Construire en métal, un art, notre métier N° 4-2015 Octobre 2006 - éditeur délégué: l’Officiel de l’Immobilier d’Entreprise Le magazine d’informations de la construction métallique Sur le terrain Aéroscopia, Blagnac La géométrie du tore Rencontre Rencontre avec Geoffrey Denys, président de CIAN Entreprise Actualité Le parking aérien en structure métallique non-protégée contre l’incendie Rentre dans la norme internationale LIBÉRÉE !... DÉLIVRÉE ! CHEZ LE DENTISTE. S T R O P S N A R T S E L D N QUA LENT... O V N E S’ Z ET AGINE E N , M I , R IE RI E L’AC LE AÉ E UES D PA R C Â B É, MAÎTRIS Q I T É H É IT T T D IL R I S B O ÉS PO TE AIN : M CO-PR UES E RANS S. CHNIQL I G N E D E TILLE DE DEM UN JURY D E S I G N EN NRÉ E S : E T S E IO À V , T U E C S E E A L Q N L ’U AC ISTI I S TLEE S É Q U IP E S SOÉTATION : 10 000 €. INS DE BAN URE D NTS F CTÉR UR 6. D AL PO 15-201 CARA R A S T R U C T T AUX BESO VOS TALE E C T E S , .UJUR S IRE 20 R Y F IN E L AN EZ H I TR IL 2 0 1 6 M IN U ITOUR L’ANNÉE SCOLA TES T S D ’I N F D M C U N I R O O R A T P P P É T X N E , E R C R E D I 6 AV ’INGÉNIEURS ENT R LAN LÉME GE... E ILISAN UD ANT M URE O EN UT V E Z L E S É DÉPLACEMS LE PAYSA M A C FSAPR T S AV ITECT R O JE ’ARCH D N E E E N D A C E D A AISE IS Ç D N D E M N E A O D N N C O R EU IR AC IE R .F R RS UNE ÉCOLE FR GRATIO EAU M ET B N R ITS DA ONST NOUV CIER, INTÉ J A KO B INSCR W W.C W R IANTS N U E O N S U ÉTUD F IO X Q T U I U IP A D O M I N N T E T IN S C R TUIT OUVERT PA R DN S , R È G L E M ECONCOURS GRA IS. M AT IO À PAR IN F O R I 2015 26 MA JEUDI 6 1 0 2 R E I C A S UR O C N O C ÇA ROULE ? À L’ÉCOLE ... TU VAS OÙ ? RRR !... C’EST BEAU... Communiquons le réflexe acier WWW.SUJET-OBJET.COM ÉDITORIAL L’édito par Christophe Mathieu De nouvelles perspectives © CTICM Directeur général - CTICM L’année 2015 s’achève dans un contexte très tendu sur beaucoup de plans. Que pouvons-nous nous souhaiter pour les mois et années à venir ? De nouvelles perspectives pour nos métiers, grâce à une concrétisation véritable des signes de frémissement constatés dans le secteur du bâtiment au second semestre. L’acier reste en effet à la pointe de solutions techniquement et économiquement performantes, innovantes et éco-durables, faut-il le rappeler et le faire à nouveau savoir auprès des donneurs d’ordre. De nouvelles perspectives pour la construction métallique de France, tout particulièrement, confortées par l’attachement de nos entreprises au savoir-faire français. De nouvelles perspectives pour le CTICM, comme notre contrat de performance 2016 – 2019 est entré dans son processus de signature, à la suite du contrat quadriennal actuel qui se sera déroulé en bonne adéquation avec les objectifs et indicateurs d’activité requis. À cet effet, deux virages stratégiques sont à mentionner pour les quatre prochaines années et même au-delà : ••la transition numérique dans le bâtiment, avec une implication forte des équipes du CTICM dans l’aide à l’appropriation du BIM (Building Information Model) par les entreprises de construction métallique, ••la transition énergétique par une réponse adaptée de l’acier aux enjeux de la construction responsable, permettant à la profession de bien mettre en avant leurs performances en la matière et d’en tirer notamment tous les avantages concurrentiels. De nouvelles perspectives, enfin, sur les plans personnel et collectif, avec l’espoir de vivre dans une France et dans un monde mettant la paix entre les hommes au centre de toutes les préoccupations et de tous les enjeux. À toutes et à tous, je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année ainsi qu’une année 2016 fructueuse et paisible. Christophe Mathieu, Directeur général CMI 4-2015 3 GEMINI HD36 STEEL THINKING Portique automatique à commande numérique de perçage, fraisage, et de coupe thermique pour le travail de la tôle de grandes dimensions La GEMINI HD36 est un portique à commande numérique avancé pour le travail de la tôle, sa conception modulaire permet de réaliser des opérations de perçage, fraisage, marquage et de découpes thermiques (Oxycoupage + Plasma). De plus la GEMINI HD36 permet de réaliser des chanfreins en une seule opération grâce à une nouvelle technologie de tête orientable. Système automatique Les systèmes entièrement automatiques de fabrication pour l’acier sont de plus en plus fréquents car ils fournissent: une réduction du besoin en compétences de haut niveau, un environnement de fabrication plus sécurisé, une diminution des heures / Tonne, une meilleure qualité, une augmentation de la production et une durabilité environnementale. Ficep est le premier fournisseur au monde pour les systèmes entièrement automatiques. ENDEAVOUR 1203DD Ligne de perçage La nouvelle gamme de produits ENDEAVOUR a été développée pour améliorer le processus de perçage des profilées (de 610 x 310 mm à 1220 x 610 mm). Elle assure une meilleure qualité et une productivité supérieure à celle d’une ligne de perçage traditionnelle. Les trois têtes de perçages équipées de moteurs type «élèctrobroches» travaillent simultanément grâce à une course supplémentaire de 250 mm pour diminuer le mouvement des profilés. L’ENDEAVOUR peut être proposée également pour des profilés de 2030 x 610 mm. Basée à Varese, Italie, Ficep est le premier fabricant de machines-outils pour l’industrie de la construction métallique, avec des clients dans près de 90 pays dans le monde. La société offre la plus large gamme au monde de machines, à la fois pour la structure métallique et les industries de la forge. www.ficepgroup.com SOMMAIRE Éditeur : CTICM - Centre Technique Industriel de la Construction Métallique © Cardete Huet Architectes Directeur de la publication : Christophe Mathieu directeur général du CTICM Rédactrice en chef : Isabelle Pharisier, chef du service publications Tél. : 01 60 13 83 00 [email protected] Imprimé en France Fabrication et réalisation : MRGS, Tél. : 09 84 49 71 61 CTICM Espace technologique L’Orme des Merisiers Bâtiment Apollo 91193 Saint-Aubin Tél. : 01 60 13 83 00 Fax : 01 60 13 13 03 CMI est diffusé gracieusement à 8 500 exemplaires. CMI, dans un souci de préservation de l’environnement, est imprimé sur papier recyclable. La reproduction même partielle de tout matériel publié dans CMI est strictement interdite. Les annonceurs prennent l’entière responsabilité des informations qu’ils insèrent et déclarent être autorisés à les utiliser. Pour vous abonner gracieusement : P. 12 EN COUVERTURE Grande halle d’exposition du nouveau musée Aéroscopia à Blagnac (31) Actualités techniques 6 Sur le terrain 12 Le parking aérien en structure métallique non-protégée contre l’incendie rentre dans la norme internationale 6 Aéroscopia ou la géométrie du tore 12 Écrans thermiques ICPE Système constructif métallique REI 120 Rencontre 8 Actualités de nos organismes professionnels 8 ConstruirAcier : Batimat 2015 la filière acier porte haut ses valeurs ! Lancement du concours ACIER 2016 Tout s’emboîte, le nouveau défi Culture Acier ! Rencontre avec Geoffrey Denys, président de CIAN Entreprise « L’avenir des charpentiers est dans le numérique. » Publications 10 11 20 20 26 Vos formations au CTICM 28 Assistance technique 32 11 CMI 4-2015 5 ACTUALITÉS Le parking aérien en structure métallique non-protégée contre l’incendie Rentre dans la norme internationale Dans le domaine de la sécurité incendie, la réglementation et la normalisation sont complémentaires. Les normes traitent principalement des méthodes de justification des performances des matériaux et produits de construction, alors que les exigences en matière de performance minimale à respecter selon l’ouvrage à construire ou à réhabiliter, restent inscrites dans des arrêtés ou décrets émanant des différents ministères français concernés. Nicolas Henneton, Chef du service recherche incendie CTICM Les exigences de résistance au feu des structures, inscrites dans les arrêtés, font généralement référence à l’incendie conventionnel (courbe ISO 834), correspondant à des actions thermiques dites « prédéterminées » et généralisées dès le début de l’incendie sur l’ensemble de l’ouvrage considéré. Cet incendie n’est en aucun cas représentatif du développement d’un incendie réel, qui va dépendre de nombreux paramètres tels que les caractéristiques du combustible (quantité et nature), la nature des parois et les dimensions du compartiment ou encore les conditions de ventilation. Parking aérien en acier sans protection rapportée 1. Voir le dossier incendie CMI n°5-2014 CMI 4-2015 6 Pour de nombreux ouvrages, il est difficile voire impossible de respecter ces mesures descriptives car l’utilisation d’un incendie conventionnel s’éloigne de manière significative de la réalité des risques. Il est fortement recommandé dans ce cas d’avoir recours à une approche ISI (Ingénierie de la Sécurité Incendie) basée sur une analyse de risques réels des ouvrages1. En France, c’est l’arrêté du 22 mars 2004 relatif à la résistance au feu des produits, éléments de construction et d’ouvrages (modifié le 14 mars 2011) qui autorise le recours à l’ingénierie de sécurité incendie. Au niveau international, c’est l’ISO TC92/SC4 qui élabore des normes traitant spécifiquement de l’ingénierie de la sécurité incendie. Ce comité bénéficie de l’apport d’experts de nombreux pays, dont certains ont déjà une longue pratique en la matière et d’autres voient dans l’ingénierie de la sécurité incendie la seule voie possible pour associer sécurité des constructions et développement durable. En raison de la forte implication des experts français depuis 1999, les normes, spécifications et rapports techniques élaborés ont été systématiquement repris et publiés par l’AFNOR. Parmi le corpus de normes existant actuellement, la spécification technique ISO/TS 24679 « Ingénierie de la sécurité incendie – Performance des structures en situation d’incendie », publiée en 2011, décrit la méthodologie permettant d’évaluer la performance des structures dans un ouvrage exposé à un incendie réel. Afin d’illustrer la mise en œuvre des différentes étapes de cette démarche particulière, les travaux en cours à l’ISO TC 92/SC4 portent notamment sur la publication d’exemples concrets d’application de la norme ISO/TS 24679. Parmi les différents types d’ouvrage qui ont été envisagés, le CTICM, qui contribue depuis longtemps à l’élaboration de ces normes, a réalisé un exemple relatif aux parkings aériens dits « largement ventilés ». En effet, il s’agit du type d’ouvrage en structure métallique qui a le plus bénéficié depuis 10 ans de la démarche d’ingénierie de sécurité incendie en France. Un PSLV (Parc de stationnement Largement Ventilé), défini dans l’arrêté du 9 mai 2006 relatif aux parcs de stationnement couverts, possède des caractéristiques L’OUTIL INFORMATIQUE EN CHARPENTE MÉTALLIQUE NOS LOGICIELS BIENTÔT SUR SMARTPHONES ET TABLETTES VOS BÉNÉFICES Nos logiciels évoluent. Bientôt, vous pourrez disposer d’une toute nouvelle interface adaptée aux smartphones et tablettes. Vos informations vous accompagneront dans tous vos déplacements. Centralisation des informations sur tous vos projets Mise à jour en temps réel de tous vos outils d’analyse, tableaux de bord, nomenclatures... Accès à toutes vos informations simplifié, depuis tous vos ordinateurs Développement spécifique aux besoins de votre entreprise Logiciels ergonomiques et performants, spécialement développés pour les charpentiers métalliques ILS NOUS FONT DÉJÀ CONFIANCE Arcelor Mittal, Canam, Baudoux, Eiffage ... CONTACTEZ-NOUS OU CONSULTEZ NOTRE SITE INTERNET ACTUALITÉS 2. Référence exacte : « ISO/TR 24679-3:2015 Ingénierie de la sécurité incendie -- Performance des structures en situation d’incendie -- Partie 3: Exemple d’un parking aérien largement ventilé » (ouvertures dans les parois périphériques, limitation de la distance entre façades, limitation des surfaces de planchers) qui favorisent l’évacuation des fumées et des gaz chauds, permettant ainsi d’une part d’éviter un incendie généralisé et d’autre part de faciliter l’intervention rapide des services de secours. Il est alors Déformée d’un plancher de parking à demi-niveau possible dans ce cas de justifier de la résistance au feu de la structure porteuse du parking, avec un plancher mixte acier-béton entièrement non protégé. Pour réaliser l’étude d’ingénierie, la démarche se base sur une analyse globale de la structure sous incendie réel à l’aide de méthodes de calcul avancées de type éléments finis. C’est ainsi que vient de paraître, le 1er août 2015, le document ISO/TR 24679-32, qui constitue une application de l’ingénierie de la sécurité incendie à l’évaluation de la résistance au feu d’un parking aérien largement ventilé. Il décrit la méthode adoptée et suit la même procédure par étapes que celle indiquée dans l’ISO/TS 24679. Les annexes fournissent les résultats détaillés de l’analyse numérique obtenus pour les scénarios d’incendie les plus sévères, sur la base des résultats de cette procédure spécifique d’ingénierie de la sécurité incendie appliquée aux parkings aériens largement ventilés. Écrans thermiques ICPE Système constructif métallique REI 120 Arnaud Sanzel, ingénieur recherche incendie CTICM La réglementation incendie actuelle consacrée aux plateformes logistiques de type ICPE (Installations classées soumises à enregistrement), prescrit une stabilité minimale des structures R15 (15 minutes sous feu ISO conventionnel), cette exigence étant prévue pour permettre un temps d’évacuation nécessaire et suffisant pour la mise en sécurité des personnels occupants. Par ailleurs, cette même réglementation impose également de respecter des distances d’effet définies par un seuil critique de 3 kW/m² en termes de flux thermique par rayonnement en cas d’incendie. Cette exigence a pour but d’assurer la protection de toutes les personnes aux alentours et d’empêcher une propagation de l’incendie aux bâtiments se situant à Détail du système constructifs métallique CMI 4-2015 8 par panneau sandwich métallique l’environ immédiat des plateformes logistiques. Pour y satisfaire sans grever la charge foncière, la solution la plus courante et la plus efficace est le recours à des façades stables et faisant écrans thermiques au feu 120 minutes (REI120) afin de réduire largement le foncier à mobiliser, ce qui permet une économie d’autant pour le budget d’investissement correspondant. De tels écrans thermiques métalliques EI 120 de type panneaux sandwich double peau existent déjà depuis longtemps. Toutefois leur absence de classement en stabilité R ne permettait pas leur prise en compte dans le calcul de rayonnement, l’intégrité de la paroi ne pouvant être reconnue comme telle. Partant de ce constat, un projet de développement a été mené visant à mettre au point une solution répondant à la problématique posée. La solution développée aboutit à un système constructif constitué d’une paroi formée de panneaux sandwich classés EI120 remplis de laine de roche et de poteaux métalliques structurels faisant support encoffrés sur toute leur hauteur par le même type de panneaux. Pour plus d’informations, rendez-vous en 2016 dans les pages de CMI. La maîtrise de l’acier en 4 départements www.francemetal.com ... un CONSTRUCTEUR de bâtiments métalliques modulables. Crédits photos : FRANCEMETAL - Tous droits réservés - 2015 Bu r e a u x Su r f a ce co mmer ci al e 1 bâtiment de 1000 m2 = 6 semaines clés en main St o c k a g e A t el i er / P r o du ct i o n Plus de 2 000 000 m2 bâtis en 40 ans ATELIERS BUREAUX STOCKAGE LOCAUX TECHNIQUES COMMERCES BÂTIMENTS DE CHANTIER HABITAT ARTISANS P.M.E. P.M.I. 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Réunis sous la bannière de ConstruirAcier, ses représentants ont pu accueillir, informer ou prendre rendezvous avec les nombreux prescripteurs ou simples visiteurs qui se sont rendus sur le stand à l’occasion d’une semaine intense en échanges et événements. Pas moins de 1 000 visiteurs se sont retrouvés sur le stand de ConstruirAcier lors de cette semaine riche en rencontres qui s’est déroulée du 2 au 6 novembre derniers à Villepinte. Sur le pont du matin au soir, coparticipants – CTICM, FFDM, SCMF et l’Enveloppe Métallique du Bâtiment – ont travaillé ensemble pour informer les prescripteurs et autres visiteurs des grands défis architecturaux, économiques et environnementaux relevés par l’acier dans la construction. De l‘avis unanime des représentants de la filière, ce grand rendez-vous bisannuel a été couronné de succès. Illustration de cette volonté de se mobiliser ensemble : le stand de ConstruirAcier. CMI 4-2015 10 Ambiance cosy et chaleureuse Reprenant certains éléments du stand version 2013 comme l’escalier, la mezzanine et ses garde-corps (Seraba), l’espace a été subtilement repensé dans un style cosy misant sur les couleurs minérales et la chaleur. Une fois de plus, la filière a su se mobiliser pour mettre en valeur toute l’expertise et le savoir-faire des acteurs de l’acier. Les cloisons en inox brossé coloré et polimiroir, fournies par Aperam, façonnées par Loison et mises en œuvre par la métallerie de l’Authion ont su créer un univers élégant tamisé par les suspensions de luminaires d’Euroslot et rehaussé par la mezzanine de Canam et son escalier réalisé par les Compagnons Réglementation parasismique pour les bâtiments existants à risque normal • Il n’y a pas d’obligation de mise à niveau d’un bâtiment existant (non rétroactivité de la règle). • Quand un bâtiment fait l’objet de travaux dépassant un des critères de travaux lourds, une mise à niveau parasismique de tout le bâtiment est imposée par la réglementation, pour une accélération sismique du sol correspondant à 60 % de celle exigée pour un bâtiment neuf. • Pour tous les autres travaux, la seule obligation est la non aggravation de la vulnérabilité sismique de l’édifice. Quels sont les bâtiments concernés Les bâtiments existants faisant l’objet de travaux sont concernés par la réglementation parasismique lorsqu’ils sont situés dans une zone sismique et appartiennent à une catégorie d’importance selon les combinaisons définies dans le tableau suivant : Zone de sismicité 1 I Catégorie d’importance II III IV 2 3 4 5 Obligations réglementaires en fonction de la nature des travaux Décembre 2015 - CMI 4-2015 On retient pour la catégorie d’importance celle du bâtiment à l’issue des travaux. Références Pour les exigences réglementaires : Décret n° 2010-1254 du 22 octobre 2010 relatif à la prévention du risque sismique. Décret modifié n° 2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français. Arrêté modifié du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasis- mique applicables aux bâtiments de la classe dite à risque normal. Évaluation de l’incidence des travaux sur la vulnérabilité au séisme d’un bâtiment existant – Grille d’analyse – Cahier Technique n° 35 – avril 2014 – AFPS Dimensionnement parasismique des éléments non structuraux du cadre bâti – Justification parasismiques pour le bâtiment « à risque normal » - Édition 2014 – DHUP NF EN 1998-1 et son annexe nationale Pour l’évaluation et le renforcement volontaire du bâtiment par le maître d’ouvrage : NF EN 1998-3 et son annexe nationale Renforcement parasismique des bâtiments – Guide technique CSTB – Édition 2010 Non aggravation de la vulnérabilité sismique Il est admis qu’il n’y a pas aggravation de la vulnérabilité sismique lorsque l’influence des travaux conduit à des écarts limités sur les paramètres représentatifs du comportement du bâtiment sous séisme : • écart de 10 % toléré pour les grandeurs représentatives du comportement global : période du mode fondamental, efforts à la base du bâtiment (poids propre, effort tranchant et moment fléchissant) et déplacements latéral de chaque niveau par rapport au sol ; • écart de 25 % toléré pour les grandeurs représentatives du comportement local : déplacements inter-étages. Le cahier technique CT35 de l’AFPS propose une grille d’analyse et des méthodes simplifiées pour effectuer cette démarche. Fiche technique n° 24 Principes généraux Construire en métal, un art, notre métier Réglementation parasismique pour les bâtiments existants à risque normal Fiche technique n° 24 Règles parasismiques et seuils de travaux lourds Zone de sismicité Catégorie d’import. Zone 2 IV > 30 % de surface créée > 30% de plancher supprimé à un niveau II > 30 % de surface créée > 30% de plancher supprimé à un niveau > 30 % de surface créée > 30% de plancher supprimé à un niveau Zone 3 III IV Zone 4 III IV II Zone 5 III IV Conditions PS-MI respectées Conditions PS-MI non respectées Conditions PS-MI respectées PS-MI Zone 2 Eurocode 8-1 agr = 0,66 m/s2 PS-MI Zone 3 > 30 % de surface créée > 30% de plancher supprimé à un niveau > 20 % de surface créée > 30% de plancher supprimé à un niveau > 20 % de contreventements verticaux supprimés Ajout d’équipements lourds en toiture > 30 % de surface créée Conditions CP-MI respectées > 20 % de surface créée > 30% de plancher supprimé à un niveau > 20 % de contreventements verticaux supprimés > 20 % de surface créée > 30% de plancher supprimé à un niveau > 20 % de contreventements verticaux supprimés Ajout d’équipements lourds en toiture En zone de sismicité 2, il n’y a pas de seuil de travaux lourds pour la catégorie d’importance III : dans ce cas, seul le principe de non aggravation de la vulnérabilité sismique prévaut. Décembre 2015 - CMI 4-2015 Eurocode 8-1 agr = 0,42 m/s2 > 30 % de surface créée > 30% de plancher supprimé à un niveau > 30 % de surface créée II Règles de construction Seuil de travaux lourds Au-dessus du seuil de travaux lourds, les éléments non structuraux doivent être conçus et dimensionnés suivant les règles parasismiques (cf. guide de la DHUP). Cas particuliers Dans le cas d’une extension désolidarisée de la structure existante par un joint de fractionnement, il n’y a pas d’obligation parasismique autre que la Eurocode 8-1 agr = 0,96 m/s2 CP-MI Eurocode 8-1 agr = 1,8 m/s2 non aggravation de la vulnérabilité pour la partie existante et l’extension doit être conçue et dimensionnée comme une structure neuve. Les règles de calcul du joint sismique sont données en 4.4.2.7 de la NF EN 1998-1, avec une largeur minimale de 4 cm recommandée par l’Annexe Nationale 2013. En dessous du seuil de travaux lourds, il n’y a pas d’obligation parasismique pour les éléments non structuraux. En cas de changement de destination du bâtiment entraînant un changement de catégorie d’importance et ne nécessitant pas de travaux dans les critères de l’arrêté, aucune exigence réglementaire n’est imposée. Actualités du Devoir. Créé sur mesure, le mobilier a participé de l’événement grâce aux équipes de Atelier FMDB, Oxcisaille Métal, JPM Pliage et Sonopol. Si ce stand a pu être réalisé en 100 % acier, c’est bien grâce à KDI qui a fourni la majorité des aciers. Affluence record à la librairie/ matériauthèque Succès rayonnant pour la matériauthèque et la librairie qui, stratégiquement placées, ont attiré quotidiennement une foule de visiteurs. Séduits par le splendide éventail de lames d’inox, d’acier brut, autopatinable, thermolaqué, galvanisé, sublimé et passivé (Prestia, Décogalva et Galva Union), nombreux ont été les visiteurs à demander explications et informations sur les matériaux. ConstruirAcier et le CTICM ont également ouvert les portes de leur librairie « acier » et offert à la consultation une vingtaine de livres et de revues. Consultables sur place, les ouvrages ont été achetés directement sur le stand. Mention spéciale pour le banc Guipure, lauréat du concours Culture Acier 2014, réalisé par les Compagnons du Devoir qui a littéralement enthousiasmé les visiteurs et permis de s’offrir une pause « découverte » très confortable. Convivialité et conviction C’est durant toute cette semaine rythmée par d’authentiques moments conviviaux rendus possibles par Afiqlo, AFTA.P, L’Union des Métalliers, Aperam, Ugitech, Euroslot, Galvazinc l’Enveloppe Métallique du Bâtiment et Salzgitter Mannesman que la filière acier, forte de ses représentants, a informé sur le matériau, démontré ses qualités et convaincu les prescripteurs de ses innombrables atouts dans la construction. Lancement du concours ACIER 2016 Après la Halle Universelle, sujet du concours 2015, ConstruirAcier invite tous les étudiants en école d’architecture à plancher sur le nouveau thème de l’édition 2016 : le transport aérien par câble. Figure emblématique des loisirs de sports d’hiver, le transport aérien par câble affirme aujourd’hui sa capacité à relever les défis d’une mobilité douce et s’affiche comme une solution privilégiée pour organiser et rendre accessible les déplacements urbains de proximité, tout en s’attachant à décongestionner la ville et préserver l’espace au sol pour d’autres usages connexes. Il est notamment demandé aux candidats de concevoir : --un pylône type, élément de support du système de transport par câble, --une station intermédiaire proposant des zones d’attentes abritées, une billetterie automatique, des panneaux d’informations et tout élément que le candidat jugera pertinent. --une gare aérienne en milieu urbain ou périurbain : plus qu’un simple lieu de passage, elle devra s’adapter à une multiplicité d’usages propres aux nouveaux enjeux des espaces physiques de la mobilité, tout en fournissant une plateforme d’activité partageable et interconnectée. Toute en légèreté et en flexibilité, cette dernière favorisera également la mixité des fonctions qu’elle pourra concentrer en son sein et à proximité. Date limite d’inscription lundi 4 avril 2016. Remise des projets avant le mercredi 6 avril 2016 minuit. Jury final, pour les équipes sélectionnées à l’issue du pré-jury jeudi 26 mai 2016. Tout s’emboîte, le nouveau défi Culture Acier ! ConstruirAcier propose aux étudiants en architecture et en design à concevoir, dans un volume limité, un petit équipement constitué principalement d’acier apportant un service innovant, mobile par définition. Il s’agira d’imaginer un dispositif déployable et transportable, capable de répondre aux besoins d’un service innovant de leur choix, à implanter dans l’espace public. Il est facile à mettre en place et capable d’accueillir plusieurs usagers dans des conditions de confort satisfaisantes. Il interagit avec son environnement et invite à l’usage. Tout est à inventer… CMI 4-2015 11 TERRAIN Aéroscopia ou La géométrie du tore Tore : solide géométrique représentant un tube courbé refermé sur lui-même. À proximité de l’aéroport de Toulouse-Blagnac une silhouette étrange émerge du paysage. Une forme noire, ovoïde, venant délicatement s’inscrire autour d’un petit lac. Il s’agit de la grande halle d’exposition du nouveau musée Aéroscopia consacré à l’aventure aéronautique. Une structure tridimensionnelle unique en France, composée d’assemblage de 1 700 nœuds et 6 600 barres, une sculpture géante inspirée de la géométrie du tore. Vincent Rey CMI 4-2015 12 © Frédérique Félix-Faure Sur le terrain CMI 4-2015 13 TERRAIN Une histoire industrielle 136 000 m2 mesurant près de 500 mètres de long, 250 mètres de large pour 45 mètres de hauteur. Tout inspire la démesure dans ce site industriel d’exception. Tous les passionnés d’aéronautique rêvaient depuis de longues années de pouvoir enfin disposer ici d’un lieu de mémoire, garant de la préservation et de la promotion de ce patrimoine historique unique au monde. C’est en janvier de cette année, à quelques centaines de mètres de l’usine Airbus, que le musée Aéroscopia a ouvert ses portes au public, comblant ainsi une attente de près de trente ans (voir encadré « Une longue genèse »). En Midi-Pyrénées, l’aéronautique est aujourd’hui un véritable moteur économique pour toute la région. Près de 80 000 personnes vivent de cette activité et de ses dérivées. C’est un écosystème qui regroupe les grands industriels du secteur, leurs sous-traitants, des équipementiers, des bureaux d’études et des sociétés de services. Cette dynamique s’étend également à l’enseignement avec trois écoles d’ingénieurs, des lycées et des centres de formation et d’apprentissage. Cette partie du sud de la France a toujours été une terre fertile pour l’aéronautique. L’histoire a débuté il y a près d’un siècle. On y fabriqua, au sortir de la première guerre mondiale, une série d’appareils légendaires : les Latécoère, les Dewoitine, puis les Languedoc et les Armagnac. C’est également ici que furent élaborés les premiers avions civils à réaction, les Caravelle, au début des années 1950, puis le Concorde. Aujourd’hui, c’est à Toulouse que sont assemblés les géants des airs : les A380. Créée par la métropole toulousaine en 2001, la ZAC Aéroconstellation constitue le plus grand site aéronautique européen. Sur près de 260 hectares, sont regroupés les plus importants industriels du secteur. Y est notamment implantée l’usine d’assemblage des avions Airbus, œuvre de l’agence d’architecture Cardete-Huet. Un bâtiment monumental de Une confrontation réussie En 2006 est lancé le concours d’architecture du nouveau musée. L’enjeu est complexe : le futur projet, Aéroscopia, doit présenter une identité et une visibilité forte, mais comment exister dans ce lieu hors norme, peuplé de bâtiments aux dimensions titanesques ? C’est l’agence Cardete-Huet qui gagne la consultation avec un parti pris affirmé. La réflexion des architectes participe d’abord d’une lecture attentive du site. Le musée doit s’installer à proximité d’un grand bassin de rétention. Leur première idée est de renverser les contraintes : de cet ouvrage technique nécessaire aux infrastructures présentes, ils en font un « lac », l’élément paysager Fiche technique Maîtrise d’ouvrage : Ville de Blagnac Maîtrise d’ouvrage déléguée : Oppidea Maîtrise d’œuvre : Cardete-Huet Architectes Scénographie : Atelier Verbitzh. Paysagiste : Paulet Bureaux d’études : Cabinet Jaillet Rouby Technip Tps Principales entreprises : SCREG (VRD) MAS/GCC (Gros œuvre) Cabrol (Charpente) Raimond (Couverture) MID-Aquitaine (Étanchéité) Constructions Saint-Éloi (Bardage) Cance (Menuiseries extérieures) Surface : 11 032 m2 SHON Durée des travaux : 31 mois, compris les 2 mois de préparations Coût des travaux : 12,9 millions d’euros HT (hors aménagement des parkings et rénovation de la ferme Pinot) CMI 4-2015 14 © Cardete Huet Architectes Musée de l’Aéronautique Aéroscopia Toulouse-Blagnac Allée André Turcat - 31700 Blagnac © Cardete Huet Architectes central des futurs aménagements. Ils imaginent alors une halle d’exposition (la galerie historique du musée) venant se déployer autour du bassin circulaire, et ainsi se refléter dans l’eau. La confrontation avec les immenses hangars présents sur le tarmac de l’aéroport n’est pas équitable : la taille du nouvel équipement ne pourra pas rivaliser avec les dimensions de ces bâtiments. Les architectes décident de résoudre cette problématique par une opposition stylistique, géométrique. À la rectitude des édifices industriels, le nouveau musée répondra par une forme souple, tout en courbes. Une fraction de tore émergeant du sol et venant « s’enrouler autour du lac » déclare Marie Laurent, chef de projet à l’agence Cardete-Huet. Pour garder toute la force et la prégnance de cette géométrie singulière, les architectes ont fait le choix de regrouper les autres parties du musée (essentiellement locaux d’accueil, bureaux et espaces Le Tourisme de découverte économique Aéroscopia n’est pas un musée comme les autres. Il remplit certes les fonctions traditionnelles d’exposition et de découverte de l’aéronautique avec la présence d’une collection d’avions exceptionnels : le Concorde, le Super Guppy, la Caravelle, l’A300B, etc. Mais ses objectifs vont au-delà : il s’agit d’ancrer cette histoire humaine et industrielle dans le présent, et de se projeter vers les développements futurs de ce secteur d’activité. En 2011, au terme d’un appel d’offres, c’est la société Manatour spécialisée dans le « Tourisme industriel, scientifique et technique », également appelé Tourisme de découverte économique, qui est retenue pour exploiter Aéroscopia. Une délégation de service public lui est accordée pour une durée de 6 ans. Cette société possède une grande expérience dans ce secteur d’activité : elle organise depuis les années 1990 les visites guidées des différents sites d’Airbus en France : Toulouse, mais également Nantes et Saint-Nazaire. « La vocation d’Aéroscopia est triple : faire découvrir l’histoire de l’aéronautique et son ancrage local, favoriser la transmission des savoirs scientifiques et techniques par l’expérimentation, et enfin sensibiliser le jeune public aux métiers aéronautiques, susciter des vocations » déclare Vicenta Molinero, du groupe Manatour. À côté des lieux d’exposition traditionnels, des espaces thématiques ont été imaginés : les différents métiers liés au secteur aéronautique y sont présentés aux jeunes visiteurs du musée. Les programmes de développement en cours sont également expliqués au public, dans l’idée de créer une véritable synergie avec la présence de l’usine d’assemblage des Airbus à proximité d’Aéroscopia. Aujourd’hui, le musée est une véritable réussite en termes de fréquentation. Les objectifs initiaux fixés à 120 000 visiteurs par an sont déjà dépassés avec plus de 190 000 personnes depuis le début de l’année. L’ensemble du site continue à se développer avec la réhabilitation projetée de la ferme Pinot. En 2017, elle accueillera plusieurs activités liées au musée : un auditorium, des espaces de restauration, un centre de documentation, des salles d’ateliers pédagogiques, des bureaux associatifs. thématiques) dans un édifice dissocié de la halle d’exposition des avions. Un simple volume rectangulaire, une sorte de « boîte » posée à côté du lac. La liaison entre ces deux bâtiments s’effectue par une passerelle en poutre treillis, clin d’œil des architectes aux « passerelles d’embarquement » des avions. L’ensemble étonne dans le contexte de cette zone aéroportuaire. La confrontation avec l’immense bâtiment d’assemblage des A380 est réussie : aux immenses portes revêtues d’inox de l’usine s’oppose le noir mat du zinc recouvrant la galerie historique (voir l’encadré « une écorce de zinc »), à sa stricte géométrie répond une forme souple, ovoïde, comme un tube de métal. Il fallait trouver une identité au nouveau musée, le rendre visible et reconnaissable, le pari est réussi ! CMI 4-2015 15 © Frédérique Félix-Faure TERRAIN Une simplicité formelle… complexe L’attraction majeure d’Aéroscopia, c’est sa grande halle, une galerie historique ou sont exposés plus d’une quinzaine d’avions. Ses dimensions sont imposantes : 133 mètres de long, 71 mètres de large pour une hauteur de 22 mètres. Il n’en fallait pas moins pour accueillir quelques géants des airs dont le gigantesque Super Guppy chargé de transporter les pièces composant les appareils d’Airbus entre les différents sites de production. L’aspect extérieur de cette galerie historique est monolithique : une forme toroïdale de couleur noire sans aucun percement. Mais à l’intérieur, le visiteur découvre l’ensemble de la structure tridimensionnelle : un squelette de métal laqué blanc venant délicatement épouser la forme tendue du bâtiment, un enchevêtrement savant et ordonné de barres et de sphères. L’apparence simple et régulière de l’ensemble de cette structure tridimensionnelle cache cependant une grande complexité technique. Toutes ces sphères, des « nœuds », ont été usinées sur-mesure : elles comportent des percements filetés dont la position a été calculée en relation à leurs positions respectives dans la géométrie d’ensemble. Les barres venant rejoindre ces nœuds sont munies à leurs extrémités de boulons avec un système de Une longue genèse Il y a maintenant plus de trente ans qu’est née l’idée de créer, à Toulouse, un musée consacré à l’aéronautique et au spatial. Ce projet, initié à la base par une communauté de passionnés, s’inscrit dans l’histoire de la région Midi-Pyrénées et dans les relations permanentes qu’elle a entretenues avec l’épopée de la conquête des airs. Tout commence en 1890. Clément Ader, originaire de Muret, une commune proche de Toulouse, effectue le premier décollage motorisé d’un engin plus lourd que l’air. L’Éole ne volera guère plus de cinquante mètres, mais l’histoire est lancée. 1917 : Pierre-Georges Latécoère installe ses usines en terre toulousaine. Il y produira les premiers avions de reconnaissance de l’armée française. Au lendemain de la grande guerre, commence l’incroyable aventure de l’Aéropostale, liée aux noms de Mermoz et de Saint-Exupéry, avec en 1925 la création de la première liaison postale entre Toulouse et Dakar. La suite ne fera que confirmer la vocation aéronautique de cette région de France. C’est en 1955 que la Caravelle, premier avion civil à réaction, effectue son vol inaugural dans le ciel toulousain. Il est produit par la société Sud-Aviation qui deviendra plus tard l’Aérospatiale. Puis suivra le Concorde en 1969. Et aujourd’hui encore, l’histoire continue avec la production des Airbus A380 et A350, fleurons de l’industrie européenne. À la fin des années 1980, les acteurs et témoins de cette magnifique aventure se mobilisent pour que cette histoire soit reconnue et partagée par tous. Un terrain est retenu pour ce projet, au nord de la commune de Blagnac. Mais il s’agit d’un projet ambitieux, impliquant de multiples partenariats afin de rassembler les finances nécessaires. Entre-temps, à l’initiative de la mairie de Toulouse, est créée la Cité de l’espace en 1997. Restait donc à bâtir un musée dédié à l’aéronautique. La communauté urbaine de Toulouse lance un concours d’architecture en 2006 et l’agence d’architecture Cardete Huet remporte la consultation, mais le projet tarde à se concrétiser. La ville de Blagnac reprend finalement la maîtrise d’ouvrage de l’opération et cinq ans plus tard, en 2011, la première pierre du musée est posée. Le chantier va débuter véritablement l’année suivante et le bâtiment sera inauguré officiellement le 13 janvier de cette année. L’ensemble de l’opération comprenant le musée Aéroscopia, les aménagements du site et la restauration de la ferme Pinot datant du dix-huitième siècle coûtera au final près de 21 millions d’euros. Et au bout de trente ans, le projet arrive enfin à son terme ! CMI 4-2015 16 Trois questions à Olivier Teissie, responsable d’exécution de l’entreprise Cabrol. Quelles étaient les difficultés inhérentes à l’appel d’offres de cette opération ? Dans le lot charpente, il y avait une partie du projet à réaliser en charpente métallique traditionnelle, et la grande halle d’exposition à mettre en œuvre avec une structure tridimensionnelle, beaucoup plus complexe dans sa conception. Lors de la consultation, trois entreprises ont été retenues en première phase mais, compte tenu d’une description technique très précise de l’ouvrage, il n’y avait pas de possibilité de trouver des variantes au projet pour réaliser des économies. Nous avons donc dû travailler sur le prix global de l’ouvrage. Comment s’est déroulée la phase d’étude et de mise au point des ouvrages ? Le temps d’étude a été relativement long : il y avait en effet deux calculs distincts à effectuer, celui de la charpente traditionnelle et celui de la structure tridimensionnelle, mais surtout il fallait intégrer ces deux calculs sous un modèle global. En effet, 4 grands ouvrages venaient s’appuyer sur la nappe de la galerie historique : une mezzanine intérieure, une passerelle en poutre treillis, un passage couvert et les deux structures des pignons. Il fallait donc avoir une vision des « déformés » de l’ensemble de ces éléments afin que notre modèle global fonctionne de façon conforme. Pourriez-vous me décrire le déroulement du chantier ? Il n’y a pas eu de difficultés particulières durant le chantier. Le montage de la structure tridimensionnelle a duré environ 5 mois, et a été effectué en trois phases. Tout d’abord une première demi-coque était montée, elle était stable parce que supportée par des poteaux inclinés. Puis, à l’aide de 2 ou 4 grues, on montait la nappe centrale de l’ouvrage. Enfin, la seconde demi-coque était mise en place avec une dernière grue. Ne restait plus qu’à liaisonner l’ensemble de la structure tridimensionnelle. Une des spécificités de l’opération a été de devoir installer les trois grosporteurs (Concorde, A300 et Super Guppy) dans la galerie avant la mise en place des pignons de l’ouvrage. Ces deux pignons disposent chacun d’une grande porte électrique à deux vantaux, d’une hauteur de 16 mètres. Il y avait des contraintes de vent très importantes sur ces deux éléments, mais on ne sortait pas des normes classiques. © Frédérique Félix-Faure double écrou permettant de les maintenir arrêtées quand elles arrivent en butée. Ces barres sont de différentes longueurs, pour correspondre à la double courbure du bâtiment, mais également d’épaisseurs variables pour répondre aux charges particulières inhérentes à leur situation dans l’ouvrage. L’ensemble s’apparente à une sorte de « mécano » géant dont l’assemblage a été pour le moins minutieux : sur le chantier, 2 à 3 personnes se sont occupés exclusivement, durant toute la période de montage de cette structure, de trier et gérer l’approvisionnement des différents éléments la composant. Les images du chantier témoignent de la complexité de l’ouvrage : dans le ciel toulousain, on voit s’élever une nappe de métal blanc dont les formes tendues résultent d’une incroyable accumulation d’éléments répétitifs : plus de 1 700 nœuds et de 6 600 barres composent cet ensemble unique qui paraît léger, presque aérien. © DR © Frédérique Félix-Faure Sur le terrain CMI 4-2015 17 Une écorce de zinc Le musée Aéroscopia présente une géométrie complexe. Une forme ovoïde en courbe, un tore, impliquant immanquablement une réflexion particulière sur sa vêture. Point de murs ici, de parois verticales, d’attiques ou de toitures, l’enveloppe est continue et elle vient s’enrouler sur ellemême, comme une écorce d’arbre. À cette spécificité géométrique s’est ajoutée la volonté des concepteurs de produire un effet de contraste avec la monumentale usine d’assemblage de l’Airbus A380 présente sur le site. C’est la même agence d’architecture Cardete-Huet qui a réalisé ces deux bâtiments. Pour l’usine, le choix avait été fait de traiter les immenses portes de l’édifice par une peau en inox venant refléter le ciel, évocation métaphorique des aéronefs produits dans cet édifice. Après avoir étudié de nombreuses variantes, le choix des architectes s’est finalement arrêté sur une peau en zinc de couleur noire, une teinte mate, contrepoint radical aux constructions mitoyennes. « On a longtemps cherché un produit nous permettant de donner une identité propre au bâtiment, et disposant d’un avis technique autorisant une pose en double courbure, notre bâtiment présentant une forme cintrée gironnée » déclare Marie Laurent chef de projet à l’agence Cardete-Huet. L’avis technique était effectivement un critère décisif pour les architectes et leur bureau d’études, qui recherchaient une solution globale (vêture, fixation, isolant) à la fois certifiée par le CSTB et répondant à la physionomie spécifique de l’ouvrage. La finesse du zinc, sa légèreté et sa mise en œuvre rapide seyaient bien à la philosophie générale de l’ouvrage projeté par les architectes. En cours de chantier, la société Antonangelli, initialement choisie à l’appel d’offres pour ce lot, dépose le bilan. C’est l’entreprise Raimond SAS qui reprend le chantier et assure finalement la pose de la couverture. Un même matériau a donc été utilisé pour couvrir l’ensemble de la galerie historique mais selon deux modénatures : sur la base de l’ouvrage, ses flancs, le zinc est posé sur des voliges en bois. Sur la partie supérieure du musée, l’entreprise a mis en œuvre un complexe composé d’un isolant minéral de 120 mm posé sur un support bac acier avec pare vapeur, le tout étant recouvert directement par un zinc « technique » protégé en sous face par une laque composite de 60 microns permettant d’éviter la lame d’air. Au final, c’est plus de 12 000 m2 de zinc qui auront été posés sur la grande halle. L’ensemble est remarquable de cohérence et d’homogénéité. Un tore de métal noir se déployant sous le ciel azuré de Toulouse. CMI 4-2015 18 Des contraintes scénographiques Le parcours muséographie débute dans l’espace d’accueil situé à proximité du lac. Il se prolonge par une galerie qui conduit à une vaste mezzanine d’où le visiteur, en un seul coup d’œil, embrasse l’ensemble de la grande galerie historique. Dès le début du projet, les architectes ont travaillé avec l’atelier Verbizh spécialisé dans les problématiques de scénographie. La volonté de l’équipe de conception était que le public puisse découvrir les avions en hauteur, au niveau de leur fuselage. Cette approche permettait également de créer les conditions d’un parcours muséal fluide, sans rupture, entre le bâtiment et la visite des différents aéronefs exposés. Si le choix d’une structure tridimensionnelle s’est imposé dès le départ pour l’enveloppe de la halle, il était donc nécessaire de pouvoir disposer dans cette grande galerie historique d’une mezzanine en surplomb des avions, mais également de poutres scéniques supportant des éclairages. Des poteaux ont donc été mis en place sur les côtés du bâtiment. « Ils servent à porter la mezzanine, mais permettent également de soutenir une partie de la nappe tridimensionnelle. C’est une optimisation du projet qui permet de soulager la structure et ainsi de mettre en œuvre des éléments beaucoup plus fins et légers » déclare Florent Millot, dirigeant du bureau d’études Jaillet Rouby. « Le projet paraît simple et cela participe de sa réussite © Cardete Huet Architectes © Frédérique Félix-Faure TERRAIN © Frédérique Félix-Faure © Frédérique Félix-Faure © Frédérique Félix-Faure Sur le terrain esthétique. Mais derrière cette simplicité apparente, il y a toujours beaucoup de travail » ajoute-t-il. Ces poteaux viennent rythmer l’espace de la grande galerie, et si leur présence a été rendue nécessaire par la mise en place de la mezzanine, ils permettent au final d’alléger l’ensemble de la structure tridimensionnelle, de la rendre encore plus aérienne. De la contrainte peut naître l’invention, l’innovation, l’émergence de solutions nouvelles. Un musée plein de projets Aujourd’hui, si Aéroscopia a ouvert ses portes au public, le développement du site n’est pas encore achevé. Contigus au musée, sur une superficie de près de 7 hectares, se trouvent la ferme Pinot et son parc arboré. La réhabilitation des anciens bâtiments datant du XVIIIe siècle va débuter au début de l’année prochaine, afin de compléter l’offre muséale en proposant des services de restauration, un centre de documentation et des espaces annexes. La commune de Blagnac ambitionne également de doter le musée d’un A380, symbole du dynamisme des productions actuelles de l’industrie d’Airbus. Gageons que la présence de ce géant des airs augmentera encore l’attractivité du lieu. Mais le musée lui-même n’est pas encore achevé. La grande galerie historique, au moment du concours en 2006, devait être d’une surface près de deux fois supérieure à ce qui a été construit aujourd’hui. Les contraintes budgétaires n’ont pu permettre de construire dans une première phase l’intégralité des espaces d’expositions prévus. On ne peut que souhaiter que cette seconde étape, à moyen terme, puisse se réaliser, achevant ainsi l’œuvre des architectes et leur surprenant « tore » de métal noir. CMI 4-2015 19 RENCONTRE Rencontre avec Geoffrey Denys, président de CIAN Entreprise « L’avenir des charpentiers est dans le numérique. » Basée en banlieue lilloise, CIAN Entreprise est le phénix d’une société de construction métallique née en 1925. L’auteur du renouveau : Régis Denys qui en fut le dirigeant de 1985 à 2008, année où il passa le flambeau à son fils Geoffrey Denys. Le credo de ce jeune dirigeant : « faire toujours mieux ». Est-ce la raison pour laquelle la ch’ti entreprise ne craint pas la crise ? Goeffrey Denys, président de CIAN Entreprise CMI - CIAN est née des cendres d’une vieille entreprise de la région lilloise, expliquez-nous ? Geoffrey Denys : effectivement, à l’origine existait la société de construction métallique Pluvinage créée en 1925 qui comptait plus de 100 personnes. Lorsque son dirigeant a déposé le bilan, en 1985, mon père qui en était le responsable technique a monté une scop avec une vingtaine d’autres personnes de Pluvinage, c’était l’origine de la CIAN (Constructions Industrielles des Associés du Nord). Malheureusement cette forme juridique n’était pas adéquate au regard de mon père. Donc en 1986, mon père qui avait la majorité des parts, a tout racheté et a monté la SARL CIAN. Il a repris le site et l’outil de production (5 000 m² et un parc machines). S’il y avait un outil important de production il y avait également un savoirfaire issu de 60 ans d’expérience sur des chantiers emblématiques en France et à l’étranger. Mon père a gardé les meilleurs éléments dont de très bons conducteurs de travaux, des chargés d’affaires, et bien sûr d’excellents ouvriers. Lors de cette reprise, mon père a redéfini le périmètre de l’activité et s’est concentré sur le marché local. Le gros de l’activité se faisait en bâtiments commerciaux et industriels, nous avons notamment beaucoup travaillé pour la Chambre de commerce et d’industrie de Lille et les usines de la région. CMI - Comment s’est développée l’entreprise jusqu’à votre arrivée ? Geoffrey Denys : l’entreprise a évolué régulièrement, en fonction des besoins de nos clients mais CMI 4-2015 20 l’évolution la plus importante a été l’informatisation de la société. L’informatique a été mise en place en 1986 pour mettre en place des outils de chiffrage sur Excel alimentés par les données de gestion de production. Puis la CAO est arrivée en 1989 dans le BE puis les logiciels 3D sont arrivés. Notre première machine à commande numérique est arrivée en 1994. Nous avons évolué au fur et à mesure de l’évolution des machines, pour avoir les meilleurs coûts de production. C’est dans nos gênes, pour preuve : au début des années 1970 nous avions créé un des premiers bancs de PRS à une tête. Les marchés ont également évolué, notamment à mon arrivée. Avant il y avait des chantiers pour lesquels nous n’avions pas toutes les compétences techniques. Lorsque les projets demandaient plus de technique nous faisions appel au CTICM. Depuis mon arrivée, j’ai relevé les défis techniques qui se présentaient. Un des premiers chantiers importants a été pour Arcelor : nous avons travaillé sur des bâtiments stabilisés par effet de diaphragme. C’était un bâtiment de 3 niveaux à Dunkerque en bord de mer entièrement maintenu par des plateaux de 2 mm d’épaisseur (sans poteaux), suffisant pour porter les 20 t/m et assurer la stabilité du bâtiment. C’était très particulier et j’ai réalisé les calculs de cet ouvrage aux Eurocodes. Puis il y avait aussi des poutres alvéolaires et là aussi les Eurocodes nous ont permis d’optimiser la charpente. On peut dire que d’un point de vue technique, mon arrivée a constitué un tournant pour l’entreprise. Cela nous a permis d’aborder des chantiers plus complexes techniquement alors que jusque-là nous n’arrivions pas à les réaliser sans les sous-traiter. Rencontre CMI - Vos études finies, vous avez immédiatement travaillé dans l’entreprise, comment c’est passée votre intégration ? Geoffrey Denys : mon premier gros chantier était à Valenciennes, une station de traitement des eaux pour Toyota. Il fallait parler anglais avec les contractants généraux, or j’étais le seul à pouvoir le faire, mon père m’avait donc confié la mission. C’était un bâtiment de 2 500 m² où nous devions fournir la charpente, les racks, la serrurerie, la couverture et le bardage. J’ai géré l’affaire d’un bout à l’autre, c’était de la marche forcée compte tenu des délais et cela m’a obligé à être efficace. J’ai appris sur le tas en prenant tout ce que l’on me donnait. J’ai eu de la chance d’être soutenu par les collaborateurs de l’entreprise qui ne m’ont jamais considéré comme un concurrent potentiel car tout le monde me connaissait depuis que j’étais tout jeune. J’étais là pour aider les gens et faire avancer les choses. C’est ce que j’ai fait. J’ai monté les marches au fur et à mesure mais ce sont eux qui m’ont appris le métier. Je leur en suis très reconnaissant. CMI - Comment en moins de 10 ans êtesvous devenu le dirigeant de CIAN ? Geoffrey Denys : j’étais un peu prédestiné à reprendre la direction de l’entreprise même si mon rêve n’était pas de piloter une entreprise mais plutôt des avions. À la suite de mes études au CHEM, j’ai commencé par faire du calcul puis rapidement je suis devenu le responsable du BE car je faisais évoluer les méthodes, les outils de travail et les standards de l’entreprise. Le BE est monté alors à 10 personnes. Ensuite j’ai assuré des fonctions d’ingénieur d’affaires tout en agissant sur le développement de l’entreprise avec mon père. Je ne maîtrisais pas vraiment la gestion financière de l’entreprise, alors parallèlement à mon travail dans l’entreprise, j’ai suivi l’école des jeunes dirigeants du bâtiment. À l’époque nous avions également une société d’aluminium : CIAN Aluminium. Donc après cette formation, pour faire mes armes, j’en ai pris la direction tout en conservant mes fonctions d’ingénieur d’affaires, j’avais 28/29 ans. Puis en 2008, j’ai repris la direction de l’entreprise de construction métallique et j’ai revendu CIAN Aluminium pour me concentrer pleinement à l’activité de charpente-couverture-bardage. Si mon père m’a expliqué le métier en revanche il ne me l’a pas donné : si je voulais quelque chose il fallait que j’aille le chercher moi-même. Alors je suis allé chercher CIAN ! J’ai sans doute pris mon père de court (il n’avait que 59 ans). Mais pour moi c’était le bon moment : j’avais 34 ans et je venais d’avoir ma fille cela a agi comme un « déclic ». Ma première année a été très bonne, nous avons réalisé environ 7 millions d’euros de chiffre d’affaires, c’était une époque où il y avait de l’activité. Nous étions environ 39 personnes. Depuis que j’ai repris l’entreprise nous avons plus de chantiers importants et d’un plus haut niveau technique. Depuis 2012, nous étudions toutes nos structures aux Eurocodes même si elles sont demandées aux CM 66. CMI - Quelles ont été vos premières actions de dirigeant ? Geoffrey Denys : mon objectif est toujours de faire mieux et principalement d’améliorer nos coûts de production notamment grâce à la mise en place de nouvelles conceptions et d’outils informatiques pour la gestion. J’ai notamment mis en place un suivi de gestion mensuel pour suivre au plus près l’activité. Cela nous a permis d’établir des plans de réductions de coûts. J’ai racheté l’ensemble de la société pour quelques millions d’euros grâce au soutien de nos partenaires financiers. Nous avons ralenti certains investissements dans ce contexte de crise pour construire en priorité notre nouvelle usine en 2008 alors que ce n’était pas prévu dans mon business plan. J’ai sauté sur une opportunité de rachat de notre ancienne usine pour l’avenir de la société et un meilleur cadre de travail pour le personnel. Notre nouvel atelier nous a permis de supprimer toutes les manutentions superflues, d’isoler sérieusement notre bâtiment thermiquement et acoustiquement, d’apporter un éclairage naturel agréable et économe en énergie, d’intégrer la gestion des chutes et grâce à la mise en place de quelques machines supplémentaires, nous avons pu améliorer nettement nos coûts. Nous nous sommes donné les moyens de nous tourner vers le XXIe siècle. Dans l’ancien bâtiment nous avions mis les machines là où il y avait de la place, c’était un frein au développement. Ici nous avons conçu le Le bâtiment d’Arcelor Information Technology à Grande-Synthe proche de Dunkerque CMI 4-2015 21 RENCONTRE techniques ou un défi à relever qui nous permettent de nous démarquer, mais nous faisons également du chantier courant pour lequel nous savons être performants d’autant plus lorsque nous réalisons le clos couvert. Nous faisons également de la soustraitance pour des charpentiers ou chaudronniers sur des tonnages de 15 à 300 t. La coupole du Centre de l’Histoire et de la Mémoire à Helfaut (59) bâtiment en fonction des machines et en fonction du flux de production de l’atelier. De cette façon nous avons gagné environ 20 % de productivité. CMI - Sur quels marchés vous positionnez-vous ? Geoffrey Denys : pour le moment nous suivons le marché là où il se trouve. Nous avons une politique de diversification tirée des leçons du passé. Nous faisons de la charpente, de la couverture, du bardage et de la serrurerie mais aussi des pièces soudées de chaudronnerie ou de tôlerie et parfois des bâtiments en tous corps d’états. Nous travaillons pour l’industrie, les marchés publics, le bâtiment. Nous faisons beaucoup de projets petits, moyens et gros et principalement sur notre région. Je ne cherche pas à agrandir notre périmètre géographique, mais par connaissance nous sommes amenés à travailler sur d’autres territoires comme en région parisienne, en Rhône-Alpes ou en Normandie., mais ce n’est pas le plus gros de nos marchés, c’est juste de l’accompagnement de nos clients. Nous sommes un des charpentiers les plus réputés de la région pour ses compétences et sa technicité. Nous avons peu de démarches commerciales car le niveau de consultation est suffisant pour notre taille. Notre démarche commerciale cible de nouveaux marchés à potentiel car le secteur du bâtiment est très touché et nous nous obligeons à chercher de nouveaux marchés. Pour une société comme la nôtre le carnet de commandes suffisant doit être à 4 mois. Quand nous avons 6 mois de carnet de commandes cela nous bloque car nous sommes trop petits et nos clients attendent de nous d’être réactifs. Cette année nous avons eu deux interruptions de commandes pour des aléas de chantiers, le retard pris nous a posé un vrai problème. Nous répondons aux projets pour lesquels nous aurons une réponse pertinente, avec des difficultés CMI 4-2015 22 CMI - Comment êtes-vous structurés ? Geoffrey Denys : sans les intérimaires, nous sommes 35 personnes réparties entre : l’encadrement commercial, l’administratif, le bureau d’études, l’atelier, l’encadrement et la conduite de travaux et enfin les travaux eux-mêmes. Dans le contexte actuel, je souhaite que nous restions au même nombre même si nous sommes sur des affaires qui demandent beaucoup de temps car elles sont un peu particulières. Mon but est de produire plus sans augmenter trop l’effectif à moins que l’activité reprenne. Nous avons un service commercial avec 3 chargés d’affaires-métreurs et notre responsable travaux assure aussi de l’activité en réhabilitation principalement en couverture-bardage. Il y a 5 personnes au bureau d’études : 1 calculateur (qui sort du CHEM), 4 dessinateurs dont le responsable du bureau d’études. Ils sont tous polyvalents et travaillent tous en charpente, couverture et bardage. À l’atelier, l’effectif est de 9 personnes et quand nous avons de la surcharge nous prenons des intérimaires. Compte tenu de leurs expériences, ils ont beaucoup de savoir-faire. Notre capacité est de 2000 t mais en ce moment nous sommes plus sur du 800 t, voire 600 t pour cette année car nous travaillons beaucoup sur des pièces ouvragées (des treillis, des poutres cintrées, des structures tridimensionnelles, etc.). Je préfère cela que de faire du tonnage. Enfin, nous avons un service chantier constitué de 14 personnes charpentiers-serruriers dont 5 couvreurs-étancheursbardeurs. Ici aussi, la compétence et la polyvalence du personnel nous permet de prendre en charge les chantiers complexes. CMI - Envisagez-vous de travailler à l’export ? Geoffrey Denys : pour le moment nous sommes sur le marché régional mais nous allons essayer de mettre des choses en place pour travailler à l’export en Europe. Le marquage CE et l’EN 1090 sont orientés pour le travail en Europe alors il est normal de s’y diriger. Nous allions auparavant sur les marchés belges mais nous avons arrêté tant que nous n’étions pas Rencontre passés par le marquage CE Pourquoi ? Parce qu’en Belgique le marquage CE n’est pas qu’une norme, c’est aussi une démarche industrielle accompagnée par une vraie politique industrielle. Dans ce cadre, l’État subventionne les démarches de marquage CE, et si vous travaillez sur le marché belge sans être marqués CE alors vous pouvez être verbalisés. Il est dommage de constater qu’en France nous n’avons pas mis les moyens pour accompagner les entreprises dans ce marquage. CMI - Quels chantiers vous ont marqué ? Geoffrey Denys : plusieurs bâtiments sont marquants pour l’entreprise. Celui du siège informatique d’Arcelor à Dunkerque, le bâtiment à stabilisation par effet de diaphragme et avec des poutres alvéolaires dont je vous ai parlé. Nous avons fait preuve d’audace technique, ce qui nous a permis d’évoluer et d’appliquer concrètement les Eurocodes. Je peux citer également l’auditorium du Nouveau siècle à Lille pour lequel nous avons réalisé toute la structure des gradins, des balcons et de la scène. L’auditorium existait sous une grande voûte en béton mais tout a été démoli à l’intérieur. Des reprises en sous-œuvre pour renforcer les structures de gradins ont nécessité un travail de fourmi. L’environnement était particulièrement difficile, nous avons dû créer des ponts roulants, des monorails, pour manutentionner tous les fers car le site ne permettait pas l’utilisation d’engins de levage. Nous avons également fait le musée de la Seconde Guerre mondiale à Saint-Omer. C’était une structure entièrement en tube rond sans raccords visibles. Nous avons réalisé l’extension de la galerie Auchan à Englos qui représentait 10 000 m², étudiée, fabriquée et montée en 4 mois puis la rénovation de la galerie existante pour mettre en œuvre des verrières sur plus de 2000 m² réalisées de nuit sous une ligne à haute tension. Il y a aussi le chantier de la cathédrale Notre-Dame de la Treille à Lille où nous avons réalisé toute l’ossature du support du grand orgue. Nous avons aussi fait un Intermarché sur le site du premier Auchan à Roubaix, tout en treillis tubulaire cintré de 50 m de portée. Nous avons fait pour le Crédit Mutuel une passerelle en verre porteur, c’était une première européenne sous ATEX. Nous réalisons de nombreuses constructions pour le secteur industriel. En général des ossatures de 24 à 40 m de haut dont la plus importante faisait 600 Tonnes. Nous réalisons aussi actuellement 7 logements passifs à ossature métallique et planchers mixtes. Nous faisons de tout. Nous avons le goût du détail et nous le soignons car c’est l’image de marque de l’entreprise. Rénovation de la galerie du Auchan d’Englos, commune proche de Lille CMI - Quelle pression exerce la concurrence étrangère sur votre activité ? Geoffrey Denys : la concurrence étrangère est présente donc il faut s’en méfier et trouver des réponses pour rester dans le coût. Pour le musée de la gendarmerie de Melun, nous étions en concurrence avec des Portugais qui étaient bien moins chers et notre offre a tout de même été retenue. Une chose est sûre : dans le cadre de cette concurrence le marquage CE est indispensable. CMI - Alors justement, où en êtes-vous dans ce marquage CE ? Geoffrey Denys : c’est fait depuis octobre dernier. Je suis fier d’avoir mené ce projet dans l’entreprise. J’ai pris le sujet à bras-le-corps alors que c’était loin d’être une formalité. Il faut composer entre un grand nombre d’exigences et de normes et autant d’interprétations de ces textes. Heureusement j’ai été bien aidé par le CTICM. Mais je pense qu’en France, comme tous les charpentiers sont très réticents, il faudrait mettre davantage de moyens pour valoriser voire subventionner cette démarche. Le marquage CE c’est l’avenir. Si les charpentiers ne suivent pas le mouvement ils seront largués. CMI 4-2015 23 RENCONTRE Les ateliers de CIAN Entreprise à Haubourdin (59) Pour nous c’est venu naturellement grâce au travail que nous avions fait pour l’EN 1090-2. Depuis 2010, nous appliquons peu à peu cette norme (certificats et traçabilité des aciers, boulons SB, procédures, qualifications de soudeurs, QMOS, DMOS, contrôles des tolérances, C’est en s’appropriant l’EN 1090 que nous avons pu concrétiser dans le marquage CE Nous avions quelques demandes de la part de nos clients, mais les acheteurs vont-ils vraiment privilégier les sociétés marquées CE ? Je n’en suis pas certains, à part pour certains projets. Dans le secteur industriel qui occupe une grande part de notre activité, cela s’imposera comme une exigence minimale. Dans le secteur du bâtiment, cela mettra plus longtemps avant de rentrer dans les mœurs. En tout cas, nous avons gravi encore 1 marche ! Cela n’a pas été évident pour le personnel qui n’a pas la culture des normes. Les assembleurs-soudeurs ont passé leurs qualifications de soudeur et suivi des formations de contrôles de soudures. Avant il y avait peu de formations pour les personnes de l’atelier et maintenant leurs compétences sont mieux reconnues, c’est très important pour leur motivation et l’évolution de l’atelier. Le marquage a permis que pour chacun le niveau d’exigences soit défini et maîtrisé et c’est très bien. CMI - Vous êtes partenaires de l’Université du Littoral, pour quelle raison ? Geoffrey Denys : effectivement en parallèle de notre activité, je participe à l’enseignement. Il est essentiel d’accompagner la formation des jeunes. Je me sens redevable d’enseigner ce qu’on m’a appris en son temps. CMI 4-2015 24 Avec la société Delattre nous avons monté une licence professionnelle de structure métallique pour l’université du Littoral à Calais. Il a fallu défendre ce projet auprès du ministère de l’Enseignement pour créer cette filière. Nous avons bâti un programme de formation et je suis devenu enseignant dans cette formation. J’ai fait cela pendant 7 ans. J’ai également donné des cours aux ingénieurs de l’école des Mines de Douai et j’interviens en BTS, à l’AFPA ou en école d’architecture. CMI - Que voyez-vous pour votre entreprise dans les 5 années à venir ? Geoffrey Denys : d’ici à 5 ans il devrait y avoir une évolution de nos machines et de nos outils de gestion de production. Les ouvriers en atelier mais aussi sur chantier sont demandeurs pour passer au numérique (PC, tablette, smartphone, Je rêve de robots qui souderaient les pièces automatiquement. Il y a eu l’ère des machines à commandes numériques qui ne traitaient que le débit, puis il y a eu un peu d’automatisation et demain pourquoi pas l’ère de la robotisation qui nous permettra de réaliser les assemblages et la soudure, au moins pour les pièces courantes. Nos ateliers pourraient se transformer en chaines de production comme on les trouve dans l’automobile. Les nouvelles normes emboîtent le pas à cette mutation numérique. L’avenir des charpentiers ce n’est plus des ouvriers mais des techniciens qualifiés qui font travailler des machines grâce à des logiciels performants. Notre rôle est d’organiser la montée en compétences de notre personnel et le développement de moyens de production performants. LA GALVANISATION GALVAZINC | Galvanisation à chaud ISO 1461 Les Bonnes Pratiques Rencontre ISO 1461 DEUX GUIDES POUR MIEUX MAÎTRISER LA GALVANISATION À CHAUD ET LES SYSTÈMES DUPLEX –- Pour tous les secteurs de la construction, bâtiment, mobilier urbain, ouvrage d’art, énergie, équipements, etc. –- Revêtement anticorrosion à base de zinc dont la durée de vie dépasse fréquemment 50 ans sans entretien CONTACT José DAÊSILVA 16 rue Jean-Jacques Rousseau 92138 Issy-les-Moulineaux Cedex Tél. : 01 55 95 02 02 Fax : 01 55 95 02 00 E-mail : [email protected] Web : www.galvazinc.com AVIS D’EXPERT La galvanisation Guide des bonnes pratiques. La galvanisation à chaud (ISO1461), www.galvazinc.com telle que la pratiquent les adhérents UNE MINE de Galvazinc, présente des qualités D'INFOS POUR LES PRESCRIPTEURS d’anticorrosion inégalées. C’est pour aider les constructeurs et ET LES CONSTRUCTEURS les prescripteurs à mieux connaître Le premier guide édité concerne ces propriétés et à utiliser l’acier les ”bonnes pratiques” de la galvagalvanisé dans les meilleures nisation et de sa mise en œuvre. conditions que Galvazinc a élaboré Il s’adresse aux constructeurs, deux guides à destination des pro- fabricants, architectes ou bureaux fessionnels : un ”guide des bonnes d’études dans leur choix d’acier, pratiques” et un autre traitant de la gestion de la découpe, le choix du gaz, la localisation des perçages, ”la peinture sur galvanisation”. Galvazinc met son expertise au les réparations, etc. ”Il s’agit d’un service des prescripteurs et des support pratique de 54 pages, constructeurs. ”Les professionnels qui illustré de photos. Nous l’avons s’interrogent sur les applications pensé comme une assistance possibles de l’acier galvanisé dans pratique à la conception”, poursuit leurs réalisations peuvent nous José Da Silva. Le second est consulter gratuitement”, indique consacré à ”la peinture sur galvaJosé Da Silva, responsable dévelop- nisation”. ”L’acier galvanisé se peint pement et projets de Galvazinc. parfaitement, à condition que l’on “Nous pouvons aussi organiser des traite correctement la surface en amont de l’application formations selon les de peinture”, indique demandes spécifiques Peintures José Da Silva. Ce guide qu’on nous formule”. poudres de 40 pages aborde liquides les peintures poudres sur Zi n c et liquides sur aciers galvanisés à chaud. ■ ASSOCIATION FRANÇAISE POUR LE DÉVELOPPEMENT DE LA GALVANISATION & Directive Les systèmes Duplex oud udres res et liquides liqui li quides des sur sur zinc zinc Guide des Peintures poudres Les PPP portent la croissance de la galvanisation ISO 1461 La José Da Silva, responsable développement de projets chez Galvazinc “Avec le développement des Partenariats Public Privé (PPP), le choix de l’acier galvanisé s’impose sur de nombreux chantiers. Ce revêtement présente la meilleure des résistances à la corrosion ainsi que la possibilité pour les concepteurs ou architectes d’être peint ou conservé brut selon l’esthétique retenue, sans que cela altère ses caractéristiques. Stade vélodrome de Marseille, de Bordeaux, ministère de la Défense à Balard, éclairages publics ou encore lignes de TGV, lorsque des entreprises privées sont responsables de l’exploitation d’un équipement sur une longue période, elles optent la plupart du temps pour l’acier galvanisé. De cette façon, elles savent qu’elles auront un matériau dont l’intégrité, au fil des ans, n’est plus à prouver, ce qui leur permet une maîtrise parfaite de leurs opérations de maintenance incluant de faibles coûts d’entretien.” ■ galvanisation à chaud au service des prescripteurs et m a î t r e s d ’o u v r a g e s DURABLE ET ECOLOGIQUE Comme l'acier, le zinc utilisé pour protéger ce métal au travers de la galvanisation est recyclable. Il provient de la nature et peut être réutilisé indéfiniment, tout en conservant ses propriétés. PUBLIC PUBLICOMMUNIQUÉ PU B COMMU OMMUNIQU N QUÉ Association française pour le développement de la galvanisation à chaud : véritable bureau d'études au service des prescripteurs et des constructeurs. Édition 2 CMI 4-2015 Document général Galvazinc pour les prescripteurs 25 et maîtres d’ouvrages 2 Sites PUBLICATIONS Agence de Saint Pierre du Perray (91) Siège Naintré (86) 14 rue Emile Zola 86530 Naintré Votre bibliothèque Tél. 00 33 (0)5 49 93 76 00 45 rue du Trou Grillon 91280 St Pierre du Perray Tél. 00 33 (0)1 60 79 96 80 Fax. 00 33 (0)1 60 79 96 89 EUROPRATIC Email : [email protected] Fax. 00 33 (0)5 49 93 76 26 Email : [email protected] Des Eurocodes simplifiés pour les bâtiments simples La mise en application des normes européennes de calcul des structures, plus communément appelées les « Euro codes », a récemment bouleversé les habitudes tic a r p o r u des constructeurs et des bureaux d’études. Pour le E Construction Concepteur et ensemblier Françaiscalcul des structures en acier, ces règles représentent de matériel de Fondation, de Sondage un ensemble volumineux de textes à connaître et à ou d’Injection. maîtriser (les différentes parties des normes NF EN ivant Nous disposons stock Calcul su d’un’uimportant n d 1990, 1991, 1993 et 1998, ainsi que leurs annexes es d Euroco lesdétachées. de pièces acier simple en t en m ti nationales françaises). Ils contiennent parfois plubâ ciens des prati à l’usage sieurs méthodes – certaines étant d’ailleurs assez complexes – et le calculateur doit sélectionner, à bon escient, les plus adaptées à son projet. Service Après Vente Cet ouvrage propose une application simplifiée Assistance client sur site ou des méthodes des Euro codes 0, 1, 3 et 8, et une dans nos ateliers de Naintré, Saint Pierre du Perray et Peypin. démarche de calcul adaptée aux cas courants de structures simples en acier. Les ossatures visées sont notamment celles des bâtiments à base rectangulaire et à simple rez-de-chaussée, destinés à un usage Location industriel, commercial ou agricole. Quelques inforBasé à Saint Pierre du Perray, mations sont fournies pour le calcul des bâtiments nos foreuses Tec et Casagrande à deux ou trois étages. Les méthodes de vérificaainsi que du matériel d’injection tion présentées sont celles qui, de l’avis des auteurs, sont à votre disposition. RODIER Anthony Construire en métal, un art, notre métier Saint Pierre du Perray conviennent le mieux au domaine d’application visé. Selon le cas, elles sont l’application directe des règles données dans les Euro codes, ou des simplifications dans le sens de la sécurité. Les différentes étapes Naintré d’une note de calculs sont abordées, de la détermination des charges à la vérification des barres et des assemblages, en présentant la méthodologie puis son application sur un bâtiment servant de fil conducteur. L’ouvrage est disponible au format PDF uniquement. Isbn : 978-2-902720-43-9 Auteur : Anthony Rodier Éditeur : CTICM Nombre de pages : 266 pages Prix : 60 € TTC Guide d’élaboration d’un CCTP Relatif au lot « structure en acier » de bâtiments ou installations industrielles courants Construire en métal, un art, notre métier ction Sous la dire Chaffotec Le de Patrick ATION ’ÉLABOR GUIDE d CTP en acier » de bâtiments d’un C ture urants lot « struc co relatif au ions industrielles lat ou instal travaux CMI 4-2015 26 neufs Ce guide rassemble toutes les informations utiles à l’établissement d’un CCTP relatif au lot « structure en acier » d’une opération courante de bâtiment, et ce dans le cadre en vigueur aujourd’hui des normes dites européennes (EN 1090 et Eurocodes). Tout est passé en revue : documents de référence, description de l’ouvrage et des travaux à réaliser, conception et études, matériaux et produits, fabrication, montage et consistance du dossier d’exécution. Les interfaces entre lots sont spécifi quement étudiées. La liste des données ou options à défi nir, précisant ce qui est de la responsabilité du prescripteur et ce qui peut, voire devrait, être laissé à l’initiative de l’entreprise, est dressée. Ce guide s’adresse au prescripteur, rédacteur du CCTP, les informations qu’il contient sont également capitales pour l’entreprise et l’organisme de contrôle technique. L’ouvrage est disponible au format numérique uniquement Isbn : 978-2-902720-46-0 Auteur : Sous la direction de Patrick Le Chaffotec Éditeur : CTICM Nombre de pages : 88 pages Prix : 50 € TTC 14 rue Emile Zola 86530 Naintré - France Tél. 00 33 (0)5 49 93 76 00 - Fax. 00 33 (0)5 49 93 76 26 www.tecsystem.fr - Email : [email protected] Calendrier des formations 2016 Code Intitulé Durée Prix (jours) (€ H.T.) Premier semestre 2016 J F M A Deuxième semestre 2016 M J S O N D Acquérir les fondamentaux nécessaires au calcul ou à la conception générale des ossatures FON 02 Bases de résistance des matériaux FON 03 Bien appréhender la conception des structures métalliques 3 1 470 3 1 520 19-21 13-15 2-4 27-29 Calcul des structures selon les Eurocodes BAS 01 Eurocode 0 et Eurocode 1 - Actions et combinaisons – Niveau 1 3 1 470 PER 01 Eurocode 1 – Actions – Compléments – Niveau 2 2 990 BAS 04 Eurocode 3 – Calcul et vérification des éléments courants d’ossature 4 1 990 8-11 PER 03 Eurocode 3 – Méthodes d’analyse globale des structures 2 1 100 22-23 PER 04 Eurocode 3 - Résistance des sections et des éléments 4 2 180 12-15 21-24 BAS 05 Eurocode 3 - Calcul des assemblages – Niveau 1 3 1 485 6-8 15-17 PER 05 Eurocode 3 - Calcul des assemblages – Niveau 2 3 1 520 BAS 11 Bases de conception parasismique avec l’Eurocode 8 2 1 150 PER 11 Séisme - Approfondissement : structures à comportement dissipatif 2 1 150 BAS 21 Conception à l’incendie des bâtiments à simple rez-de-chaussée en charpente métallique 1,5 770 PER 21 Sécurité incendie des structures métalliques et mixtes 2,5 1 250 BAS 31 Eurocode 4 - Constructions mixtes acier/ béton – Niveau 1 3 1 450 PER 31 Eurocode 4 - Constructions mixtes acier/ béton – Niveau 2 2 1 100 16-18 11-13 24-25 25-28 8-9 6-8 10-11 29-30 13-14 21-22 17-19 31-2 23-24 Les modules BÂTIMENT BAT 04 Calculer un bâtiment simple avec l’Eurocode 3 4 2 035 BAT 05 a Calcul des bâtiments industriels courants avec l’Eurocode 3 - Module 1 3 1 540 BAT 05 b Calcul des bâtiments industriels courants avec l’Eurocode 3 - Module 2 3 1 540 OUV 01 EN 1993-6 : Chemins de roulement pour ponts roulants et monorails 3 1 490 OUV 10 Éléments de calcul des appareils de levage 3 1 550 2 990 5-6 7 24-27 20-22 4-6 Approfondir et maîtriser le calcul d’ouvrages ou de composants spécifiques d’ossature longs formés à froid – NF EN OUV 02 a Éléments 1993-1-3 14-16 24-26 11-13 plats formés à froid – NF EN OUV 02 b Éléments 1993-1-3 1 470 OUV 03 Passerelles pour piétons 2 1 150 OUV 21 Escaliers et garde-corps 2 990 OUV 11 a Connaissance et choix des produits verriers 1 650 5 4 OUV 11 b Les systèmes de façades 1 650 6 5 7-8 18-19 Module ALUMINIUM ALU 01 Construire avec l’aluminium 3 1 485 26-28 Information sur le contexte normatif et réglementaire PAN 02 Découverte des technologies du soudage CNX 01 Exécution des ouvrages en acier – NF EN 1090-2 2 1 150 19-20 CNX 04 Maîtriser les impacts environnementaux avec la construction métallique 1 550 21 CNX 11 Appréhender le BIM 1 500 1 600 14 27 Sujets transversaux connexes à la conception et au calcul 4 20-21 11 Construire en métal, un art, notre métier FORMATION Stages intra-entreprise Une formation sur mesure pour vos équipes Vos ingénieurs et techniciens ont besoin d’une formation dans les domaines d’expertise du CTICM mais… > les thèmes que vous souhaitez leur taire découvrir ou approfondir ne sont pas traités dans les stages de notre catalogue, > vous souhaitez que le contenu d’un stage ou une série de stages de notre catalogue soit adapté de plus près à l’activité de votre entreprise, > vous avez identifié un ou des stages catalogue dont le contenu répond à vos besoins, mais vous préférez organiser la formation dans vos locaux pour en faire profiter simultanément plusieurs de vos collaborateurs, à des dates et suivant un découpage compatible avec vos activités. La formalion intra-entreprise répond à vos attentes! L’offre du CTICM > Nous sommes à votre écoute pour intégrer l’ensemble de vos besoins et définir le programme de formation qui y répond au plus près > Votre projet de formation fera l’objet d’un devis personallisé intégrant la préparation, l’animation, la fourniture des supports et le déplacement des animateurs Centre Technique Industriel de la Construction Métallique Direction des Opérations Espace Technologique - L’Orme des Merisiers - Immeuble Apollo - 91193 Saint-Aubin Tél. : +33 (0)1 60 13 83 20 - Fax : +33 (0)1 60 13 70 84 www.cticm.com FONDATION SONDAGE INJECTION Concepteur Ensemblier l’expérience innovante FONDATION SONDAGE INJECTION TEC System a commercialisé depuis 15 ans plus de 800 machines, représentant plus de 50% de son chiffre d’affaires à l’export dans 30 pays. Chaque machine, “made in France” avec rigueur, est unique, intégrant les dernières normes de sécurité et répondant aux besoins spécifiques de chaque client. TEC vous accompagnera pour les mises en route et la maintenance de vos machines, et dispose de 5000 références en stock afin de mieux vous servir. Abyss 75 www.tecsystem.fr SONDAGE FORAGE SOIL INVESTIGATION DRILLING INJECTION FONDATIONS FOUNDATIONS MELANGEURS MIXERS 14, rue Emile Zola - 86530 Naintré - France Tél. 00 33 (0)5 49 93 76 00 - Fax : 00 33 (0)5 49 93 76 26 - [email protected] photo Studio LUDO GROUTING FORMATION Vos formations au CTICM Ces stages sont issus des cycles Acquérir les « fondamentaux » nécessaires au calcul ou à la conception générale des ossatures Aborder les sujets transversaux connexes à la conception et au calcul : exécution, performance de l’enveloppe, prévention de la corrosion Disposer des informations de base en vue d’approcher le calcul de structures simples Se perfectionner et compléter les informations de base acquises avec les stages précédents Pour toutes informations contactez le service formaion : 01 60 13 83 07 CMI 4-2015 28 F ON 02 Bases de résistance des matériaux, du 19 au 21 janvier 2016 et du 13 au 15 septembre 2016 (SaintAubin) Déterminer les efforts internes et les déformations dans les structures métalliques courantes par la résistance des matériaux (RDM). Objectifs : --Acquérir les bases de RDM indispensables à l’étude des structures métalliques, --Maîtriser les notions de comportement mécanique des éléments de construction, --Maîtriser les notions de base de l’équilibre des ossatures, --Déterminer la distribution des efforts dans une ossature métallique. Ce module n’a pas pour objectif la vérification des sections en résistance et en stabilité (voir BAS 04 ou PER04) Pédagogie : --Exposés et applications pratiques. Public : --Projeteurs ou dessinateurs de bureaux d’études chargés de la rédaction de notes de calculs simples sous la direction d’un ingénieur ou d’un projeteur-calculateur qualifié. Pré-requis : --Formation initiale en mathématiques (niveau terminale de l’enseignement secondaire), --Connaissances générales en bâtiment. F ON 03 Bien appréhender la conception des structures métalliques, du 2 au 4 février 2016 et du 27 au 29 septembre 2016 (Saint-Aubin) Les questions à se poser pour élaborer la conception la mieux adaptée pour répondre à des exigences de résistance, de déformabilité, de coût et de délais Objectifs : --Présenter les paramètres à considérer qui ont un impact significatif sur la conception structurelle, --Comprendre le rôle et le comportement des éléments principaux et secondaires, --Analyser le cheminement des efforts dans la structure, --Permettre au concepteur d’appréhender sans calcul (ou très peu) le meilleur choix de conception en fonction de ce qui précède, --Présenter les pièges à éviter qui peuvent être à l’origine de surcoûts significatifs ou peuvent entraîner des désordres importants. Pédagogie : --Les principes de conception sont présentés de manière simple en faisant appel au bon sens, --Des photos et extraits de plans permettent de visualiser comment les aspects de conception évoqués sont traités en pratique --La participation et la perspicacité des stagiaires sont sollicitées lors d’études de cas. Public : --Ingénieurs structure débutants ou ingénieurs intervenant dans d’autres disciplines, --Techniciens de bureaux d’études, bureaux de contrôle, --Architectes, prescripteurs, maîtres d’œuvre, maîtres d’ouvrage. Pré-requis : --Notions de résistance des matériaux. C NX 11 Appréhender le BIM, le 4 février 2016 et le 11 octobre 2016, (Saint-Ouen) Appréhender le BIM, son impact et sa valeur ajoutée pour une intégration réussie Objectifs : --Appréhender le BIM dans toutes ses dimensions, --Comprendre le changement généré par le BIM, --Définir sa stratégie d’intégration. Pédagogie : -- Alternance d’exposés théoriques et de retours d’expérience, --Démonstrations et vidéos, --Évaluation des acquis en fin de session. Remise du livret du participant. Public : --Maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, BET, entreprises. Pré-requis : --Connaître le process d’un projet de construction. LES BOULONS Votre fabricant ! FABRICANT FRANÇAIS ET EUROPÉEN DE BOULONS HAUTE TECHNOLOGIE, UTN EST L’UNE DES DERNIÈRES ENTREPRISES À PERPETUER LE SAVOIR-FAIRE ET LA QUALITÉ FRANÇAISE ! UTN, reprise en 1997 par la famille Borgnet, n’a cessé de se moderniser et de développer ses fabrications permettant de satisfaire les attentes du marché. BOULONS HR (Haute Résistance) Classe 8.8 et 10.9 bruts et galvanisés à chaud. NORMES NF EN 14399 parties -1, -2, -3 et -6. Certifiés NF et CE. Aptes à la précontrainte. Alain Borgnet a su redynamiser l’entreprise, investir au bon moment et en confier à ses enfants, Laëtitia et Stéphane, le développement et l’avenir en consolidant les positions commerciales et diversifiant les fabrications. Ils disent de l’entreprise : Laëtitia « en assurer la pérennité est une première évidence », Stéphane, « développer l’activité de façon dynamique et durable ! » UTN EST RÉFÉRENCÉE : SNCF - RATP - Réseau Public de Transport d’Electricité … BOULONS SB (Structural Bolting) Classe 8.8 galvanisés à chaud. NORMES NF EN 15048 parties -1, -2. Certifiés NF et CE. Boulons non précontraints. - 03 26 59 97 97 - 6505 - 07-15 Les boulons UTN ont contribué à l’édification des ouvrages : Stade de France, Stade de Nice, Métro de Lille, Musée des Confluences. AUTRES FABRICATIONS Rivets, boulons classe 8.8 galvanisés à chaud, (Têtes hexagonales, fraisées, marteaux, queue de carpe, goujons, tiges filetées, pièces spéciales sur plan…). LES BOULONS 08800 Thilay Tél. 03 24 32 84 81 Fax 03 24 32 81 29 Email : [email protected] Site : www.utn.fr Votre spécialiste des boulons pour constructions métalliques. FORMATION B AS 01 Eurocode 0 et Eurocode 1 Actions et combinaisons – Niveau 1, du 16 au 18 février 2016 et du 11 au 13 octobre 2016, (Saint-Aubin) Déterminer les actions dues aux charges d’exploitation et aux actions climatiques selon l’eurocode 1 et comprendre les notions essentielles de l’eurocode 0 Objectifs : --Connaître les états limites à vérifier, --Savoir déterminer les combinaisons d’actions selon l’EN 1990, --Calculer les actions dues aux charges d’exploitation sur des bâtiments simples, --Calculer les actions dues aux charges de neige et de vent sur des bâtiments simples de hauteur modérée. Pédagogie : --Exposés et applications pratiques illustrant chaque sujet abordé. Public : --Projeteurs, calculateurs ou ingénieurs de bureaux d’études chargés du dimensionnement d’éléments courants de structures ou de la rédaction de notes de calculs de structures courantes. Pré-requis : --Formation initiale en mathématiques (niveau terminale de l’enseignement secondaire). B AS 04 Eurocode 3 – Calcul et vérification des éléments courants d’ossature, du 8 au 11 mars 2016 et du 25 au 28 octobre 2016, (SaintAubin) Justifier les éléments courants d’ossature selon l’eurocode 3 : pannes, potelets de bardage, portiques simples, poutres au vent et stabilités en croix de Saint-André Objectifs : --Acquérir les notions de base du calcul d’éléments d’ossature selon l’Eurocode 3 partie 1-1, --Justifier les éléments courants de stabilité transversale : portiques à âme pleine, --Justifier les éléments courants de stabilité longitudinale : palées en croix, poutres au vent, --Justifier les pannes et potelets de bardage. Pédagogie : --Exposés systématiquement illustrés par des applications pratiques sollicitant les stagiaires. CMI 1-2014 30 --L’objectif étant de donner des outils de justification rapide aux stagiaires, le fondement des méthodes ou certaines étapes intermédiaires du calcul sont volontairement passés sous silence, --Les abaques ou règles simplifiés sont privilégiés, --Les méthodes d’analyse globale sont également limitées aux approches les plus simples. Public : --Projeteurs, calculateurs ou autres personnels de bureaux d’études chargés du dimensionnement d’éléments courants de structures sous la direction d’un encadrement qualifié. Pré-requis : --Connaissance des bases en résistance des matériaux (équivalent des connaissances du module FON02), --Notions élémentaires des Eurocode 0 et 1 (équivalent des connaissances du module BAS 01). PER 03 Eurocode 3 – Méthodes d’analyse globale des structures, du 22 et 23 mars 2016, et du 8 et 9 novembre 2016, (Saint-Aubin) Maîtriser les méthodes d’analyse globale des structures en acier selon l’eurocode 3 pour bien mener les vérifications de stabilité structurale des ossatures. Objectifs : --Connaître les modalités de prise en compte des effets du second ordre selon l’Eurocode 3, --Connaître les modalités de prise en compte des imperfections selon l’Eurocode 3, --Savoir mener des vérifications de stabilité structurale en respectant les conditions d’application et en maîtrisant les conséquences du choix de l’analyse sur la vérification de la stabilité des barres, --Comprendre les principes de l’analyse globale plastique des structures. Pédagogie : --Exposés théoriques et applications pratiques, --Le guide CSTB-CTICM « Choix de l’analyse globale des ossatures en acier » est remis aux stagiaires. Public : --Ingénieurs et personnels de bureaux d’études expérimentés. Pré-requis : --Maîtrise de l’analyse élastique des structures métalliques. en partenariat avec NOUVEAU STAGE PROTECTION FEU DES STRUCTURES METALLIQUES Peintures Intumescentes – Réglementation, Techniques et Contrôles Durée 3 jours - Lieu Châteauneuf Les Martigues Objectifs 2015 : Du 17/11 au 19/11 2016 : Du 08/03 au 10/03 Connaître les exigences et la règlementation Mieux appréhender les différentes techniques Pouvoir rédiger un CCTP de travaux Notions de garanties Méthodes pédagogiques • Exposés • Etude de cas • Vidéos • Démonstrations Inscription auprès de Valérie DIEVAL 06 15 54 31 22 – [email protected] Fiche de stage détaillée sur demande IPRS SAS | ZA la Lauve Migranon - 83 790 Pignans – tél :04 94 33 28 86 ASSISTANCE Assistance téléphonique L’assistance technique contribue à faciliter et encourager le choix des solutions métalliques, et permet aux praticiens d’obtenir des réponses concrètes à leurs interrogations au quotidien. Elle est délivrée aux constructeurs métalliques mais également à l’ensemble des acteurs du secteur de la construction métallique. Il s’agit généralement de conseils ou renseignements ne nécessitant pas d’études approfondies, et qui sont donc donnés à titre gratuit. Dans le cas où la demande d’assistance nécessite une étude particulière de plus longue durée, un devis est alors proposé dans le cadre des prestations d’ingénierie et de conseil. Thèmes Contacts Téléphone Courriel RÉGLEMENTATION ET NORMALISATION Eurocodes : statut, avancement Valérie Lemaire 01 60 13 83 37 [email protected] Réglementation et normalisation française Valérie Lemaire 01 60 13 83 37 [email protected] 01 60 13 83 30 [email protected] Réglementation « sécurité incendie » pour bâtiments et ICPE Patrice Russo CONSTRUCTION MÉTALLIQUE - GÉNÉRALITÉS Analyse globale des structures Alain Bureau 01 60 13 83 56 [email protected] Assemblages boulonnés Anthony Rodier 01 60 13 83 66 [email protected] Assemblages soudés Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected] Dynamique des structures - Vibrations Mladen Luki 01 60 13 83 68 [email protected] Comportement des structures soumises au séisme PS92, Pierre-Olivier Martin EC8 PS-MI 01 60 13 83 69 [email protected] Exécution des structures métalliques : fabrication, montage, tolérances Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected] Fatigue Mladen Luki 01 60 13 83 68 [email protected] Justification du comportement (à froid) des structures par l’expérimentation Alain Bureau 01 60 13 83 56 [email protected] Logiciels utilisés en CM Jean-Claude Delongueville 01 60 13 83 42 [email protected] Rupture fragile Mladen Luki 01 60 13 83 68 [email protected] Vérification des sections et des éléments. Flambement, déversement, voilement local Alain Bureau 01 60 13 83 56 [email protected] Voilement des plaques et EC3-1-5 Pierre-Olivier Martin 01 60 13 83 69 [email protected] Calcul des coques et EC3-1-6 Tien Minh Nguyen 01 60 13 83 67 [email protected] 01 60 13 83 59 [email protected] CONSTRUCTION MIXTE Bâtiments mixtes acier-béton (planchers, poteaux,...) Philippe Beguin MATÉRIAUX Aciers inoxydables et EC3-1-4 Alain Bureau 01 60 13 83 56 [email protected] Boulonnerie – Fixations Anthony Rodier 01 60 13 83 66 [email protected] Soudage Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected] Produits d’enveloppe en acier Stéphane Herbin 01 60 13 83 63 [email protected] ÉLÉMENTS DE STRUCTURE ET OUVRAGES PARTICULIERS Cheminées et EC3-3-2 Patrick Le Chaffotec 01 60 13 83 40 [email protected] Chemins de roulement et EC1-3/EC3-6 Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected] Conception des structures de bâtiment Philippe Beguin 01 60 13 83 59 [email protected] CMI 4-2015 32 Logiciel d‘analyse statique et dynamique Avec plus de 25 années d‘expérience et de succès, le premier fournisseur indépendant de solutions logicielles pour le calcul de structures en Allemagne, désormais présent aussi en France. Logiciel d‘analyse MEF Structure métallique Stabilité et dynamique Eurocodes 3 Eléments finis Pont © www.ibehlenz.de Application BIM Choisir les solutions de DLUBAL, c‘est faire le bon choix à temps... Logiciel de charpentes 3D Sections Conception modulaire du logiciel de base Environnement intuitif et convivial Application BIM (AutoCad, Tekla Structures, CadWork, Formats stp, dxf, dgn, ifc...) RFEM - Logiciel de calcul de structures linéaires et non-linéaires multi-matériaux dans un environnement totalement graphique pour tous vos projets de construction (pylônes, stades, bâtiments, usines industrielles...). Grâce à une CAO intégrée, un mailleur automatique et un système de 64 bits, il vous permet un calcul très rapide avec une exploitation des résultats sous forme graphique et de notes de calcul assez explicites. Suivez-nous sur: Charpentes 3D Construction mécanique © www.ibehlenz.de Version d‘essai sur www.dlubal.fr D‘autres informations: Dlubal Software Sarl 11, rue de Cambrai Immeuble l‘Artois F-75019 Paris Tel.: +33 1 78 42 91 63 Fax: +33 1 78 42 91 01 [email protected] ASSISTANCE Thèmes Contacts Téléphone Courriel ÉLÉMENTS DE STRUCTURE ET OUVRAGES PARTICULIERS (suite) Éléments minces formés à froid et EC3-1.3 Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected] Ponts métalliques et mixtes EC3-2 et EC4-2 Daniel Bitar 01 60 13 83 38 [email protected] Poutres alvéolaires Alain Bureau 01 60 13 83 56 [email protected] Pylônes et pylônes haubanés et EC3-3.1 Patrick Le Chaffotec 01 60 13 83 40 [email protected] Silos et réservoirs et EC1-4/EC3-4 Patrick Le Chaffotec 01 60 13 83 40 [email protected] Stabilisation d’un bâtiment par les parois - Effet diaphragme Mladen Luki 01 60 13 83 68 [email protected] Escaliers et garde-corps Anthony Rodier 01 60 13 83 66 [email protected] Structures en aluminum Mladen Luki 01 60 13 83 68 [email protected] ACTIONS Actions climatiques : neige et vent - Règles NV et EC1 Laëtitia Molina 01 60 13 83 72 [email protected] Actions d’exploitation (charges) Laëtitia Molina 01 60 13 83 72 [email protected] Combinaisons d’actions Laëtitia Molina 01 60 13 83 72 [email protected] Actions sismiques PS92 et EC8 Pierre-Olivier Martin 01 60 13 83 69 [email protected] Actions en cas d’incendie EC 1-1.2 Christophe Thauvoye 01 60 13 83 21 [email protected] États limites de service - Flèches admissibles Philippe Beguin 01 60 13 83 59 [email protected] DÉVELOPPEMENT DURABLE Construction métallique et développement durable Stéphane Herbin 01 60 13 83 63 [email protected] Protection anticorrosion des structures métalliques Stéphane Herbin 01 60 13 83 63 [email protected] Performances thermiques et énergétiques de bâtiments à ossature Amor Ben Larbi métallique 01 60 13 83 61 [email protected] Performances acoustiques de bâtiments à ossature métallique Philippe Beguin 01 60 13 83 59 [email protected] Étanchéité à l’air de bâtiments à ossature métallique Amor Ben Larbi 01 60 13 83 61 [email protected] PHYSIQUE DU BÂTIMENT INCENDIE Comportement au feu des parcs de stationnement Bin Zhao 01 60 13 83 16 [email protected] Flux thermique émis par un feu d’entrepôt (Flumilog) Christophe Thauvoye 01 60 13 83 21 [email protected] Produits de protection des structures contre l’incendie Christophe Renaud 01 60 13 83 27 [email protected] Ingenierie de la sécurité incendie - Méthodologie Patrice Russo 01 60 13 83 30 [email protected] 01 60 13 83 15 [email protected] CERTIFICATION Marquage CE des produits de construction métalliques CMI 4-2015 34 Frédérique Algranti LES OBJETS BIM L’ENVELOPPE MÉTALLIQUE DU BÂTIMENT vous propose son catalogue de 57 objets BIM génériques représentatifs des solutions de la profession. Prescripteurs, architectes : dès la conception de votre projet, intégrez dans votre maquette numérique les produits et systèmes de la profession grâce à son catalogue générique. POUR EN SAVOIR PLUS L’ENVELOPPE MÉTALLIQUE DU BÂTIMENT 6 -14, rue La Pérouse 75784 Paris Cedex 16 T. 01 40 69 58 90 – F. 01 40 69 52 30 www.enveloppe-metallique.fr