N° 1-2009 Le magazine d’information de la construction métallique Sur le terrain Gallieni : le grand lycée de l’automobile en Midi-Pyrénées Développement durable Construction métallique, chimie et réglementation européenne www.cticm.com Informations techniques Modification de la réglementation entrepôts rubrique 1510 La construction métallique française continue à améliorer sa productivité avec KALTENBACH Poussée par une forte croissance, la construction métallique française a régulièrement investi dans le renouvellement de son outil de production. Elle a trouvé en KALTENBACH un partenaire idéal : conseil, offre très complète, machines ultra-performantes, haute qualité, longévité et SAV. Contour marquage Les installations KALTENBACH peuvent être reliées au réseau informatique avec tous les logiciels CAO/CFAO existants, tranferts des fichiers par DSTV. KPS 506 Centre de cisaillage/poinçonnage Les centres automatiques KF 1606/2512 de KALTENBACH bénéficient des dernières améliorations techniques : découpe par plasma de nouvelle génération, oxycoupage pour très fortes épaisseurs, magasin de 6 à 12 outils (perçage, taraudage, chanfreinage, etc…) permettant de réaliser des pièces finies. Les marquages peuvent se faire par frappe à froid ou par le contour-marquage de dernière génération. Les centres de cisaillage/poinçonnage KPS 506 de KALTENBACH sont entièrement automatisés, de même que leurs magasins d’amenage et d’évacuation. NOUVEAUTÉ Ces centres peuvent être complétés par une torche plasma capable d’exécuter des découpes de formes spéciales, nécessaires dans la construction mécanique et métallique. Un automatisme complet pour les lignes de sciage/perçage Les lignes de perçage à haute vitesse de la série KDS 615/1015, combinées avec les scies à ruban de la série KBS, ainsi que l’autosorteur pour l’extraction automatique des coupes d’affranchissement/chutes, pièces courtes ou longues, offrent à la construction métallique et au négoce, une production entièrement automatisée et performante, ne nécessitant pas la présence de l’opérateur. Une équipe d’ingénieur des ventes est à votre disposition pour trouver la solution la mieux adaptée à vos besoins de fabrication. N’hésitez pas à nous contacter. KALTENBACH CONSTRUCTION DE MACHINES SA Z.I. de la Doller 68520 Burnhaupt-le-Haut Tél. 03 89 48 99 89 Fax 03 89 48 72 04 [email protected] [email protected] - avril 2008 Série KF Centre de découpe pour tôles www.kaltenbach.fr © DR Édito D Entrepôts métalliques et stabilité au feu epuis la fin des années 80 l’administration a considéré que les entrepôts de matières combustibles devaient être réglementés vis-à-vis du risque d’incendie. Cela s’est traduit en février 1987 par une circulaire concernant les entrepôts soumis à déclaration. À cette époque le CTICM avait déjà œuvré pour éviter que des exigences de stabilité au feu inappropriées ne soient exigées pour ces bâtiments. Toutefois il n’a pas pu être empêché qu’une stabilité au feu de ½ h soit imposée aux bâtiments à simple rez-de-chaussée de plus de 10 m de haut sous entrait. Au début des années 2000 le ministère de l’Écologie a pris un arrêté type pour les entrepôts de grand volume, soumis à autorisation. L’action concertée de la filière métallique a permis de faire admettre que la stabilité au feu une heure, à laquelle se conforment les entrepôts en béton, pouvait être remplacée pour les entrepôts métalliques par une étude d’ingénierie de sécurité incendie pour vérifier le respect de certains objectifs de comportement global, associée à une installation d’extinction à eau. Cet arrêté a fait l’objet d’un guide d’application publié par l’AFNOR en 2008. Fin 2008, l’administration devant imposer des vérifications périodiques aux entrepôts a pris en urgence un arrêté (le 23 décembre 2008) qui remplace la circulaire de 1987. Grâce à une action du SCMF, à laquelle a activement participé le CTICM, il a pu être évité, de nouveau, que ne soient imposées des exigences de stabilité au feu qui auraient pu être beaucoup plus préjudiciables que la SF ¼ h (R15 selon la dénomination européenne) demandée aux portiques et aux pannes des bâtiments à simple rez-de-chaussée quelle qu’en soit la hauteur. Il faut en effet rappeler, ainsi qu’il a été exposé dans une lettre ouverte publiée dans le Moniteur du Bâtiment du 16 décembre 2008, que la résistance au feu des structures n’est pas un moyen efficace pour accroître le niveau de sécurité dans les bâtiments à simple rez-dechaussée. Cette exigence de stabilité de 15 minutes peut généralement être justifiée pour une structure métallique « classique » sans qu’il soit mis en œuvre des dispositions spécifiques. Toutefois afin de pouvoir en apporter la preuve aux DRIRE ou aux bureaux de contrôle une méthode simplifiée a été développée. Une plus ample information sur ce sujet est disponible dans ce numéro de CMI. Joël Kruppa Directeur du département incendie et certification CTICM CMI N°1 – 2009 Construction Métallique Informations 3 Sommaire Informations techniques 6 Agenda Murs coupe-feu 6 Rendez-vous 2009/2010/2011 24 Modification de la réglementation entrepôts rubrique 1510 7 Portrait Auer, une belle histoire familiale 26 9 Ascap 3 - Assemblages de poutres réalisés par double cornière d’âme 10 Nom de code : Vizen 10 Normes et certification 11 Les nouvelles règles pour l’exécution des structures 11 Développement durable 26 14 Construction métallique, chimie et réglementation européenne 14 DGNB : construction durable « made in Germany » 18 ©DR Sur le terrain 30 Gallieni : le grand lycée de l’automobile en Midi-Pyrénées 30 © Vasconi Architectes Ossatures en acier, méthode de justification d’une stabilité au feu ¼ heure (R15) 24 Photo de couverture : Le lycée Galliéni à Toulouse. Architectes : Vasconi Associés Architectes BET structures, fluide, SSI, VRD, économiste : Iosis Sud Ouest Éditeur : CTICM - Centre Technique Industriel de la Construction Métallique Directeur de la publication : Michel Lucas, directeur général du CTICM Rédaction : CTICM – Service publications Journaliste: FL Communication, Françoise Leroy Contact : Isabelle Pharisier, Tél. : 01 60 13 83 00 E-mail : [email protected] Imprimé en France Fabrication et réalisation : RG Solutions, Tél. : 01 53 19 82 00 © Vasconi Architectes/IOSIS Sud Ouest ©M. Kuhnhenne Actualités 20 Actualités de la construction métallique 20 © Foster + Partners Ingénierie incendie 38 Étude d’ingénierie du comportement au feu sur le parking silo Odysseum de Montpellier 38 Publications - Formation 42 Vos formations au CTICM en avril et mai 2009 42 Revue Construction Métallique 46 Votre bibliothèque 46 Assistance technique 49 CTICM Espace technologique L’Orme des merisiers Bâtiment Apollo 91193 Saint-Aubin Tél. : 01 60 13 83 00 Fax : 01 60 13 13 03 Contacts construction métallique et mixte 49 CMI est diffusé gracieusement à 8 500 exemplaires. CMI, dans un souci de préservation de l’environnement, est imprimé sur papier recyclable. La reproduction même partielle de tout matériel publié dans CMI est strictement interdite. Les annonceurs prennent l’entière responsabilité des informations qu’ils insèrent et déclarent être autorisés à les utiliser. Contacts incendie et certification 50 CMI N°1 – 2009 Construction Métallique Informations 5 Informations techniques Murs coupe-feu a) Dédoublement de la structure avec parois coupe-feu Afin de limiter la propagation du feu en cas de sinistre, les réglementations incendie exigent un compartimentage des bâtiments. Pour les entrepôts en structure métallique non protégée, plusieurs solutions constructives de murs coupe-feu sont envisageables. En voici un panorama. I b) Dédoublement de la structure avec mur liaisonné par attaches fusibles c) Mur coupe-feu support de la structure de toiture d) Mur inséré dans une file de poteaux l existe deux types de solutions qui permettent de limiter la propagation d’un feu vers des cellules adjacentes à la zone sinistrée : le doublement de la structure accompagné d’une mise en œuvre spécifique du mur coupe-feu (parois coupe-feu, mur auto-stable, mur autoporteur…) ou l’intégration du mur coupe-feu dans la charpente métallique. Doublement de la structure ette solution peut être envisagée à condiC tion que le mur coupe-feu soit mis en œuvre selon un des trois principes suivants : • Soit, deux parois coupe-feu indépendantes (tels que des panneaux sandwichs, des panneaux préfabriqués…), fixées chacune à l’une des deux structures (figure a). Dans ce cas, lorsqu’une des deux structures et sa paroi coupe-feu s’effondrent suite à un incendie, le feu ne peut pas se propager à la structure contiguë, qui reste stable et protégée du feu par la seconde paroi coupe-feu. • Soit un seul mur coupe-feu inséré entre les deux structures. Il peut être auto-stable et totalement indépendant ou bien fixé en tête aux structures voisines par l’intermédiaire d’attaches « fusibles » (figure b) qui, en cas d’incendie au voisinage de ce mur, permettent de libérer la structure sinistrée par le feu (généralement lorsqu’une température de l’ordre de 100 à 200 °C est atteinte dans les boulons) sans mettre en danger la fonction du mur (celui-ci restant fixé à la structure métallique placée de l’autre coté) et la stabilité de la structure voisine restée froide. • soit un mur coupe-feu autoporteur, pouvant également être utilisé comme élément support de la structure de toiture 6 Construction Métallique Informations CMI N°1 – 2009 (poutres et pannes), la liaison s’effectuant également par « attaches fusibles » ou glissantes. (figure c). Les murs auto-stables sont très largement utilisés dans la pratique. Toutefois, lors d’un incendie, cette solution peut s’avérer dangereuse pour les personnes et les services de secours dans la mesure où ils ont toujours tendance à s’effondrer dans la direction opposée à celle du feu. Ce mode d’effondrement s’explique par la distribution non uniforme des températures dans l’épaisseur du mur et la dilatation thermique plus importante de la face exposée au feu par rapport à la face non exposée qui provoque une courbure dans la direction opposée à celle de l’incendie. Cette courbure conduit à une amplification progressive des effets des charges verticales (poids propre du mur) en générant un moment de flexion additionnel. Ce moment accentue le flambement et finit par provoquer la ruine du mur lorsque la courbure est devenue trop importante. Il est donc essentiel que le dimensionnement d’un mur auto-stable en situation d’incendie ait pris en compte les effets de second ordre. Par ailleurs, lorsque l’espacement entre le mur coupe-feu et la structure porteuse du bâtiment n’est pas suffisant, il est nécessaire de vérifier que le mur est capable de supporter l’effort de poussée qui peut être généré par les mouvements de la charpente métallique en raison de la dilatation thermique de la structure de toiture induite par l’augmentation des températures de la cellule exposée au feu. Les attaches fusibles doivent également être utilisées avec précautions. En effet, il faut se prémunir contre une ruine brutale de la structure de toiture lors de la rupture de ces attaches afin de ne pas endommager le mur coupe-feu. Par ailleurs, il faut s’assurer en cas de feu localisé à une partie de la cellule, que les assemblages fusibles situés du côté de la cellule sinistrée céderont bien avant ceux situés dans la cellule adjacente afin d’éviter les risques d’effondrement du mur coupe-feu en même temps que celui de la structure sinistrée par l’incendie. La paroi coupe-feu intégrée à la structure métallique En alternative aux solutions précédentes, il est possible d’intégrer directement le mur coupe-feu à la charpente métallique de l’entrepôt, en le disposant perpendiculairement ou parallèlement au sens porteur de la structure (c’est-à-dire aux portiques). Différentes solutions peuvent alors être envisagées : mur inséré dans une file de poteaux (figure d), mur accolé aux poteaux (figure e) ou mur décalé par rapport à une file de poteaux. Pour ces solutions, des mesures spécifiques doivent être mises en œuvre afin d’éviter l’endommagement du mur par suite de déformations parfois importantes de la structure. La mise en œuvre d’une protection contre l’incendie (peinture intumescente, flocage, encoffrement par plaques,…) est ainsi nécessaire non seulement sur les éléments de structure support du mur coupe-feu mais également sur les traverses et les pannes traversant le mur (sur une distance d’une vingtaine de centimètres à partir du mur). La solution constructive d’un mur stabilisé par une file de poteau a été testée lors de l’essai à échelle réelle qui a été réalisé le 26 septembre 2008 dans le cadre du projet de recherche Flumilog. Il a ainsi été confirmé que la protection mise en œuvre sur une faible longueur a permis aux traverses des portiques de se déformer suffisamment loin du mur pour ne pas altérer ses propriétés coupe-feu (figure f). Des informations détaillées sur les solutions constructives de mur coupe-feu sont données dans le Guide de vérification des entrepôts métalliques en situation d’incendie, en libre téléchargement sur le site internet du CTICM. Christophe RENAUD Département incendie et certification Chargé de recherche - CTICM e) Mur accolé à une semelle des poteaux f) Traverse protégée - vue du mur coupe-feu après incendie Modification de la réglementation entrepôts rubrique 1510 Un nouvel arrêté a été signé le 23 décembre 2008 (J.O. du 30 décembre 2008) par le MEEDDAT pour les entrepôts couverts de stockage de matériaux combustibles soumis à déclaration (au sens des Installations classées pour la protection de l’environnement). L a modification de la réglementation, relative à la rubrique 1510 des ICPE, abroge la circulaire du 4 février 1987 (ancienne rubrique 183 ter). Elle s’applique aux stockages de matières, produits ou substances combustibles en quantité supérieure à 500 tonnes dans les entrepôts couverts dont le volume est supérieur ou égal à 5 000 m3 mais inférieur à 50 000 m3. Elle sera applicable quatre mois après sa parution, soit le 30 avril 2009. Quelles sont les principales exigences de cet arrêté du 23 décembre 2008 en matière de résistance au feu des structures, du comportement au feu de la couverture, de l’isolement des entrepôts par rapport aux tiers et de l’isolement des cellules de stockage entre elles ? CMI N°1 – 2009 Construction Métallique Informations 7 Informations techniques La résistance au feu des structures Circulaire du 4 février 1987 Éléments de toiture Performance à remplir Cette nouvelle réglementation n’a plus d’exigence particulière pour les bâtiments à simple rez-de-chaussée de grande hauteur (hauteur supérieure à 10 m sous entrait, pour la circulaire de 1987), mais demande que toute structure ait au moins une stabilité au feu d’un quart d’heure, y compris les pannes de toiture. D’après les services du MEEDDAT, chargés de la rédaction de cet arrêté, cette exigence R15 (selon la nouvelle dénomination européenne) a été voulue pour éviter l’emploi de matériaux de structures qui pourrait présenter des températures critiques trop faibles (par exemple inférieure à 500 °C). Les structures métalliques satisfont pleinement cette disposition et la stabilité au feu ¼ h (R15) est généralement atteinte sans protection complémentaire (voir notre article sur une méthode de calcul simplifiée en page 9). Couverture Circulaire du 4 février 1987 Caractéristiques du bâtiment Exigences de résistance au feu Hauteur sous entrait < 10 m Pas d’exigence Hauteur sous Structure R 30 Structures porteuses des planchers R 120 Planchers REI 120 entrait > 10 m ou Bâtiment ≥ 2 niveaux Arrêté du 23 décembre 2008 Caractéristiques du bâtiment Exigences de résistance au feu Tout entrepôt R15 Bâtiment ≥ 2 niveaux présence de planchers Structures porteuses des planchers ≥ R 120 Planchers REI 120 Les exigences concernant la couverture 1) Classification européenne en matière de réaction au feu (arrêté du 21 novembre 2002) 2) PCS : Pouvoir Calorifique Supérieur Par rapport à l’ancienne réglementation, l’arrêté du 23 décembre 2008 introduit davantage d’exigences pour les éléments constituant la toiture. En plus de la stabilité et de la réaction au feu des éléments de la structure de la toiture, s’ajoutent des exigences portant sur le comportement de la toiture vis-à-vis d’un feu externe (Broof t3) et des éventuels isolants thermiques (B-S3-d01 et PCS2 ≤ 8,4 MJ/kg). Aucune modification d’exigence de réaction au feu n’est apportée par cet arrêté pour les éléments de la toiture, seul le classement M0 est traduit par « A2 s1 d0 ». 8 Construction Métallique Informations CMI N°1 – 2009 Réalisée avec des éléments incombustibles ou M0 E30 si D< 10 m avec d’autres établissements Arrêté du 23 décembre 2008 Éléments de Performance à remplir toiture Autres éléments porteurs que poutres et pannes Isolant thermique Couverture A2 s1 d0 B S3 d0 et PCS ≤ 8,4 MJ/kg Ou conforme aux dispositions de l’article 6 de l’arrêté du 5 août 2002 indice Broof (t3) (temps de passage du feu au travers de la toiture supérieur à 30 mn) Isolement des entrepôts par rapport aux tiers L’arrêté du 23 décembre 2008 ne permet plus aucune proximité immédiate avec d’autres établissements comme cela était le cas dans la circulaire de 1987 moyennant la mise en place d’un mur séparatif REI 240. Toutefois, la distance entre les parois extérieures de l’entrepôt et l’enceinte des établissements voisins peut être réduite au minimum à la hauteur du bâtiment si l’installation est séparée des limites de propriété par un dispositif séparatif E120 et équipée d’un système d’extinction automatique ou d’un rideau d’eau. Les murs séparatifs des cellules Pour la séparation entre cellules, les nouvelles dispositions sont plus exigeantes car elles ne prévoient plus de réduire à une heure le degré coupe-feu du mur séparatif lorsque le bâtiment ne comporte qu’un seul niveau. Les murs séparatifs entre cellules doivent systématiquement être coupe-feu 2 heures et prolongés sur la façade sur une longueur de 1 mètre ou de 0,5 mètre en saillie de la façade. Cette nouvelle réglementation est applicable 4 mois après sa parution dans le Journal Officiel du 30 décembre 2008, soit à partir du 30 avril 2009. Sylvain Leduc Dpt incendie et certification Ingénieur, CTICM Ossatures en acier, méthode de justification d’une stabilité au feu ¼ heure (R15) Comment vérifier rapidement que la structure de votre entrepôt en charpente métallique à simple rez-de-chaussée est stable au feu 15 minutes ? D ans le cadre de la nouvelle réglementation incendie relative à la sécurité incendie des entrepôts couverts relevant du régime de la déclaration, une stabilité au feu de degré R15 (stabilité au feu 1/4 h selon l’ancienne dénomination française) est exigée pour les structures et les pannes dans l’article 4 de l’arrêté du 23 décembre 2008. Afin de permettre au concepteur de vérifier rapidement si la structure (portiques et pannes) d’un entrepôt en charpente métallique à simple rez-de-chaussée est stable au feu 15 minutes, un guide proposant des méthodes de calcul simplifiées, fondées sur l’Eurocode 3 partie 1-2 (comportement au feu des structures en acier) est disponible sur le site internet du CTICM (www.cticm.com, rubrique actualités). Ce guide s’applique aux charpentes métalliques constituées de profilés acier standard laminés à chaud ou de profilés acier reconstitués soudés (autres que les éléments de section de classe 4) avec traverses à faible pente (ne dépassant pas 10 %) déjà dimensionnés pour les conditions normales d’utilisation, conformément aux normes de calcul en vigueur. Ce guide sera prochainement étendu aux poutres en treillis et aux éléments de section de classe 4. Christophe RENAUD Département incendie et certification Chargé de recherche - CTICM Anticiper les les contraintes contraintes Anticiper réglementaires réglementaires Réduisez vos émissions de gaz à effet de serre avec le CTICM Aider àà faire faire face face àà la la Aider dépendance énergétique dépendance énergétique Envisager des des sources sources Envisager d’économies d’économies Améliorer la la compétitivité compétitivité Améliorer Valoriser la démarche auprès Valoriser la démarche auprès des clients et des fournisseurs des clients et des fournisseurs Adapter le le plan plan d’actions d’actions àà la la Adapter stratégie de de l’entreprise l’entreprise stratégie Contact CTICM habilité par l’Ademe: Stéphane Herbin 01 60 13 83 63 le partenaire des professionnels de la construction métallique Informations techniques Ascap 3 - Assemblages de poutres réalisés par double cornière d’âme Un troisième tome de notre collection Ascap est prévu pour cette année ; il traitera des attaches de poutres isostatiques réalisées par double cornière. E n 2008, nous vous annoncions la sortie imminente du 3e tome de la collection Ascap. Cela n’a pas été le cas pour de nombreuses raisons. Nous souhaitons vous proposer un « catalogue » d’attaches standard dont la capacité est évaluée selon EN 1993-1-8, dans l’esprit des tables publiées dans la Revue Construction Métallique entre 1976 et 1977. À l’heure actuelle, les bases de données ainsi que la méthodologie de vérification en résistance sont réalisées. Les modalités associées à la détermination de la rigidité de tels assemblages ne sont pas explicitement fournies dans l’Eurocode EN 1993-1-8. Il est donc nécessaire de procéder à des in- vestigations plus poussées pour justifier que ces assemblages sont « nominalement articulés » au sens de l’article 5.2.2.5 du texte précité ; c’est une difficulté du texte dans la mesure où de tels assemblages étaient traditionnellement considérés comme « articulés », sans précaution particulière. Il ne nous paraît pas souhaitable de précipiter la sortie du troisième tome sans formaliser la justification du respect du critère de rigidité. Nous pensons néanmoins pouvoir produire ce troisième tome dès cette année, à l’horizon du second semestre. Dominique Semin Directeur-adjoint du département construction métallique - CTICM Nom de code : Vizen Début 2008, le CTICM a entrepris un programme de visite systématique des entreprises de construction métallique qui sont ses ressortissants. Premier bilan. L e but des rencontres Vizen est de faire mieux connaître le CTICM, tout en s’informant sur les préoccupations spécifiques des entreprises rencontrées. Rappelons qu’il existe environ neuf cents entreprises rattachées au CTICM. En 2008, ce sont 41 visites qui ont entraîné nos collaborateurs dans les régions. Et notre intention est de réaliser 45 visites cette année. Nous avons jusqu’à présent concentré nos efforts sur les entreprises d’importance moyenne. Que retirons-nous de ces visites ? En premier lieu, la démarche fait l’unanimité, les échanges sont denses et fructueux. Nous sommes donc encouragés à intensifier cette démarche. La conjoncture est évidemment un facteur d’inquiétude chez nos interlocuteurs, qui 10 Construction Métallique Informations CMI N°1 – 2009 dans le même temps, mais ce n’est pas une découverte, ont du mal à recruter du personnel qualifié. Si les entreprises sont au fait de l’entrée en vigueur prochaines des Eurocodes, elles sont moins informées des normes EN 1090 concernant l’exécution, et des modalités du marquage CE des constructions sur catalogue (il est vrai que peu sont concernées). Les méthodes de calcul, la résistance à l’incendie, au séisme, ont parfois donné lieu à des débats très techniques. Enfin, les présentations permettent aux entreprises de voir d’un œil neuf les services « de base » offerts par le CTICM : assistance technique, formation, publications. Bruno Chabrolin Directeur scientifique et du transfert des connaissances - CTICM Normes et certification Les nouvelles règles pour l’exécution des structures La norme NF EN 1090-2 - Exécution des structures en acier et des structures en aluminium – partie 2 : exigences techniques pour les structures en acier – vient d’être publiée comme norme française homologuée. Une présentation de son contenu avait été faite dans le n° 2 - 2008 de la revue Construction Métallique. C ette norme doit être utilisée pour la réalisation de structures calculées selon les Eurocodes. Elle doit l’être également avec celles calculées selon les règles CM 66 et les assemblages dimensionnés selon les normes NF P 22-410, NF P 22-430, NF P 22-460 et NF P 22-470, les normes françaises d’exécution ayant été annulées, de même que la prénorme européenne ENV 1090-1 et sa transposition française P22-501-1, conformément aux règles du CEN. En sus, la norme NF P22-101-2/CN - Complément National à la NF EN 1090-2 – en cours de publication, devra être utilisée conjointement avec la NF EN 1090-2. Cette norme française énonce des prescriptions sur des points spécifiques non traités dans la norme européenne et fournit des informations particulières destinées à aider l’utilisateur pour son application en France. Par ailleurs, un nouveau DTU 32-1, qui prend en compte ce nouvel ensemble va être soumis à enquête probatoire prochainement. Il remplacera dans le courant du deuxième semestre 2009 le texte actuel qui date de 1964. Enfin, le corpus des normes européennes pour le calcul et l’exécution des structures en acier sera finalisé par la publication dans le deuxième semestre 2009 de la NF EN 1090-1. Cette dernière, harmonisée, traite des « exigences pour l’évaluation de la conformité des éléments structuraux » en vue du marquage CE en s’appuyant techniquement sur la NF EN 1090-2. Jean-Pierre Pescatore Directeur du BNCM Bureau de Normalisation de la Construction Métallique CMI N°1 – 2009 Construction Métallique Informations 11 KITS DE CONSTRUCT Marquage CE des Les dates à retenir : Kits de constructions métalliques 25 avril 2009 tous les kits de constructions métalliques fabriqués* à partir de cette date doivent être marqués: *L’écoulement des stocks des kits de constructions métalliques fabriqués et déjà mis sur le marché avant le 25 avril 2009, est autorisé jusqu’au 31 décembre 2010. Les documents de référence : Directive Produit de la Construction 89/106/CEE, ETAG 25 (Guide d’Agrément Technique Européen), Arrêté du 29 octobre 2007, Avis publié au JORF du 25 novembre 2007. Le CTICM délivre les certificats de conformité au marquage CE , pour un kit de constructions métalliques ou une gamme de kits de constructions métalliques . CentreTechnique Industriel de la Construction Métallique Espace Technologique L’orme des merisiers Immeuble Apollo F - 91193 Saint Aubin Tél.: 33 (0)1 60 13 83 00 Fax : 33 (0)1 60 13 13 03 Les 6 étapes pour vous mener à la certification de vos produits : 1 Constitution du dossier : - demande auprès du CTICM du dossier pour entrer dans la démarche de délivrance du marquage CE, - le règlement d’application du marquage CE pour les kits de constructions métalliques est adressé au fabricant suite à sa demande. 2 Essais / calculs pour la gamme de kits de constructions métalliques : - réalisation des essais ou calculs de types initiaux, - réalisation des essais de suivi de production par le fabricant. 3 Agrément Technique Européen (ATE) : - réalisé sur la base des calculs, essais, informations et documents justificatifs des performances déclarées par le fabricant, - pris en charge par l’organisme EOTA partenaire du CTICM. 4 Inspection du système de production : - système de Contrôle de Production en Usine (CPU) mis en place par le fabricant, - inspection initiale de l’usine et du système de CPU réalisée par le CTICM. 5 Décision de délivrance du certificat de conformité au marquage CE : faite par le CTICM suite à l’analyse de l’ATE et du rapport d’inspection initial de l’usine et du système de CPU. 6 Surveillance et décisions de maintien du certificat de conformité au marquage CE : - inspections périodiques de suivi de l’usine et du système de CPU, réalisées par le CTICM, - décision de maintien du certificat de conformité au marquage CE, faite par le CTICM suite à l’analyse du rapport d’inspection de suivi. TIONS MÉTALLIQUES Les caractéristiques à évaluer* pour les kits de constructions métalliques : Vos contacts certification au CTICM Frédéric Lenti Yannick Le Tallec Tél.: 33 (0)1 60 13 83 20 [email protected] www.cticm.com Exigences essentielles Caractéristiques 1- Résistance mécanique et stabilité vérification des capacités structurales en général, indication des données géométriques, vérifications par calculs ou, par calculs et essais. 2- Sécurité en cas d’incendie réaction au feu, résistance au feu, comportement vis-à-vis d’un feu extérieur du revêtement de couverture de toiture, compartimentage incendie. 3- Hygiène, santé et environnement perméabilité à la vapeur d’eau et résistance à l’humidité, étanchéité à l’eau, émission de substances dangereuses. 4- Sécurité d’utilisation caractère glissant des sols, chutes dues aux dénivellations ou changements soudains de niveaux, résistance aux charges excentriques, incluant la résistance à l’impact. 5- Protection contre le bruit isolation acoustique aérienne, isolation acoustique à l’impact, atténuation sonore. 6- Économie d’énergie et conservation de la chaleur résistance thermique, perméabilité à l’air, inertie thermique. 7- Durabilité, aptitude à l’emploi et identification *pour les caractéristiques des exigences essentielles 2 à 6, l’option NPD (pas de performance déclarée) peut être retenue. Développement durable Construction métallique, chimie et réglementation européenne Au cours de l’année 2008, dans le cadre de ses activités liées au développement durable, le CTICM a régulièrement publié (dans CMI) des articles sur la réglementation européenne REACH portant sur les substances chimiques. Dans la même logique d’évolution, les instances européennes (Parlement et Conseil) ont adopté le 16 décembre 2008 un règlement portant sur la classification, l’étiquetage et l’emballage des substances et des produits chimiques. Quels en seront les impacts sur notre secteur d’activité ? REACH et ses impacts sur l’acier (Voir le rappel du règlement Reach dans le bandeau page suivante.) Notre secteur d’activité emploie plusieurs types de produits chimiques, allant de la préparation de surface et d’application de revêtements de protection, à l’emploi de produits nécessaires au soudage des aciers. Cependant, dans le secteur métallique, les charpentiers ne seront pas immédiatement concernés par le règlement. Celui-ci reposant sur la collaboration étroite entre les différents acteurs de la chaîne de produit, il est important d’être informé de l’évolution du dit règlement, afin de mieux comprendre la position et le rôle de chacun tel que défini par le règlement REACH. © Gimli Quelques définitions Pour mieux comprendre l’impact de ce règlement sur la construction métallique, il est nécessaire de rappeler quelques définitions données par ce même règlement : 14 Construction Métallique Informations CMI N°1 – 2009 • substance : un élément chimique et ses composés à l’état naturel ou obtenus par un processus de fabrication, y compris tout additif nécessaire pour en préserver la stabilité et toute impureté résultant du processus mis en œuvre, mais à l’exclusion de tout solvant qui peut être séparé sans affecter la stabilité de la substance ou modifier sa composition ; • mélange/préparation : un mélange ou une solution composés de deux substances ou plus ; • article : un objet auquel sont donnés, au cours du processus de fabrication, une forme, une surface ou un dessin particuliers qui sont plus déterminants pour sa fonction que sa composition chimique ; • « producteur d’un article » : toute personne physique ou morale qui fabrique ou assemble un article dans la Communauté ; • « destinataire d’un article » : un utilisateur industriel ou professionnel, ou un distributeur, auquel est fourni un article ; cette définition n’inclut pas les consommateurs ; • Utilisateur en aval : toute personne physique ou morale établie dans la communauté, autre que le fabricant ou l’importateur, qui utilise une substance, telle quelle ou contenue dans une préparation, dans l’exercice de ses activités industrielles ou professionnelles. Un distributeur ou un consommateur n’est pas un utilisateur en aval. Quelles questions doit-on se poser ? Quelles questions doit se poser un charpentier métallique pour faire face aux évolutions à venir ? Les aciers employés dans les ateliers des constructeurs sontils des articles ou des préparations ? Les constructeurs sont-ils des producteurs d’articles au sens de REACH ? Les réponses à ces questions définissent le rôle du constructeur métallique et induisent ou non des responsabilités vis-à-vis du règlement REACH, aussi pour vous aider, le schéma ci-dessous fait correspondre la terminologie REACH au long du procédé sidérurgique. Réceptionnant l’article, le constructeur métallique réalise dans ses ateliers des travaux de découpage, perçage, de préparation de surface, parfois de soudage, et d’application de peinture. Certains de ces travaux exigent l’emploi de préparations/mélanges chimiques (solvants de décapage, peintures…). ainsi alors, il semblerait d’après le règlement REACH, que le constructeur métallique soit utilisateur en aval (Article 3-13) en raison des substances présentes dans les peintures (mélanges) qu’il emploie. Ce statut obligerait l’industriel à prendre des mesures : • mettre en place les moyens de gestion des risques recommandés par le fournisseur ; • transmettre les informations concernant les substances contenues dans les mélanges à travers la FDS (Fiches de Données de Sécurité) en amont et aval de la chaîne d’approvisionnement ; • communiquer au fournisseur l’usage de la préparation, afin qu’il prenne en compte ce type d’utilisation (utilisation identifiée). Pour information, certaines substances seront soumises à autorisation, et cette obligation devra être notifiée dans chaque FDS. Dans ce cas, leur utilisation sera limitée suivant les conditions définies dans le rapport technique. Par ailleurs, certaines autres substances/mélanges dangereux pourront faire l’objet de mesures de restrictions quant à leur utilisation. La charpente métallique constituée d’acier, parfois revêtu de produits chimiques (peinture de protection anticorrosion) est vendue au maître d’ouvrage dans le cadre d’un chantier. Une prochaine analyse portera sur le rôle que pourrait avoir le maître d’ouvrage au regard de REACH. Le règlement REACH souligne l’importance de la communication entre les différents acteurs de la chaîne d’approvisionnement, une analyse des dispositions à prendre par le constructeur métallique vers son client sera abordée dans un prochain article. FILIÈRE ACIER FILIÈRE ACIER REACH REACH Minerai de fer Charbon à coke Substances naturelles Haut fourneau Fer Coke Substances Four de métallurgie Coulée en lingots ou en continue Ferraille Alliage de fer/acier liquide Brames, blooms, billettes Préparations Rappel règlement REACH Adopté le 18 décembre 2006 par l’Union européenne, le règlement REACH n° 1907/2006 a pour objectif l’enregistrement, l’évaluation et l’autorisation des 30 000 substances chimiques produites et importées à plus de 1 tonne/an sur le territoire de l’Union. Son élaboration a nécessité une collaboration étroite des politiques, des industriels et aussi des ONG. Ce règlement vise à long terme (11 ans) à remplacer la multitude de réglementations nationales et européennes concernant les substances chimiques en Europe, et à mieux comprendre les risques encourus par certaines substances chimiques jugées dangereuses. Entré en vigueur le 1er juin 2007, il comporte plusieurs phases, dont les principales sont : Installation de l’Agence des substances chimiques (ECHA) à Helsinki, 1er juin 2007. Phase de pré-enregistrement des substances (pas obligatoire, mais fortement recommandée) 1er juin 2008 jusqu’au 30 novembre 2008 : toutes les substances devront avoir été pré-enregistrées. Phase d’enregistrement, s’étalant du 01/01/2009 jusqu’au 01/06/2018 en fonction du tonnage de chaque substance. À la fin, un bilan sera établi sur la nocivité des substances, et celles présentant des risques pour l’homme et l’environnement seront immédiatement retirées du marché. L’un des objectifs de cette directive est de faciliter la traçabilité des produits, tout au long de leur cycle d’utilisation. Achetés, utilisés ou transformés, puis revendus après transformation, les produits chimiques, formés à partir des substances répertoriées, devront être accompagnés d’une véritable « fiche d’identité ». La forme n’en est pas encore connue. En conséquence, le constructeur métallique, applicateur de peintures, devra probablement, à l’avenir, s’enquérir de l’origine et de la composition de ces produits et fournir un service supplémentaire à son client. Four de réchauffage Limage produits plats Tôle en bobine, plaques, tôles en feuille... Limage produits longs Poutrelles, profilés divers, rail, barres, fil... Articles CMI N°1 – 2009 Construction Métallique Informations 15 Développement durable Étiquetages des produits chimiques L’Union européenne a adopté le 03/09/2008 le règlement 1272/20081 dit règlement CLP (Classification, labelling and packaging ou Classification, étiquetage et emballage), qui s’aligne sur le Système global harmonisé recommandé par l’ONU lors du sommet de Rio en 1992. Entré en vigueur le 20 janvier 2009, il prévoit une période de transition, avec 2 dates butoirs (substances 01/2011 ou mélanges 06/2015). À travers le règlement CLP (Classification, Étiquetage et Emballage), c’est la classification des risques relatifs aux produits chimiques fabriqués ou importés au sein de l’Union Européenne qui sera, à terme, réévaluée. Le règlement CLP modifie notamment une définition du règlement REACH : le terme « préparation » est remplacé par « mélange ». Exemple : une peinture anticorrosion ou un bain de décapant à base de solvant sont des mélanges au sens du règlement CLP. Définition du CLP 1) Règlement (CE) n° 1272/2008 du 16 décembre 2008 modifiant et abrogeant les directives 67/548/CEE et 1999/45/CE et modifiant le règlement (CE) n° 1907/2006 Dans un contexte économique global, et afin de garantir un niveau de sécurité maximal et cohérent entre les différents pays, le Système global harmonisé de classification et d’étiquetage des produits chimiques est un ensemble de recommandations élaborées par l’ONU qui a pour objectif d’unifier l’étiquetage et la désignation des matières dangereuses. L’Union Européenne a décidé de s’inspirer du SGH via le règlement CLP dans les secteurs du travail et de la consommation pour établir une harmonisation définitive pour les produits et les substances chimiques en Europe (étiquettes, fiches de données de sécurité). Attention le CLP n’est pas une transposition directe du SGH, il reprend une grande partie des points, mais certaines dispositions du texte sont exclusivement spécifiques à l’Europe. Le règlement CLP redéfinit les dangers et les répartit en 28 classes de danger : • 16 classes de danger physique, • 10 classes de danger pour la santé, • 1 classe de danger pour l’environnement couvrant les dangers pour le milieu aquatique, • 1 classe de danger « dangereux pour la couche d’ozone ». Ces classes sont divisées en catégorie de danger et la classification des produits change, ainsi que les informations figurant sur l’étiquette. Les FDS des produits chimiques devront être mises à jours au cas par cas, et les étiquettes actuelles seront rem- 16 Construction Métallique Informations CMI N°1 – 2009 placées par des étiquettes avec lesquelles les différents utilisateurs (entreprises, salariés…) vont devoir se familiariser. Le nouveau règlement, qui abroge et remplace les précédents textes en vigueur, ne prévoit pas d’équivalences automatiques entre les anciennes dénominations et celles prévues par le règlement CLP, mais des outils sont prévus dans le règlement pour faciliter la conversion classification. Par exemple, concernant les solvants qu’un charpentier est susceptible d’employer lors de la phase de préparation d’un acier, les solvants classés cancérogènes de catégorie 1, 2 et 3 (CMR) dans l’actuelle réglementation seront classés au sein de la classe de danger « cancérogénicité » en deux catégories : catégorie 1 pour les substances dont l’effet chez l’homme est avéré (sous-catégorie 1A) ou présumé (sous-catégorie 1B) et en catégorie 2 lorsque l’effet est seulement suspecté. Produits chimiques concernés : l’étiquetage s’appliquera à l’ensemble des produits chimiques, à l’exception par exemple des déchets, des cosmétiques, ou des produits radioactifs et des médicaments. Il est à noter que le règlement CLP ne définit pas le transport des marchandises dangereuses qui dispose déjà de règles harmonisées. Les étiquettes de sécurité verront l’apparition de nouveaux pictogrammes comme décrit sur l’image ci-dessous, et l’ajout de mention d’avertissement indiquant la gravité du danger « DANGER » et « ATTENTION ». Les phrases de risque (phrase R) actuelles seront remplacées par des mentions de dangers compréhensibles (ex « Peut provoquer le cancer ») et des nouveaux conseils de prudence et d’utilisation seront notifiés. Le règlement CLP est entré en vigueur le 20 janvier 2009, mais pas de précipitation, il prévoit une période de transition durant laquelle les 2 systèmes d’étiquetage et de classification coexisteront. Par contre, au cours de cette période transitoire, un même élément chimique (substance ou mélange) ne pourra pas être soumis aux deux systèmes, CLP ou ancien. L’application du règlement CLP est obligatoire, mais évolutive, et les étiquetages actuels devront avoir complètement disparu au sein de l’UE : • à partir du 01/12/2010 pour les substances ; • à partir du 01/06/2015 pour les mélanges. Sous certaines conditions, des dérogations sont prévues par le règlement, et l’application du CLP peut être repoussée au plus au 01/06/2017 pour les mélanges par exemple. Les fabricants et fournisseurs peuvent décider d’anticiper ce changement et d’adopter immédiatement le nouveau système dès à présent, mais les produits chimiques ne peuvent pas porter de double étiquetage afin d’éviter toute confusion. L’impact de ce changement sera important, car les fabricants et les importateurs devront reclasser leurs produits, et mettre à jour leurs fiches de données de sécurité. De plus, dans le cadre de REACH, les modifications induites par ce règlement sur l’étiquetage des substances chimiques devront être notifiées à l’agence européenne des produits chimiques (ECHA) dans les dos- siers techniques qui lui seront envoyés lors de l’enregistrement de ces substances. Enfin, les entreprises qui utilisent des produits chimiques (solvants, décapants, peintures, gaz de soudage…) devront se familiariser avec les nouvelles étiquettes, savoir les lire et les comprendre, et leurs personnels devront être formés à ces nouvelles recommandations. Nour Gandhour Département Construction Métallique Ingénieur service développement durable CTICM CMI N°1 – 2009 Construction Métallique Informations 17 Développement durable DGNB : construction durable « made in Germany » Suite au « Panorama de démarches de qualité environnementale » paru dans CMI n° 2-2008, nous complétons le sujet des certifications avec l’entrée en vigueur début 2009 du premier label allemand de construction durable : le DGNB. F in 2001, le gouvernement a convié des experts de l’industrie de la construction et de l’immobilier afin de travailler sur les perspectives de la construction. Cette réflexion s’est traduite par la création de la DGNB (Deutsche Gesellschaft für Nachhaltiges Bauen) : Société allemande pour une construction durable en 2007 qui promeut le label DGNB. Aujourd’hui, la DGNB rassemble plus de 400 membres issus d’un très large panel : ingénieurs, architectes, bureaux de contrôle, consultants, entreprises générales du bâtiment, fabricants de produits, universités, maîtres d’ouvrage, ONG, et institutions. Ce label est décerné par la DGNB et le Ministère fédéral des transports, de la construction et de l’urbanisme (BMVBS). À l’issue de la phase expérimentale basée sur une trentaine de projets, le champ d’application du label porte, dans un premier temps, sur les bureaux et les bâtiments administratifs. D’autres applications sont prévues : bâtiments indus- Qualité écologique Qualité économique Qualité sociale et fonctionnelle Qualité technique Qualité du processus Qualité du site Les 6 thèmes de notation DGNB, graphe extrait et traduit du site de la DGNB, 2009 18 Construction Métallique Informations CMI N°1 – 2009 triels, commerce, maisons individuelles, ponts d’autoroute. La démarche concerne les bâtiments neufs comme les existants. L’évaluation Pour rappel, le standard de construction Passivhaus, présenté dans CMI n° 2-2008, se concentre sur l’aspect énergétique. Comme l’indique la figure ci-contre, le système de notation DGNB repose sur 6 thèmes : • Qualité écologique ; • Qualité économique ; • Qualité sociale et fonctionnelle ; • Qualité technique ; • Qualité du processus ; • Qualité du site. Les quatre premiers thèmes représentent chacun 22,5 % de l’évaluation du bâtiment ; le processus porte sur la méthodologie de pilotage du projet et représente 10 % de la note. Le lieu d’implantation est noté séparément. L’échelle de notation est comprise entre 0 et 5 : plus la note est basse, mieux est traitée la cible considérée. Le détail exact des systèmes de notation et d’attribution de la certification pourra faire l’objet d’une information ultérieure. Les maîtres d’ouvrage, architectes et maîtres d’œuvre définissent les objectifs qu’ils souhaitent atteindre dans les 6 thèmes. La réalisation de ces objectifs est évaluée dans la certification. Le thème « qualité écologique » prend en compte la conservation des ressources ainsi que la protection de l’environnement naturel : consommations d’énergie primaire et d’eau, émissions dans l’air. Durant la ©M. Kuhnhenne mise en œuvre, tous les produits utilisés, et leurs quantités, doivent être déclarés lors de la réponse à l’appel d’offres et ils doivent également disposer d’une déclaration environnementale (DEP). Avec le thème « qualité économique », les coûts globaux, durant tout le cycle de vie, doivent être étudiés avec précision. La vue d’ensemble permet d’optimiser par exemple les frais d’entretien, d’exploitation et de maintenance d’un bâtiment. La « qualité socio-culturelle et fonctionnelle » se concentre sur le confort des utilisateurs. L’apport d’air neuf, l’utilisation de la lumière du jour et le confort acoustique ont une influence directe sur l’efficacité et les absences des collaborateurs dans les bâtiments d’administration et de bureau. Ces critères ont un impact important sur la perception par les utilisateurs (et sur l’environnement perçu par les clients). La qualité des ambiances et les conditions sanitaires du lieu de travail et/ou d’habitation peuvent également être utilisées comme un argument commercial. La « qualité technique » traite du choix des matériaux et des éléments constitutifs du bâtiment : structure, enveloppe, équipements. Durant l’opération, la « qualité de processus » s’intéresse, à la fois, à la conception et à la réalisation de l’édifice dans « la planification intégrale » du projet. Enfin, le label de qualité prend en considération les facteurs d’intégration urbains via la « qualité du site », par exemple la proximité du bâtiment par rapport aux transports collectifs, aux services. Le système allemand a été conçu pour être évolutif et clairement pénétrer d’autres marchés en s’adaptant aux exigences spécifiques d’autres pays. La certification Si un maître d’ouvrage veut faire certifier un bâtiment avec le label DGNB, il doit faire appel à un auditeur accrédité. L’auditeur conseille le maître d’œuvre sur les aspects relevant de la construction durable et, ce, de la planification à l’achèvement du bâtiment. Dans un premier temps, l’auditeur résume les objectifs du projet dans un cahier des charges qu’il soumet à la DGNB. Après l’examen des documents, la DGNB accorde un précertificat au maître d’ouvrage. Celuici peut alors l’utiliser dès la commercialisation de son bâtiment. À la fin du chantier, le DGNB vérifie que les exigences du précertificat ont été transposées. Si toutes ont été réalisées, le maître d’ouvrage reçoit le label de qualité or, argent ou bronze pour son bâtiment selon le degré de satisfaction des critères et sur la base d’une notation dans les 6 thèmes évoqués précédemment. Les 29 projets pilotes ont été certifiés de la façon suivante : - 12 ont reçu un précertificat, dont 4 or, 7 argent et 1 bronze ; - 16 ont été certifiés, dont 6 or, 7 argent et 3 bronze ; - 1 est en cours d’évaluation. Mathilde Bonnans Dpt construction métallique Ingénieur service développement durable CTICM CMI N°1 – 2009 Construction Métallique Informations Super-C Zentrum (Aachen) est le nouveau centre de services, commun au RWTH, organisme universitaire et de recherches de Aix-la-Chapelle. Dans le cadre du DGNB, ce projet a obtenu la certification bronze avec un effort particulier sur la consommation énergétique et le recours à la géothermie. Maître d’ouvrage : organisme public de construction et de gestion immobilière du länder Rhénanie-Westphalie Architecte : ARGE Fritzer + Pape Auditeur DGNB : Dipl-Ing Markus Kuhnhenne (RWTH) Les étapes de la certification du label DGNB : • Enregistrer le projet de construction auprès du DGNB. • Définir des valeurs/ niveaux d'objectif selon les caractéristiques du bâtiment. • Recevoir un précertificat. • Présenter/transmettre les dispositions d’assistance à la maîtrise d’œuvre, selon les recommandations du DNB, en phases de conception et d’exécution. • Examen de ces éléments et des pièces contractuelles par la DGNB. • Attribution du label de construction durable par la DGNB. 19 Actualités Actualités de la construction métallique Ingerop acquiert Arcora Depuis janvier dernier, Ingerop a fait l’acquisition de la société Arcora qui compte 26 collaborateurs et qui réalise 3,5 millions d’euros de chiffre d’affaires. Arcora est spécialisé dans la conception et le développement de structures métalliques et d’enveloppes de bâtiment (façade, verrières). Parmi les réalisations les plus emblématiques d’Arcora, citons le prestigieux Musée du Quai Branly, le Zénith de Chambéry ou encore le stade de Lille en cours d’étude. Pour Ingerop qui réalise un chiffre d’affaires de 140 millions d’euros, cette opéra- tion de croissance externe permettra de consolider les fondamentaux de la société et de développer de nouveaux savoir-faire. Ce rapprochement s’est construit autour de plusieurs thèmes dont la complémentarité des compétences entre les deux sociétés et la capacité à relever les défis de l’efficacité énergétique dans le bâtiment et à innover. Yves Metz est Président du Directoire d’Ingérop et Dominique Queffelec, qui présidait Arcora, devient directrice au sein de la direction parisienne bâtiment d’Ingérop. Évolution des règles de la commande pour les constructions publiques La MIQCP vient de publier une fiche intitulée « 2009 : quelles évolutions des règles de la commande pour les constructions publiques ? ». La MIQCP (Mission interministérielle pour la qualité des constructions publiques) revient sur les récentes modifications intervenues en matière de marchés publics, aux termes de la parution de trois décrets en décembre 2008, et plus spécifiquement pour les maîtres d’ouvrage qui réalisent ou réhabilitent un équipement public. Dans ce document, la MIQCP aborde les nouvelles mesures applicables aux maîtres d’ouvrage relevant du code des marchés publics (CMP) : les nouveaux seuils, les nouvelles règles de procédures applicables en maîtrise d’œuvre (pondération des critères, composition du jury, candidatures), les modifications relati- ves à la procédure de conception réalisation, ainsi que les nouvelles règles relatives à la réduction des délais de paiement. La MIQCP s’est également intéressée aux mesures applicables aux maîtres d’ouvrage relevant de l’ordonnance du 6 juin 2005 relative aux marchés passés par certaines personnes publiques ou privées non soumises au CMP, et notamment les évolutions en matière de candidatures, de maîtrise d’œuvre, et concernant la procédure de conception réalisation. Enfin, la MIQCP dresse des tableaux de synthèse récapitulant les règles de procédures de passation des marchés de maîtrise d’œuvre et de conception réalisation, tant pour les maîtres d’ouvrage relevant du Code des marchés publics que pour ceux relevant de l’ordonnance du 6 juin 2005. Comité directeur de BN Acier Le Bureau de normalisation de l’acier s’est doté d’un Comité directeur, en fin d’année 2008. Son rôle principal sera d’assurer sa gouvernance technique. Cette instance devrait permettre au BN Acier de mieux répondre aux attentes de ses principaux partenaires. Ce comité directeur est composé des membres suivants : - le délégué général d e l a Fédération Française de l’Acier, - le directeur du BN Acier, - 12 représentants des entreprises sidérurgiques membres de la FFA dont 4 représentants d’ArcelorMittal, 20 Construction Métallique Informations CMI N°1 – 2009 - 5 représentants des syndicats professionnels membres de la FFA et d’un représentant de l’AFNOR. La première réunion de ce comité s’est tenue le 3 décembre 2008 et a permis de faire un premier bilan de l’activité 2008, d’évoquer les perspectives pour 2009 et de présenter les actions dans les domaines connexes à la normalisation, réglementation (contact alimentaire, révision de la directive produits de construction) et certification (marque NFAcier, certification des armatures du béton). Deux réunions du comité sont programmées en 2009, l’une en juin, l’autre en décembre. Dietmar Feichtinger : une nouvelle passerelle à Lyon C’est l’équipe composée de Dietmar Feichtinger Architectes et SBP qui a remporté le concours pour la future construction d’une passerelle enjambant le Rhône à Lyon. L’architecte réalisera une passerelle de 220 m de long, réservée aux cyclistes et aux piétons, qui enjambera le Rhône entre le quartier Saint-Clair à Caluire et Cuire. C’est ce même architecte, Dietmar Feichtinger, qui a conçu la passerelle Simone de Beauvoir (304 m) à Paris ainsi que celle des Trois Pays (346 mètres) qui relie l’Allemagne à la ville d’Huningue en France. Concours Construction Acier Luxembourg Infosteel a lancé la 4e édition du Concours Construction Acier au Luxembourg qui est ouvert aux projets de construction réalisés totalement ou partiellement en acier sur le sol luxembourgeois (excepté catégorie E) entre le 1er mai 2007 et le 30 avril 2009. Des projets internationaux peuvent également être introduits à condition que l’architecte, l’ingénieur-conseil ou l’entreprise de construction métallique soit de nationalité luxembourgeoise. Rappelons les objectifs de ce concours : - révéler les applications créatives et innovantes de l’acier - encourager l’optimalisation de la construction métallique - établir un état de lieux de la production architecturale et de l’ingénierie nationale - informer le public des œuvres contemporaines de qualité et promouvoir leurs auteurs. Les lauréats seront révélés lors de la Journée Construction Acier Luxembourg qui se tiendra le vendredi 2 octobre 2009 à la Chambre de Commerce du Luxembourg. La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 31/05/2009. Contact : INFOSTEEL - Sophie Bermyn E-mail : [email protected] À La Défense, Hermitage Plaza fera une belle vitrine pour l'acier appartements. Au pied de ce projet d'envergure, le socle sera aménagé en place publique, bordée de commerces et de restaurants ainsi que d'équipements culturels, dont un auditorium et une galerie d'art contemporain. L'agence d'architecture Foster+Partners a misé, pour ce projet, sur une stratégie environnementale très marquée, visant ainsi la mention "Excellent" de la certification Breeam (Building Research Establishment Environmental Assessment Method). La livraison de l'ensemble Hermitage Plaza a été annoncée par le P-DG du groupe Hermitage pour fin 2014 avec un démarrage des travaux "fin 2010". © Foster + Partners Avec le projet Hermitage Plaza qui vient d'être dévoilé au Mipim à Cannes, l'acier devrait disposer d'une belle vitrine à Courbevoie en bordure de Seine, au pied du Pont de Neuilly. L'architecte britannique Norman Foster a été choisi pour le nouveau projet du promoteur développeur Hermitage qui comprendra deux tours jumelles de 323 mètres, à usage mixte. Cet ensemble immobilier a été conçu avec une structure extérieure portante en acier. La première tour, haute de 91 étages, hébergera un hôtel cinq étoiles, un centre de thalasso et des appartements. La seconde, haute de 93 étages, accueillera des bureaux et des CMI N°1 – 2009 Construction Métallique Informations 21 Agenda Rendez-vous 2009/20 Date Événement 20 Journées Techniques 21 et 22 janvier Ouvrages d’art, structures et matériaux Journées Techniques 18 et 19 mars Journées techniques GC’2009 sur le thème : Cycle de vie des ouvrages : une approche globale Conférence 18-20 mars Made in steel 2009 - Terza Edizione Conférence 24-25 mars Assises de l’enseignement de la construction métallique – Comment influer sur son avenir ? Conférence 16-20 août Sith International Conference ‘‘Behaviour of Steel Structures in Seismic Areas’’ Conférence 21-24 juin Protection of Historical Buildings by Reversible Mixed Technologies Conférence 26-29 juillet International Conference on Fatigue and Fracture in the Infrastructure. Bridges and Structures of the 21st Century Conférence 2-4 septembre 11th Nordic Steel Construction Conference symposium 9-11 septembre Sustainable infrastructure - Environment friendly, Safe and Resource Efficient. Conférence 14-16 octobre EVACES 09 - International conference on experimental vibration analysis for civil engineering 20 Conférence 3-5 mai International Codes of Practice in Structural Engineering Conférence 14-16 juillet Conference on Structures and Architecture (ICSA 2010), organised by the University of Minho Symposium Septembre Annual Meetings and IABSE Symposium 2010 20 Symposium Septembre 24 Construction Métallique Informations CMI N°1 – 2009 Annual Meeting and IABSE Symposium 2011 10/2011 Lieu Contacts 09 Paris, France [email protected] Estp de Cachan, France [email protected] [email protected] ou www.afcg.asso.fr Brescia, Italie www.madeinsteel.it ENS Cachan, France Marie Christine Ritter [email protected] Philadelphia, Pennsylvania, USA http://stessa2009.atlss.lehigh.edu: Rome, Italie [email protected] Philadelphie, Etats-Unis http://ffconf.atlss.lehigh.edu [email protected] Malmö, Suède http://www.nordicsteel2009.se Bangkok, Thailand www.iabse.org/bagkok09 Wroclaw, Pologne www.evaces09.pwr.wroc.pl 10 Dubrovnik, Croatie Guimaraes, Portugal www.arquitectura.uminho.pt/icsa2010 Venise, Italie 11 Londres, Angleterre CMI N°1 – 2009 Construction Métallique Informations 25 Portrait Auer ©DR Une belle histoire familiale Michel Auer, président du directoire C’est à Occey, en Haute-Marne, à 40 kilomètres au nord-est de Dijon, que la société de constructions métalliques Auer est implantée depuis plus de 60 ans. À la tête de cette entreprise familiale, Michel Auer, son président du directoire, nous fait partager cette aventure familiale et nous en explique le positionnement. Propos recueillis par Françoise Leroy Les qualifications professionnelles d’Auer Constructions Métalliques Qualibat 2413 Constructions et structures métalliques (technicité supérieure) Qualibat 3152 Couverture en métaux sauf plomb (technicité confirmée) Qualibat 3181 Couverture en plaques nervurées ou ondulées (technicité courante) CMI : quelle est l’histoire de la société Auer Constructions Métalliques ? CMI : quel est le positionnement d’Auer Constructions Métalliques ? Michel Auer : Il faut remonter à 1948 pour trouver l’origine de notre société. C’est mon père, Charles Auer qui a commencé comme maréchal ferrand. Très vite, il s’est diversifié dans la serrurerie. Puis, il s’est lancé dans la construction de petits bâtiments agricoles. Entre 1965 et 1970, l’entreprise s’est placée sur le marché des petits bâtiments industriels pour aller ensuite sur celui des usines, des entrepôts et des garages. En 1995, après les années de crise de 1992 – 1993, nous avons investi massivement dans l’outil de travail : - en remplaçant toutes les tables à dessin du bureau d’études par des ordinateurs, - en changeant toutes les lignes de productions mécaniques que mon père avait installées dans les années 65-68 par des lignes à commandes numériques reliées au bureau d’études par fibre optique. Ces investissements se sont révélés très judicieux puisqu’ils ont permis d’accélérer notre développement. Michel Auer : Notre métier concerne la fabrication et le montage de structures métalliques. Nous travaillons dans des domaines très variés. Nous intervenons pour le compte de promoteurs immobiliers, principalement pour des bâtiments à usage commercial, mais également dans l’agroalimentaire où nous avons de nombreuses références dans le domaine du champagne : Moët et Chandon, Pieper Heidsieck, Laurent Perrier et bien d’autres, connus et moins connus. Dans l’industrie, nous sommes présents dans tous les domaines d’activités avec deux très grosses réalisations dans les usines de biocarburants. Nous avons participé à la construction de l’usine SAIPOL à Nogent sur Seine (Aube) et de l’usine BENP à Lillebonne (Seine Maritime) où nous avons mis en œuvre 1 100 tonnes de charpente. Concernant les équipements publics, nous réalisons de nombreux équipements sportifs, des hôpitaux, des cinémas et des palais des congrès. Nous sommes actuellement en cours de montage pour le palais des congrès de Mandelieu la Napoule. Depuis 4 ans, nous réalisons des structures tridimensionnelles, ce qui nous a permis d’obtenir les marchés nouveaux sur des ouvrages complexes, tels : - l’extension du palais des festivals à Cannes - une géode pour la ville de Marseille - un casino en Guadeloupe - le palais des congrès de Mandelieu la Napoule. CMI : quel a été votre parcours au sein de la société ? Qualibat 4413 Métallerie (technicité supérieure) Qualibat 4421 Structure métallique (technicité courante) Michel Auer : Je suis rentré à l’âge de 15 ans dans la société et j’ai été formé par mon père. J’ai fait tous les métiers au sein de l’entreprise, y compris celui de responsable commercial pendant 20 ans. En 1991, j’ai succédé à mon père et je suis maintenant Président du Directoire. 26 Construction Métallique Informations CMI N°1 – 2009 Nous travaillons sur le territoire national et les DOM TOM. Mais au cas par cas, nous suivons nos clients quel que soit l’endroit du monde où ils nous demandent d’aller. Nous avons des références en Suisse, en Allemagne, au Portugal, en Belgique, en Égypte, en Algérie, à Madagascar. Dernièrement, nous avons réalisé une structure de 50 tonnes pour un aquarium en Arabie Saoudite, à Riyad, dans un des palais du Roi. En revanche, nous ne sommes pas présents sur les ouvrages d’art. CMI : quels sont les points forts d’Auer Constructions Métalliques ? Michel Auer : Nous avons mis toujours l’accent sur les investissements et cela nous permet aujourd’hui de disposer d’un équipement très performant et d’assurer une production très rapide à nos clients. Parmi nos points forts, il faut également citer notre bureau d’études qui compte 28 personnes et notre service commercial (6 personnes) qui sait se positionner sur des marchés de niche. Michel Auer : Comme je l’ai dit précédemment, depuis 1995, nous avons investi massivement. En 2008, nous avons installé pour 2 millions d’euros : - une ligne de découpe plasma de 30 ml de longueur et 3 ml de largeur pour la découpe de tôle grandes longueurs pour le PRS - une ligne de perçage – sciage robotisé où nous pouvons travailler des pièces de 1 800 ml de largueur et 25 ml de longueur et d’un poids de 10 tonnes. Dans l’entreprise, nous avons depuis toujours pour principe de réinvestir les bénéfices. CMI : quelle serait pour vous la réalisation la plus emblématique pour Auer Constructions Métalliques ? Michel Auer : Incontestablement, c’est le chantier de l’extension du Palais des Festivals de Cannes qui est le plus emblématique pour nous et ce, pour différentes raisons. Bien sûr, le prestige et la notoriété du lieu étaient emblématiques mais la technicité du chantier l’était aussi. Il s’agissait de rehausser l’espace Riviera du palais d’un étage tout en en agrandissant le diamètre par l’ajout d’une verrière qui a nécessité 800 tonnes de charpente métallique. ©DR CMI : quels ont été vos principaux investissements ? Auer a participé à la réalisation des bureaux de CGA-CGM en Martinique. Nous pouvons également citer la Géode à Marseille qui marque l’entrée de la plus grosse usine souterraine du monde de traitement des eaux de Marseille et qui constitue pour nous une très belle référence. Nous avons en effet été retenus pour le lot complet « Construction Métallique » qui comprenait un escalier métallique avec marches en marbre et garde-corps en verre et la Géode, une sphère d’un diamètre de 15 mètres, composée de 800 vitres. Ce fut une belle aventure technique pour nous et une superbe référence. CMI : quelle analyse faites-vous de votre marché en ce début 2009 ? Michel Auer : Aujourd’hui, je crois pouvoir dire que notre politique de diversification nous a mis à l’abri d’une concurrence trop agressive et nous évite de souffrir d’une CMI N°1 – 2009 Construction Métallique Informations 27 Portrait trop grosse tension sur les prix. Notre objectif est de nous développer tranquillement sur notre marché, sans opération de croissance externe. CMI : comment voyez-vous l’avenir de votre entreprise ? ©DR Michel Auer : L’entreprise que je dirige aujourd’hui n’a plus grand-chose à voir avec celle qui a été créée par son père mais ce qui a perduré, c’est l’esprit d’une entreprise qui est restée familiale. Avec mon fils qui me succédera en 2015, ce sera une autre génération qui, comme les précédentes, aura à cœur de toujours s’adapter afin de répondre toujours plus finement aux besoins du marché. ©DR À Marseille, la Géode, réalisée par Auer, est une sphère d’un diamètre de 15 mètres, composée de 800 vitres. > En chiffres Quelques réalisations : Auer Constructions Métalliques, c’est : - un effectif de 120 salariés - une quantité moyenne de 10 000 tonnes d’acier traité par an - un site de 10 hectares avec 28 000 m2 de surfaces couvertes dont 1 500 m2 de bureaux Usine de bio-carburant BENP à Lillebonne (76) Nature des travaux : ossature Tonnage mis en œuvre : 1 100 tonnes Études : + 6 000 heures de bureau d’études Évolution du chiffre d’affaires (en millions d’euros) 35 Usine de bio-carburant à Nogent-sur-Seine (10) pour Saipol/Diester Maître d’ouvrage : Conseil Général de l’Aube Tonnage mis en œuvre : 500 tonnes Palais des Congrès de Mandelieu-La Napoule (06) Tonnage mis en œuvre : 300 tonnes d’acier Et aussi… - Hôpital de Toulon - Hôpital de Marseille - Hôpital de Nice - 2 salles de cinéma à Nice et à St-Raphaël - Le Palais des Sports de la Ville de Cannes 31,37 32 2007 2008* 30 25 20 18,87 21,04 23,15 15 10 5 0 2004 2005 2006 * prévisions Chiffre d’affaires de la société pour les 4 dernières années Au 31 mars 2008 Au 31 mars 2007 Au 31 mars 2006 Au 31 mars 2005 Au 31 mars 2004 estimation de 32 000 000 e 31 375 000 e 23 157 000 e 21 045 300 e 18 868 990 e 28 Construction Métallique Informations CMI N°1 – 2009 enabling innovation in construction Scia Engineer est une nouvelle plate-forme logicielle pour les ingénieurs En construction métallique ou mixte, elle permet de modéliser, d’analyser et d’optimiser des structures de tous types, des plus simples aux plus complexes. Une attention particulière a été portée à la abilité des résultats, à la haute productivité et simplicité d’utilisation et au support des normes et techniques les plus récentes. Implémentation exhaustive des Eurocodes Fonctionnalités: • AutoDesign – Optimisation • Active Document – Note de calcul bidirectionnelle • True Analysis – Calcul et dessin en parallèle • Implémentation exhaustive des Eurocodes • Prols reconstitués soudés • Déversement au 2nd ordre • Structures mixtes acier-béton • Résistance au feu • Panneaux avec poutres intégrées • Poutres cellulaires ArcelorMittal (ACB) • Lien direct avec Tekla Structures • Assemblages avec système expert • Structures à câbles avec grands déplacements • Structures en aluminium selon l’Eurocode 9 • Contrôles spéciques pour les échafaudages • Scia Engineer Mixbeam: calcul de ponts mixtes Contrôle normatif complet et able des barres et des attaches selon les Eurocodes ENV et EN. L’implémentation des Eurocodes dans Scia Engineer est déjà utilisée avec succès en pratique par des centaines d’utilisateurs depuis de nombreuses années, ce qui garantit sa maturité et sa abilité. La gamme complète des Eurocodes nécessaires à la construction métallique est disponible : combinaisons, charges climatiques, vérications des barres et assemblages, résistance au feu, mixte acier-béton, etc. Prols reconstitués soudés Avec l’augmentation du prix de l’acier, les PRS deviennent de plus en plus intéressant de par le gain de poids qu’ils permettent. Scia Engineer permet de traiter toutes les congurations de PRS, à hauteur constante ou variable (poteaux, poutres), y compris pour la classe 4 avec calcul des propriétés efcaces. e selon L’optimisation (AutoDesign) est effectuée des critères contrôlés par l’utilisateur. Poutres cellulaires ArcelorMittal (ACB) Analyse de structures Répondant au triple impératif d’esthétique, de passage de gaines techniques et de légèreté pour de grandes portées, les poutres cellulaires se répandent de plus en plus dans les bâtiments industriels, parkings, etc. Scia Engineer intègre le moteur de vérication de ces éléments en conformité avec l’Eurocode. La èche est calculée en tenant compte de l’affaiblissement au droit des ouvertures et les vérications additionnelles de contraintes sont incluses. Vous voulez en savoir plus sur l’aide que nous pouvons vous apporter ? Contactez-nous pour plus d’informations ou une offre ! Scia France SARL 2, Rue Louis Armand, F-92661 Asnières Tél: ++33 1.46.13.47.09, Fax: +33 1.46.13.47.01, E-mail: [email protected] www.scia-online.com Sur le terrain Gallieni : le grand lycée en Midi-Pyrénées… © Vasconi Architectes © Vasconi Architectes/IOSIS Sud Ouest Une re-naissance Entre chaque barre d’enseignement (en dessous des poutres caissons à section variable), un jardin intérieur a été conçu pour le rafraîchissement des salles de classes et des circulations des bâtiments S eptembre 2001 : les lycées Gallieni et Françoise sont entièrement soufflés par l’explosion de l’usine AZF. Sept ans après, le lycée d’enseignement professionnel Gallieni est reconstruit sur le même site, et inauguré pour la rentrée scolaire 2008. Le Conseil régional de Midi-Pyrénées, maître d’ouvrage, veut un bâtiment exemplaire en matière d’architecture et de développement durable. La Société d’économie mixte Cogemip, en qualité de maître d’ouvrage délégué, conduit l’opération. Et c’est l’agence Vasconi Associés Architectes, associée au cabinet LCR de Toulouse et au BET Iosis, qui remportent le concours. Le projet était ambitieux : « Répondre à une nécessité pédagogique certes, mais aussi participer, par une réalisation exceptionnelle, à la renaissance de ce quartier de Toulouse, afin de rendre hommage à ceux qui ont été frappés par la catastrophe » déclare Martin Malvy lors de l’inauguration. Et d’ajouter « Sept ans, cela peut paraître long mais nous avons été confrontés à plusieurs difficultés : l’évolution du programme pédagogique et le doublement des effectifs, des contraintes techniques dues à l’inondabilité ou encore des appels d’offres infructueux… ». 30 Construction Métallique Informations CMI N°1 – 2009 Le « nouveau Gallieni » : un défi Ambitieux, le lycée Gallieni l’est à plusieurs titres. D’abord, l’importance du site (près de 10 hectares) et le montant de l’investissement constituent un signal fort donné en faveur de l’éducation. Puis, cette course contre la montre qui fait sortir le projet plutôt rapidement compte tenu des différentes contraintes, notamment de dépollution. Le programme pédagogique place la barre très haut : le nouveau lycée doit pouvoir accueillir à terme, 1 410 élèves en formation (850 à 900 à la première rentrée scolaire de 2008) soit le double des effectifs de l’ancien lycée, 511 en voie générale et technologique et 899 en voie professionnelle avec des sections BTS et une spécialisation dans les formations aux métiers de l’automobile, de la logistique et des transports. La création d’une voie générale et technologique permettra d’augmenter le nombre de places offertes aux lycéens de l’agglomération toulousaine et de toute la région. Les architectes conçoivent alors les plans du « nouveau Gallieni » qui deviendra le premier lycée de Midi-Pyrénées et des métiers de l’automobile en termes de surface avec 35 000 m2 de locaux dont 15 000 m2 d’ateliers, 79 salles de classes et 4 pistes routières d’apprentissage. de l’automobile Les intervenants Maître d’ouvrage : Conseil Régional Midi-Pyrénées Maître d’ouvrage délégué : Cogemip Architecte mandataire : Vasconi & Associés Architectes Architectes associés : LCR Architecture BET Structures, Fluides, SSI, VRD, Économiste : Iosis Sud Ouest BET Cuisine : Intégrale de Restauration Conseiller en Environnement : PATMO/ Frank Boutte Ordonnancement Pilotage Coordination : SCO Coordonnateur sécurité et protection de la santé : Ouest Coordination Bureau de Contrôle : Socotec Gros Œuvre et mandataire structureenveloppe : Entreprise Thomas & Danizan Charpente Métallique : Ets Serin & Fils Étanchéité : Soprema Bardage couverture : SMAC Menuiseries extérieures : MetalSigma Pour Martin Malvy, le Président de la région Midi-Pyrénées : « Gallieni est un lycée d’exception par son architecture moderne, ses dimensions, ses équipements, ses capacités d’accueil. Il est aussi exemplaire en matière de développement durable ». Ainsi était inauguré le 8 septembre 2008 ce nouveau Lycée Gallieni de Toulouse, non loin du site où, 7 ans auparavant, le 21 septembre 2001, avait retenti l’explosion de l’usine AZF. Le coût total de l’investissement s’élève à 91 millions d’e, entièrement financé par la région, ce qui en fait la plus grosse opération jamais conduite et financée par le Conseil régional. Le grand lycée de l’automobile en Midi-Pyrénées… Pour les besoins des enseignements techniques et professionnels, la région a également massivement investi dans les équipements, (matériel, mobiliers…) plus de 10 millions d’e, y compris les équipements lourds, tels que des ponts élévateurs, des marbres pour la carrosserie, bancs d’essais et de contrôle, des cabines de peinture, transpalettes, chariots élévateurs, bancs moteurs pédagogiques, des voitures et des camions pédagogiques… De plus, des équipements sportifs accompagnent cette réalisation, comme un gymnase, comprenant une salle de sports, un mur d’escalade et des locaux d’accompagnement (vestiaires, sanitaires, bureaux), toujours financés intégralement par la région à hauteur de 3,55 millions d’e, sans omettre les aires de sports, en particulier le terrain de jeux en synthétique et une piste d’athlétisme en résine. De l’acier pour un lycée entièrement réinventé Pour les architectes, le cahier des charges était un véritable casse-tête mais il semble bien que l’application de la démarche HQE® et le choix d’une solution majoritairement acier ont facilité les solutions… « La démarche HQE® est inscrite dans nos méthodes de travail, souligne Thomas Schinko, l’un des architectes du projet, de même que notre prédilection pour l’acier qui permet de résoudre à la fois les problèmes techniques, environnementaux et esthétiques ». Comme les édifices existants étaient trop dispersés et vétustes, et ne pouvaient pas développer un projet cohérent, l’architecte n’a conservé que le bâtiment Françoise, de bonne qualité architecturale, pour l’affecter à l’internat. Il a pu alors concevoir un bâtiment de 300 m de long, entre la Garonne et la route d’Espagne. Ainsi, à l’extrémité de l’allée centrale qui conduit au hall d’entrée de l’établissement, le lycée Gallieni se développe sur toute la longueur du site, de part et d’autre d’une rue intérieure centrale – « la Galeria » – véritable épine dorsale du projet. Un premier ensemble, à l’ouest, comprend toutes les salles d’enseignement et les locaux du personnel éducatif contenus dans CMI N°1 – 2009 Construction Métallique Informations Quelques repères chiffrés Coût des travaux : 65 millions d’euros HT Coût des équipements : 10 millions d’euros Une superficie de 9,5 hectares Espaces verts : 21 400 m2 Locaux : 35 000 m2 dont 15 000 m2 d’ateliers 79 salles de classes une capacité d’accueil de 1 410 élèves un restaurant de 1 200 places un internat de 300 lits 4 pistes routières d’apprentissage un stationnement pour 430 véhicules 31 Sur le terrain © Vasconi Architectes/IOSIS Sud Ouest Les ateliers successifs disposent de vastes sheds vitrés et sont couronnés d’une suite de vagues en bacs d’acier dont les effets de courbe réduisent les nuisances sonores de l’aéroport voisin cinq peignes successifs organisés autour de squares végétaux recouverts d’une verrière anti-bruits aériens. Ce qui constitue de véritables tampons acoustiques sur lesquels s’ouvrent les fenêtres à l’abri complet du bruit. À l’est, l’enseignement technologique et professionnel, les ateliers et les salles d’enseignement qui y sont intégrés, sont contenus dans une succession de segments très caractéristiques et très modulaires, ponctués par des patios ouverts qui les rythment en fonction de leur spécialité ou spécificité. Ainsi, complètement réinventé, ce bâtiment ultramoderne peut intégrer les technologies les plus novatrices. Tout acier Situé à proximité de l’aéroport de ToulouseBlagnac, le lycée doit donc bénéficier à la fois d’une indispensable et efficace protection contre les importantes nuisances sonores et du nécessaire confort propice à un enseignement de qualité. Ces ateliers successifs disposent donc de vastes sheds vitrés qui apportent une douce lumière zénithale, complétés par les façades nord entièrement vitrées et ouvertes sur les patios, comme dans les ateliers d’artiste. Elles introduisent, autant que nécessaire en façade sud de ces modules, un éclairage naturel sur ces mêmes jardins. Les architectes ont appliqué la démarche HQE®et mis à profit tous les atouts de l’acier dans ce domaine. Car le lycée est entière- 32 Construction Métallique Informations CMI N°1 – 2009 ment en acier : planchers, façades, structure du bâtiment et de la verrière. C’est le BET Iosis qui a été retenu pour l’ingénierie, la maîtrise d’ouvrage des lots techniques en conception et en réalisation. Pour Philippe Frey, président de Iosis sud-ouest, « cette réalisation a été une véritable course contre la montre, avec un démarrage en février 2006 pour une livraison en septembre 2008. » Et, au-delà de cette contrainte de calendrier, ajoute-t-il, « il nous a fallu composer avec la dépollution du site ». Sur l’aspect technique du chantier et concernant les ouvrages métalliques, « la plus forte contrainte résidait dans le fait de devoir préserver les plus grands volumes possibles sans poteau. Ce qui impliquait de prévoir de très grandes portées. » conclut-il. De plus, une part importante est laissée à l’énergie solaire photovoltaïque, en partenariat avec Tenesol. Pour répondre aux normes de sécurité incendie, les architectes ont opté pour une démarche d’ingénierie incendies. Les études ont porté sur les différentes parties du bâtiment dans l’idée de laisser la charpente visible et la plus légère possible. Le « lycée solaire » de Midi-Pyrénées Avec 2 000 m² de panneaux solaires photovoltaïques, soit 465 panneaux intégrés à son architecture et plus précisément dans les verrières, le lycée doit pouvoir financer sa facture d’électricité. Les recettes de la production photovoltaïque seront en effet équivalentes à ses dépenses annuelles en électricité soit 140 000 kW/h. « Nous sommes très fiers d’avoir accompagné le lycée Gallieni dans sa renaissance. Le symbole est d’autant plus fort que nous sensibilisons tous les jours, par la seule existence du bâtiment, des centaines de jeunes étudiants à notre vision de l’énergie durable », commente Benoît Rolland, Directeur général de Tenesol. Une pédagogie sur le développement durable Plus globalement, le lycée s’inscrit dans une démarche de construction durable : diminution des rejets polluants dans l’air et l’eau, mise en place d’une charte « chantier vert », protection contre les nuisances acoustiques, éclairage naturel des locaux, isolations performantes, limitation des dépenses en énergie… À titre d’exemple, le lycée comprend 21 400 m2 d’espaces verts, dont 2 000 arbres, arrosés avec l’eau de pluie récupérée dans des bassins de rétention conçus à cet effet. Sur le terrain Visite guidée en images Ateliers © Vasconi Architectes/IOSIS Sud Ouest Bâtiments enseignements Restaurant – CDI Rue centrale couverte Les bâtiments d’enseignement : 9 537 m² © Iosis Organisés en 5 barres de type R+2 avec structure poteaux/poutres métal (trame de 6,20 x 7,50 m), plancher de type COFRADAL 200 (plancher bacs aciers/isolant/béton, très léger, conçu par Arcelor). La verrière bâtiment enseignement : 235 tonnes d’acier © Iosis Entre chaque bâtiment d’enseignement, un patio couvert par une verrière avec structure métallique apparente est situé à environ 12,00 m par rapport au niveau ± 0.00. L’élément porteur principal de cette verrière est constitué par un caisson en tôle de 3,5 mm plus un système de nervures intérieures rigides formant une poutre treillis triangulaire. 34 Construction Métallique Informations CMI N°1 – 2009 Portée de 15,00 m, hauteur 1,40 m, la tôle a un rôle structurel. La forme en V de l’ensemble permet l’insertion d’un chéneau en partie haute, sert en même temps à la récupération des eaux de pluies et au passage du personnel d’entretien. chéneau © Iosis verrière La poutre caisson sert d’appui aux deux structures porteuses secondaires pour la surface vitrée en partie haute et le caillebotis « brise soleil » en partie basse. Les ateliers : 2 180 tonnes d’acier pour une surface de 9 575 m² Ce bâtiment est en rez-de-chaussée avec une mezzanine périphérique sur 3 côtés. La structure est de type poteaux/poutres et façades légères (vitrées ou en bacs aciers) au Nord, Sud et Est et en béton apparent coté « Galeria » La toiture des ateliers est de type charpente métallique apparente réalisée avec des fermes treillis inclinées, de 42,00 m de portée et 4 m de hauteur avec sheds de 2,00 m environ de hauteur. Les 2 membrures ainsi que les diagonales des fermes sont de type IPE. Sur chaque nœud de ferme est appuyée une panne à double courbure, portée 9,00 m © Vasconi Architectes/IOSIS Sud Ouest © Iosis ferme treillis portée 42m La verrière sur Galeria La Galeria est fermée au niveau +11 par une verrière avec pente de 5 % est-ouest. La structure porteuse des brises soleil + verrière est constituée par des semi-portiques métalliques en IPE600 évidés et à section variable, de 8,20 m de portées et espacées de 4,50 m. Ils sont appuyés d’une part sur le mur béton de façade des bâtiments d’enseignement et d’autre part sur un élément filant en béton qui lie l’ensemble des ateliers. © Vasconi Architectes/IOSIS Sud Ouest CMI N°1 – 2009 Construction Métallique Informations 35 Sur le terrain Rue centrale couverte : 283 tonnes d’acier pour 1 981 m² © Vasconi Architectes/IOSIS Sud Ouest Niveau +3.36 : passerelle de 3,00 m de largeur appuyée d’une part sur une file de poteaux circulaires métalliques et de l’autre part suspendue au voile béton des ateliers par 2 tubes à inclinaison variable. Poteaux métalliques circulaires, encastrés en pied, espacement 7,5 m La rue intérieure, baptisée « Galeria », dotée de trois niveaux de distribution, est revêtue d’une verrière de 2 000 m2 qui intègre des cellules photovoltaïques Coursive Bâtiment piste, garage à vélos : 110 tonnes d’acier © Vasconi Architectes/IOSIS Sud Ouest - Poutres treillis arrondies en partie haute et posées en console sur poteaux métalliques circulaires - Longueur totale des poutres treillis : 11 m, porte à faux : 5 m environ, espacement : 7,50 m © Vasconi Architectes/IOSIS Sud Ouest Vue depuis la coursive de la structure de la verrière au-dessus de la rue intérieure Vue de dessous d’un module d’atelier dédié aux peintures des voitures 36 Construction Métallique Informations CMI N°1 – 2009 Françoise Leroy PROTÉGÉ PAR PROMAT PROTÉGÉ PAR PROMAT PROTÉGÉ PAR PROMAT PROTÉGÉ PAR PROMAT PROTÉGÉ PAR PROMAT PROTÉGÉ PAR PROMAT > PROTECTION AU FEU > ISOLATION THERMIQUE > ISOLATION ACOUSTIQUE PROTÉGÉ PAR PROMAT Promat SAS : Rue de l’Amandier - BP 66 - 78540 Vernouillet Tél. : 01 39 79 61 60 - Fax : 01 39 71 16 60 - [email protected] - www.promat.fr ISOLANTS HAUTE PERFORMANCE PROTÉGÉ PAR PROMAT PROTÉGÉ PAR PROMAT PROTÉGÉ PAR PROMAT Ingénierie incendie Étude d’ingénierie du comportement au feu sur le parking silo Odysseum de Montpellier Figure 1 : maquette du parking Figure 2 : schéma structurel du parking solive de rive solive intermédiaire solive centrale Efectis France s’est vu confier en 2008 la réalisation d’une étude d’ingénierie du comportement au feu sur le futur parking silo du quartier Odysseum de Montpellier, en structure mixte (acier-béton) et au design atypique pour un tel ouvrage. solive intermédiaire solive de rive Figure 3 : exemple de scénario d’incendie (feu réel de 7 véhicules) Débit calorifique Débit calorifique 40 35 30 30 25 1U + 6C3 25 20 1C3 + 1U + 5C3 1U + 6C3 20 15 1C3 + 1U + 5C3 Débit calorifique 15 10 40 10 5 35 Puissance dégagée (MW) Puissance Puissance dégagée dégagée (MW)(MW) 40 35 30 5 0 25 0 20 15 0 15 30 0 15 (minutes) 60 30 Temps 45 45 60 75 90 1U + 6C3 1C3 + 1U + 5C3 75 90 Figure 4 : débit calorifique (feu réel de 7 véhicules) Temps (minutes) 10 5 0 0 15 30 45 60 75 90 Temps (minutes) Figure 6 : exemple de résultats du calcul sur le comportement mécanique - Déformée du plancher Figure 7 : exemple de résultats du calcul sur le comportement mécanique - Déformée de l’ossature en acier D epuis la parution de l’arrêté du 9 mai 2006 (Journal Officiel du 8 juillet 2006), les parcs de stationnement sont couverts par le type PS (Parcs de stationnement couverts) du règlement de sécurité dans les Établissements recevant du public (ERP). S’agissant du volet « incendie », cet arrêté indique à l’article PS 6 quelles sont les exigences minimales à satisfaire en termes de résistance au feu des structures, à savoir une stabilité au feu de degré 1h ou 1h½ (R 60 ou R 90) pour les structures porteuses et un coupe-feu de degré 1h ou 1h½ (REI 60 ou REI 90) pour les planchers intermédiaires. À noter que, comme toutes les exigences descriptives de la réglementation incendie, les exigences de l’article PS 6 sont exprimées relativement à l’action thermique normalisée de l’incendie conventionnel (feu ISO). Mais, en alternative à l’approche « normalisée » traditionnelle formulée dans l’article PS 6, l’article PS 7 précise que le recours à l’ingénierie du comportement au feu, au sens de l’arrêté du 22 mars 2004 relatif à la résistance au feu, comme mode de justification de la résistance au feu des structures, est autorisée. L’arrêté du 9 mai 2006 introduit également la notion de Parc de Stationnement largement ventilé, qui répond à un certain nombre de critères, définis à l’article PS 3 : position des ouvertures en façade, surface totale d’ouverture minimale (au moins 50 % de la surface au sol, distance maximale de 75 m entre 2 façades opposées et à l’air libre). 38 Construction Métallique Informations CMI N°1 – 2009 De par leur configuration – grande ventilation, évacuation des fumées et des gaz chauds favorisée, grande visibilité pour les personnes, facilité d’intervention des services de secours, scénarios d’incendie « maîtrisés » – les PSLV apportent une sécurité accrue et apparaissent comme une des applications types pour l’ingénierie du comportement au feu. Ce qui explique le nombre important de PSLV construit en France ces dernières années à partir du concept de l’ingénierie du comportement au feu. Le parking silo Odysseum Ce point réglementaire étant fait, voici quelques données qui permettent de présenter cet ouvrage de conception spécifique. En forme de circuit automobile (voir figure 1), il est composé d’une superposition de « rubans » de 15 m de large sur plusieurs niveaux (RDC + 3 niveaux au maximum), avec une voie de circulation centrale et des places de parking situées perpendiculairement de part et d’autre de cette voie de circulation. D’une capacité de 1 200 places environ (véhicules légers), il s’inscrit dans un rectangle de 240 m de long par 90 m de large environ. La hauteur sous poutre est variable en fonction du niveau du sol et des pentes, mais est toujours supérieure à 3,5 m. Le parking étant totalement ouvert vers l’extérieur en façade, il se classe aisément dans la catégorie des PSLV au sens de l’article PS 3. Le principe constructif de l’ouvrage est défini par une succession de portiques en structure acier d’une portée totale de 15 m, composés de 2 poteaux et d’une traverse, avec une travée centrale et deux travées en porte-à-faux (consoles). (voir figure 2) La structure verticale est constituée de poteaux en acier tubulaires creux remplis de béton, tandis que la structure horizontale est constituée de traverses et de solives en acier, connectées à une dalle béton, garantissant ainsi un fonctionnement mixte acier-béton. La stabilité horizontale de l’ouvrage est assurée par des voiles béton. Les acteurs principaux du dossier sont : - maître d’ouvrage : SERM - maître d’œuvre : architectes Brullmann Crochon, Iosis Méditerranée, C&E Ingénierie - bureau de contrôle : Cete Apave - études incendie : Efectis France - gros œuvre : Cabrol Frères (CM), Fondeville (béton) L’étude d’ingénierie du comportement au feu réalisée par Efectis France C’est le Service Ingénierie Incendie d’Efectis France, laboratoire agréé en résistance au feu et rompu depuis de nombreuses années à l’ingénierie incendie, qui s’est chargée de la réalisation des études sur la stabilité au feu de la structure porteuse du parking, que ce soit en amont, en collaboration avec l’équipe de maîtrise d’œuvre lors des phases de prédimensionnement du projet, ou en phase d’exécution, pour le compte de l’entreprise de construction métallique. En matière de justification de la résistance au feu par l’ingénierie incendie, les PSLV sont des cas particuliers. Ils bénéficient en effet d’un certain nombre de travaux déjà réalisés : • études statistiques, expérimentales et numériques menées par le CTICM/Efectis France sur les feux de véhicules, en termes de débit calorifique et de mode de propagation, • développement de méthodes de calcul adaptées, • essais grandeur réelle. Ces différents travaux ont notamment conduit à la définition de trois scénarios d’incendie génériques, qui a fait l’objet d’une communication au sein de la Commission Centrale de Sécurité (CCS) en 2000. On citera également l’existence d’un guide dédié aux entreprises, réalisé par le CTICM pour le compte d’ArcelorMittal, et permettant un dimensionnement au feu simplifié des structures. Compte tenu de sa conception spécifique – géométrie en forme de ruban, présence de porte-à-faux, mixité mécanique acier-béton, présence de solives en caisson en rive - une étude d’ingénierie du comportement au feu « complète », nécessitant une modélisation 3D, a été réalisée. Conformément à l’article 6 de l’arrêté du 22 mars 2004, les scénarios d’incendie de feux de véhicules pris en compte dans l’étude (figure 3) ont tout d’abord fait l’objet d’une validation par les autorités locales, en juin 2008. Puis, l’étude proprement dite a été réalisée, selon la méthodologie suivante : • détermination des actions thermiques de feu réel générées vers les éléments de structure (voir figure 4), • détermination de l’échauffement des éléments de structure (voir figure 5), • évaluation du comportement mécanique sous feu réel en 3D de la structure porteuse de l’ouvrage (voir figures 6 et 7). L’étude a ainsi permis de démontrer que la structure proposée satisfait les différents critères de sécurité définis (flèche de l’ossature horizontale, stabilité des poteaux, déformation des armatures en acier de la dalle en béton armé). Poutre sous dalle béton Exemple de champs de température Courbe d’évolution des températures Le parking silo Odysseum de Montpellier présente un certain nombre d’éléments favorables d’un point de vue sécurité incendie. En effet, totalement ouvert vers l’extérieur en façade, il remplit très aisément les conditions pour être classé en parking de stationnement largement ventilé. De plus, les conditions d’évacuation des personnes d’une part, et d’intervention des services de secours d’autre part, sont facilitées par la « géométrie » du parking. Par ailleurs, tous les moyens ont été mis en œuvre pour permettre d’obtenir, en cas d’incendie, un comportement au feu satisfaisant de la structure porteuse : mixité mécanique acier-béton, effet diaphragme apporté par la dalle en béton armé, stabilité au feu des poteaux obtenue par un remplissage béton, dispositions constructives soignées des assemblages entre les éléments. Le recours à l’ingénierie du comportement au feu comme mode de justification de la stabilité au feu du parking s’imposait naturellement. Grâce à cette approche performantielle de la sécurité (approche à objectifs), qui a nécessité l’utilisation de logiciels de calculs avancés, le concept constructif architectural initial a ainsi pu aboutir. Les travaux de construction du gros œuvre ont démarré au deuxième semestre 2008. Nicolas Ayme Délégué régional Méditerranée Efectis France CMI N°1 – 2009 Construction Métallique Informations Bac acier et dalle béton Exemple de champs de température Courbe d’évolution des températures Figure 5 : exemple de champs de température et d’évolution des températures 39 Structure bocad-3D : une technologie de pointe permettant de créer tous types de structures et d’accroître votre productivité. Bardage Choisissez bocad-3D pour tous vos projets de bardage et restez compétitifs. Aluminium Optimalisez vos réalisations de structures aluminium : murs rideaux, vérandas, verrières, … Serrurerie Gérez avec la plus grande des facilités vos projets d’escaliers et garde-corps grâce à ce module. Pont Quelque soit le type de pont, bocad repousse les limites de la conception de structures complexes. Pylône Grâce à ce module, jamais la conception de toutes sortes de pylônes n’aura été aussi aisée. Offshore Assurez le succès de vos projets en utilisant un outil développé spécifiquement pour l’industrie de l’Offshore. CNC Gérez le flux des données depuis la planification jusqu’au montage, en passant par la fabrication… bocad-PS l’a réalisé pour vous ! Le pouvoir d’innover… NEW V21! Bois Laissez libre cours à votre imagination, bocad s’occupe du reste ! Béton Pont-Autoroute, Reggio Emilia - Cimolai - ITALIE Assurez la solidité de vos constructions béton… Choisissez le logiciel bocad. Grand'Rue 81 ■ 4560 Ocquier ■ BELGIUM Tel. : + 32 (0) 86 34 91 91 ■ Fax : + 32 (0) 86 34 91 70 [email protected] ■ www.bocad.be Publications - Formation Vos formations au CTICM en avril et mai 2009 Ces stages sont issus des cycles : ases en construction B métalliques Ingénierie incendie EC3/3 Résistance des barres-instabilités du 1er au 2 avril 2009 Les participants acquièrent pendant ce module la connaissance des nouvelles méthodes de vérification de la résistance ultime des barres fléchies et/ou comprimées ainsi que celles relatives aux âmes minces cisaillées ou chargées transversalement dans leur plan, telles qu’elles sont données dans l’EN 1993. Les critères de vérification au flambement et/ou au déversement sont présentés pour toutes les classes de section. Les nouvelles règles traitent de manière plus complète la résistance des âmes minces non raidies ou raidies transversalement. De nombreuses applications pratiques sont proposées tout au long de ce stage. Public : ingénieurs, techniciens confirmés et cadres de bureaux d’études. Programme : 1. Résistance des barres comprimées – Flambement Courbes de flambement Imperfection équivalente en arc Critères de vérification 2. Résistance des barres fléchies – Déversement Courbes de déversement Moment critique de déversement élastique Critères de vérification 3. Résistance des barres comprimées et fléchies Critères de vérification 4. Résistance au voilement par cisaillement Comportement post-critique des âmes de poutre Critères de vérification Calcul des raidisseurs 5. Résistance des âmes sous charge transversale Mode de ruine par voilement sous charge locale Critères de vérification 42 Construction Métallique Informations CMI N°1 – 2009 BAS.05 Assemblages du 6 au 10 avril 2009 Ce stage traite des connaissances de base nécessaires pour la conception et le calcul des assemblages utilisés dans les charpentes métalliques courantes. Il vise à : - faire connaître la conception des divers types d’assemblages soit soudés, soit boulonnés par boulons non pré-contraints ou par boulons à serrage contrôlé ; - présenter les méthodes de dimensionnement et de vérification des assemblages conformément aux normes NF P 22-430 (boulons non précontraints), NF P 22-460 (boulons à serrage contrôlé) et NF P 22-470 (soudures) ; - traiter les configurations d’assemblages les plus couramment utilisés pour les pieds de poteaux ; - examiner les assemblages de profils creux ; - étudier les problèmes liés à la soudabilité et au choix des aciers. Pendant ce stage, il sera fait référence essentiellement aux normes NF en vigueur, hors Eurocodes. Public : ingénieurs, techniciens et cadres de bureaux d’études. Programme : 1. Introduction : Normes et matériaux Aperçu sur l’environnement des normes Aperçu de calcul et d’exécution Produits de boulonnerie Métallurgie et généralités sur le soudage et le contrôle des soudures Choix et qualités des aciers soudables 2. Assemblages soudés Normes NF P 22-470 (calcul) et NF P 2-471 A 474 (exécution et contrôle) Assemblages soudés : - de type plaques/profils - des profils creux (normes NF P 22250/251/252/255/258) Co L’ACIER © Alex Y eung - Fotolia.com CONSTRUISONS RESPONSABLE AVEC préserver les matières premières optimiser l’exploitation de l’espace maîtriser la consommation énergétique construire vite et propre harmoniser architecture et environnement faites de l’acier le fer de lance de votre démarche HQE Le CTICM expert de la construction acier, contribue depuis près d’un demi-siècle aux progrès techniques qui font la performance des entreprises de construction métallique. Vos attentes: comprendre les enjeux du développement durable réduire les émissions de gaz à effet de serre Notre offre: formation, publications, journées techniques évaluation Bilan CarboneTM répondre aux cibles de la démarche HQE maîtriser le comportement énergétique assurer la durabilité de vos constructions optimiser votre approche économique études thermiques et énergies renouvelables anticorrosion, sécurité incendie analyse en coût global Centre T echnique Industriel d e la C onstruction Métallique Espace technologique - L’orme des merisiers - Im m e u b l e A p o l l o - 91193 Saint-Aubin Contact service développement durable, tél.: 01 60 13 83 70 - [email protected] www.cticm.com Publications 3. Assemblages par boulons non précontraints Normes NF P 22-430 (dispositions constructives et calcul des boulons) Assemblages avec boulons sollicités : - au cisaillement - en traction - en traction et au cisaillement 4. Assemblages par boulons précontraints (boulons à serrage contrôlé) Normes NF P 22-460 (dispositions constructives et vérification) Assemblages avec efforts : - perpendiculaires aux axes des boulons - parallèles aux boulons Assemblages par platine d’extrémité transmettant un moment Assemblages par boulons sertis 5. Pieds de poteaux Dispositions constructives et calculs des pieds de poteaux articulés et encastrés Tiges d’ancrage, bêches, platine soudée, grain éventuel et raidisseurs Poteaux à extrémité noyée dans le béton, pieds de poteaux avec platine ou encastrés par un sommier Encastrements de poteaux tubulaires BAS.04 - Note de calculs de bâtiment industriel du 11 au 15 mai 2009 Le catalogue formation 2009 est téléchargeable sur notre site www.cticm.com Pour plus d’information vous pouvez également joindre Géraldine Poirier au 01 60 13 83 07 ou [email protected] Ce stage traite des méthodes de vérification présentées dans les stages BAS.01, BAS.03 et BAS.05, appliquées à un cas courant de construction métallique : détermination des charges, calcul des efforts par ordinateur, vérification des éléments principaux, secondaires et des assemblages, conformément aux règles françaises en vigueur, hors Eurocodes. Les participants effectuent, au cours du stage, l’étude complète d’un projet de bâtiment industriel, mettant ainsi en pratique, au fur et à mesure de leur présentation, les principes exposés dans les stages précédents. Public : progeteurs ou dessinateurs d’études chargés de l’établissement des notes de calculs simples d’éléments de construction. Programme : 1. Présentation du bâtiment 2. Détermination des charges Charges permanentes et d’exploitation Neige et vent Charges de ponts roulants 44 Construction Métallique Informations CMI N°1 – 2009 3. Calcul des éléments secondaires (pannes et lisses) 4. Vérification de l’ossature principale Calcul des efforts par micro-ordinateur Vérification des sections Flambement Déversement 5. Vérification des assemblages Assemblages traverse/poteau et faîtage Pieds de poteaux encastrés 6. Études des autres composants Contreventements et palées de stabilité EC3/4 – Assemblages selon l’Eurocode 3 du 26 au 28 mai 2009 Le but de ce stage est de traiter la partie 1-8 de l’EN 1993 pour la conception et le calcul des assemblages. La conception et la vérification des assemblages constituent un aspect essentiel du dimensionnement d’une ossature métallique. Les méthodes de l’Eurocode 3 différent sensiblement de celles utilisées jusqu’à présent et conduisent à une sécurité plus homogène et à des résistances généralement plus élevées. Public : ingénieurs, techniciens confirmés et cadres de bureaux d’études. Programme : 1. Présentation générale des règles de l’EN 1993-1-8 Aspects nouveaux de ces règles 2. Vérification de la résistance des assemblages boulonnés et rivés Dispositions constructives Catégories des assemblages boulonnés Attaches sur goussets, couvre-joints, assemblages excentrés, etc. Chapes et axes d’articulation Assemblages avec boulons précontraints 3. Vérification de la résistance des assemblages soudés Dimensionnement des cordons de soudure des assemblages simples Assemblages excentrés Assemblages de profils creux (introduction) 4. Assemblages poutre-poteau Semi-rigidité - Courbe moment-rotation Classification Méthode de calcul 5. Assemblages pieds de poteaux Méthode de calcul - Résistance - Rigidité et classification - Exemple Publications - Formation Revue Construction Métallique Sommaire du numéro 4-2008 • Article Y. Galea, P.O. Martin Application de l’EN 1993-1-5 aux plaques raidies longitudinalement : proposition d’une méthode de calcul de la contrainte critique Gcr,p • Description d’ouvrage N. Baldassini Le nouveau pignon de la grande Halle d’Arles • Technique et application A. Bureau Méthode simplifiée pour l’évaluation de l’élancement réduit de déversement d’un profilé laminé M. Couchaux Dimensionnement du contreventement provisoire d’un pont mixte Sommaire du numéro 1-2009 • Article A. Sokol-Palisson, L. Sokol Dimensionnement des plaques nervurées en acier utilisées comme coffrage des dalles mixtes • Description d’ouvrage P. Cheneau, R. Chesnel, S. Gentils, A. Lopoukhine, J. Massa, M. Pizzone, M. Rudinger, R. Taillard Le viaduc de la Grande Ravine • Technique et application M. Luki Calcul à la rupture fragile d’un détail constructif – application au raboutage des semelles • Normes J.P. Pescatore Documents normatifs et recommandations en construction métallique et mixte de bâtiments Votre bibliothèque ASCAP - CAPACITÉS D’ASSEMBLAGES Prix de vente au volume : 60 e/TTC Prix de vente volume 1 + 2 : 100 e/TTC Frais de port : 4 e/TTC Collection « les guides Ascap » - CTICM – 2007 • volume 1 - Assemblages de continuité de poutres réalisés par platines d’about est le premier ouvrage de la collection « les guides Ascap » présenté par le CTICM. Les différents volumes de cette collection traitent de la justification des assemblages selon les normes Eurocodes (EN 1993-1-8). Le lecteur y trouvera un recueil succinct mais précis des principes de calcul, suivi d’un ensemble de tables de dimensionnement très détaillées. Le CD-Rom permet de retrouver les résultats des tables et de les compléter par d’autres configurations moins usuelles. ISBN 978-2-902720-30-9. • volume 2 - Encastrements de poutres sur poteaux réalisés par platines d’about – ISBN 978-2-902720-32-3. Titres à paraître : • volume 3 - Assemblages articulés de poutres réalisés par double cornière (1er semestre 2009). 46 Construction Métallique Informations CMI N°1 – 2009 Réglementation thermique des bâtiments neufs (guide construction métallique) Collection FFB Ce guide, destiné aux professionnels du bâtiment qui interviennent sur les constructions neuves, résidentielles et tertiaires, est un document d’étape ; il reprend les exigences de la réglementation thermique en vigueur (RT 2005) qui visent à améliorer la performance énergétique des bâtiments neufs. Les informations données doivent être considérées comme la base minimale de réalisation des ouvrages dans la mesure où ces exigences seront considérablement renforcées par les décisions résultant du Grenelle de l’Environnement et dont la première date emblématique est 2012. Cet ouvrage est réalisé dans le cadre du programme Recherche Développement Métier de la FFB, avec le soutien de l’ADEME. Il résulte de la collaboration entre la Fédération Française du Bâtiment (FFB) et le Centre Technique de la Construction Métallique (CTICM). Prix de vente : 18 e/TTC Frais de port : 4 e/TTC Galvanisation et construction durable Guide à l’attention des prescripteurs Galvazinc association Ce document est le résultat d’une étude impliquant de nombreux experts indépendants issus de diverses régions d’Europe. Il s’appuie sur des études scientifiques menées sur l’impact environnemental des produits galvanisés et de leurs alternatives. Destiné à tous les prescripteurs de France et d’Europe, cet ouvrage a pour objectif d’informer et de sensibiliser les architectes, les ingénieurs, les bureaux d’études et leurs clients à l’usage de l’acier galvanisé et ses bienfaits. « Galvanisation et construction durable » revient sur les initiatives les plus récentes en matière de politique environnementale et sur leur impact vis-à-vis des matériaux et de la spécification des produits. Disponible gracieusement, auprès de l’association pour le moment, cet ouvrage sera distribué très prochainement par les libraires spécialisés dans la construction. Galvazinc association 16 rue Jean-Jacques Rousseau 92138 Issy-les-Moulineaux cedex Tél. : 01 55 95 02 02 ; courriel : [email protected] COMBRI – Guide de conception Ce guide traite de la conception et du calcul des ponts métalliques et mixtes suivant les nouvelles normes Eurocodes. Résultat du projet de recherche européen COMBRI et du projet de valorisation COMBRI+ associé, tous deux partiellement financés par le Fonds de Recherche pour le Charbon et l’Acier de la Communauté Européenne, il présente l’état de connaissance actuel et propose des voies d’amélioration de la compétitivité des ponts métalliques et mixtes. Il est constitué en deux parties : la première montre l’application des Eurocodes aux cas de deux ponts mixtes et la seconde dresse un panorama des pratiques en cours dans différents pays européens et propose des améliorations possibles de la conception. Ce guide est gratuit (hors frais de port). Il est aussi disponible sous forme de fichier « pdf » sur le site internet www.cticm.com. Frais de port : 8 e/TTC Structures métalliques – Ouvrages simples Capeb, CTICM, Otua – ISBN 2-7258-0006-4 La CAPEB, le CTICM et l’OTUA se sont associés pour présenter cette seconde édition de « Structures Métalliques – Ouvrages simples ». Par rapport à l’édition de 1991, cette version a été entièrement transposée en fonction des normes européennes (normes de produits, Eurocodes). De plus, la présentation aborde, au-delà des éléments individuels, la conception et le prédimensionnement de petits ouvrages de bâtiment, en alternant explications et exemples. Des tables de prédimensionnement d’éléments comprimés ou fléchis figurent en annexe. D’une présentation aérée, illustré de nombreux schémas, cet ouvrage de 100 pages est en vente au CTICM. Prix de vente : 35 e/TTC Frais de port : 4 e/TTC CMI N°1 – 2009 Construction Métallique Informations 47 REVUE CONSTRUCTION MÉTALLIQUE La référence depuis plus de 45 ans Recherche, calcul et conception, ingénierie incendie, réglementation et normalisation, descriptions d’ouvrages VOTRE COMMANDE ABONNEZ-VOUS! Volume Abonnement 2009 France* quantité prix unitaire prix total 145 € TTC Tarifs de l’abonnement 180 € TTC annuel 2009 (4 numéros) : Abonnement 2009 Étranger* France 145 € TTC Total TTC de votre commande Étranger 180 € TTC *Lorsque vous vous abonnez en cours d’année nous vous envoyons les numéros déjà parus. VOS COORDONNÉES À retourner accompagné de votre règlement par chèque à l’ordre du CTICM: CTICM service publications Espace technologique L’orme des merisiers Immeuble Apollo 91193 Saint-Aubin Nom :...........................................Prénom : .................................................. Raison sociale de votre société :.................................................................... Adresse :........................................................................................................ ....................................................................................................................... ....................................................................................................................... ....................................................................................................................... Code Postal :.......................Ville :.................................................................. Pays :............................................................................................................. E-mail: ........................................................................................................... Adresse de facturation (si différente) :........................................................... ....................................................................................................................... ....................................................................................................................... Conditions générales de ventes disponibles sur le site www.cticm.com ou sur simple demande à [email protected] Assistance technique Assistance téléphonique L’assistance technique contribue à faciliter et encourager le choix des solutions métalliques, et permet aux praticiens d’obtenir des réponses concrètes à leurs interrogations au quotidien. Elle est délivrée aux constructeurs métalliques mais également à l’ensemble des acteurs du secteur de la construction métallique. Il s’agit généralement de conseils ou renseignements ne nécessitant pas d’études approfondies, et qui sont donc donnés à titre gratuit. Dans le cas où la demande d’assistance nécessite une étude particulière de plus longue durée, un devis est alors proposé dans le cadre des prestations d’ingénierie et de conseil. Contacts construction métallique et mixte Thèmes Contacts Téléphone Courriel NORMALISATION Eurocodes : statut, avancement Jean-Pierre Pescatore 01 60 13 83 19 [email protected] Réglementation et normalisation française Jean-Pierre Pescatore 01 60 13 83 19 [email protected] CONSTRUCTION MÉTALLIQUE - GÉNÉRALITÉS Analyse globale des structures Yvan Galéa 01 60 13 83 72 [email protected] Assemblages Ivor Ryan 01 60 13 83 58 [email protected] Dynamique des structures. Comportement des structures soumises au séisme Bruno Chabrolin 01 60 13 83 05 [email protected] Exécution des structures métalliques : fabrication, montage, tolérances Jean-Pierre Pescatore 01 60 13 83 19 [email protected] Fatigue Mladen Luki 01 60 13 83 68 [email protected] Justification du comportement (à froid) des structures par l’expérimentation Daniel Bitar 01 60 13 83 38 [email protected] Logiciels utilisés en CM Jean-Claude Delongueville 01 60 13 83 42 [email protected] Rupture fragile Bruno Chabrolin 01 60 13 83 05 [email protected] Vérification des sections et éléments. Flambement, déversement, voilement Alain Bureau 01 60 13 83 56 [email protected] CONSTRUCTION MIXTE Construction mixte acier-béton Daniel Bitar 01 60 13 83 38 [email protected] MATÉRIAUX Aciers de construction et matériaux anciens Jean-Pierre Pescatore 01 60 13 83 19 [email protected] Aciers inoxydables et EC3-1.4 Ivor Ryan 01 60 13 83 58 [email protected] Boulonnerie – Fixations Ivor Ryan 01 60 13 83 58 [email protected] Soudage Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected] Produits d’enveloppe en acier Stéphane Herbin 01 60 13 83 63 [email protected] ÉLÉMENTS DE STRUCTURE ET OUVRAGES PARTICULIERS Cheminées et EC3-3.2 Jean-Claude Delongueville 01 60 13 83 42 [email protected] Chemins de roulement et EC1-3/EC3-6 Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected] Conception des structures de bâtiment Philippe Beguin 01 60 13 83 59 [email protected] Constructions tubulaires Ivor Ryan 01 60 13 83 58 [email protected] Éléments minces formés à froid et EC3-1.3 Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected] 01 60 13 83 61 [email protected] Performances thermiques et énergétiques de Amor Ben Larbi bâtiments à ossature métallique CMI N°1 – 2009 Construction Métallique Informations 49 Assistance technique ÉLÉMENTS DE STRUCTURE ET OUVRAGES PARTICULIERS (suite) Physique du bâtiment Philippe Beguin 01 60 13 83 59 [email protected] Ponts métalliques et mixtes EC3-2 et EC4-2 Daniel Bitar 01 60 13 83 38 [email protected] Poutres alvéolaires Alain Bureau 01 60 13 83 56 [email protected] Pylônes et pylônes haubanés et EC3-3.1 Patrick Le Chaffotec 01 60 13 83 40 [email protected] Silos et réservoirs et EC1-4/EC3-4 Patrick Le Chaffotec 01 60 13 83 40 [email protected] Stabilisation d’un bâtiment par les parois Effet diaphragme Mladen Luki 01 60 13 83 68 [email protected] ACTIONS Actions climatiques : neige et vent - Règles NV et EC1 Danielle Clavaud 01 60 13 83 36 [email protected] Actions sismiques PS92 et EC8 Danielle Clavaud 01 60 13 83 36 [email protected] DÉVELOPPEMENT DURABLE Construction métallique et développement durable Stéphane Herbin 01 60 13 83 63 [email protected] Protection anticorrosion des structures métalliques Nour Ghandour 01 60 13 83 64 [email protected] Contacts incendie et certification Thèmes Contacts Téléphone Courriel Calcul du comportement au feu des éléments Christophe Renaud de second œuvre à ossature métallique 01 60 13 83 27 [email protected] Calcul du comportement au feu des structures mixtes. Application de l’EC4-1.2 Christophe Renaud 01 60 13 83 27 [email protected] Calcul du comportement au feu des structures en acier et aluminium – Application des EC3-1.2 et EC9-1.2 Christophe Renaud 01 60 13 83 27 [email protected] Comportement au feu des entrepôts et bâtiments industriels Christophe Renaud 01 60 13 83 27 [email protected] Comportement au feu des parcs de stationnement Bin Zhao 01 60 13 83 16 [email protected] Ingénierie de la sécurité incendie – Généralités Joël Kruppa 01 60 13 83 20 [email protected] Ingénierie de la sécurité incendie – Normalisation Joël Kruppa 01 60 13 83 20 [email protected] Marquage CE des produits métalliques Yannick le Tallec 01 60 13 83 17 [email protected] Produits de protection des structures contre l'incendie Christophe Renaud 01 60 13 83 27 [email protected] Réglementation « sécurité incendie » Sylvain Leduc 01 60 13 83 23 [email protected] 50 Construction Métallique Informations CMI N°1 – 2009 Toute l’expérience Dont vous avez besoin ! La Modélisation des Informations pour la Fabrication (FIM) d’AceCad Software permet de maintenir votre activité en temps de crise en maîtrisant tous les coûts de vos projets, de la conception jusqu’au montage sur site, mais aussi d’accélérer votre progression en période de rush. 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