dossier

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Construire en métal, un art, notre métier
N° 3-2013
Octobre 2006 - éditeur délégué: l’Officiel de l’Immobilier d’Entreprise
Le magazine d’informations de la construction métallique
Actualité
Programme Skills, méthodologies
pratiques pour l’application des
Eurocodes
Portrait
Construction métallique Grésillon
« Les hommes restent au cœur du
métier, ce sont les moteurs, c’est
cela qui me guide »
Sur le terrain
La Villa Méditerranée, à Marseille
DOSSIER
Exécution des structures
métalliques
et marquage CE
Les coulisses de l’exploit
NOUVEAU CHEZ INTERMETAL
Nou
velle
n
orm
EN 1
e eu
ropé
e
5048
nne
Boulonnerie de construction
métallique non précontrainte
Marquage «CE - SB»
Stock complet en classe 8.8
Zingué et galvanisé à chaud
54320 Maxeville (NANCY)
Tél. : 03 83 39 66 66
Fax. : 03 83 37 32 48
www.intermetal.fr
www.iteurope.net
[email protected]
L’édito par Patrick Le Chaffotec
Directeur Général Adjoint - CTICM
© Brigitte Cavanagh
ÉDITORIAL
EN 1090 et marquage CE
un enjeu majeur
Ces dernières années ont été marquées par la mutation du référentiel normatif
de la construction métallique vers un ensemble cohérent de textes européens.
Le CTICM a continuellement orienté ses communications techniques – CMI,
Rencontres Régionales – et ses actions d’accompagnement de la profession – formation continue, publications, mise à disposition d’outils, prestations d’études
– sur la prise en compte de ces évolutions.
L’appropriation des nouveaux textes est progressive et encore non uniforme, mais
des échéances approchent. Notamment, en matière d’application des Eurocodes,
les périodes transitoires ménagées par la règlementation française touchent à
leur fin : au 1er janvier 2014 en matière de construction parasismique, au 15
mars 2014 en matière de stabilité au feu.
Dans le domaine de l’exécution des structures métalliques – fabrication, montage
– l’évolution est également en marche avec une référence contractuelle de plus
en plus fréquente à la norme NF EN 1090, soit explicitement, soit au travers
d’une référence au DTU 32-1 qui y renvoie, soit au travers d’une référence « aux
normes et DTU en vigueur ».
Ce cœur de métier de la construction métallique est également concerné par
une disposition règlementaire. À compter du 1er juillet 2014, les produits de
construction réalisés par référence à la norme EN 1090-1 devront être porteurs
d’un marquage CE (arrêté du 20 décembre 2012, article 4).
Dans le cadre du passage de la directive produits de construction (DPC) au
règlement produits de construction (RPC), la question de savoir si la structure métallique d’un ouvrage identifié entrait dans le cadre des dérogations à
l’obligation de marquage a été discutée au niveau européen. L’idée dominante
est qu’une structure métallique, même destinée à un ouvrage identifié reste
un produit de série du fait de la constante utilisation des mêmes processus de
fabrication, et qu’elle doit à ce titre faire l’objet d’un marquage CE.
Sur cette base, plusieurs de nos voisins européens se sont fortement engagés
dans le marquage CE des structures métalliques. Le SCMF a récemment décidé
de faire de la démarche CE un enjeu majeur pour la construction métallique
française.
La rédaction de CMI a jugé important, dans ce contexte, d’éclairer ses lecteurs
sur la mise œuvre de la norme NF EN 1090 et sur le marquage CE des produits de construction métallique. C’est le thème du dossier que je vous invite
à découvrir dans ce numéro.
Bonne lecture.
À votre disposition, bien sûr, pour tous compléments que vous souhaiteriez.
CMI 3-2013
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GEMINI HD36
STEEL THINKING
Portique automatique à commande numérique de perçage,
fraisage, et de coupe thermique pour le travail
de la tôle de grandes dimensions
La GEMINI HD36 est un portique à commande numérique avancé pour le
travail de la tôle, sa conception modulaire permet de réaliser des opérations
de perçage, fraisage, marquage et de découpes thermiques (Oxycoupage +
Plasma). De plus la GEMINI HD36 permet de réaliser des chanfreins en une
seule opération grâce à une nouvelle technologie de tête orientable.
Système automatique
Les systèmes entièrement automatiques de
fabrication pour l’acier sont de plus en plus
fréquents car ils fournissent:
une réduction du besoin en compétences de haut
niveau, un environnement de fabrication plus
sécurisé, une diminution des heures / Tonne,
une meilleure qualité, une augmentation de la
production et une durabilité environnementale.
Ficep est le premier fournisseur au monde pour
les systèmes entièrement automatiques.
ENDEAVOUR 1203DD
Ligne de perçage
La nouvelle gamme de produits ENDEAVOUR a été développée pour améliorer le processus de perçage
des profilées (de 610 x 310 mm à 1220 x 610 mm). Elle assure une meilleure qualité et une productivité supérieure
à celle d’une ligne de perçage traditionnelle. Les trois têtes de perçages équipées de moteurs type
«élèctrobroches» travaillent simultanément grâce à une course supplémentaire de 250 mm pour diminuer
le mouvement des profilés. L’ENDEAVOUR peut être proposée également pour des profilés de 2030 x 610 mm.
Basée à Varese, Italie, Ficep est le premier fabricant de machines-outils pour l’industrie de
la construction métallique, avec des clients dans près de 90 pays dans le monde. La société
offre la plus large gamme au monde de machines, à la fois pour la structure métallique et les
industries de la forge.
www.ficepgroup.com
SOMMAIRE
Éditeur :
CTICM - Centre
Technique Industriel de la
Construction Métallique
Rédactrice en chef :
Isabelle Pharisier, chef du
service publications
Tél. : 01 60 13 83 00
[email protected]
Imprimé en France
Fabrication et réalisation :
MRGS,
Tél. : 09 52 28 81 07
CTICM
Espace technologique
L’Orme des Merisiers
Bâtiment Apollo
91193 Saint-Aubin
Tél. : 01 60 13 83 00
Fax : 01 60 13 13 03
CMI est diffusé
gracieusement
à 8 500 exemplaires.
CMI, dans un souci
de préservation de
l’environnement,
est imprimé sur
papier recyclable. La
reproduction même
partielle de tout matériel
publié dans CMI est
strictement interdite. Les
annonceurs prennent
l’entière responsabilité
des informations qu’ils
insèrent et déclarent être
autorisés à les utiliser.
Pour vous abonner
gracieusement :
Construction métallique Grésillon
« Les hommes restent au cœur du
métier, ce sont les moteurs, c’est cela
qui me guide »
©Chantal Cecchetti
Directeur
de la publication :
Christophe Mathieu
directeur général du
CTICM
P.28
EN COUVERTURE
La Villa Méditerranée, à
Marseille
Les coulisses de l’exploit
Actualités techniques
Portrait
Programme Skills
6
Journées techniques du CTICM
8
Actualités de nos organismes
professionnels10
« Les hommes restent au cœur
du métier, ce sont les moteurs,
c’est cela qui me guide »
24
Sur le terrain
Concours Acier 2013
Quand la créativité acier prend
de la hauteur
Construction métallique Grésillon
10
Publications11
La Villa Méditerranée, à Marseille
Les coulisses de l’exploit
28
Publications
Dossier
Exécution des structures
métalliques et marquage CE12
L’EN 1090, une référence
incontournable12
Les points délicats de la mise
en œuvre de la NF EN 1090-2
13
NF EN 1090-2 : le choix
des classes d’exécution
15
Le passage de la DPC au RPC
16
Le rôle du CTICM
19
Le marquage CE par référence
à l’EN 1090-1
20
La position sectorielle du SCMF
22
La complémentarité marquage
CE - BlueMetalPlus
23
Votre bibliothéque
34
Formations
38
Assistance technique40
CMI 3-2013
5
ACTUALITÉS
Programme Skills
méthodologies pratiques
pour l’application des Eurocodes
Skills* (Steel construction industry life-long learning support) est un projet européen pour la
formation continue en construction métallique. Il est né du souhait du CTICM d’exploiter les
guides pratiques produits dans le cadre du projet « Steel Buildings in Europe ». Le but est
de pouvoir vous donner un accès facile à la formation. Dès septembre prochain plusieurs
modules de formation seront accessibles sur le site du CTICM et sur ceux de nos partenaires
espagnols et polonais. Mais de quoi s’agit-il exactement ?
Skills des méthodologies pratiques
pour l’application des Eurocodes
Skills est un ensemble de 15 modules de formation
qui présente des méthodologies pratiques pour
l›application des Eurocodes à des bâtiments en acier
à simple rez-de-chaussée. Le but est d›accompagner
les projeteurs en France, en Pologne et en Espagne
dans l›évolution des méthodes de calcul, en fournissant des supports de formation conformes aux
Annexes Nationales et dans la langue du pays. Tous
les modules se présentent sous la forme de diapositives Powerpoint avec des notes d›accompagnement.
Les utilisateurs de Skills Les modules Skills sont destinés aux étudiants
diplômés et au personnel des entreprises de construction métallique, des bureaux d›études, ainsi qu›aux
professeurs et aux organismes de formation. Ces
ressources délivrent des informations pratiques et
des exemples pour illustrer et démontrer les principes
de base et les concepts théoriques afin d›assurer une
application effective des Eurocodes à des structures
en acier de bâtiments à simple rez-de-chaussée.
Modules skills
Ils sont essentiellement fondés sur les publications
en langue anglaise, rédigées dans le cadre du projet
CMI 3-2013
6
*Le programme est financé
par l’agence Europe-Education-Formation France
dans le cadre des projets
retenus pour « Leonardo
da Vinci -Transferts d’Innovation »
«Steel Buildings in Europe» qui s’est terminé en
2010 (guides disponibles gratuitement sur le site
www. arcelormittal.com/sections). Ces modules
contiennent aussi des exemples d’application complémentaires. Certains modules font référence à des
documents du site Access Steel. Il est à noter que les
traductions françaises, polonaises et espagnoles de
plus de 250 documents provenant de cette source
d’information peuvent maintenant être téléchargées
à partir des sites Internet des partenaires.
Skills a adapté les approches Européennes harmonisées afin d›assurer une application effective d›une
manière qui soit plus appropriée au contexte local,
en assurant la conformité aux Annexes Nationales.
Les modules ont été développés à partir d’un modèle
commun et se présentent sous la forme de cours
de 2 heures.
Où trouver les modules ?
Pour la France : www.cticm.com;
pour l’Espagne: www.ascem.org;
pour la Pologne: piks.com.pl
Les modules disponibles
Conception (disponible en espagnol)
Ce module présente les informations nécessaires
pour choisir les meilleures options de conception
Actualités techniques
au stade de l’avant-projet, pour un bâtiment à simple
rez-de-chaussée.
Actions (disponible en anglais, français, espagnol
et en polonais)
Ce module présente la détermination des actions
de calcul sur un bâtiment à simple rez-de-chaussée
selon les différentes parties de l’EN 1991, ainsi que
les combinaisons d’actions selon la norme EN 1990.
Portiques (disponible en anglais, français, espagnol
et en polonais)
Il s’agit d’un module important dans la mesure où il
couvre le calcul de l’ossature principale de bâtiments
à simple rez-de-chaussée, avec pour objectif de
clarifier les procédures complexes de calcul selon
l’EN 1993-1-1.
Vérification des barres (disponible en français, et
en polonais)
Ce module présente les procédures de vérification
pour les états limites ultimes et pour les états limites
de service d’éléments de structure en acier, soumis
à différentes sollicitations et interactions selon l’EN
1993-1-1. Il contient aussi des exemples d’application pratique.
Eléments composés comprimés (disponible en
anglais, français, espagnol et enpolonais)
Ce module couvre le calcul de poteaux composés à
treillis ou à traverses de liaison, selon l’EN 1993-1-1.
Il contient un exemple d’application qui décrit
toutes les étapes du calcul, y compris le calcul d’un
assemblage.
Ferme treillis (disponible en anglais, français,
espagnol et en polonais)
Ce module est dédié au calcul des structures à treillis.
Les procédures de calcul (analyse globale, vérification des barres et assemblages), selon les normes
EN 1993-1-1 et EN 1993-1-8, sont présentées et
illustrées par un exemple d’application.
Calcul de pannes FR / PL
Ce module traite du calcul des pannes en profilé
laminé à chaud, incluant les dispositions constructives et les vérifications détaillées selon la norme
Européenne EN 1993-1-1.
Assemblages encastrés I (disponible en anglais,
français, espagnol et en polonais)
Ce module couvre le calcul d’assemblages dans des
portiques de bâtiments en acier, selon l’EN 1993-1-8.
Une procédure de calcul pour les assemblages résistant à la flexion, par platine d’about boulonnée, est
présentée.
Assemblages encastrés II (disponible en anglais,
français, espagnol et en polonais)
Ce module constitue la suite du module de formation
« Assemblages encastrés I ». Il contient un exemple
d’application qui décrit toutes les étapes de la procédure de calcul d’un assemblage poutre-poteau
(assemblage de jarret par platine d’about).
Calcul des pieds de poteaux (disponible en anglais,
français, espagnol et en polonais)
La procédure de calcul d’un pied de poteau articulé
sous l’action d’un effort axial et d’un effort tranchant
est décrite dans ce module. Plusieurs schémas présentent des dispositions constructives typiques. Un
exemple d’application détaillé est présenté.
EN 1090 (disponible en anglais, français, espagnol
et enpolonais)
Ce module traite de la nouvelle norme Européenne
EN 1090 pour la fabrication et l’exécution des structures en acier qui entrera en application dans tous
les pays Européens en juillet 2014.
Corrosion (disponible en français, espagnol et en
polonais)
Ce module décrit les causes et les effets de la
corrosion. Il délivre des informations sur les
méthodes de protection contre la corrosion de
structures en acier et sur les exigences de la
norme EN 1090-2.
Calcul de la résistance au feu des bâtiments à
simple rez-de-chaussée (disponible en anglais,
français, espagnol et en polonais)
Ce module décrit une approche simple et pratique
pour le calcul au feu d’éléments en acier dans les
bâtiments à simple rez-de-chaussée, selon l’EN
1993-1-2.
Organisation d’un projet de construction (disponible en français)
Il s’agit d’une présentation succincte de l’organisation et de la gestion d’un projet de construction en
France. Ce module définit et explique les relations
entre les différents acteurs, les réglementations, les
normes et documents techniques qui sont utilisés.
Index des ressources sur le développement durable
(disponible en anglais)
Ce document concis fournit une information
essentielle sur le développement durable dans
le secteur de la construction en acier. Il présente
tous les avantages d’utiliser l’acier et contient de
nombreuses références qui représentent l’état de
l’art dans ce domaine.
Les partenaires
du projet
En France
CTICM – Centre
technique industriel
de la construction
métallique
(promoteur du
projet)
ConstruirAcier
Association pour
la promotion du
développement de
la construction en
acier dans le secteur
du BTP.
En Espagne
ASCEM
Asociación para
la Construcción
de Estructuras
Metálicas
UPC – Universitat
Politècnica de
Catalunya
En Pologne
PIKS – Polska
Izba Konstrukcji
Stalowych (Polish
Chamber Of
Steelwork)
WUT – Politechnika
Warszawska
(Warsaw University
of Technology)
CMI 3-2013
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ACTUALITÉS
Journées techniques du CTICM
Protection anticorrosion des éléments de
construction métallique - 24 septembre 2013
La pérennité d’une construction métallique passe par
une bonne conception des dispositifs de protection
contre la corrosion. Connaitre les méthodes et les
produits de ces dispositifs permet d’en exploiter les
facultés pour adapter la prescription à tous les cas
particuliers.
Pour actualisez vos connaissances, le CTICM vous
convie à une journée technique le 2 avril prochain
au théatre Adyar à Paris. Les exposés des spécialistes
vous permettront de (re)découvrir les mécanismes
de la corrosion et leurs conséquences, les aspects de
garanties et de prévention, ainsi que les procédés
de protection : vous connaitrez toutes les bonnes
dispositions pour assurer la pérennité d’un ouvrage
en construction métallique.
Ouverte à tous les acteurs de la construction, cette
journée se clôturera sur la présentation d’un projet particulier et original : la Villa Méditerranée à
Marseille (voir notre article page 28).
Programme
9 h 30 10 h 00 10 h 15 11 h 00 11 h 45 12 h 30 13 h 45 14h00 14h40 15h20 16h00 16 h 40 Accueil
Introduction - Stéphane Herbin, CTICM
Principes généraux de la corrosion : définition et types de corrosion, exigences - Cécile Di Scala, CTICM
Les produits de peinture : solvants, aqueux et hauts extraits secs
François Legay, Freitag-PPG
La galvanisation à chaud - José Da Silva, Galvazinc
Déjeuner
Introduction
Les garanties et la durabilité - J-M. Rosselle, OHGPI
Prévention et protection des intervenants -Patrick Darrieus, OPPBTP
Structures et ossatures corrodées enjeu de conservation - Le château de Trévarez - Didier Groux, Stonevox
Exemple de réalisation : la Villa Méditerranée (Marseille 2013)
Sébastien Brun, Castel & Fromaget
Conclusions et discussion finale - Stéphane Herbin, CTICM
Bulletin d’inscription téléchargeable sur cticm.com
Conception parasismique des bâtiments à
structure métallique - 19 novembre 2013
La réglementation parasismique française a
connu depuis le 1er mai 2011 des modifications
importantes, la période de transition s’achevant
fin 2013. Dans ce contexte, il est important de bien
maîtriser les nouvelles règles et normes, d’autant
plus que les structures métalliques sont réputées
pour leur très bonne résistance parasismique.
La journée technique organisée par le CTICM et
ConstruiAcier le 19 novembre prochain, au théâtre
Adyar à Paris, sera l’occasion pour tous les acteurs de
la construction de mettre à jour leurs connaissances
et d’échanger avec les experts invités.
La première partie sera consacrée essentiellement au
cadre réglementaire et normatif ainsi qu’aux règles
spécifiques applicables aux constructions métalliques. La seconde partie exposera différents projets
de bâtiments parasismiques construits récemment
en France et illustrant plusieurs points saillants :
conception dissipative, renforcement de bâtiments
existants, alliance de la qualité architecturale et de
la résistance parasismique …
Le programme et les modalités d’inscription seront
détaillés dans le prochain numéro de CMI, au mois
de septembre. Retenez d’ores et déjà le 19 novembre
dans votre agenda !
Renseignement et inscription aux journées techniques :
CTICM- Journée technique, Véronique Chauveau, Tél. : +331 60 13 83 04, [email protected]
CMI 3-2013
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Dédié spécialement aux industriels et entrepreneurs de la construction métallique
Plusieurs entreprises ont déjà souscrit à la démarche CODE CM (fédératrice pour la profession)
> CODE CM vous permet de saisir rapidement les données typiques de votre activité (en lien avec
le développement durable) : consommations d’énergie et d’eau, volumes de matières premières
(acier, peinture), quantités de déchets générés.
> CODE CM effectue automatiquement le bilan annuel de ces valeurs.
> Le CTICM vous adresse une synthèse personnalisée annuelle positionnant votre entreprise.
CODE CM est gratuit et facile d’utilisation, vos données d’activité demeurent strictement confidentielles, et l’évaluation annuelle
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représentative de la filière CM,
Vous pouvez exploiter CODE CM comme indicateur environnemental.
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Construire en métal, un art, notre métier
Pour vous inscrire ou obtenir davantage d’informations : 01 60 13 83 20
Service développement durable ou www.cticm.com/content/projet-code-cm
(téléchargement instantané de l’outil après inscription en ligne).
ACTUALITÉS
Actualités de nos organismes professionnels
Concours Acier 2013 - Urbanité suspendue
Quand la créativité acier prend de la hauteur
C’est sur le sujet imposé « Urbanité suspendue » que plus de 130 étudiants en école d’architecture et en écoles d’ingénieurs ont planché cette année à l’occasion de l’édition 2013 du
concours Acier de ConstruirAcier. Zoom sur une folle journée.
Pour Karine, Florian, Benoît, Marie ou Siméon et
comme 280 autres étudiants en architecture, tout
commence dès la rentrée 2013 à l’annonce du lancement de la nouvelle édition du concours Acier. « Pour
nous, le concours Acier, était un incontournable,
explique Benoît de l’ENSA Lyon. Il nous permet,
entre autres, d’aborder des thématiques différentes
de celles proposées dans le cursus et de se mesurer
à d’autres étudiants sur le plan national ». Et de la
compétition, il y en a eu toute au long de cette année
avec, d’abord la remise des projets puis la sélection
par le pré-jury des 12 équipes destinées à franchir les
portes de la Cité du patrimoine et de l’architecture de
Paris le 31 mai dernier. C’est dans les couloirs de ce
haut-lieu que les 12 équipes finalistes se sont retrouvées pour le grand oral. Stress, angoisse, euphorie,
totale décontraction ou confiance… : les 130 candidats sont passés par tous les états. « Ca y est, c’est
fait, on a tout donné, souffle Marie en sortant de la
salle « d’examen ». 12 minutes pour convaincre et
séduire, ce n’est pas évident. Mais je crois que le jury
a bien apprécié notre projet. On verra ce soir… ».
Dans la salle réservée aux délibérations, on apprécie
justement. Sous la houlette de l’architecte urbaniste
Cyril Trétout, les membres du jury on en fait fort à
faire pour départager les équipes en lice. Points particulièrement étudiés : la conception architecturale,
la faisabilité constructive, la mise en valeur de l’acier
et la pertinence de son utilisation. Si chaque projet
est passé au crible, l’unanimité se fait pourtant sur
ce crû 2013 remarqué pour ses « réponses urbaines
architecturales justes et réalistes, ses réelles qualités
de travail et de maturité qui mettent en valeur toute
CMI 3-2013
10
la créativité de l’architecture métallique ». Le jury
finit par distinguer quatre lauréats qui se verront
remettre leur prix sur scène. Les premiers feux de la
rampe pour ces talents prometteurs qui retrouveront
leurs pairs, le jury, des architectes et des acteurs de
la construction métallique au cours du cocktail de
clôture avec vue imprenable sur la Tour Eiffel.
Les lauréats du Concours Acier 2013
1
2
3
4
1 er prix : La vie de château, Jérémie GERME,
Justine PINGUET, Chloé THOMAZO – ENSA
Paris-Val de Seine/Polytech’ Clermont Ferrand
2e prix : Hanging Layer, Pierre D’ARGY, Antonin
DUQUESNES, Florent REVEL – ENSA Paris-La
Villette/ENSA Strasbourg
3e prix ex aequo : Urbanité suspendue : l’acier
au service de la ville dense et poreuse, Karine
BERGEVIN, Alexandra DE LA CHAPELE –
ENSA Paris-Belleville
L
a Sardine, Charlotte DURAND-RIVAL,
Mickle BOUREL, Emmanuel CHESNE, Simon
FORGET-ENSA Marseille
12 jurys experts
Cyril Trétout, architecte urbaniste, ANMA, président du jury
Baptiste Bonijoly, architecte, BBA
L aure Delaporte, directrice technique,
ConstruirAcier
André-Charles Fasques, RP-Technik
John Hanlon, CEng MIStructE Mastère ENPC,
Terrell
Marc Landowski, architecte
Actualités
Jean-Pierre Ménard, journaliste
Christophe Ménage, délégué général,
ConstruirAcier
Nasrine Minoui, responsable enseignement, ConstruirAcier
Loïc Penel, directeur structure enveloppe réhabilitation, Eiffage
Nicolas Petit, architecte, DVVD
1
3
2
4
Publications
Les passerelles
acier à l’honneur !
Viv[r]e l’Architecture Acier
La
lettre
de
ConstruirAcier
-
n°45
-
mai
2013
[les projets]
>
TRaiTs
d’union
Vivre l’Architecture Acier n° 45 vient
de paraître et a choisi de mettre en
valeur les passerelles en acier. En neuf
comme en réhabilitation, les passerelles en acier conservent plus que
jamais leur rôle de trait d’union entre
Renouveau
les rives, entre les hommes. Accordées
des passerelles
comme des instruments de musique,
D
elles conjuguent esthétique, stabilité,
L’acier ouvre la
voie à la création
de passerelles
rapidité de mise en œuvre et facilité
toujours plus
innovantes
d’entretien et démontrent toutes les
possibilités architecturales du matériau acier. Passerelle de la gare à Villetaneuse ou au
Puy-en-Velay, franchissement de voie et circulation
piétonne à Montigny-le-Bretonneux et à Paris, promenade suspendue à Boulazac… A vous de juger !
Faciliter les accès mais aussi
renforcer les liens : en neuf comme
en réhabilitation, les passerelles
en acier conservent plus que
jamais leur rôle de trait d’union
entre les rives, entre les hommes.
Accordées comme des instruments
de musique, elles conjuguent
esthétique, stabilité, rapidité de
mise en œuvre et facilité d’entretien
et démontrent toutes les possibilités
architecturales du matériau acier.
Passerelle de la gare à Villetaneuse
ou au Puy-en-Velay, franchissement
de voie et circulation piétonne à
Montigny-le-Bretonneux et à Paris,
promenade suspendue à Boulazac…
A vous de juger !
Passerelle Solférino à Paris (architecte Marc Mimram).
u simple franchissement à la promenade suspendue, la passerelle a gagné
ses lettres de noblesse au fil du temps.
Et toutes les grandes métropoles du monde
s’enorgueillissent aujourd’hui de
leurs ouvrages. Véritablement
emblématique, la passerelle
participe ainsi de la valorisation
de leur image et de leur créativité architecturale. On peut dès
lors parler d’un véritable renouveau de la passerelle, fruit des
politiques urbaines, qui a pour
objet de reconsidérer la place
du piéton comme du cycliste
dans l’espace public. En mode
circulation douce, ceux peuvent désormais
déambuler à leur guise au-dessus d’une
brèche, d’un cours d’eau, d’une voie de communication ou entre deux bâtiments, dans
un confort optimal et un cadre agréable.
Cette volonté forte de privilégier l’accessibilité de la ville prend toute sa mesure avec le
bond en avant créatif exprimé par les architectes et la recherche toujours
plus poussée dans les performances des matériaux. L’acier,
à ce titre, tire une fois encore
son épingle du jeu. Fonction,
bien sûr, mais aussi forme,
innovation, intention et réalité :
autant de paramètres plus que
jamais pris en compte dans
la conception et l’élaboration
de ce type ouvrage. Elégance
des lignes, souplesse et légèreté, solidité, durabilité, l’acier ouvre la voie à
la création de passerelles toujours plus innovantes. Parce qu’elles font appel tout à la
fois à l’ingéniosité, la finesse, l’esthétique, la
Passerelle de la gare
de Villetaneuse Université
Une suture délicate
Passerelle de la gare
du Puy-en-Velay
Un pont sur la rivière rail
Passerelle
de Montigny-le-Bretonneux
Greffe d’acier
Passerelle de Boulazac
Posée sur l’eau
Passerelle du Nouveau
Beaugrenelle
Pont aérien
recherche de stabilité, l’emprise au sol limitée,
les passerelles en acier multiplient les avantages et témoignent de manière éclatante de
toutes les possibilités déployées par le matériau. Et offrent aux architectes un exceptionnel champ de création. n
ACIER 7 vient de paraître
C’est la médiathèque du Marsan, posée sur un glacis végétal au centre de l’ancienne place de la ville
de Mont-de-Marsan, qui figure en couverture du
numéro 7 de la revue ACIER.
Au sommaire : Remontage du pavillon «Métropole»,
Tourcoing - Concours Culture Acier «L’échappée
belle» - Fondation Louis Vuitton pour la création,
Paris – Cité du cinéma, Saint-Denis – Rencontre :
Daniel Vaniche – DVVD - Couverture du stade
Jean-Bouin, Paris- Salle de sports, Saâcy-sur-Marne Centre technique municipal, Clamart - Escalier, Lyon
- So Ouest, Levallois-Perret - Gymnase et salle de
gymnastique, Le Blanc-Mesnil - Archives nationales,
Pierrefitte-sur-Seine - Halle Stéphane-Diagana,
Lyon - Paloma, Nîmes - Pont du Chardonnet sur
la Vilaine, Rennes - Médiathèques et bibliothèques
- Les profilés UPE à ailes parallèles.
CMI 3-2013
11
DOSSIER
Exécution des structures métalliques
et marquage CE
La publication de la série de normes EN 1090 a constitué un événement majeur pour
la construction métallique. Ces normes donnent un cadre global et homogène à l’exécution des structures métalliques, en acier (EN 1090-2) et en aluminium (EN 1090-3).
Le fait que la norme EN 1090-1 soit une norme harmonisée rend obligatoire, maintenant à court terme, le marquage CE des produits fabriqués suivant les normes EN 1090.
Notre dossier traite donc de ces deux sujets indissociables dont l’actualité est dominante
pour les intervenants de la construction métallique.
L’EN 1090, une référence incontournable
Ont collaboré à ce
dossier :
Frédérique Algranti
Chef du service
certification, CTICM
Patrick Le Chaffotec
Directeur général adjoint
du CTICM
Clément Tissot-Bez
Inspecteur, CTICM
De même que le contexte normatif français de la
construction métallique a été et continu d’être largement impacté dans son volet « conception – calcul »
par le remplacement des normes nationales par les
Eurocodes, son volet « exécution » est tout aussi
largement impacté par la mise en application de la
norme NF EN 1090 – Exécution des structures en
acier et des structures en aluminium.
La norme NF EN 1090 est à ce jour composée de
3 parties :
••NF EN 1090-1 : Partie 1 – Exigences pour l’évaluation de la conformité des éléments structuraux
– version NF EN 1090-1+A1 de février 2012
••NF EN 1090-2 : Partie 2 – Exigences techniques
pour les structures en acier – version NF EN
1090-2+A1 d’octobre 2011
••NF EN 1090-3 : Partie 3 – Exigences techniques
pour les structures en aluminium – version NF
EN 1090-3 de février 2009
Une quatrième partie est en cours d’élaboration,
spécifique à l’exécution des structures composés
d’éléments minces en acier formés à froid, bien
qu’à ce jour ce type de structure soit couvert par la
partie 2 de la norme.
La première partie NF EN 1090-1 a le statut de
norme harmonisée – on en verra les conséquences
au titre du RPC dans la deuxième partie de ce dossier – et définit principalement les dispositions à
prendre pour :
••établir les performances des produits fabriqués
par référence à l’EN 1090 : calcul de type initial
(CTI) ou essai de type initial (ETI), fondé sur
les Eurocodes et la partie 2 ou la partie 3 de
l’EN 1090 ;
••démontrer la pérennité de ces performances au
fil de la fabrication, par le contrôle de production
en usine (CPU) fondé sur la partie 2 ou la partie
3 de l’EN 1090.
le texte qui suit se limite à l’exécution des structures
en acier relevant de la norme EN 1090-2. Il pourrait
en être de même pour les structures en aluminium
relevant de l’EN 1090-3 ici non traitées.
La NF EN 1090-2 fixe, au fil de ses différents chapitres,
les prescriptions à suivre aux différentes étapes de la
CMI 3-2013
12
Dossier
gestation d’une structure en acier, en vue d’assurer
un niveau approprié de résistance mécanique et de
stabilité, d’aptitude au service et de durabilité, en
cohérence avec les exigences de l’EN 1990 et avec les
hypothèses des Eurocodes :
••Approvisionnements
••Préparation : coupage, formage, perçage…
••Soudage
••Fixations mécaniques
••Montage
••Traitements de surface
••Tolérances
••Contrôles
••Documentation qualité
Pour différencier le niveau d’exigence en fonction
de la destination de l’ouvrage auquel la structure
réalisée est incorporée, et en fonction des modes
d’exécution retenus, la norme définit 4 classes
d’exécution, de EXC1 à EXC4 (niveau d’exigence
croissant). Le tableau A3 de l’annexe A synthétise les différences d’exigences techniques entre
classes d’exécution.
En france, la norme est complétée par un complément national NF P 22-101-2/CN qui fixe quelques
prescriptions additionnelles ; le CN rend notamment
normative l’annexe B « Guide pour la détermination
des classes d’exécution ».
La contractualisation de la NF EN 1090-2 et de son
complément national dans les marchés privés de
construction est renforcé par la publication du DTU
32-1 révisé, qui y renvoie explicitement.
Côté marchés publics, l’arrêté du 30 mai 2012 renvoie,
pour les marchés de bâtiment aux normes harmonisées au sein du système européen de normalisation
ou des documents équivalents (donc aux Eurocodes
et à l’EN 1090).
Le même arrêté rend applicable la nouvelle version
du Fascicule 66 datée de décembre 2011, à l’exécution
des ouvrages de génie civil à ossature en acier. Et le
Fascicule 66 renvoie à, et s’appuie sur, la norme NF
EN 1090-2 et son complément national.
Du fait de ces différents référencements, la NF EN
1090-2 constitue bien une référence incontournable
pour l’exécution des structures en acier.
Les points délicats de la mise en œuvre de la NF EN 1090-2
Au fil des premières expériences de mise en application de la norme, que nous avons pu observer ou
accompagner, les points les plus délicats qui nous
sont apparus sont les suivants:
••Le choix des classes d’exécution, qui fait l’objet
d’un développement ci-dessous;
••La maîtrise des approvision­ements
La norme NF EN 1090-2 et son Complément
National font référence à un nombre important
de normes produits (une bonne centaine visant
notamment les produits de base en acier, les
consommables pour soudage, les fixations mécaniques) à partir desquelles il convient autant que
possible de procéder aux approvisionnements.
Une mention particulière doit être faite concernant les boulons destinés à des applications non
précontraintes, qui doivent être approvisionnés
par référence à la norme EN 15048-1 (boulons SB).
Les boulons aptes à la précontrainte doivent être,
eux, approvisionnés par référence à la série de
normes EN 14399, couvrant l’ensemble des différents produits de ce type (système HR, système
HV, système HRC).
••La traçabilité des
produits utilisés
En fonction de la
classe d’exécution
retenue, l’exigence
de traçabilité est différenciée. L’extrait du
tableau A3 (NF EN
1090-2, annexe A),
bas de page 14, donne
la synthèse de cette différenciation.
La traçabilité totale implique que tous les produits constitutifs soient traçables, depuis leur
approvisionnement jusqu’à la réception, après
leur incorporation dans l’ouvrage (cf. NF EN
1090-2, clause 5.2).
La traçabilité partielle est moins clairement
définie.
Il appartient en tous cas au fabricant de définir
un processus d’identification et de traitement
des structures – qu’elles soient en cours de
fabrication ou déjà en œuvre – potentiellement
affectées par une erreur détectée a posteriori
CMI 3-2013
13
DOSSIER
sur les caractéristiques
attribuées à un produit
constitutif, ou potentiellement concernées
par une anomalie de
comportement d’une
structure en œuvre
similaire.
• L’organisation de la
fonction soudage
La norme NF EN
1090-2 fixe dans son
chapitre 7 des prescriptions en matière
de soudage, différenciées
en fonction de la classe
d’exécution retenue. Elle
fait pour cela référence à
un nombre important de
normes européennes et
internationales, et notamment à la série de normes
NF EN ISO 3834.
On retiendra notamment les dispositions
suivantes :
--Exigence de qualification des soudeurs (EN
287-1) et des opérateurs (EN 1418) quelle
que soit la classe d’exécution, ainsi que des
contrôleurs CND (EN 473);
--Présence exigée d’un coordinateur en soudage
dès la classe d’exécution EXC2;
--Descriptifs et qualification des modes opératoires de soudage (DMOS / QMOS) exigés
dès la classe d’exécution EXC2.
••L’enregistrement des contrôles
Tous les contrôles réalisés par le fabricant pour
assurer que les exigences de la norme NF EN
1090-2, dans chacun de ses chapitres, ont été
respectées, doivent être documentés par l’enregistrement de leur résultat (y compris les contrôles
visuels). « Un contrôle non enregistré n’existe
pas ».
••La maîtrise des sous-traitants
Il appartient au fabricant de procéder à une
évaluation régulière de ses sous-traitants, dans
le cadre d’une procédure définissant les critères
d’évaluation retenus, et comprenant l’enregistrement des évaluations périodiques
Extrait du tableau A3 – Exigences relatives
à chaque classe d’exécution
CMI 3-2013
14
Classe
EXC1
EXC2
EXC3
EXC4
Traçabilité
Aucune exigence
Oui - partielle
Oui - totale
Oui - totale
Dossier
NF EN 1090-2 : le choix des classes d’exécution
Le DTU 32-1 précise, dès son article 1 :
« Les conditions de différenciation des règles d’exécution de la NF EN 1090-2 sont fonction de la (des)
classe(s) d’exécution qu’il y a lieu de préciser lors de
la définition du projet et qu’il convient de définir
dans les documents particuliers du marché (DPM). »
La détermination de la (ou des) classe(s) d’exécution
résulte de l’application de l’annexe B de la norme
NF EN 1090-2, dont on rappelle qu’elle est rendue
normative par le complément national CN. Elle fait
appel à trois critères :
Classes de conséquences
Catégories de service
Catégorie de
production
••La classe de conséquences CC, attribuée à la
structure fabriquée ou à un élément de cette
structure, en fonction des conséquences de la
défaillance de la structure ou de l’élément de
structure ;
••La catégorie de service SC, attribuée à la structure
fabriquée ou à un élément de cette structure, en
fonction des actions supportées ;
••La catégorie de production PC, attribuée à la
structure fabriquée ou à un élément de cette structure, en fonction des processus de fabrication.
CC1
CC2
CC3
SC1
SC2
SC1
SC2
SC1
SC2
PC1
EXC1
EXC2
EXC2
EXC3
EXC3
PC2
EXC1
EXC2
EXC2
EXC3
EXC3 a)
a)
EXC3 a)
EXC4
a) Il convient d’appliquer la classe d’exécution EXC4 à des structures particulières ou aux structures avec des conséquences extrêmes d’une ruine structurelle comme requis par les dispositions nationales
Premier critère :
Pour la détermination de la classe de conséquences
CC, l’annexe B de la NF EN 1090-2 renvoie à deux
sources différentes :
••L’annexe B (informative) de l’EN 1990 ;
••L’annexe A de l’EN 1991-1-7 ;
Et on peut regretter que les indications de
ces deux sources ne soient pas complètement
cohérentes.
La détermination de la (ou des) classe(s) de conséquence s’en trouve, bien sûr, compliquée et source
de discussion, d’autant plus qu’il convient, aussi, de
tenir compte de la correspondance approximative
Catégorie
que l’EN 1998-1 établit entre catégories d’importance
et classes de conséquence.
Pour pallier cette difficulté, la CNC2M (Commission
de normalisation de la construction métallique et
mixte) a déclenché l’élaboration de recommandations
professionnelles pour la détermination des classes
d’exécution.
Deuxième critère :
La détermination de la catégorie de service (SC) de
la structure fabriquée ou d’un de ses composants
résulte du tableau ci-dessous, extrait de l’annexe B
de l’EN 1090-2.
Critères
SC1
- Structures et éléments pour des actions quasi statiques seulement (Exemple : bâtiments)
- Structures et éléments avec leurs assemblages calculés pour des actions sismiques dans des régions à faible activité
sismique et dans la classe de ductilité DCL*
- Structures et éléments calculés pour des actions de fatigue exercées par des ponts roulants (classe S0)»*
SC2
- Structures et éléments calculés pour des actions de fatigue selon l’EN 1993. (Exemples : Ponts routiers et ferroviaires,
ponts roulants (classe S1 à S9)**, structures sensibles aux vibrations induites par le vent, SC2 la foule ou les machines
tournantes)
* DCL, DCM, DCH : classes de ductilité selon l’EN 1998-1 .
** Pour la classification des actions de fatigue exercées par les grues, voir les EN 1991-3 et EN 13001-1.
En cohérence avec les recommandations de la
CNC2M pour l’application de l’EN 1998 aux structures en acier, le niveau d’activité sismique n’a pas
à être retenu comme critère de détermination de
la catégorie SC.
CMI 3-2013
15
DOSSIER
Troisième critère :
La détermination de la catégorie de fabrication (PC)
de la structure fabriquée ou d’un de ses composants
Catégorie
résulte du tableau ci-dessous, extrait de l’annexe B
de l’EN 1090-2.
Critères
PC1
- Éléments non soudés fabriqués à partir de produits en acier quelles que soient leurs nuances
- Éléments soudés fabriqués à partir de produits de nuance d’acier inférieure à S355
PC2
- Éléments soudés fabriqués à partir de produits de nuance d’acier supérieure ou égale à S355
- Éléments essentiels à l’intégrité de la structure qui sont assemblés par soudage sur le chantier PC2 de construction
- Éléments devant subir un formage à chaud ou un traitement thermique au cours de la fabrication
- Éléments de treillis tubulaires nécessitant des découpes en gueule de loup
* DCL, DCM, DCH : classes de ductilité selon l’EN 1998-1 .
** Pour la classification des actions de fatigue exercées par les grues, voir les EN 1991-3 et EN 13001-1.
Il est important de retenir le principe de différentiation
des critères, et donc des classes d’exécution, par composants de la structure. Il ne serait évidemment ni logique
ni cohérent d’attribuer la même classe d’exécution aux
assemblages principaux des portiques d’un bâtiment,
et aux lisses de bardage du même bâtiment.
Le passage de la DPC au RPC
La directive produits de construction (DPC) 89/106/
CEE fut publiée le 21décembre 1988 puis amendée par ladDirective du Conseil 93/68/CEE le 22
juillet 1993 et le règlement (CE) No 1882/2003 du
Parlement européen et du Conseil le 29 septembre
2003. Depuis sa publication, la DPC a été transcrite
en droit national et appliquée dans les différents pays
de la communauté européenne. Cependant, la DPC
reste, sur certains points, ambiguë (conformité à
une norme, aptitude à l’usage etc.) et sa complexité
la rend parfois difficile à appliquer.
En 2008, la Commission débuta les travaux de révision de la DPC. Le premier projet fut établi en mai
2008. La dernière étape fut la publication du règlement produits de construction (RPC) N°305/2011
le 4 avril 2011 ; le RPC est entré en application 20
jours après sa publication, dès le 24 avril 2011, pour
certains de ses articles. Le premier juillet 2013, le
RPC sera applicable dans sa totalité.
Pourquoi une révision ?
L’objectif de la révision était de répondre à certains
des problèmes perçus dans le texte de la DPC et
dans la façon dont elle a été mise en application
plutôt que d’entreprendre une révision complète
du processus de marquage CE déjà bien établi dans
bon nombre d’états membres. La révision de la DPC
se place également dans un contexte plus large de
CMI 3-2013
16
révision des « directives nouvelle approche » et dont
les objectifs sont :
••clarifier la procédure,
••accroitre la crédibilité du marquage CE,
••améliorer la surveillance du marché.
Le processus de révision de la DPC s’inscrit dans
le cadre du « Nouveau paquet législatif » (encore
appelé « paquet marchandise ») qui comprend les
documents suivants :
••Règlement n° 764/2008 : établissant les procédures relatives à l’application de certaines règles
techniques nationales à des produits commercialisés légalement dans un autre État membre;
••Règlement n° 765/2008: fixant les prescriptions
relatives à l’accréditation et à la surveillance du
marché pour la commercialisation des produits;
••Décision n° 768/2008: relative à un cadre commun pour la commercialisation des produits.
Le marquage CE et la déclaration de conformité
(cadre DPC) ou la déclaration de performance
(cadre RPC) sont les deux documents principaux
qui permettent de fournir les informations sur les
conditions d’utilisation finales du produit
Pour la majorité des produits couverts par une
directive nouvelle approche, les performances sont
évaluées sur la base de la conformité aux normes
concernées. Toutefois, pour les produits de construction, la déclaration indique que les performances
Dossier
déclarées sont conformes aux exigences relatives
aux ouvrages. Cette différence tient dans le fait que
les produits de construction sont des produits intermédiaires dont les conditions finales d’utilisation ne
peuvent pas, a priori, être prédites contrairement aux
autres directives nouvelle approche pour lesquelles
les produits couverts sont conçus et vendus pour
un usage unique.
Note : avec le RPC, les exigences fondamentales sont
applicables uniquement s’il existe des exigences dans
les règlementations nationales.
Quelles sont les différences ?
La première modification principale et fondamentale
réside dans le statut du document :
••Une directive implique que les états membres
doivent la transposer dans leur législation : La
DPC fut déclinée dans les états membres dans
des cadres législatifs différents. Le marquage
CE n’est pas, à ce jour, obligatoire dans 5 des
états membres.
••Un règlement est directement applicable dans
les états membres : le marquage CE devient donc
obligatoire dans l’ensemble des états membres
dès lors qu’une norme harmonisée est disponible
ou que la produit a fait l’objet d’une évaluation
technique européenne.
Le concept, pilier du RPC est la déclaration de performance (DdP). Le produit doit être conforme aux
caractéristiques déclarées dans la DdP. Lorsque le
fabricant établit une DdP, le produit doit être marqué
CE pour les performances déclarées.
Les autres différences entre la DPC et le RPC sont présentées dans les tableaux ci-après. La première série
de différences est liée à la terminologie. Cependant,
ces modifications de termes ne sont pas triviales et
ont une importance significative lors de l’application
du règlement.
DPC
1)
Règlement
(CE)
No 1907/2006 concernant
l’enregistrement,
l’évaluation et l’autorisation des substances
chimiques, ainsi que les
restrictions applicables à
ces substances (REACH),
instituant une agence
européenne des produits
chimiques
RPC
Exigence essentielle
Devient
Exigence fondamentale
Déclaration de conformité
Devient
Déclaration de performance
Système d’attestation de conformité
Devient
Système d’évaluation et de vérification de la constance des
performances
La DPC définit 6 exigences essentielles pour les
ouvrages, le RPC reprend les mêmes exigences certaines légèrement modifiées et ajoute une septième
exigence concernant l’utilisation durable des ressources naturelles. Les exigences essentielles n°1, 2
et 5 de la DPC restent inchangées dans le RPC. Pour
l’exigence essentielle n°3, la référence à la Directive
REACH1 est requise par le RPC.
Le tableau ci-dessous présente l’évolution des
exigences.
DPC
RPC
1. Résistance mécanique et stabilité
1. Résistance mécanique et stabilité
2. Sécurité au feu
2. Sécurité au feu
3. Hygiène, santé et environnement
3. Hygiène, santé et environnement
Tout au long du cycle de vie et sécurité des travailleurs
4. Sécurité d’utilisation
4. Sécurité d’utilisation et accessibilité
5. Protection contre le bruit
5. Protection contre le bruit
6. Économie d’énergie
6. Économie d’énergie et conservation de la chaleur
Efficacité énergétique de l’ouvrage et de sa construction
7. Utilisation durable des ressources naturelles
Les systèmes d’attestation de conformité, spécifiques
à la DPC et maintenant au RPC, restent globalement
inchangés. Dans le RPC, les systèmes sont définis
en tant que système d’évaluation et vérification
de la constance des performances des produits de
construction. La modification principale est le retrait
du système 2. Les autres systèmes (systèmes 1+, 1,
2+, 3 and 4) restent applicables. Ceci signifie que les
processus déjà mis en place et appliqués resteront
inchangés.
Sous le RPC, l’évaluation des performances est basée
sur 2 types de spécifications techniques harmonisées :
CMI 3-2013
17
DOSSIER
••les normes harmonisées (art. 17 du RPC)
••et les documents d’évaluation européens (DEE
– art. 19 et 20 du RPC).
Pour l’application du RPC, les normes harmonisées
resteront similaires (lorsque le mandat donné au
CEN sera modifié et entériné par la Commission,
DPC
RPC
ETAG adopté => CE+ATE obligatoire (en France – ce n’est pas le
cas dans toute l’Europe)
ETE (nouvelle version) => Décision volontaire du fabricant
CUAP (DPC art. 9.2) volontaire
Si un ETE (nouvelle version) est délivré, alors le marquage CE est
obligatoire
ATE => aptitude à l’emploi pour toutes les caractéristiques
appropriées
ETE (nouvelle version) => Liste des caractéristiques essentielles
appropriées pour l’usage attendu (Fait l’objet d’un accord entre le
fabricant et l’organisme d’évaluation technique (OET))
ATE => validité 5 ans
ETE (nouvelle version) => pas de limite de validité
1) Entreprises qui occupent
moins de 10 personnes et
dont le chiffre d’affaires
annuel ou le total du bilan
n’excède pas 2 millions
d’euros
CMI 3-2013
18
les nouvelles caractéristiques introduites par les
exigences fondamentales seront prises en considération lors des révisions des normes).
Les documents d’évaluation Européens pourraient
être sensiblement différents des guides d’agrément
technique européen (ETAG) actuels.
Le règlement introduit une procédure appelée procédure simplifiée (chapitre VI du RPC), cette procédure
est basée sur la fourniture par le fabricant d’une
documentation technique appropriée (DTA). Elle
peut donc permettre de remplacer l’essai ou le calcul
de type initial par un dossier (DTA) démontrant les
performances du produit. Cette procédure couvre
des procédures qui existaient déjà dans le cadre de
la DPC : essais/calculs partagés (sharing), essais/
calculs en cascade (cascading).
La procédure simplifiée, avec DTA, concerne également
une application aux micro-entreprises1 qui fabriquent
un produit couvert par une norme harmonisée et
pour lequel le système d’évaluation et vérification de
la constance des performances est soit 3 (essais réalisés dans un laboratoire notifié) soit 4 (ensemble du
processus de la responsabilité du fabriquant).
Lorsque le produit est couvert par un système d’évaluation et vérification de la constance des performances de niveau 1+ ou 1, la DTA doit être vérifiée
par un organisme notifié de certification.
Les critères concernant les organismes d’évaluation
technique ou OET (Chapitre V et annexe IV du
RPC) sont définis de manière plus détaillée à travers
une liste des domaines de produits et des exigences
applicables aux OET. A minima, l’organisation pour
les évaluations techniques (EOTA sous la DPC)
devra être reconsidérée, du fait du changement
des tâches attribuées aux OET (par exemple : la
notion d’agrément de la DPC devient une notion
d’évaluation ; la notion d’aptitude à l’emploi pour
toutes les caractéristiques concernées devient une
notion de performance vis-à-vis des caractéristiques
essentielles déclarées pour l’usage attendu).
Le RPC est entré en application le 24 avril 2011
et le marquage CE des produits de construction
suivant le RPC deviendra obligatoire à compter du
1er juillet 2013.
Durant la phase préparatoire, l’application des articles
1 et 2 (dispositions générales), 29 à 35 (organisme
d’évaluation technique – OET), 39 à 55 (autorités
notifiantes et organismes notifiés, 64 (Comité permanent de la construction) et de l’annexe 4, a débuté
et le système devra être prêt pour application, pour
les articles restants, le 1er juillet 2013.
Les fabricants mettant sur le marché des produits
de construction couverts par une spécification technique européenne, devront dès le 1er juillet 2013
appliquer les exigences du Règlement produit de
construction.
Dossier
Le rôle du CTICM
Le CTICM est organisme notifié pour délivrer le
marquage CE suivant l’EN 1090-1 comme l’atteste
l’avis ci-contre parut au JORF (Journal Officiel de
la République Française).
Mais l’activité de certification du CTICM s’étend
beaucoup plus largement par sa notification pour
un certain nombre d’autres référentiels :
Date de notification
Système
AoC
Produits
Spécifications techniques
29 octobre 2007
1
Unités de construction
préfabriqués
Etag 23
16/06/09
21/12/10
29 octobre 2007
1
kit de construction métallique
Etag 25
21/04/09
31/12/10
4 mars 2008 (19/09/02)
1 ou 2+
Kit d’escalier préfabriqués en
métal
Etag 08
15/10/04
30/06/05
20 décembre 2002
1
Candélabres d’éclairage public
NF EN 40-5
NF EN 40-6
31/01/2004
31/12/04
16 avril 2007
2+
Profilés creux en acier
NF EN 10210-1
NF EN 10219-1
01/02/08
01/10/08
2 juillet 2004
2+
Conduits de fumées
métalliques
NF EN 1856-1
03/06/05
30/06/06
22 août 2005
2+
Aciers laminés à chaud
NF EN 10025-1
01/032/07
01/02/08
24 avril 2006
2+
Boulons aptes à la
précontrainte
NF EN 14399-1
01/10/07
01/10/09
19 janvier 2007
2+
Profilés en aluminium et
alliage d’aluminium
NF EN 15088
01/10/07
31/12/08
04 mars 2008 (19/09/02)
1 ou 2+
Kits d’escalier préfabriqués en
métal
ETAG 08
15/10/04
30/06/05
6 mars 2008
2+
Boulons, écrous et rondelles
non précontraints pour usage
dans les ouvrages de structure
métallique
NF EN 15048-1
01/01/09
30/06/09
4 septembre 2001
2+
Eléments structuraux en acier
et en aluminium
NF EN 1090-1
01/07/2012
01/07/2014
Date d’application
(1re mise sur le marché/écoulement des stocks)
CMI 3-2013
19
DOSSIER
Le marquage CE par référence à l’EN 1090-1
La norme EN 1090-1 est une norme harmonisée depuis le 1er septembre 2011 par
la publication de sa référence au JOUE.
Cette publication au JOUE marque le
début du processus conduisant à l’obligation de marquage CE aux produits de
construction relevant de la norme NF EN
1090-1(novembre 2009). Dès juillet 2014, tous ces
fabriqués par référence à l’EN 1090-1 au 1er juillet
2012, un report de date concernant cette application
obligatoire a en effet été voté, ce qui a impliqué la
publication de ce report au JOUE (ci-contre) puis
au JORF sous la forme d’un arrêté.
Système d’attestation de conformité :
Le système d’attestation de conformité retenu par la
Commission Européenne et déclaré dans l’annexe
ZA de la norme 1090-1 est le système 2+
Dans le système d’attestation de conformité 2+, le
fabricant doit pouvoir justifier :
••d’un « essai ou calcul de type initial » (ITT/ITC)
pour déterminer les caractéristiques qui seront
mentionnées dans la déclaration de performance
qui accompagne le marquage CE. L’ITT ou l’ITC
sont des évaluations permettant de démontrer la
conformité aux exigences fondamentales, elles
doivent être réalisées par le fabricant et sont de
sa responsabilité ;
••d’un « contrôle de la production en usine » (CPU)
qui permet de s’assurer du maintien des caractéristiques déclarées.
Nous rappelons que le CPU est défini comme étant
« un contrôle interne permanent et documenté de la
production effectué en usine par le fabricant conformément aux spécifications techniques harmonisées
pertinentes ». Le CPU rassemble donc les techniques
opérationnelles et les mesures permettant de maintenir
et de maîtriser la conformité du produit aux spécifications techniques (maîtrise des processus de réalisation
du produit, qualification des personnels, qualification de modes opératoires, constitution d’un dossier
« équipements et outillages », vérifications, contrôles,
essais, traçabilité, traitement des non conformités).
Organismes notifiés – Inspections :
produits dès lors qu’ils sont mis sur le marché européen, devront obligatoirement être fournis avec une
déclaration des performances et donc marqués CE.
Après la publication de textes européens et français
stipulant l’obligation de marquage CE des produits
CMI 3-2013
20
Afin d’apposer le marquage CE sur les produits,
dans le cas du système d’attestation 2+, le système
CPU du fabricant doit être évalué par un organisme
notifié de certification. Dans le cadre de la norme
EN 1090-1, l’organisme notifié doit réaliser un cycle
d’inspection en commençant par une inspection
initiale et en entrant ensuite dans un cycle d’inspections de suivi périodique (périodicité définie
dans l’annexe ZA des normes harmonisées). La
première surveillance doit être réalisée un an après
l’évaluation initiale.
Dossier
Tableau B.3 – Intervalles
de surveillance de routine
Intervalles entre
inspections du CPU
Classe d’éxécution
du fabricant après
l’ETI (années)
EXC1 et EXC2
EXC3 et EXC4
1—2—3—3
1 — 1 — 2— 3— 3
Si aucune action corrective significative n’est nécessaire,
la fréquence d’inspection est définie comme dans le
tableau B.3 de l’EN 1090-1. En revanche, la fréquence
d’inspection doit revenir au régime suivant l’inspection
initiale dans le cas d’une non-conformité majeure ou
lors de l’occurrence de l’une des situations suivantes :
a. dispositions essentielles nouvelles ou modifiées ;
b. changement de coordinateur responsable du
soudage ;
c. nouveaux procédés de soudage, type de matériau
de base et procès-verbal de qualification d’un
mode opératoire de soudage associé (QMOS) ;
d. nouvel équipement essentiel.
Il est nécessaire (suivant la clause B.4.3 de l’EN 1090-1)
que le fabricant déclare chaque année à l’organisme
d’inspection qu’aucune des situations mentionnées
ci-dessus n’est survenue.
Conditions d’application du marquage CE :
L’annexe ZA de la norme EN 1090-1 décrit les conditions d’application du marquage CE et le tableau cidessous décline les caractéristiques à déclarer suivant
les exigences essentielles de la DPC correspondant à
l’usage prévu pour les produits de structure métallique
(extrait EN 1090-1 : voir tableau ci-dessous).
E. E. a)
Caractéristique de
performance
Paragraphes spécifiant
les exigences
1
Tolérances sur les
dimensions et la forme
4.2, 5.3
1
Soudabilité
4.3, 5.4
Ténacité
4.4, 5.5
Résistance au choc
4.8, 5.10
1
Capacité portante b)
4.5.1, 4.5.2, 5.6.2
1
Déformation à l’état limite
de service b)
4.5.5
1
Résistance à la fatigue b)
4.5.1, 4.5.3, 5.6.2
2
Résistance au feu b)
4.5.1, 4.5.4, 5.7
2
Réaction au feu
4.6, 5.8
3
Rejet de cadmium et de ses
composés
4.7, 5.9
3
Émission de radioactivité
4.7, 5.9
Durabilité
4.9, 5.11
1
Niveaux ou
classes
Notes
Tolérances à déclarer selon les limites pour les tolérances
essentielles de l’EN 1090-2 ou de l’EN 1090-3
Cette caractéristique est déclarée par référence aux
matériaux constitutifs en faisant référence à leur(s)
norme(s) EN
Pour les éléments en acier, la valeur de ténacité peut être
obtenue par l’essai de flexion par choc sur éprouvette
Charpy, selon l’EN 1993-1-10.
Pour les éléments en aluminium, la déclaration de cette
caractéristique n’est pas requise
Cette caractéristique peut être déclarée selon la méthode
indiquée dans ZA.3.3. Classes d’exécution à spécifier
conformément à l’EN 1090-2 ou à l’EN 1090-3
Cette caractéristique peut-être déclarée selon la méthode
indiquée dans Z.A.3.3
Cette caractéristique peut être déclarée salon la méthode
indiquée dans ZA.3.3. Classes d’exécution
à spécifier conformément à l’EN 1090-2 ou à l’EN 1090-3
Cette caractéristique peut être déclarée selon la méthode
indiquée dans ZA.3.3 (R, E. I et/ou M et le classement
requis)
Classe A1 pour les éléments non revêtus.
Pour les éléments revêtus. classement
selon l’EN 13501-1 par classe. Dans ce contexte,
les procédés d’anodisation et de galvanisation ne sont pas
considérés comme des revêtements
Cette caractéristique est déclarée par référence à la norme
EN pour les produits constitutifs utilisés
Cette caractéristique est déclarée par référence à la norme
EN pour les produits constitutifs utilisés
La caractéristique à déclarer selon les exigences de la
spécification de l’élément
a) E.E = Exigences essentielles, voir DPC. b) Ces caractéristiques de performance sont définies comme caractéristiques structurales.
CMI 3-2013
21
DOSSIER
À noter que pour satisfaire à l’EE 3 de la DPC,
le demandeur devra soumettre une déclaration
écrite mentionnant si le produit (ou les matériaux
constitutifs) contient, émet ou rejette, ou non, des
substances dangereuses conformément aux réglementations européennes et nationales, et devra
fournir une liste de ces substances.
Si une caractéristique n’est pas applicable à l’usage
prévu du produit, ou n’est pas obligatoire à déterminer
ou à déclarer dans l’état membre où le produit sera
mis sur le marché, la mention « Aucune performance
déterminée » ou « NPD » peut être déclarée.
L’étiquetage du marquage CE est de la responsabilité du fabricant et la déclaration des propriétés
du produit peut être faite de différentes façons :
1. Par les propriétés du matériau et les données
géométriques,
2. Par les valeurs de résistance de l’élément,
3. Par la déclaration de conformité avec une
spécification fournie pour un élément,
4. Par les valeurs de résistance de l’élément à
partir de la commande de l’acheteur.
L’EN 1090-1 étant une norme harmonisée, dès
lors qu’à compter du 1er juillet 2014, un produit
couvert par cette norme sera mis sur le marché
il devra être accompagné d’une déclaration de
performance et donc d’un marquage CE. Sans
ce document, le fabricant ne sera pas autorisé
à mettre son produit sur le marché. La (ou
les) déclaration(s) de performance(s) devra
(devront) être conservée(s) sur une période
minimum de 10 ans et devra (devront) être
fournie(s) avec le produit sous format papier
ou par voie électronique.
La position sectorielle du SCMF
Le marquage CE de la construction métallique (produits et structures
d’ouvrage) constitue pour les constructeurs métalliques un enjeu non
seulement technique - c’est toute la question de l’application de l’EN
1090 - mais aussi hautement stratégique en terme de concurrence au
niveau européen. Quelle en est la raison ?
Jean-Louis Gauliard,
secrétaire général du
SCMF
CMI 3-2013
22
Si la combinaison des textes européens, « Règlement
Produits de Construction » et « Norme EN 1090 » ne
pose pas de discussion pour les produits qui doivent
effectivement faire l’objet d’un marquage CE, par
contre, deux interprétations des textes divergent en
Europe concernant les structures d’ouvrage.
L’interprétation classique française prévoit une dérogation pour les ouvrages, seuls les produits devant
faire l’objet du marquage CE.
Cette interprétation se heurte toutefois à celle plus
extensive et en passe de devenir majoritaire au sein
des pays européens selon laquelle, les ouvrages
de construction métallique sont réalisés selon des
process de type fabrication industrielle et doivent
faire, eux aussi, l’objet d’un marquage CE.
S’appuyant sur cette interprétation, des constructeurs étrangers, se livrent déjà à des surenchères
« type marketing » en s’affichant CE auprès de clients
susceptibles de se laisser facilement convaincre...
La Belgique, l’Allemagne, le Royaume-Uni, les pays
nordiques, l’Espagne et le Portugal sont déjà bien
avancés en ce sens.
Débattue début 2013 en Conseil d’administration du
Syndicat, cette question d’interprétation a donné lieu
à une position nette : Les constructeurs métalliques,
déjà soumis à une rude concurrence étrangère, ne
peuvent se laisser ainsi déborder et doivent sans
tarder s’engager dans la voie du marquage CE des
structures qu’ils réalisent.
Le Syndicat a donc demandé au CTICM et à
son équipe Certification de se préparer à cette
démarche permettant d’accompagner les entreprises pour la délivrance de certificats CE selon
un calendrier relativement serré, la norme EN1090
devenant d’application obligatoire au 1 er juillet
2014.
Cette position sur le marquage CE qui constituait
l’un des temps forts des questions d’actualité de
Dossier
l’assemblée générale du syndicat tenue à Paris le 21
juin 2013, a été ratifiée sans ambigüité.
Elle s’affiche en parfaite cohérence avec celle prise
l’an dernier à l’occasion de la création du label
volontaire BlueMetalPlus, les deux démarches,
extrêmement complémentaires, pouvant être
menées de pair. Le marquage CE produits et
structures d’ouvrage est ainsi appelé à constituer
désormais la base, BlueMetalPlus reste le must en
termes d’excellence !
La complémentarité marquage CE - BlueMetalPlus
BLUE
METAL
PLUS
QUALITE TECHNIQUE, ENGAGEMENT DURABLE
Lancée en juin 2012, la labellisation BlueMetalPlus a
été élaborée par le CTICM avec le soutien du Syndicat
de la Construction Métallique de France (SCMF).
Des entreprises représentatives d’applications
diverses du secteur ont également participé à la
mise au point du Label BlueMetalPlus en apportant leurs expériences du métier et leurs visions
critiques en tant que potentiels détenteurs du label
dans l’avenir.
Dans un contexte règlementaire et normatif de plus
en plus exigeant, BlueMetalPlus permet, par une
évaluation de tierce partie, de :
••valoriser la qualité des produits et réalisations
de la construction métallique, et le savoir-faire
de ses acteurs qui ont fait l’effort d’appropriation
nécessaire des règles et normes en vigueur
••valoriser l’engagement durable des industriels
et entrepreneurs de la construction métallique
••attester de l’application concrète de ces thématiques pour les Produits de la construction métallique Réalisés suivant des Processus identifiés
(PRP), mis sur le marché par ces entrepreneurs
et industriels
La démarche BlueMetalPlus a fait l’objet d’une information complète dans les pages de CMI (n°3-2012),
information également disponible sur le site dédié
www.bluemetalplus.com.
Les apports complémentaires de la démarche volontaire BlueMetalPlus par rapport aux exigences
règlementaires du marquage CE suivant un système
2+ d’attestation de conformité sont :
••la reconnaissance par tierce partie de la maîtrise
des Eurocodes dans la phase de conception du
produit labellisé;
••la possibilité de labelliser un PRP comprenant
structure et enveloppe;
••la possibilité de mentions spécifiques : séisme,
feu, thermique;
••la reconnaissance par tierce partie de la maîtrise
des opérations de montage (en PRP global);
••la reconnaissance par tierce partie de l’engagement du fabricant dans une démarche de
développement durable pour la fabrication
du produit labellisé (afin d’avoir une avance
sur l’application de l’exigence fondamentale 7
du RPC).
La possibilité de coupler les deux démarches
(BlueMetalPlus et marquage CE) pour les mêmes
gammes de produits permet donc :
••de respecter l’exigence règlementaire (CE) si elle
s’applique au produit concerné, ou de répondre
à l’exigence pressante du marché;
••d’élargir le champ de valorisation des produits
de construction métallique au-delà de l’actuel
cadre règlementaire : temps d’avance sur la
concurrence;
••d’optimiser les coûts par rapport à deux démarches
séparées : la démarche CE permettra de diminuer
les coûts BlueMetalPlus (incidence à évaluer au
coup par coup sur l’analyse documentaire et les
temps d’inspections si elles sont synchronisées).
CMI 3-2013
23
PORTRAIT
Construction métallique Grésillon
« Les hommes restent au cœur du métier, ce
sont les moteurs, c’est cela qui me guide »
Tel est le credo de Régis Vian, pimpant quadragénaire, à la tête de l’entreprise CMG depuis 2007.
S’appuyant sur les solides fondations construites par le fondateur et ses descendants, ce
jeune entrepreneur impulse un nouvel élan à cette société basée à Saint-Calais, à quelques
lieues du Mans.
Propos recueillis par Isabelle Pharisier
Régis Vian,
gérant de CMG
CMI 3-2013
24
CMI - Quand vous avez racheté CMG
en 2007, l’entreprise venait de fêter
ses 70 ans, quel était l’état des lieux ?
Régis Vian : un peu plus de 70 ans
puisqu’elle a été créée en 1936 par Monsieur
Grésillon, maréchal-ferrant de son état.
Après la seconde guerre mondiale, il s’est
orienté vers la construction de structures
métalliques, cela était souvent le cas à cette
époque pour les gens qui travaillaient le
métal.
Au fur et à mesure que l’entreprise grossissait
les marchés évoluaient, très vite l’entreprise
a pu proposer la construction de bâtiments agricole,
puis des bâtiments industriels, commerciaux, des
équipements… qui, peu ou prou, ressemblaient à
ce que nous construisons aujourd’hui. L’évolution
a été tout à fait classique, liée à la période des 30
glorieuses, période pendant laquelle le développement des entreprises était porté par un croissance
soutenue. Une croissance normale, donc, toujours
autour du travail du métal.
Quand j’ai repris l’entreprise les bâtiments agricoles
ne représentaient plus qu’une toute petite part de
l’activité au regard de celles prisent par les bâtiments
commerciaux, industriels ou encore par les marchés
publics d’équipement.
Au début, la zone de chalandise de l’entreprise était
plutôt locale, elle s’est élargie parallèlement à l’accroissement du savoir-faire des équipes jusqu’à s’étendre
sur le grand Ouest (Normandie, Pays-de-Loire,
Centre Ouest Sud-Ouest) et la région parisienne.
En 2007, l’entreprise comptait 55 salariés. Dans son
fonctionnement, la part de main-d’œuvre pure était
extrêmement importante.
Avant mon arrivée, la société avait toujours été dirigée par des membres de la famille du fondateur. J’ai
« succédé » au petit-fils du créateur de l’entreprise,
Jean Camille. Ce dernier s’était associé avec Yves
Quentin (un conducteur de travaux de l’entreprise,
qui est devenu président). C’est lui qui a permis
que l’entreprise se développe sur les marchés de la
charpente métallique dans les années 1980-1990.
La famille Grésillon avait, elle, une « culture serrurerie ». Lors de ce tournant, une branche serrurerie
a été conservée mais la charpente a pris le dessus. À
mon arrivée, l’activité charpente représentait 85 %
du chiffre d’affaires de l’entreprise contre 15 % pour
la serrurerie.
CMI - Quelles ont été vos premières actions ?
Régis Vian : j’ai recentré l’entreprise uniquement
sur l’activité charpente métallique. Mais je n’ai pas
pour autant laissé tomber la serrurerie : je me suis
associé à un entrepreneur situé au Mans car nous
pratiquons ce métier comme métier de proximité.
Aujourd’hui il y a donc deux entités distinctes :
CMG (Construction métallique Grésillon) et SNMC
(Société nouvelle métallerie Cénomane).
Comme je vous l’ai dit, quand j’ai repris l’entreprise
il y avait 55 salariés, à l’heure actuelle nous sommes
45, ce n’est donc pas un exemple de développement
fulgurant ! Cette diminution des effectifs correspond
d’une part à une restructuration sous-tendue par
Portrait
Espace
culturel
« 
Les
Jacobins », le plus grand
espace public du centreville du Mans
Théâtre, cinémas, salles
d’expositions, café littéraire de l’Espace culturel
Jacobins ouvriront leurs
portes à la fin 2013.
L’objectif
du
projet :
recomposer l’espace en
créant un site multiculturel
qui réponde à la demande
des habitants de l’agglomération et des communes
avoisinantes.
© Atelier 3 Babin Renaud
Architectes
une approche différente de la productivité et d’autre
part due au contexte économique qui est vraiment
différent de celui de 2007.
CMG est une entreprise familiale dont la structure
au regard du fonctionnement du personnel était
très appropriée, mais afin de s’adapter rapidement
à un contexte économique plus dur, il m’a semblé
nécessaire de faire évoluer la structure humaine
ainsi que les méthodes de management. De par
ma personnalité, j’ai souhaité construire une
équipe de direction autour de moi avec laquelle
je travaille en étroite collaboration, j’ai renforcé
la responsabilité et les compétences de mes collaborateurs notamment pour les postes clés. En fait,
mon rêve c’est d’arriver à ne servir à rien ! Pour
moi c’est cela l’aboutissement du management :
une société qui fonctionne même en l’absence de
son dirigeant. Depuis que j’ai mis en place ce type
d’encadrement, j’ai relevé des signes très positifs
d’évolution. Cela signifie que les uns et les autres
ont évolué dans leurs méthodes de travail, leur
prise d’initiatives est plus pertinente, j’ai moimême également évolué.
Bien sûr, je ne suis pas arrivé en conquérant, dans un
premier temps j’ai appris en observant. Mon observation m’a permis d’envisager les évolutions possibles et
nécessaires tout en conservant les bonnes pratiques
et en laissant de côté les mauvaises traditions !
Dans les bonnes pratiques, je tiens à préserver la
culture familiale et son humanité ainsi que la réactivité et la souplesse de l’entreprise, un caractère qui
lui est propre. Dans le cadre de ces évolutions, nous
avons informatisé le suivi et la gestion et, malgré
les années de crise, nous avons eu la volonté de
développer et de maintenir un niveau d’investissement annuel régulier pour l’achat de machines
outils à destination de l’atelier ou du chantier, au
rythme d’un achat majeur par an. Les investissements vont continuer, nous ne vivons pas dans
l’opulence, néanmoins il est nécessaire d’investir
pour notre développement ou, du moins, pour
maintenir l’activité de l’entreprise dans ce contexte
économique un peu difficile.
CMI - Avez-vous conservé l’activité bardage,
couverture ?
Régis Vian : nous faisons toujours du bardage et de
la couverture en interne, mais c’est un service et non
une activité. Ce sont des métiers qui deviennent de
plus en plus techniques, les problématiques d’isolation sont importantes. L’isolation par l’extérieur
des bâtiments n’est pas pour nous une innovation
mais une tradition ! Nous faisons évoluer des techniques qui sont dans notre ADN. Il y a des petits
procédés constructifs a adapté, mais c’est tout à fait
dans notre culture.
Le secteur du béton communique énormément sur
ces aspects, sur leur impact positif sur l’environnement, mais ils n’ont rien inventé ! Nous aussi nous
recyclons le matériau mais depuis… 150 ans, c’est
une tradition alors on oublie d’en parler.
Grâce à l’approche scientifique du CTICM,
aujourd’hui nous avons des bases scientifiques très
solides qui permettent de justifier ce discours. Ce
n’est pas une communication de découverte c’est
une communication de compétence, ce qui n’est
CMI 3-2013
25
PORTRAIT
pas la même chose ; c’est encore plus flagrant pour
la résistance au feu des ossatures métalliques.
chantier sort un peu de l’ordinaire cela nous amène
à optimiser notre organisation, et lorsque nous
avons optimisé notre organisation nous pouvons
CMI - Quels sont les hommes qui vous
prétendre à des chantiers un peu plus compliqués et
entourent, comment est strucainsi de suite. Certes cela ne se fait
turée l’entreprise ?
du jour au lendemain, il faut y
L’évolution de pas
Régis Vian : la nouvelle équipe dirialler pas à pas.
geante est constituée de personnes la réglementation
Un exemple, depuis quelque temps
qui étaient déjà là à mon arrivée.
nous travaillons pour des clients
Le chef d’atelier, le responsable ne nous a pas
« pétroliers » dont les pratiques quafinancier et la responsable achat sont handicapés
lités différent de nos habitudes. Mais
les mêmes personnes que lors de ma
du coup, lorsque nous revenons de
reprise mais je les ai plus impliqués et si c’est un
ces chantiers nous sommes riches
dans le management de l’entreprise. frein il n’est que
d’informations que nous traitons
Le bureau d’études est constitué
et qui nous permettent de faire évod’un calculateur et de 3 projeteurs, psychologique.
luer nos méthodes ; nos méthodes
dont un responsable de l’ensemble
évoluant nous pouvons répondre à
(fonction que j’ai créée), 20 personnes travaillent à
de nouvelles exigences, à des marchés complexes.
l’atelier, les équipes de pose comptent 13 personnes.
C’est pour ces raisons que nous postulerons au label
BlueMetalPlus. Pour l’instant je structure mon équipe
CMI - Comment vivez-vous le passage aux
de direction, quand elle sera complètement opéraEurocodes ?
tionnelle le label fera partie des sujets sur lesquels
Régis Vian : quand je suis arrivé, personne dans
nous travaillerons.
l’entreprise ne calculait, nous faisions appel à un
bureau d’études extérieur. C’était toujours le même,
CMI - Et le marquage CE ?
il faisait un peu partie de la famille ! Quand il a pris
Régis Vian : le marquage C.E. me paraît un peu plus
sa retraite, j’ai embauché un jeune calculateur qui
lointain. Pour moi le label CTICM est concret, en
calculait déjà aux Eurocodes. Il n’y a donc pas eu
tout cas plus que le marquage C.E. .Je vais conserver
de « passage » aux Eurocodes et donc aucune diffile rythme de progression de l’entreprise parce que
culté n’a été rencontrée. En fait, le plus compliqué
je trouve qu’il est bon, pas trop rapide, nous avons
c’est pour moi ! Je suis un peu formé aux Eurocodes
le temps de construire. Nous ne travaillerons donc
mais j’ai toujours calculé aux CM. Mes approches
pas sur le marquage C.E. avant un ou deux ans.
de prédimensionnement sont donc très typées CM.
Mon leitmotiv est de faire évoluer le savoir-faire de
Cela étant, ce n’est pas très grave : dans le cadre de
l’entreprise et de conserver ses acquis, je ne veux pas
mes fonctions je fais du prédimensionnement ou
quitter une direction pour en prendre une autre, ce
de la vérification de cohérence, donc mes calculs
que je souhaite c’est pouvoir multiplier les possibilités
restent pertinents.
de réponse aux marchés.
En résumé, nous vivons bien les Eurocodes !
L’évolution de la réglementation ne nous a pas hanCMI - Aujourd’hui quels sont vos marchés,
dicapés et si c’est un frein il n’est que psychologique.
vos projets phares ?
Régis Vian : nous conservons une présence sur les
CMI - Quel regard portez-vous sur le label
bâtiments industriels et les bâtiments commerciaux
BlueMetalPlus, mis en place par le CTICM ?
qui représentent 70 % du chiffre d’affaires. Nous nous
Régis Vian : j’ai une approche très favorable. D’une
tournons un peu plus vers les marchés d’équipements,
part parce qu’avoir le label CTICM c’est une reconle tertiaire monte également un peu en puissance naissance et d’autre part parce que ces démarches
au gré des opportunités du marché . J’essaie de me
sont toujours des démarches qui nous permettent
tourner vers des chantiers où l’approche technique
de progresser. Pour nous, la progression qualitative
est importante, où il y a une véritable valeur ajoutée.
est importante. Cette progression doit se faire de
C’est un projet d’entreprise que nous partageons
concert avec l’organisation de l’entreprise. Lorsqu’un
« 
 »
Biographie
express de
Régis Vian
41 ans
depuis 2007
Dirigeant de CMG
2005-2007
Responsable du
bureau d’études
chez SMB
(Côtes d’Armor)
2001-2005
Calculateur, commercial, deviseur
chez Canam
(Deux-Sèvres)
1996-2000
Socotec
« La charpente
est un métier que
je connais bien
et, depuis six ans,
je découvre le
métier de dirigeant
d’entreprise avec de
grandes satisfactions, les hommes
restent au cœur du
métier. »
CMI 3-2013
26
CMG
« Les hommes restent au cœur du métier, ce sont les moteurs, c’est cela qui me guide »
tous, à condition que cela reste dans les volumes
que nous pouvons traiter.
Si aujourd’hui je peux tenir ce discours, c’est parce
que nous avons passé l’épreuve d’un bâtiment emblématique. Si certains projets maintiennent l’activité
de l’entreprise, d’autres marquent l’entreprise.
Le premier projet marquant a été celui du bâtiment « Toys r us » en 1993, il marque le tournant
de l’entreprise vers des donneurs d’ordre à rayonnement national. Depuis il y a eu plusieurs étapes :
l’extension d’une galerie commerciale (à l’époque ce
fut le plus gros devis que l’entreprise ait réalisé !), en
approche qualité la construction d’une concession
Audi a également été un chantier marquant, il y a
aussi eu la construction d’un centre de tri qui nous
a permis d’aborder des bâtiments avec des portées
de 40 à 50 m… Le dernier projet emblématique
est l’espace culturel des Jacobins au Mans que nous
terminerons cette année. La complexité du chantier,
les volumes, nous ont permis de franchir un palier.
CMI - Quels challenges le chantier des Jacobins
représente-t-il pour vous ?
Régis Vian : en décembre 2010 quand le marché
nous a été attribué, c’était pour moi un peu un pari,
notamment pour des raisons techniques. À l’époque,
personne chez nous était capable de gérer seul ce
chantier, mais j’étais persuadé qu’en additionnant les
compétences des uns et des autres nous y arriverions.
Les challenges sont multiples et se situent à divers
niveaux. Quelques exemples « en vrac » : la complexe organisation du chantier situé en ville ; la
très grande imbrication entre le lot gros-œuvre et
le lot charpente - la charpente métallique est portée
par le béton qui lui-même est ensuite porté par la
charpente ; le volume (1 300 t) ; l’approche de ce
type de chantier ; la fabrication (notamment des
PRS de grande taille)…il y a plein de « première
fois » pour nous à l’occasion de ce chantier. Autre
fait important : ce sont nos propres équipes qui ont
monté entièrement la charpente alors qu’habituellement nous fabriquons, un sous-traitant monte et
nous faisons les finitions. Cela a impliqué que nous
nous organisions pour faire appel à des partenaires
solides, sans lesquels nous n’aurions pas pu faire face
à ce chantier sans pour autant négliger nos clients
récurrents.
Le bâtiment sera livré à la fin 2013, il est évident
que pour l’ensemble du personnel de l’entreprise il
y aura un avant et un après « Jacobins ».
CMI - Votre entreprise a subi violemment
la crise en 2010, comment voyez-vous les
années à venir ?
Régis Vian : effectivement cela été très soudain et
très violent. En 2010, nous avons perdu en trois mois
40 % et 30 % de chiffre d’affaires sur la totalité de
l’exercice ! Nous en ressentons encore les effets car
une entreprise comme la nôtre ne sort pas indemne
d’un tel choc, j’en veux pour preuves les licenciements économiques auxquels j’ai dû me résoudre.
Depuis j’ai une position qui peut être considérée soit
comme timide soit comme pessimiste. Je considère
que nous ne sommes plus en crise. L’environnement
a complètement changé, est plus difficile et, je pense,
durablement plus difficile. Il faut que nous nous y
adaptions. J’ai définitivement fait une croix sur les
rentabilités d’entreprises telles qu’on les a connues
en 2006-2008.
Il va falloir gérer des frustrations en interne comme
en externe chez nos clients qui devront faire des
projets en fonction de leur budget.
Mon plan d’action pour les 2,3 ans à venir passe
essentiellement par l’investissement sur l’humain.
J’investis donc dans la formation. Cela va des
Eurocodes à la qualité en passant par les normes
ou les savoir-faire comme la peinture.
Je vais également orienter notre activité vers les
marchés que nous n’avons pas encore captés.
Pour moi, l’équilibre idéal serait d’avoir tous les
deux ou trois ans un marché comme les Jacobins,
un peu emblématique, maintenant notre activité
intellectuelle tout en nous donnant de la visibilité
sur le carnet de commandes et par là même nous
permettant d’être beaucoup plus serein pour les
affaires courantes.
Aujourd’hui c’est possible parce que les fondations
de l’entreprise sont solides, les compétences de base
des métiers et la conscience professionnelle sont
bien ancrées dans les habitudes des collaborateurs.
C’est sur cela que j’essaie de bâtir quelque chose qui
permettra à tout le monde de pouvoir s’y retrouver.
Les années à venir, en fait, je les vois intéressantes !
Le métal offre vraiment beaucoup de perspectives si
nous pouvons lever quelques verrous réglementaires
(incendie, normes…). Je suis allé dernièrement à
New York, c’est incroyable ce que le métal leur a
permis de construire en un temps record ...alors que,
ne l’oublions pas, les Américains sont très pointilleux
sur leur sécurité… Il y a donc bien une question de
culture et de réglementation.
Espace
culturel
Jacobins » le Mans
© CMG
« 
Les
CMI 3-2013
27
TERRAIN
Les coulisses de l’exploit
La Villa Méditerranée, à Marseille
Inaugurée début avril, la Villa Méditerranée, anciennement nommée CeREM,
se veut, entre ville et mer, un « centre international pour le dialogue et les
échanges en Méditerranée ». Ancré sur l’ancien môle portuaire J4 de Marseille
à quelques clapotis du MuCEM, l’ouvrage impose une conception en C aussi
©Lisa Ricciotti
renversante que renversée, dont la réalisation effraie les pratiques au moins
CMI 3-2013
28
autant qu’elle défraie les chroniques !
Laurène Solal
Sur le terrain
CMI 3-2013
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TERRAIN
Mise en peinture des bajoyers
C’est un roc !... C’est un pic !... C’est un cap ! Que disje, c’est un cap, c’est un porte-à-faux ! À en faire perdre
son latin à Cyrano de Bergerac, la Villa Méditerranée
étonne, tant son écriture architecturale, dont l’alphabet débute par un intrépide C dans l’eau, détonne,
de ses salles sous-marines jusqu’à son incroyable
avancée de 90 coudées au-dessus des darses marseillaises. Du jamais vu, surtout pour de l’habité, et
le point final d’un nouvel épisode marquant d’une
histoire de la construction.
Tout débute en 2003, alors que le conseil régional
de Provence-Alpes-Côte d’Azur lance une étude
de définition pour un bâtiment « portant l’idée de
communauté de cultures et de destins des peuples de
la Méditerranée », rappelle Marc Pons, directeur du
développement et des grands projets au sein d’AREA
PACA, la SPLA missionnée pour organiser ladite
étude et conduire la construction. La Région n’a pas
d’idée précise, si ce n’est la volonté d’un espace qui
permette, ensemble, de « libérer l’avenir » selon les
termes de son Président, Michel Vauzelle. « Mais à
bassin de cultures exceptionnel, il fallait un bâtiment
unique, qui sache faire une large place à l’accueil des
publics dans un univers fusionnel» précise Marc
Pons. Afin d’évoquer toute l’allégorie de ce lieu dédié
donc aux échanges en Méditerranée, l’audacieux
architecte milanais Stefano Boeri et ses associés
conçoivent ainsi un édifice sculptural qui « accueille
la mer, s’ouvre à elle et s’y fonde, sans qu’on sache
vraiment qui, de ce couple, contient l’autre », brosse
l’architecte associé, Ivan Di Pol.
CMI 3-2013
30
Quand la
réunion fait la
force
Entreprise du
Groupe Fayat Métal,
Castel&Fromaget
a pu apporter au
chantier de la Villa
Méditerranée la
plus-value d’une offre
globale en entraînant
dans son sillage six
entreprises du groupe
aux cinq métiers
complémentaires :
gros œuvre,
fondations,
construction
métallique,
menuiserie
aluminium, verre/
acier. Un groupement,
dont le constructeur
métallique fut le
mandataire, et qui a
certainement pesé
dans l’obtention
du marché, cette
conjonction
assurant au client
une coordination
optimale dans la
production comme
la réalisation des
travaux.
Un ouvrage hors normes
Ainsi, « la base du bâtiment prend pied à plus de
15 mètres de profondeur sous la mer, composée en
R-2 (- 6,00 mètres) d’une agora dédiée aux parcours
d’exposition, d’un amphithéâtre de 400 places et de
deux salles de réunion, le tout avec vue sous-marine
grâce à douze hublots recueillant la lumière du
soleil à travers le bassin d’eau de mer de 2,25 m de
profondeur occupant le R-1 », décrit Marc Pons. Au
rez-de-chaussée, ou plus exactement en rez-de-mer,
s’ouvrent un atrium de 350 m2 où seront projetées
des images sur un mur de 25 mètres de long ainsi
qu’un bar littéraire. Enfin, et après deux niveaux
de bureaux, est servie à R + 3, par les escalators,
une avancée en porte-à-faux de 40 mètres de long,
dont le toit culmine à 19 mètres au-dessus du bassin artificiel, déroulant un plateau d’exposition de
760 m2 ainsi qu’un belvédère. Hublots zénithaux et
planchers de verre y ont pour mission de laisser la
lumière traverser le bâtiment de haut en bas. « Bref,
un ouvrage hors normes, entouré par la mer sur
trois façades, qui développe ses espaces pour deux
tiers au-dessous et pour un tiers au-dessus de l’eau,
à l’aplomb d’une darse de 2 000 m2 et muni de ce
qui s’avère sans doute un des plus longs porte-à-faux
habités au monde», résume Ivan Di Pol. Malgré les
nombreuses interrogations techniques, le maître
d’ouvrage, courageux, suit. Et tout aussi intrépides,
les entreprises lui emboîtent le pas dans une marche
collective vers la prouesse technique.
Sur le terrain
Un bassin d’acier empli d’eau de mer
Les travaux débuteront en 2010, un an après l’appel
d’offres. Alors que le bureau d’études techniques
AR-C multiplie modèles… et suées (lire l’nterview
en page 33), le premier constructeur métallique
français, Castel & Fromaget du groupe Fayat, entre
dans la danse « désireux de relever le défi de cet
équipement qui relève bien plus de l’ouvrage d’art
que du bâtiment», rapporte le directeur technique
de l’entreprise, Sébastien Brun.
Rien n’est simple dans cette affaire, à commencer
par le bassin artificiel de 60 mètres de long sur 44
mètres de large et près de 3 mètres de hauteur d’eau,
« sorte de coque de bateau inversée dont la structure
porteuse métallique primaire stabilise également les
parois moulées (15 m de haut et 1,20 m d’épaisseur)
par le biais de liernes en PRS de 2 mètres et de butons
transmettant des efforts de 2000 tonnes », précise
Sébastien Brun. Le montage du bassin proprement
dit nécessite la mise en œuvre d’un solivage en PRS
de 900 recevant des panneaux de tôles d’acier d’épaisseur 6 mm raidis par des profils du commerce. « Si
les poutres principales sont boulonnées à l’usine, les
1 800 m2 du bassin ont ainsi été couverts in situ, avec
soudure sur place», ajoute le chef de projet Gilles
Marchal. Mais, préféré au béton pour ses qualités
d’étanchéité, le métal pose évidemment un autre
problème majeur, à savoir celui de la corrosion. La
question cruciale sera réglée par le CTICM.
Dompter le plus long porte-à-faux
habité du monde
Avec sa longueur proche des 40 mètres et un tirant
d’air de 12 mètres, les problèmes posés par le porteà-faux habité remisent au rang des simples plaisanteries les meilleures énigmes du Professeur Layton !
« Imaginez un plongeoir sur lequel des centaines
d’individus doivent pouvoir circuler sans générer la
moindre vibration perceptible ! », lance Marc Pons.
Première étape : le bureau d’études AR-C évacue progressivement les structures béton ou mixtes (treillis
Le CTICM à la rescousse
Comment sans risque, faire d’un bassin d’eau de mer en acier le toit
d’un équipement public, qui plus est habité ?! La question, inédite,
n’entrait pas dans le champ de l’Atex habituellement traitée par le
Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB). Alors que le
projet risque ainsi sa remise en question, la maîtrise d’œuvre en appelle
donc au CTICM. Objectif : lutter contre la corrosion et les dépôts
d’organismes aquatiques. En collaboration étroite avec le fabricant de
peintures (PPG), Stéphane Herbin, chef de service développement
durable au sein du Centre technique, convoque pour l’occasion plusieurs
techniques et référentiels qui font autorité dans les industries navales
et pétrochimiques internationales et les adapte. « Le traitement de
surface sera ainsi composé de cinq couches totalisant 950 microns,
trois anticorrosion et deux antisalissure, apposées selon des délais
de recouvrement très stricts sur une surface préalablement préparée
(grenaillage sur site avec un abrasif angulaire) », détaille l’expert. Les
tôles entourant les douze hublots en polyméthacrylate de méthyle
(PPMA) sont l’objet des mêmes attentions. Quant au protocole de
maintenance, qui impose une inspection « à vide » du bassin tous les
5 ans, il est complété d’un système d’alarme, sous la forme d’anodes
sacrificielles en aluminium appliquées en quarante points différents de
la structure (fond et parois) et chaque année visitées par des plongeurs
spécialisés. La prescription, validée, ouvre la poursuite du projet.
CMI 3-2013
31
©Ivan Di Pol
TERRAIN
« J’ai proposé de construire un bâtiment qui accueillerait la mer, qui
s’ouvrirait à elle, qui serait une porte d’entrée et non une barrière »
Stefano Boeri, architecte
métallique/voile béton) au profit du seul acier, « seul
capable de répondre aux contraintes techniques et
esthétiques de l’ensemble », explique le dirigeant
du cabinet, Philippe Cœur (lire Interview). Pour
supporter les efforts de traction totalisant quelque
3000 tonnes entre les fondations et la charpente
métallique, sont conçus des ancrages alignant jusqu’à
2 mètres de haut et un acier à haute limite élastique
est choisi le S 460 (minimum 460 N/mm2), dont la
nuance présente également une résistance ultime à
Fiche technique
Superficie : 21 400 m2 SHON
Maître d’ouvrage : région PACA
Maître d’ouvrage délégué : AREA PACA (Société publique locale
d’aménagement de la région PACA)
Maîtrise d’œuvre : Stefano Boeri (Boeri Studio)
Architectes associés : Ivan Di Pol et Jean-Pierre Manfredi
Bureau d’études techniques : AR-C Structure et enveloppe (Duccia
Farnetani responsable de projet) mandataire – INEX Fluide – R2M
économie
Entreprises : Groupe Fayat - BeC Construction Provence (gros œuvre),
Sefi Intrafor (fondations spéciales), Castel et Fromaget, mandataire du
groupement (charpente métallique), Joseph Paris (ouvrage métallique),
Castel Alu (vitrages et plancher de verre), Viry (escalier monumental)
Assistance technique : CTICM
Budget global : 70 m€ - Travaux : 48 M€ (100 % région PACA)
Durée du chantier : de mai 2003 (étude de définition) à avril 2013
(inauguration) – Fondations posées en février 2010.
Surface habitable : 9 300 m2 (agora immergée 1550 m2 Shon)
3 400 tonnes de charpente métallique.
CMI 3-2013
32
la traction minimale de 550 N/mm2. Pour ancrer le
bâtiment dans le socle rocheux phocéen, le porteà-faux est articulé sur quatre platines composées
de tôles de 120 mm d’épaisseur (deux de 26 tonnes
et deux de 13 tonnes) avec 20 tirants de 31 mètres
reprenant chacun des efforts de traction de 400
tonnes. Mais il faut aussi alourdir la structure pour
en limiter le ballant, « et cela sans pour autant en
empâter la silhouette», souligne Ivan Di Pol. Le
savant dosage retenu par AR&C consiste donc à
associer à l’ossature métal un parement à la masse
suffisante. Des panneaux de béton blanc préfabriqués
de 15 cm d’épaisseur, dont l’assemblage équivaut à
une dalle de 1,5 tonne/m2, enveloppent ainsi l’édifice, de la façade arrière de l’édifice à son toit en
passant par la face inférieure du porte-à-faux, tel
un ruban percé d’ouvertures. Enfin, « il s’agit bien
sûr d’anticiper les déformations attendues en cours
d’assemblage, et donc de planifier de manière très
stricte l’ordre de construction des pièces (calculs
de contre-flêches) », ajoute Sébastien Brun. Car,
même sur le chantier, le casse-tête perdure ! Pour
le montage, l’entreprise Castel & Fromaget doit faire
venir des Pays-Bas une grue de 600 tonnes équipée
d’une flèche de 70 mètres, indispensable au lever de
fermes de quelque 170 tonnes alignant 25 mètres
de long par 4 mètres de haut. Et, malgré tous les
calculs d’axe préalables, « il faut régulièrement, sur
le terrain, s’adapter aux mouvements inattendus de
cet immense mécano, et repenser la charge dans un
exercice cinématique très complexe », commente
Gilles Marchal. S’ajuster aussi aux impondérables
qui, dans cet univers particulier, prennent un relief
Sur le terrain
Les exigences de la sécurité
nouveau, comme ces eaux de pluie qui viennent
périodiquement emplir le bassin…
Bref, « depuis sa définition technique jusqu’à la
pose de la dernière pièce, ce projet a constitué pour
chacun des intervenants un véritable défi… Un
challenge dans lequel s’inscrivent autant la marque
d’un certain courage du maître d’ouvrage que celle de
l’immense confiance faite par la direction de Castel
& Fromaget à l’endroit de ses équipes, sans oublier
l’expression d’une exceptionnelle synergie entre les
acteurs, parmi lesquels six filiales du Groupe Fayat
sur cinq métiers différents » salue, enthousiaste,
Gilles Marchal.
« De par son environnement marin inédit, sa conception exceptionnelle
et sa destination publique, l’ouvrage exige une attention extrême en
terme de protection des biens et des personnes », pose Ivan Di Pol. Côté
maintenance, le bassin artificiel nécessite en effet, à l’instar d’une coque
de bateau, un entretien très spécifique, du nettoyage fin tous les 5 ans
au carénage décennal. Pour ce faire, un système complexe de bâtardeau
a donc dû être pensé afin d’organiser une retenue d’eau provisoire
lors de ces opérations. Par ailleurs, plusieurs techniques issues de la
construction marine ont inspiré la lutte contre la corrosion et le fouling,
colonisation spontanée des supports immergés par les organismes
aquatiques (lire Zoom). Enfin, une seule face du bâtiment étant au
contact de la terre, des dispositions particulières devront être engagées
pour le nettoyage des vitrages (cordistes).
La sécurité est également, bien sûr, un point crucial qui va imposer ses
contraintes. En haut, l’accès unilatéral au porte-à-faux oblige à réduire
les effectifs à 300 personnes en simultané. En bas, « l’immersion » des
salles de conférences et agora en R-2 exige pour pendant la création de
courettes anglaises permettant de remonter à la surface rapidement par
des escaliers en air libre.
« Du fil à retordre au métal »
Philippe Cœur, directeur du
bureau d’études techniques AR-C
La Villa Méditerranée vient d’être inaugurée. Que vous reste-t-il de cette formidable opération ?
Les angoisses des premiers mois quand, le concours déjà enlevé, reste encore - simple détail ! - à faire les calculs qui le rendront
réalisable… L’énergie insufflée par ce projet qui fait de nous des pionniers pour toutes ces « premières » sans référentiels… La
fierté indescriptible face à l’ouvrage aujourd’hui réalisé…. Il a fallu tout inventer, et, avec l’ensemble des acteurs, nous l’avons fait !
Quelle partie du bâtiment vous a donné le plus de travail ?
La Villa Méditerranée n’a pas été avare en difficultés. Rarement, sans doute, un bâtiment aura donné autant de fil à retordre au
métal, lequel s’est néanmoins imposé pour ses qualités d’étanchéité, de souplesse et de légèreté. Bien sûr, le porte-à-faux reste
l’élément le plus spectaculaire du projet, dont l’exécution a requis le développement de plus de 500 modèles informatiques. Aucun
référentiel de porte-à-faux habité de cette dimension n’existait et les calculs d’efforts de traction et de pression ont pris près de
cinq ans, notamment pour limiter les phénomènes vibratoires. Il fallait à la fois assouplir et alourdir, d’où le choix du métal S 460,
pour minorer les phénomènes d’inertie tout en conservant le potentiel de résistance, et celui d’un bardage béton. Néanmoins, le
bassin comme les zones périphériques du bâti immergé ont aussi mobilisé toute notre attention. Car, comment garantir la sécurité
du public tout en plongeant du métal dans l’eau salée ?! La question était vitale pour la poursuite du projet et l’appui du CTICM
a été déterminant en la matière.
Quelle place, justement, a pris le partenariat sur ce chantier ?
Seule une convergence exceptionnelle de toutes les expertises mobilisées a pu dompter la folie de ce projet ! Comme toutes les
grandes aventures constructives, la Villa Méditerranée est donc aussi une exceptionnelle aventure humaine à laquelle on ne peut
qu’être heureux d’avoir participé.
CMI 3-2013
33
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L’objectif de la collection « Guide Eurocode » est de proposer de manière synthétique de nombreux points
de conception-calcul pouvant présenter des difficultés d’application pratique, du fait de leur nouveauté
ou de leur relative complexité.
Pour tous les guides de la collection, avec ou sans recours aux calculs automatisés, les auteurs exposent
de manière pédagogique et concise le déroulement des phases de calcul traitées, en citant systématiquement l’article, ou les articles, concerné(s) de l’eurocode. Cette méthode a pour but essentiel d’éclairer
le projeteur sur l’objectif et les choix essentiels en phase calcul, en délestant l’approche de tout ce qui
pourrait présenter des difficultés d’interprétation.
Le parti pris est de permettre, outre le recours éventuel à des logiciels ou des feuilles de calcul, la possibilité d’un calcul manuel utilisant des tableaux ou abaques. Dans certains cas, libre choix est ainsi
laissé au calculateur de recourir à la méthode qu’il juge la plus adaptée au cas particulier à traiter et aux
moyens dont il dispose.
Action du feu sur les structures en acier
Calcul des structures en acieren situation d’incendie
CSTB - ÉDITION 2009 (74 pages) - ISBN 978-2-86891-426-2
N. Ayme
Ce guide d’application porte sur l’action du feu sur les structures en acier. Il s’inscrit dans le programme
d’accompagnement de la Directive Produit de Construction (DPC) et a pour objectif de faciliter l’application de la NF EN 1993-1-2 de Novembre 2005 (Eurocode 3 – Calcul des structures en acier– Partie 1-2
: Règles générales – Calcul du comportement au feu) et de son Annexe Nationale (AN) d’octobre 2007.
Instabilité des barres de portiques en acier
Méthodes de calcul pour les barres de portiques en acier (instabilité dans le
plan et hors du plan) - D’après l’Eurocode 3
CSTB - ÉDITION 2009 (163 pages) - ISBN 978-2-86891-424-8
Y. Galéa
Ce guide, élaboré par le CTICM fournit au praticien les compléments nécessaires au traitement par
l’EN1993-1-1 de cas courants rencontrés dans la pratique en matière de vérification des poteaux et
traverses de portiques en acier vis-à-vis des instabilités, notamment l’instabilité hors plan.
Les outils et méthodes de calcul proposés permettent de respecter les principes de dimensionnement
figurant dans l’EN1993-1-1, (Eurocode 3 partie 1-1).
POLIS
SOPHIA ANTI
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Calcul des charges de neige sur les toitures d’après l’Eurocode 1
CSTB - ÉDITION 2010 (80 pages) - ISBN 978-2-86891-447-7
M. Chénaf, E. Belloir, C. Florence
Les outils et méthodes de calcul proposés dans ce guide permettent de respecter les principes de dimensionnement figurant dans l’EN1991-1-3 (Eurocode 1, partie 1-3). Ce guide est destiné à permettre la
détermination des actions dues à la neige sur des ouvrages courants de bâtiments.
Tableaux de résistance des profilés en acier Tableaux de résistance de profilés
en I ou H et de tubes carrés ou circulaires, sollicités en compression ou en
flexion
CMI 3-2013
34
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A. Bureau, Y. Galéa, P. Lechaffotec
Ce guide est destiné à permettre l’estimation rapide de la capacité résistante d’un élément de structure
en acier, notamment dans la phase de pré-dimensionnement.
Couv Euroco
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(Barre Compri
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28/08/09
14:49
Publications
Page 1
Vérification
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Les outils et méthodes de calcul proposés dans ce guide permettent de respecter les principes de dimensionnement figurant dans l’EN1993-1-1, (Eurocode 3, partie 1-1).
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CSTB - ÉDITION 2009 (244 pages) - ISBN 978-2-86891-440-8
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courants en acier selon la version EN des Eurocodes. A cette fin, il présente les méthodes de vérification
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Ce guide est destiné à permettre, pour les profilés métalliques utilisés en bâtiment, la vérification des barres
simplement comprimées, les barres simplement fléchies par rapport à leur axe de forte inertie et les barres
comprimées et fléchies par rapport à leur axe de forte inertie.
Les outils et méthodes de calcul proposés dans ce guide permettent de respecter les principes de dimensionnement figurant dans l’EN1993-1-1, (Eurocode 3, partie 1-1).
CENTRE SCIE
NTIFIQU
Vérification de
s
comprimées et barres
fléchies
3
G08-01
ISBN 978-2-86
891-423-1
Vérification des barres comprimées et fléchies Dimensionnement des barres en
acier comprimées et fléchies vis-à-vis du flambement et du déversement
Guide Euroco
de
comprimées et
fléchies
Dimensionnement
des barres en acier
et fléchies vis-à-v
comprimées
is du flambement
et du dévesement
17/12/10 12:13:22
Actions du vent sur les bâtiments Calcul des pressions et forces de vent sur
l’enveloppe des bâtiments d’après l’Eurocode 1
CSTB - ÉDITION 2010 (110 pages) - ISBN 978-2-86891-446-0
M. Chénaf, E. Belloir, C. Florence
Les outils et méthodes de calcul proposés dans ce guide permettent de respecter les principes de dimensionnement figurant dans l’EN1991-1-4 (Eurocode 1, partie 1-4). Ce guide est destiné à permettre la
détermination des actions dues au vent sur des ouvrages courants de bâtiments.
Choix de l’analyse globale des ossatures en acier Analyse élastique avec prise en
compte des effets de second ordre et des imperfections. Introduction à l’analyse
plastique
CSTB - ÉDITION 2011 (130 pages) - ISBN 978-2-86891-492-7
Y. Galéa, A. Bureau
Ce guide attire l’attention de l’utilisateur sur le domaine d’application couvert, forcément restreint par
rapport à celui de l’Eurocode en question.
Le choix délibéré a été de traiter les cas les plus couramment rencontrés, cette restriction s’accompagne
d’une simplification de traitement Enfin, il est indispensable de souligner que les méthodes proposées dans
ce guide sont destinées à réaliser des calculs de structure, et que leur utilisation suppose la connaissance
des principes généraux de résistance des matériaux et de la mécanique des structures. Cette connaissance
est indispensable pour effectuer les choix judicieux qui incombent au calculateur et apprécier la pertinence
des résultats obtenus dans le contexte particulier de l’ouvrage qu’il dimensionne.
Effets du séisme sur les structures métalliques
Calcul de la résistance au séisme des ossatures en acier
CSTB - ÉDITION 2011 (216 pages) - ISBN 978-2-86891-473-6
P.-O. Martin , J.-M. Aribert
Les outils et méthodes de calcul proposés dans ce guide permettent de respecter les principes de dimensionnement figurant dans l’EN 1998-1 (Eurocode 8, partie 1). Ce guide est destiné à permettre la conception et le calcul des ossatures en acier vis-à-vis des actions sismiques, avec une présentation pratique et
opérationnelle des techniques de calcul.
CMI 3-2013
35
PUBLICATIONS
Votre bibliothéque
Guide balcons et coursives métalliques rapportés
Conception et mise en œuvre
Ce premier guide rédigé dans le cadre du programme Règles de l’Art Grenelle
Environnement 2012 (voir CMI 1-2013), est paru. Il est téléchargeable gracieusement sur
http://www.reglesdelart-grenelle-environnement-2012.fr
Élaboré par une équipe regroupant différents acteurs du métal (CTICM, SCMF, SNPPA,
GNIDN
Union des métalliers, CSFE…) cet ouvrage vous aidera à atteindre les objectifs fixés dans
le Grenelle de l’environnement, tant pour vos constructions neuves que vos rénovations de
bâtiments existants.
Le guide comprend d’une part toute l’information normative et d’autre par toute les données
es
et coursiv
Balcons
tés
es rappor
métalliqu
utiles aux bureaux d’étude pour concevoir ce type de structures.
Deux autres guides et trois recommandations professionnelles sont attendus d’ici le début 2014 :
Les guides de bonnes pratiques :
••Conception et mise en œuvre des escaliers métalliques extérieurs (dans le neuf et l’existant) ;
NNNN
••Conception et mise en œuvre des brise-soleil (dans le neuf et l’existant).
Les recommandations professionnelles :
••Recommandations professionnelles pour la conception et la mise en œuvre des bardages
Couverture
non contractuelle
industriels ;
••Recommandations professionnelles pour la conception et la mise en œuvre des panneaux sandwiches
PU à parements en acier pour bardage ;
••Recommandations professionnelles pour la conception et la mise en œuvre des panneaux sandwiches
PU à parements en acier pour couverture.
RONNSS
NT D N S P
IONNNLS
GNNMN
»
CCOMPA
MMN D’A
ronnement 2012
Grenelle Nnvi
« Règles de l’Art elart-g renelle -enviro nneme nt-2012 .fr
PROGRA
www.r eglesd
ConCeption
œuvre
et mise en AARIL 201A
Les guides ASCAP
L’Eurocode 3 traite des assemblages dans sa partie 1-8, dont le moins que l’on puisse dire est qu’elle est
d’application ardue ! Les logiciels sont ou seront une solution, mais nous vous en proposons une autre
avec les guides ASCAP.
••Volume 1 - Assemblages de continuité de poutres réalisés par platines d’about est le premier ouvrage de la
collection « les guides Ascap » présenté par le CTICM. Les différents volumes de cette collection traitent
de la justification des assemblages selon les normes Eurocodes (EN 1993-1-8). Le lecteur y trouvera un
recueil succinct mais précis des principes de calcul, suivi d’un ensemble de tables de dimensionnement
très détaillées. Le CD-Rom permet de retrouver les résultats des tables et de les compléter par d’autres
configurations moins usuelles. ISBN 978-2-902720-30-9.
••volume 2 - Encastrements de poutres sur poteaux réalisés par platines d’about – ISBN 978-2-902720-32-3.
••volume 3 - Attaches de poutres réalisées par double cornière – ISBN 978-2-902720-37-8
Prix de vente au volume : 60 €/TTC
CMI 3-2013
36
Publications
Revue construction métallique
Sommaire du numéro 3-2012
ARTICLES
••Application de l’ingénierie du comportement au feu à une salle de sport : étude comparative
••Méthodologie pour le calcul du flux reçu par un élément vertical dans le cas d’un feu localisé dans un
parking aérien
TECHNIQUE ET APPLICATIONS
••Évaluation de la résistance au feu des poutres mixtes non-enrobées sur deux appuis simples
••Vérification de la résistance au feu des éléments mixtes par valeurs tabulées selon l’Eurocode 4
••Calcul simplifié de la température critique selon la norme EN 1993-1-2
DESCRIPTION D’OUVRAGE
••Étude d’ingénierie incendie : construction d’un pont au-dessus de l’Arve, à Genève
••Parking de l’aéroport de Toulouse-Blagnac
Sommaire du numéro 4-2012
TECHNIQUE ET APPLICATIONS
••Tableaux de charges admissibles pour des pannes IPE en flexion simple fixées sous bac acier
••Vérification de la résistance au feu des dalles mixtes acier-béton selon l’EN 1994-1-2
••Résistance et rigidité flexionnelle d’un assemblage par brides circulaires boulonnées
••Alliages d’aluminium selon l’Eurocode 9
Sommaire du numéro 1-2013
CONSTRU CTION
ARTICLE
••Modèle de résistance pour les poutres cellulaires Angelina en acier et mixtes
TECHNIQUE ET APPLICATIONS
••Calcul des charges sismiques agissant sur une palée de stabilité d’un bâtiment industriel par la méthode
simplifiée des forces latérales
••Période propre d’une poutre droite reposant sur deux appuis avec rigidité élastique en translation
••Résistance d’une section tubulaire en un alliage d’aluminium selon la NF EN 1999-1-1
••Analyses globales élastiques avec redistribution des moments pour des portiques mixtes a plusieurs
étages et travées – Exemples
NORMES
••Documents normatifs et recommandations en construction métallique et mixte de bâtiments
RECOMMANDATIONS
••Recommandations pour le dimensionnement parasismique des structures en acier et mixtes non ou
faiblement dissipatives
MÉTALLIQ UE
N° 2/2013
Sommaire du numéro 2-2013
REVU
CONSTRUCTIO E
N MÉTALLIQU
E
ARTICLE
••Une solution optimisée pour ouvrages d’art courants : tablier mixte multipoutre avec profilés du commerce et chevêtres en béton armé
TECHNIQUE ET APPLICATIONS
••Calcul des charges sismiques agissant sur un portique de bâtiment industriel par la méthode simplifiée
des forces latérales
••Prise en compte forfaitaire de la torsion accidentelle sous charges sismiques pour les plans de stabilité
d’un niveau avec effet diaphragme
••Détermination de la température des structures métalliques en situation d’incendie selon l’Eurocode 3
••Effet de bord en pied des réservoirs cylindriques sous pression interne hydrostatique
Espace technologi
que - L’orme
des merisiers
Bâtiment Apollo
– 91193 Saint-Aubi
n cedex
Tél. : 01 60 13
83 00 - Fax : 01
60 13 13 03
[email protected]
m
ISSN 0045-81
98
couv_revue_c
N° 2/2013
2
ticm_1_2013.
indd 1
11/06/13 14:24
CMI 3-2013
37
FORMATION
Vos formations
au CTICM
Pour répondre à vos attentes, nous vous proposons une seconde session
de nos cycles de CALCUL AUX EUROCODES
Cycle 5 calculer simplement
une structure en acier
Cycle 7 maîtriser les eurocodes
Ce cycle est conçu dans une optique de présentation de règles simplifiées au maximum.
Public
--Techniciens peu ou moyennement expérimentés
--En charge de la réalisation d’ouvrages simples
Pédagogie
Pratique et simplifié :
-- les principes de base sont abordés aussi simplement que possible en compatibilité avec les
différentes parties des Eurocodes applicables
aux structures en acier.
--Le cycle s’appuie sur un document guide fourni
aux stagiaires
--Une étude de cas globale sert d’application
pratique tout au long du cycle de formation.
Le cycle est organisé en 5 stages complémentaires :
••5.01 « Actions » : Principes généraux de l’EN 1990
et détermination des actions selon l’EN 1991.
••5.02 « Rappels de résistance des matériaux » :
règles de résistance des matériaux appliquées à
la structure en acier.
••5.03 « Analyse des structures » : méthodes de
calcul des efforts intégrant les principes de l’EN
1993-1-1.
••5.04 « Résistance et stabilité des éléments » :
méthodes pratiques de vérification aux états
limites selon l’EN 1993-1-1.
••5.05 « Assemblages » : Principes de conception
et méthodes de vérification d’assemblages simples
selon l’EN 1993-1-8.
Ce cycle met l’accent sur une présentation exhaustive des règles et la compréhension de leur origine
et de leur formulation.
Public
--Ingénieurs et techniciens confirmés
--En charge de la réalisation de tout type de
structure
Pédagogie
--Présentation exhaustive des règles
--Mise en pratique sous forme d’exercices
--Le dernier module du cycle illustre, sous forme
d’une étude de cas, les règles présentées au cours
des modules précédents.
Le cycle est organisé en 7 modules complémentaires, le premier module traite des actions (EC1)
les modules de 7.03 à 7.07 abordent l’ensemble des
règles et méthodes contenues dans les parties 1-1,
1-5 et 1-8 de l’Eurocode 3 :
••Actions et leurs combinaisons (EC0 et EC1)
••Résistance des sections : classification, critères,
y compris classe 4.
••Calcul des sollicitations : analyse globale des
structures.
••Résistance des éléments : Instabilité des barres,
voilement des plaques.
••Calcul des assemblages : exposé détaillé de la
méthode des composants et déclinaison à tous
types d’assemblages.
Tous nos programmes sont consultables en ligne
sur notre site cticm.com
N’hésitez pas à nous consulter pour définir le parcours le plus adapté à votre besoin.
Vos contacts
Relations clients / inscription / facturation : Géraldine POIRIER – [email protected]
Tél. 01.60.13.83.07 / Fax. 01.60.13.70.81
Informations techniques :
contenus / demandes spécifiques / éclairages dans le choix de vos formations / parcours de formation
Dominique SEMIN – [email protected]
Tél. 01.60.13.83.43
CMI 3-2013
38
Formation
Calendrier formation semestre 2-2013
Code
Intitulé
Niveau
I
II
Durée
III
Prix
(jours) (€. HT)
Second semestre 2013
S
O
N
D
S’informer
1-01
Le nouveau panorama normatif de la construction métallique
3
1570
2
1100
2
1020
29-31
Concevoir en charpente métallique
2-04
Passerelles pour piétons
3-4
Réaliser les ouvrages en acier
3-01
Exécution des ouvrages en acier et la norme EN 1090-2
7-8
Construire et gérer durablement
4-01
Panorama du développement durable appliqué à la
construction métallique
1
500
4-02
Protection anticorrosion et impacts environnementaux
2+1
1470
27
2728+29
Calculer simplement une structure en acier
5-01
Actions
3
1300
24-26
5-02
Rappel de résistance des matériaux
2
875
21-22
5-03
Analyse des structures
2
875
23-24
5-04
Vérification de résistance et de stabilité
3
1320
5-05
Calcul des assemblages
3
1420
19-21
10-12
Étude d’un bâtiment industriel selon les eurocodes
6-01
Actions - analyse globale
3
1445
1-3
6-02
Résistance des sections et des éléments
3
1445
29-31
6-03
Assemblages
3
1485
26-28
Maîtriser les eurocodes 7-02
EC0-EC1 - Bases de calcul et actions sur les structures
3
1500
10-12
7-03
EC3 - Résistance ultime des sections
3
1520
17-19
7-04
EC3 - Analyse globale
2
1070
15-16
7-05
EC3 - Résistance des barres aux instabilités
2
1070
17-18
7-06
EC3 - Assemblages
4
2150
7-07
EC3 - Calcul d’un bâtiment
5
2475
7-08
EC3 - Etude des chemins de roulement
3
1500
8-10
7-11
Les structures métalliques face aux séismes -Initiation
bâtiments courants faiblement dissipatifs
2
1170
1-2
7-12
Les structures métalliques face aux séismes Approfondissement structures à comportement dissipatif
2
1170
12-15
2-6
5-6
CMI 3-2013
39
ASSISTANCE
Assistance téléphonique
L’assistance technique contribue à faciliter et encourager le choix des solutions métalliques, et permet aux praticiens d’obtenir des
réponses concrètes à leurs interrogations au quotidien. Elle est délivrée aux constructeurs métalliques mais également à l’ensemble
des acteurs du secteur de la construction métallique.
Il s’agit généralement de conseils ou renseignements ne nécessitant pas d’études approfondies, et qui sont donc donnés à titre gratuit.
Dans le cas où la demande d’assistance nécessite une étude particulière de plus longue durée, un devis est alors proposé dans le cadre
des prestations d’ingénierie et de conseil.
Thèmes
Contacts
Téléphone
Courriel
RÉGLEMENTATION ET NORMALISATION
Eurocodes : statut, avancement
Valérie Lemaire
01 60 13 83 37
[email protected]
Réglementation et normalisation française
Valérie Lemaire
01 60 13 83 37
[email protected]
01 60 13 83 30
[email protected]
Réglementation « sécurité incendie » pour bâtiments et
Patrice Russo
ICPE
CONSTRUCTION MÉTALLIQUE - GÉNÉRALITÉS
Analyse globale des structures
Yvan Galéa
01 60 13 83 72
[email protected]
Assemblages boulonnés
Maël Couchaux
01 60 13 83 57
[email protected]
Assemblages soudés
Dominique Semin
01 60 13 83 43
[email protected]
Assemblages par brides
Maël Couchaux
01 60 13 83 57
[email protected]
Dynamique des structures - Vibrations
Mladen Luki
01 60 13 83 68
[email protected]
Comportement des structures soumises au séisme PS92,
Pierre-Olivier Martin
EC8 PS-MI
01 60 13 83 69
[email protected]
Exécution des structures métalliques : fabrication,
montage, tolérances
Dominique Semin
01 60 13 83 43
[email protected]
Fatigue
Mladen Luki
01 60 13 83 68
[email protected]
Justification du comportement (à froid) des structures
par l’expérimentation
Alain Bureau
01 60 13 83 56
[email protected]
Logiciels utilisés en CM
Jean-Claude Delongueville
01 60 13 83 42
[email protected]
Rupture fragile
Bruno Chabrolin
01 60 13 83 05
[email protected]
Vérification des sections et des éléments.
Flambement, déversement, voilement local
Alain Bureau
01 60 13 83 56
[email protected]
Voilement des plaques et EC3-1-5
Pierre-Olivier Martin
01 60 13 83 69
[email protected]
01 60 13 83 59
[email protected]
CONSTRUCTION MIXTE
Bâtiments mixtes acier-béton (planchers, poteaux,...)
Philippe Beguin
MATÉRIAUX
Aciers inoxydables et EC3-1.4
Alain Bureau
01 60 13 83 56
[email protected]
Boulonnerie – Fixations
Maël Couchaux
01 60 13 83 57
[email protected]
Soudage
Dominique Semin
01 60 13 83 43
[email protected]
Produits d’enveloppe en acier
Stéphane Herbin
01 60 13 83 63
[email protected]
ÉLÉMENTS DE STRUCTURE ET OUVRAGES PARTICULIERS
Cheminées et EC3-3.2
Patrick Le Chaffotec
01 60 13 83 40
[email protected]
Chemins de roulement et EC1-3/EC3-6
Dominique Semin
01 60 13 83 43
[email protected]
Conception des structures de bâtiment
Philippe Beguin
01 60 13 83 59
[email protected]
CMI 3-2013
40
ASSISTANCE
Thèmes
Contacts
Téléphone
Courriel
ÉLÉMENTS DE STRUCTURE ET OUVRAGES PARTICULIERS (suite)
Éléments minces formés à froid et EC3-1.3
Dominique Semin
01 60 13 83 43
[email protected]
Ponts métalliques et mixtes EC3-2 et EC4-2
Daniel Bitar
01 60 13 83 38
[email protected]
Poutres alvéolaires
Alain Bureau
01 60 13 83 56
[email protected]
Pylônes et pylônes haubanés et EC3-3.1
Patrick Le Chaffotec
01 60 13 83 40
[email protected]
Silos et réservoirs et EC1-4/EC3-4
Patrick Le Chaffotec
01 60 13 83 40
[email protected]
Stabilisation d’un bâtiment par les parois - Effet diaphragme
Mladen Luki
01 60 13 83 68
[email protected]
Structures en aluminum
Mladen Luki
01 60 13 83 68
[email protected]
ACTIONS
Actions climatiques : neige et vent - Règles NV et EC1
Danielle Clavaud
01 60 13 83 36
[email protected]
Actions d’exploitation (charges)
Danielle Clavaud
01 60 13 83 36
[email protected]
Combinaisons d’actions
Danielle Clavaud
01 60 13 83 36
[email protected]
Actions sismiques PS92 et EC8
Danielle Clavaud
01 60 13 83 36
[email protected]
Actions en cas d’incendie EC 1-1.2
Christophe Thauvoye
01 60 13 83 21
[email protected]
États limites de service - Flèches admissibles
Philippe Beguin
01 60 13 83 59
[email protected]
DÉVELOPPEMENT DURABLE
Construction métallique et développement durable
Stéphane Herbin
01 60 13 83 63
[email protected]
Protection anticorrosion des structures métalliques
Stéphane Herbin
01 60 13 83 63
[email protected]
Performances thermiques et énergétiques de bâtiments à ossature
Amor Ben Larbi
métallique
01 60 13 83 61
[email protected]
Performances acoustiques de bâtiments à ossature métallique
Philippe Beguin
01 60 13 83 59
[email protected]
Étanchéité à l’air de bâtiments à ossature métallique
Philippe Beguin
01 60 13 83 59
[email protected]
01 60 13 83 27
[email protected]
Calcul du comportement au feu des structures mixtes. Application
Gisèle Bihina
de l’EC4-1.2
01 60 13 83 26
[email protected]
Calcul du comportement au feu des structures en acier et
aluminium – Application des EC3-1.2 et EC9-1.2
Christophe Renaud
01 60 13 83 27
[email protected]
Comportement au feu des entrepôts et bâtiments industriels
Christophe Renaud
01 60 13 83 27
[email protected]
Comportement au feu des parcs de stationnement
Bin Zhao
01 60 13 83 16
[email protected]
Ingénierie de la sécurité incendie – Méthodologie
Nicolas Henneton
01 60 13 83 25
[email protected]
Sécurité incendie dans les bâtiments à simple RDC
Nicolas Henneton
01 60 13 83 25
[email protected]
Flux thermique émis par un feu d’entrepôt (Flumilog)
Christophe Thauvoye
01 60 13 83 21
[email protected]
Produits de protection des structures contre l’incendie
Christophe Renaud
01 60 13 83 27
[email protected]
01 60 13 83 15
[email protected]
PHYSIQUE DU BÂTIMENT
INCENDIE
Calcul du comportement au feu des éléments de second œuvre à
ossature métallique
Christophe Renaud
CERTIFICATION
Marquage CE des produits de construction métalliques
CMI 3-2013
42
Frédérique Algranti
Vous êtes un entrepreneur ou un industriel
de la construction métallique
Vous cherchez à consolider et accroître
la confiance de vos clients
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les
g rat u i te
pa rt i c i pat i on
Les réponses de La construction métaLLique
aux régLementations thermique et parasismique
régionales
2 e cYc Le 20 13
actualisez vos connaissances…
en profitant de l’expertise du cticm à l’occasion
de cette ½ journée d’information et d’échange
Conception : Obea communication | Crédit photo : ©Thinkstock
Le cticm accompagne l’ensemble
des acteurs de la construction métallique
dans leur appropriation
des réglementations rt 2012 et eurocode 8
2 thèmes abordés :
• RT 2012 - ConsTRuiRe aveC le MéTal
Amor Ben Larbi, Chef du Service Thermique
• la ConsTRuCTion MéTallique dans
Le nouVeau contexte parasismique
Pierre-Olivier Martin, Directeur de Recherche
p ro g ra mme
8H30 / 10H00 RT 2012 - Construire avec le Métal
10H00 / 10H30 Pause
10H30 / 12H00 La construction métallique dans le nouveau
contexte parasismique
to B r e
LYo n 8 o c
e
2 3 o c to B r
muLhouse
oV em Bre
L iL L e 2 6 n
r
questions su
Pour toutes
2 journée :
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