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Le changement progressif d’orientation de la politique monétaire de la Banque centrale américaine devrait générer une
remontée de la volatilité pour l’ensemble des classes d’actifs d’autant plus que la Fed est dépendante de l’évolution de la
conjoncture américaine
Les taux d’Etat devraient remonter plutôt graduellement (en escalier) aux Etats-Unis; en Europe, les taux devraient
moins remonter en raison d’une dynamique économique nettement plus faible. Les obligations d’Etat offrent des
espérances de rendement nulles à négatives
La classe crédit sera affectée, subissant un accroissement de la volatilité de l’actif sans risque. Les obligations
investment grade offrent des espérances de rendement plutôt faibles (de l’ordre de 2%); les obligations high yield
présentent des espérances de rendement plus importantes mais la volatilité sera désormais plus élevée
Les actions devraient profiter de l’amélioration des perspectives de croissance de l’économie mondiale mais elles
seront encore sujettes à des moments épisodiques de volatilité. Les marchés des pays développés sont à privilégier
Les matières premières devraient progressivement se stabiliser dans un contexte d’amélioration des perspectives
économiques mais des risques demeurent liés aux pays émergents
Le dollar devrait s’apprécier mais de manière non linéaire en raison des incertitudes sur le statistiques américaines
et des interventions probables des banques centrales des pays émergents. Les devises périphériques vont être
sujettes à un accroissement du risque
Les facteurs de risque sont de deux ordres:
A court terme, le risque est financier. Le « changement de régime » des marchés financiers a généré un
accroissement des différents risques de marché. Mais ceux-ci diminuent progressivement
A moyen terme (2015-2017), le risque est économique. Le reste du monde (pays émergents, Europe) sera-t-il
suffisamment robuste pour absorber le durcissement de la politique monétaire américaine?
Marchés
Résumé (rappel 24 juin 2013)