
nous avons gagné environ 20  % de productivité.
CMI - Sur quels marchés vous
positionnez-vous ?
Geoffrey Denys : pour le moment nous suivons
le marché là où il se trouve. Nous avons une politique de diversification tirée des leçons du passé.
Nous faisons de la charpente, de la couverture, du
bardage et de la serrurerie mais aussi des pièces
soudées de chaudronnerie ou de tôlerie et parfois des bâtiments en tous corps d’états. Nous
travaillons pour l’industrie, les marchés publics,
le bâtiment. Nous faisons beaucoup de projets
petits, moyens et gros et principalement sur notre
région. Je ne cherche pas à agrandir notre périmètre géographique, mais par connaissance nous
sommes amenés à travailler sur d’autres territoires
comme en région parisienne, en Rhône-Alpes ou
en Normandie., mais ce n’est pas le plus gros de
nos marchés, c’est juste de l’accompagnement de
nos clients.
Nous sommes un des charpentiers les plus réputés
de la région pour ses compétences et sa technicité.
Nous avons peu de démarches commerciales car le
niveau de consultation est suffisant pour notre taille.
Notre démarche commerciale cible de nouveaux
marchés à potentiel car le secteur du bâtiment est
très touché et nous nous obligeons à chercher de
nouveaux marchés. Pour une société comme la nôtre
le carnet de commandes suffisant doit être à 4 mois.
Quand nous avons 6 mois de carnet de commandes
cela nous bloque car nous sommes trop petits et nos
clients attendent de nous d’être réactifs. Cette année
nous avons eu deux interruptions de commandes
pour des aléas de chantiers, le retard pris nous a
posé un vrai problème.
Nous répondons aux projets pour lesquels nous
aurons une réponse pertinente, avec des difficultés
CMI 4-2015
22
CMI - Comment êtes-vous structurés ?
Geoffrey Denys : sans les intérimaires, nous
sommes 35 personnes réparties entre : l’encadrement commercial, l’administratif, le bureau d’études,
l’atelier, l’encadrement et la conduite de travaux et
enfin les travaux eux-mêmes.
Dans le contexte actuel, je souhaite que nous restions au même nombre même si nous sommes sur
des affaires qui demandent beaucoup de temps
car elles sont un peu particulières. Mon but est de
produire plus sans augmenter trop l’effectif à moins
que l’activité reprenne.
Nous avons un service commercial avec 3 chargés
d’affaires-métreurs et notre responsable travaux
assure aussi de l’activité en réhabilitation principalement en couverture-bardage. Il y a 5 personnes au
bureau d’études : 1 calculateur (qui sort du CHEM),
4 dessinateurs dont le responsable du bureau d’études.
Ils sont tous polyvalents et travaillent tous en charpente, couverture et bardage.
À l’atelier, l’effectif est de 9 personnes et quand nous
avons de la surcharge nous prenons des intérimaires.
Compte tenu de leurs expériences, ils ont beaucoup
de savoir-faire. Notre capacité est de 2000 t mais en
ce moment nous sommes plus sur du 800 t, voire
600 t pour cette année car nous travaillons beaucoup
sur des pièces ouvragées (des treillis, des poutres
cintrées, des structures tridimensionnelles, etc.).
Je préfère cela que de faire du tonnage. Enfin, nous
avons un service chantier constitué de 14 personnes
charpentiers-serruriers dont 5 couvreurs-étancheursbardeurs. Ici aussi, la compétence et la polyvalence
du personnel nous permet de prendre en charge les
chantiers complexes.
CMI - Envisagez-vous de travailler à
l’export ?
Geoffrey Denys : pour le moment nous sommes
sur le marché régional mais nous allons essayer de
mettre des choses en place pour travailler à l’export
en Europe.
Le marquage CE et l’EN 1090 sont orientés pour le
travail en Europe alors il est normal de s’y diriger.
Nous allions auparavant sur les marchés belges
mais nous avons arrêté tant que nous n’étions pas
Rencontre
passés par le marquage CE Pourquoi ? Parce qu’en
Belgique le marquage CE n’est pas qu’une norme,
c’est aussi une démarche industrielle accompagnée
par une vraie politique industrielle. Dans ce cadre,
l’État subventionne les démarches de marquage CE,
et si vous travaillez sur le marché belge sans être
marqués CE alors vous pouvez être verbalisés. Il est
dommage de constater qu’en France nous n’avons pas
mis les moyens pour accompagner les entreprises
dans ce marquage.
CMI - Quels chantiers vous ont marqué ?
Geoffrey Denys : plusieurs bâtiments sont marquants
pour l’entreprise.
Celui du siège informatique d’Arcelor à Dunkerque,
le bâtiment à stabilisation par effet de diaphragme
et avec des poutres alvéolaires dont je vous ai parlé.
Nous avons fait preuve d’audace technique, ce qui
nous a permis d’évoluer et d’appliquer concrètement
les Eurocodes.
Je peux citer également l’auditorium du Nouveau
siècle à Lille pour lequel nous avons réalisé toute
la structure des gradins, des balcons et de la scène.
L’auditorium existait sous une grande voûte en béton
mais tout a été démoli à l’intérieur. Des reprises en
sous-œuvre pour renforcer les structures de gradins
ont nécessité un travail de fourmi. L’environnement
était particulièrement difficile, nous avons dû créer
des ponts roulants, des monorails, pour manutentionner tous les fers car le site ne permettait pas
l’utilisation d’engins de levage.
Nous avons également fait le musée de la Seconde
Guerre mondiale à Saint-Omer. C’était une structure
entièrement en tube rond sans raccords visibles.
Nous avons réalisé l’extension de la galerie Auchan
à Englos qui représentait 10 000 m², étudiée, fabriquée et montée en 4 mois puis la rénovation de la
galerie existante pour mettre en œuvre des verrières
sur plus de 2000 m² réalisées de nuit sous une ligne
à haute tension.
Il y a aussi le chantier de la cathédrale Notre-Dame de
la Treille à Lille où nous avons réalisé toute l’ossature
du support du grand orgue.
Nous avons aussi fait un Intermarché sur le site du
premier Auchan à Roubaix, tout en treillis tubulaire
cintré de 50 m de portée.
Nous avons fait pour le Crédit Mutuel une passerelle
en verre porteur, c’était une première européenne
sous ATEX.
Nous réalisons de nombreuses constructions pour
le secteur industriel. En général des ossatures de
24 à 40 m de haut dont la plus importante faisait
600 Tonnes.
Nous réalisons aussi actuellement 7 logements passifs
à ossature métallique et planchers mixtes.
Nous faisons de tout. Nous avons le goût du détail
et nous le soignons car c’est l’image de marque de
l’entreprise.
Rénovation de la galerie
du Auchan d’Englos, commune proche de Lille
CMI - Quelle pression exerce la concurrence étrangère sur votre activité ?
Geoffrey Denys : la concurrence étrangère est présente donc il faut s’en méfier et trouver des réponses
pour rester dans le coût.
Pour le musée de la gendarmerie de Melun, nous
étions en concurrence avec des Portugais qui étaient
bien moins chers et notre offre a tout de même été
retenue.
Une chose est sûre : dans le cadre de cette concurrence le marquage CE est indispensable.
CMI - Alors justement, où en êtes-vous dans
ce marquage CE ?
Geoffrey Denys : c’est fait depuis octobre dernier.
Je suis fier d’avoir mené ce projet dans l’entreprise.
J’ai pris le sujet à bras-le-corps alors que c’était loin
d’être une formalité. Il faut composer entre un grand
nombre d’exigences et de normes et autant d’interprétations de ces textes. Heureusement j’ai été bien
aidé par le CTICM.
Mais je pense qu’en France, comme tous les charpentiers sont très réticents, il faudrait mettre davantage
de moyens pour valoriser voire subventionner cette
démarche.
Le marquage CE c’est l’avenir. Si les charpentiers ne
suivent pas le mouvement ils seront largués.
CMI 4-2015
23
RENCONTRE
Les ateliers de CIAN
Entreprise à Haubourdin
(59)
Pour nous c’est venu naturellement grâce au travail
que nous avions fait pour l’EN 1090-2. Depuis 2010,
nous appliquons peu à peu cette norme (certificats et
traçabilité des aciers, boulons SB, procédures, qualifications de soudeurs, QMOS, DMOS, contrôles
des tolérances, C’est en s’appropriant l’EN 1090 que
nous avons pu concrétiser dans le marquage CE
Nous avions quelques demandes de la part de
nos clients, mais les acheteurs vont-ils vraiment
privilégier les sociétés marquées CE ? Je n’en suis
pas certains, à part pour certains projets. Dans le
secteur industriel qui occupe une grande part de
notre activité, cela s’imposera comme une exigence
minimale. Dans le secteur du bâtiment, cela mettra
plus longtemps avant de rentrer dans les mœurs.
En tout cas, nous avons gravi encore 1 marche !
Cela n’a pas été évident pour le personnel qui n’a pas
la culture des normes. Les assembleurs-soudeurs
ont passé leurs qualifications de soudeur et suivi
des formations de contrôles de soudures. Avant il
y avait peu de formations pour les personnes de
l’atelier et maintenant leurs compétences sont mieux
reconnues, c’est très important pour leur motivation
et l’évolution de l’atelier.
Le marquage a permis que pour chacun le niveau
d’exigences soit défini et maîtrisé et c’est très bien.
CMI - Vous êtes partenaires de l’Université
du Littoral, pour quelle raison ?
Geoffrey Denys : effectivement en parallèle de
notre activité, je participe à l’enseignement. Il est
essentiel d’accompagner la formation des jeunes. Je
me sens redevable d’enseigner ce qu’on m’a appris
en son temps.
CMI 4-2015
24
Avec la société Delattre nous avons monté une
licence professionnelle de structure métallique pour
l’université du Littoral à Calais. Il a fallu défendre ce
projet auprès du ministère de l’Enseignement pour
créer cette filière. Nous avons bâti un programme
de formation et je suis devenu enseignant dans cette
formation. J’ai fait cela pendant 7 ans.
J’ai également donné des cours aux ingénieurs de
l’école des Mines de Douai et j’interviens en BTS, à
l’AFPA ou en école d’architecture.
CMI - Que voyez-vous pour votre entreprise
dans les 5 années à venir ?
Geoffrey Denys : d’ici à 5 ans il devrait y avoir
une évolution de nos machines et de nos outils de
gestion de production. Les ouvriers en atelier mais
aussi sur chantier sont demandeurs pour passer au
numérique (PC, tablette, smartphone, Je rêve de
robots qui souderaient les pièces automatiquement.
Il y a eu l’ère des machines à commandes numériques
qui ne traitaient que le débit, puis il y a eu un peu
d’automatisation et demain pourquoi pas l’ère de
la robotisation qui nous permettra de réaliser les
assemblages et la soudure, au moins pour les pièces
courantes. Nos ateliers pourraient se transformer en
chaines de production comme on les trouve dans
l’automobile.
Les nouvelles normes emboîtent le pas à cette mutation numérique. L’avenir des charpentiers ce n’est
plus des ouvriers mais des techniciens qualifiés qui
font travailler des machines grâce à des logiciels
performants. Notre rôle est d’organiser la montée en
compétences de notre personnel et le développement
de moyens de production performants.
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pratiques” et un autre traitant de la gestion de la découpe, le choix
du gaz, la localisation des perçages,
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Galvazinc met son expertise au les réparations, etc. ”Il s’agit d’un
service des prescripteurs et des support pratique de 54 pages,
constructeurs. ”Les professionnels qui illustré de photos. Nous l’avons
s’interrogent sur les applications pensé comme une assistance
possibles de l’acier galvanisé dans pratique à la conception”, poursuit
leurs réalisations peuvent nous José Da Silva. Le second est
consulter gratuitement”, indique consacré à ”la peinture sur galvaJosé Da Silva, responsable dévelop- nisation”. ”L’acier galvanisé se peint
pement et projets de Galvazinc. parfaitement, à condition que l’on
“Nous pouvons aussi organiser des traite correctement la surface en
amont de l’application
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de peinture”, indique
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de projets chez Galvazinc
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galvanisé s’impose sur de nombreux chantiers.
Ce revêtement présente la meilleure des résistances à la corrosion ainsi que
la possibilité pour les concepteurs ou architectes d’être peint ou conservé brut
selon l’esthétique retenue, sans que cela altère ses caractéristiques.
Stade vélodrome de Marseille, de Bordeaux, ministère de la Défense à Balard,
éclairages publics ou encore lignes de TGV, lorsque des entreprises privées sont
responsables de l’exploitation d’un équipement sur une longue période, elles
optent la plupart du temps pour l’acier galvanisé.
De cette façon, elles savent qu’elles auront un matériau dont l’intégrité, au fil
des ans, n’est plus à prouver, ce qui leur permet une maîtrise parfaite de leurs
opérations de maintenance incluant de faibles coûts d’entretien.” ■
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CMI 4-2015
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25
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La mise en application des normes européennes de
calcul des structures, plus communément appelées les
« Euro codes », a récemment bouleversé les habitudes
tic
a
r
p
o
r
u
des constructeurs et des bureaux d’études. Pour le
E
Construction
Concepteur et ensemblier Françaiscalcul des structures en acier, ces règles représentent
de matériel de Fondation, de Sondage
un ensemble volumineux de textes à connaître et à
ou d’Injection.
maîtriser (les différentes parties des normes NF EN
ivant
Nous disposons
stock
Calcul su d’un’uimportant
n
d
1990, 1991, 1993 et 1998, ainsi que leurs annexes
es
d
Euroco
lesdétachées.
de pièces
acier
simple en
t
en
m
ti
nationales françaises). Ils contiennent parfois plubâ
ciens
des prati
à l’usage
sieurs méthodes – certaines étant d’ailleurs assez
complexes – et le calculateur doit sélectionner, à
bon escient, les plus adaptées à son projet.
Service Après Vente
Cet ouvrage propose une application simplifiée
Assistance client sur site ou
des méthodes des Euro codes 0, 1, 3 et 8, et une
dans nos ateliers de Naintré,
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structures simples en acier. Les ossatures visées sont
notamment celles des bâtiments à base rectangulaire
et à simple rez-de-chaussée, destinés à un usage
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industriel, commercial ou agricole. Quelques inforBasé à Saint Pierre du Perray,
mations sont fournies pour le calcul des bâtiments
nos foreuses Tec et Casagrande
à deux ou trois étages. Les méthodes de vérificaainsi que du matériel d’injection
tion présentées sont celles qui, de l’avis des auteurs,
sont à votre disposition.
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Anthony
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en métal,
un art, notre
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Saint Pierre
du Perray
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données dans les Euro codes, ou des simplifications
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et des assemblages, en présentant la méthodologie
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Guide d’élaboration d’un CCTP
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CMI 4-2015
26
neufs
Ce guide rassemble toutes les informations utiles à
l’établissement d’un CCTP relatif au lot « structure
en acier » d’une opération courante de bâtiment, et
ce dans le cadre en vigueur aujourd’hui des normes
dites européennes (EN 1090 et Eurocodes).
Tout est passé en revue : documents de référence,
description de l’ouvrage et des travaux à réaliser,
conception et études, matériaux et produits, fabrication, montage et consistance du dossier d’exécution.
Les interfaces entre lots sont spécifi quement
étudiées.
La liste des données ou options à défi nir, précisant
ce qui est de la responsabilité du prescripteur et ce
qui peut, voire devrait, être laissé à l’initiative de
l’entreprise, est dressée.
Ce guide s’adresse au prescripteur, rédacteur du
CCTP, les informations qu’il contient sont également capitales pour l’entreprise et l’organisme de
contrôle technique.
L’ouvrage est disponible au format numérique
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Sous la direction de
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Éditeur : CTICM
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Calendrier des
formations 2016
Code
Intitulé
Durée
Prix
(jours)
(€ H.T.)
Premier semestre 2016
J
F
M
A
Deuxième semestre 2016
M
J
S
O
N
D
Acquérir les fondamentaux nécessaires au calcul ou à la conception générale des ossatures
FON 02
Bases de résistance des matériaux
FON 03
Bien appréhender la conception des
structures métalliques
3
1 470
3
1 520
19-21
13-15
2-4
27-29
Calcul des structures selon les Eurocodes
BAS 01
Eurocode 0 et Eurocode 1 - Actions et
combinaisons – Niveau 1
3
1 470
PER 01
Eurocode 1 – Actions – Compléments –
Niveau 2
2
990
BAS 04
Eurocode 3 – Calcul et vérification des
éléments courants d’ossature
4
1 990
8-11
PER 03
Eurocode 3 – Méthodes d’analyse
globale des structures
2
1 100
22-23
PER 04
Eurocode 3 - Résistance des sections et
des éléments
4
2 180
12-15
21-24
BAS 05
Eurocode 3 - Calcul des assemblages –
Niveau 1
3
1 485
6-8
15-17
PER 05
Eurocode 3 - Calcul des assemblages –
Niveau 2
3
1 520
BAS 11
Bases de conception parasismique avec
l’Eurocode 8
2
1 150
PER 11
Séisme - Approfondissement : structures
à comportement dissipatif
2
1 150
BAS 21
Conception à l’incendie des bâtiments
à simple rez-de-chaussée en charpente
métallique
1,5
770
PER 21
Sécurité incendie des structures
métalliques et mixtes
2,5
1 250
BAS 31
Eurocode 4 - Constructions mixtes acier/
béton – Niveau 1
3
1 450
PER 31
Eurocode 4 - Constructions mixtes acier/
béton – Niveau 2
2
1 100
16-18
11-13
24-25
25-28
8-9
6-8
10-11
29-30
13-14
21-22
17-19
31-2
23-24
Les modules BÂTIMENT
BAT 04
Calculer un bâtiment simple avec
l’Eurocode 3
4
2 035
BAT 05 a
Calcul des bâtiments industriels courants
avec l’Eurocode 3 - Module 1
3
1 540
BAT 05 b
Calcul des bâtiments industriels courants
avec l’Eurocode 3 - Module 2
3
1 540
OUV 01
EN 1993-6 : Chemins de roulement pour
ponts roulants et monorails
3
1 490
OUV 10
Éléments de calcul des appareils de
levage
3
1 550
2
990
5-6
7
24-27
20-22
4-6
Approfondir et maîtriser le calcul d’ouvrages ou de composants spécifiques d’ossature
longs formés à froid – NF EN
OUV 02 a Éléments
1993-1-3
14-16
24-26
11-13
plats formés à froid – NF EN
OUV 02 b Éléments
1993-1-3
1
470
OUV 03
Passerelles pour piétons
2
1 150
OUV 21
Escaliers et garde-corps
2
990
OUV 11 a
Connaissance et choix des produits
verriers
1
650
5
4
OUV 11 b
Les systèmes de façades
1
650
6
5
7-8
18-19
Module ALUMINIUM
ALU 01
Construire avec l’aluminium
3
1 485
26-28
Information sur le contexte normatif et réglementaire
PAN 02
Découverte des technologies du
soudage
CNX 01
Exécution des ouvrages en acier – NF
EN 1090-2
2
1 150
19-20
CNX 04
Maîtriser les impacts environnementaux
avec la construction métallique
1
550
21
CNX 11
Appréhender le BIM
1
500
1
600
14
27
Sujets transversaux connexes à la conception et au calcul
4
20-21
11
Construire en métal, un art, notre métier
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FORMATION
Vos formations
au CTICM
Ces stages sont
issus des cycles
Acquérir les
« fondamentaux » nécessaires au calcul
ou à la conception générale
des ossatures
Aborder les
sujets transversaux connexes
à la conception
et au calcul :
exécution,
performance
de l’enveloppe,
prévention de
la corrosion
Disposer des
informations
de base en vue
d’approcher le
calcul de structures simples
Se perfectionner et
compléter les
informations de
base acquises
avec les stages
précédents
Pour toutes informations
contactez le service
formaion :
01 60 13 83 07
CMI 4-2015
28
F ON 02 Bases de résistance des
matériaux, du 19 au 21 janvier 2016
et du 13 au 15 septembre 2016 (SaintAubin)
Déterminer les efforts internes et les déformations
dans les structures métalliques courantes par la
résistance des matériaux (RDM).
Objectifs :
--Acquérir les bases de RDM indispensables à
l’étude des structures métalliques,
--Maîtriser les notions de comportement mécanique
des éléments de construction,
--Maîtriser les notions de base de l’équilibre des
ossatures,
--Déterminer la distribution des efforts dans une
ossature métallique.
Ce module n’a pas pour objectif la vérification des sections
en résistance et en stabilité (voir BAS 04 ou PER04)
Pédagogie :
--Exposés et applications pratiques.
Public :
--Projeteurs ou dessinateurs de bureaux d’études
chargés de la rédaction de notes de calculs simples
sous la direction d’un ingénieur ou d’un projeteur-calculateur qualifié.
Pré-requis :
--Formation initiale en mathématiques (niveau
terminale de l’enseignement secondaire),
--Connaissances générales en bâtiment.
F ON 03 Bien appréhender la
conception des structures métalliques,
du 2 au 4 février 2016 et du 27 au
29 septembre 2016 (Saint-Aubin)
Les questions à se poser pour élaborer la conception
la mieux adaptée pour répondre à des exigences de
résistance, de déformabilité, de coût et de délais
Objectifs :
--Présenter les paramètres à considérer qui ont un
impact significatif sur la conception structurelle,
--Comprendre le rôle et le comportement des
éléments principaux et secondaires,
--Analyser le cheminement des efforts dans la
structure,
--Permettre au concepteur d’appréhender sans
calcul (ou très peu) le meilleur choix de conception en fonction de ce qui précède,
--Présenter les pièges à éviter qui peuvent être
à l’origine de surcoûts significatifs ou peuvent
entraîner des désordres importants.
Pédagogie :
--Les principes de conception sont présentés de
manière simple en faisant appel au bon sens,
--Des photos et extraits de plans permettent de
visualiser comment les aspects de conception
évoqués sont traités en pratique
--La participation et la perspicacité des stagiaires
sont sollicitées lors d’études de cas.
Public :
--Ingénieurs structure débutants ou ingénieurs
intervenant dans d’autres disciplines,
--Techniciens de bureaux d’études, bureaux de
contrôle,
--Architectes, prescripteurs, maîtres d’œuvre,
maîtres d’ouvrage.
Pré-requis :
--Notions de résistance des matériaux.
C
NX 11 Appréhender le BIM,
le 4 février 2016 et le
11 octobre 2016, (Saint-Ouen)
Appréhender le BIM, son impact et sa valeur ajoutée
pour une intégration réussie
Objectifs :
--Appréhender le BIM dans toutes ses dimensions,
--Comprendre le changement généré par le BIM,
--Définir sa stratégie d’intégration.
Pédagogie :
-- Alternance d’exposés théoriques et de retours
d’expérience,
--Démonstrations et vidéos,
--Évaluation des acquis en fin de session. Remise
du livret du participant.
Public :
--Maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, BET,
entreprises.
Pré-requis :
--Connaître le process d’un projet de construction.
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investir au bon moment et en confier à ses enfants, Laëtitia et Stéphane, le développement
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Ils disent de l’entreprise :
Laëtitia « en assurer la pérennité est une
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B
AS 01 Eurocode 0 et Eurocode 1 Actions et combinaisons –
Niveau 1, du 16 au 18 février 2016
et du 11 au 13 octobre 2016,
(Saint-Aubin)
Déterminer les actions dues aux charges d’exploitation et aux actions climatiques selon l’eurocode 1 et
comprendre les notions essentielles de l’eurocode 0
Objectifs :
--Connaître les états limites à vérifier,
--Savoir déterminer les combinaisons d’actions
selon l’EN 1990,
--Calculer les actions dues aux charges d’exploitation sur des bâtiments simples,
--Calculer les actions dues aux charges de neige
et de vent sur des bâtiments simples de hauteur
modérée.
Pédagogie :
--Exposés et applications pratiques illustrant
chaque sujet abordé.
Public :
--Projeteurs, calculateurs ou ingénieurs de bureaux
d’études chargés du dimensionnement d’éléments
courants de structures ou de la rédaction de notes
de calculs de structures courantes.
Pré-requis :
--Formation initiale en mathématiques (niveau
terminale de l’enseignement secondaire).
B
AS 04 Eurocode 3 – Calcul et
vérification des éléments courants
d’ossature, du 8 au 11 mars 2016 et
du 25 au 28 octobre 2016, (SaintAubin)
Justifier les éléments courants d’ossature selon l’eurocode 3 : pannes, potelets de bardage, portiques
simples, poutres au vent et stabilités en croix de
Saint-André
Objectifs :
--Acquérir les notions de base du calcul d’éléments
d’ossature selon l’Eurocode 3 partie 1-1,
--Justifier les éléments courants de stabilité transversale : portiques à âme pleine,
--Justifier les éléments courants de stabilité longitudinale : palées en croix, poutres au vent,
--Justifier les pannes et potelets de bardage.
Pédagogie :
--Exposés systématiquement illustrés par des
applications pratiques sollicitant les stagiaires.
CMI 1-2014
30
--L’objectif étant de donner des outils de justification rapide aux stagiaires, le fondement des
méthodes ou certaines étapes intermédiaires du
calcul sont volontairement passés sous silence,
--Les abaques ou règles simplifiés sont privilégiés,
--Les méthodes d’analyse globale sont également
limitées aux approches les plus simples.
Public :
--Projeteurs, calculateurs ou autres personnels de
bureaux d’études chargés du dimensionnement
d’éléments courants de structures sous la direction d’un encadrement qualifié.
Pré-requis :
--Connaissance des bases en résistance des matériaux (équivalent des connaissances du module
FON02),
--Notions élémentaires des Eurocode 0 et 1 (équivalent des connaissances du module BAS 01).
PER 03 Eurocode 3 – Méthodes
d’analyse globale des structures,
du 22 et 23 mars 2016, et du 8 et
9 novembre 2016, (Saint-Aubin)
Maîtriser les méthodes d’analyse globale des structures en acier selon l’eurocode 3 pour bien mener les
vérifications de stabilité structurale des ossatures.
Objectifs :
--Connaître les modalités de prise en compte des
effets du second ordre selon l’Eurocode 3,
--Connaître les modalités de prise en compte des
imperfections selon l’Eurocode 3,
--Savoir mener des vérifications de stabilité structurale en respectant les conditions d’application
et en maîtrisant les conséquences du choix de
l’analyse sur la vérification de la stabilité des
barres,
--Comprendre les principes de l’analyse globale
plastique des structures.
Pédagogie :
--Exposés théoriques et applications pratiques,
--Le guide CSTB-CTICM « Choix de l’analyse
globale des ossatures en acier » est remis aux
stagiaires.
Public :
--Ingénieurs et personnels de bureaux d’études
expérimentés.
Pré-requis :
--Maîtrise de l’analyse élastique des structures
métalliques.
en partenariat avec
NOUVEAU STAGE
PROTECTION FEU
DES STRUCTURES METALLIQUES
Peintures Intumescentes – Réglementation, Techniques et Contrôles
Durée 3 jours - Lieu Châteauneuf Les Martigues
Objectifs
2015 : Du
17/11 au
19/11
2016 : Du
08/03 au
10/03
Connaître les exigences et la règlementation
 Mieux appréhender les différentes techniques
 Pouvoir rédiger un CCTP de travaux
 Notions de garanties

Méthodes pédagogiques
• Exposés
• Etude de cas
• Vidéos
• Démonstrations
Inscription auprès de Valérie DIEVAL
06 15 54 31 22 – [email protected]
Fiche de stage détaillée sur demande
IPRS SAS | ZA la Lauve Migranon - 83 790 Pignans – tél :04 94 33 28 86
ASSISTANCE
Assistance téléphonique
L’assistance technique contribue à faciliter et encourager le choix des solutions métalliques, et permet aux praticiens d’obtenir des
réponses concrètes à leurs interrogations au quotidien. Elle est délivrée aux constructeurs métalliques mais également à l’ensemble
des acteurs du secteur de la construction métallique.
Il s’agit généralement de conseils ou renseignements ne nécessitant pas d’études approfondies, et qui sont donc donnés à titre gratuit.
Dans le cas où la demande d’assistance nécessite une étude particulière de plus longue durée, un devis est alors proposé dans le cadre
des prestations d’ingénierie et de conseil.
Thèmes
Contacts
Téléphone
Courriel
RÉGLEMENTATION ET NORMALISATION
Eurocodes : statut, avancement
Valérie Lemaire
01 60 13 83 37
[email protected]
Réglementation et normalisation française
Valérie Lemaire
01 60 13 83 37
[email protected]
01 60 13 83 30
[email protected]
Réglementation « sécurité incendie » pour bâtiments et ICPE Patrice Russo
CONSTRUCTION MÉTALLIQUE - GÉNÉRALITÉS
Analyse globale des structures
Alain Bureau
01 60 13 83 56
[email protected]
Assemblages boulonnés
Anthony Rodier
01 60 13 83 66
[email protected]
Assemblages soudés
Dominique Semin
01 60 13 83 43
[email protected]
Dynamique des structures - Vibrations
Mladen Luki
01 60 13 83 68
[email protected]
Comportement des structures soumises au séisme PS92,
Pierre-Olivier Martin
EC8 PS-MI
01 60 13 83 69
[email protected]
Exécution des structures métalliques : fabrication,
montage, tolérances
Dominique Semin
01 60 13 83 43
[email protected]
Fatigue
Mladen Luki
01 60 13 83 68
[email protected]
Justification du comportement (à froid) des structures
par l’expérimentation
Alain Bureau
01 60 13 83 56
[email protected]
Logiciels utilisés en CM
Jean-Claude Delongueville
01 60 13 83 42
[email protected]
Rupture fragile
Mladen Luki
01 60 13 83 68
[email protected]
Vérification des sections et des éléments.
Flambement, déversement, voilement local
Alain Bureau
01 60 13 83 56
[email protected]
Voilement des plaques et EC3-1-5
Pierre-Olivier Martin
01 60 13 83 69
[email protected]
Calcul des coques et EC3-1-6
Tien Minh Nguyen
01 60 13 83 67
[email protected]
01 60 13 83 59
[email protected]
CONSTRUCTION MIXTE
Bâtiments mixtes acier-béton (planchers, poteaux,...)
Philippe Beguin
MATÉRIAUX
Aciers inoxydables et EC3-1-4
Alain Bureau
01 60 13 83 56
[email protected]
Boulonnerie – Fixations
Anthony Rodier
01 60 13 83 66
[email protected]
Soudage
Dominique Semin
01 60 13 83 43
[email protected]
Produits d’enveloppe en acier
Stéphane Herbin
01 60 13 83 63
[email protected]
ÉLÉMENTS DE STRUCTURE ET OUVRAGES PARTICULIERS
Cheminées et EC3-3-2
Patrick Le Chaffotec
01 60 13 83 40
[email protected]
Chemins de roulement et EC1-3/EC3-6
Dominique Semin
01 60 13 83 43
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Conception des structures de bâtiment
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Contacts
Téléphone
Courriel
ÉLÉMENTS DE STRUCTURE ET OUVRAGES PARTICULIERS (suite)
Éléments minces formés à froid et EC3-1.3
Dominique Semin
01 60 13 83 43
[email protected]
Ponts métalliques et mixtes EC3-2 et EC4-2
Daniel Bitar
01 60 13 83 38
[email protected]
Poutres alvéolaires
Alain Bureau
01 60 13 83 56
[email protected]
Pylônes et pylônes haubanés et EC3-3.1
Patrick Le Chaffotec
01 60 13 83 40
[email protected]
Silos et réservoirs et EC1-4/EC3-4
Patrick Le Chaffotec
01 60 13 83 40
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Stabilisation d’un bâtiment par les parois - Effet diaphragme
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Escaliers et garde-corps
Anthony Rodier
01 60 13 83 66
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Structures en aluminum
Mladen Luki
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ACTIONS
Actions climatiques : neige et vent - Règles NV et EC1
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Actions d’exploitation (charges)
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01 60 13 83 72
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Combinaisons d’actions
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Actions sismiques PS92 et EC8
Pierre-Olivier Martin
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Actions en cas d’incendie EC 1-1.2
Christophe Thauvoye
01 60 13 83 21
[email protected]
États limites de service - Flèches admissibles
Philippe Beguin
01 60 13 83 59
[email protected]
DÉVELOPPEMENT DURABLE
Construction métallique et développement durable
Stéphane Herbin
01 60 13 83 63
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Protection anticorrosion des structures métalliques
Stéphane Herbin
01 60 13 83 63
[email protected]
Performances thermiques et énergétiques de bâtiments à ossature
Amor Ben Larbi
métallique
01 60 13 83 61
[email protected]
Performances acoustiques de bâtiments à ossature métallique
Philippe Beguin
01 60 13 83 59
[email protected]
Étanchéité à l’air de bâtiments à ossature métallique
Amor Ben Larbi
01 60 13 83 61
[email protected]
PHYSIQUE DU BÂTIMENT
INCENDIE
Comportement au feu des parcs de stationnement
Bin Zhao
01 60 13 83 16
[email protected]
Flux thermique émis par un feu d’entrepôt (Flumilog)
Christophe Thauvoye
01 60 13 83 21
[email protected]
Produits de protection des structures contre l’incendie
Christophe Renaud
01 60 13 83 27
[email protected]
Ingenierie de la sécurité incendie - Méthodologie
Patrice Russo
01 60 13 83 30
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01 60 13 83 15
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