Correction du commentaire du texte de Montaigne. Conseils : Ne

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Correction du commentaire du texte de Montaigne.
Conseils : Ne pas oublier que si le texte est littéraire ce n’en est pas moins une argumentation. De
ce fait il faut effectuer une analyse qui repère les différentes idées proposées par l’auteur , leur
justification et les moyens (outils lexicaux, grammaticaux et stylistiques) utilisés .
A partir de cela il faut élaborer une problématique et un plan dont les parties seront les arguments
de réponse.
Problématique proposée : Quelle réflexion sur l’éducation Montaigne développe-t-il dans cet
extrait des Essais ?
Plan détaillé :
I-
C’est à partir de son témoignage que Montaigne aborde la réflexion.
a) Montaigne est l‘exemple.
En ce sens il reprend la tradition scolastique de l’Exemplum qui veut que la réflexion s’appuie sur un
exemple pour développer la démonstration . Rhétorique inductive.
Montaigne « je suis la somme de mon livre ».
Enonciation à la première pers. Référence à l’intimité. Eloge discret au père (attentif au bien-être du
fils- remarques sur l’éducation choisie)
Expérience à prendre en exemple « s’en servira qui voudra »
b) Une expérience bénéfique.
Eloge de l’enseignement mis en place. Voc mélioratif- hyperboles- gradation.
Elève pris en considération. Désir, sans contraintes. Elève au centre de l’enseignement- contribution
de la famille et plus. (généralisation)
c) Un contrepoint avec l’enseignement en vigueur.
Blâme de l’enseignement scolastique – phrases négatives (litotes)- voc péjoratif - antithèse contre -exemple avec « à la mode des collèges »
Lenteur de l’apprentissage et résultats médiocres.
II-
Dès lors il nous propose un enseignement humaniste .
a) Un apprentissage par imprégnation
Insistance sur l’utilisation du latin comme langue maternelle, naturelle et vivante- verbes d’actionopposition avec « la contrainte » scolastique. Résultat meilleur.
Tout est prétexte à apprendre : discussions , conversations familiales-vocabulaire acquis sur « le
terrain »au cours de promenades. Mise en pratique de la rhétorique inductive.
b) Mais également par le jeu
Mise en place d’un enseignement novateur et ludique. Champ lexical du jeu- verbes d’action.
Insistance sur « la gymnastique du cerveau » reliée avec les math et les stratégies.
Valorisation du Grec alors que ce dernier est banni de la Sorbonne. Opposition.
Savoir intéresser l’élève malgré le caractère ardu de la matière « point d’intelligence ».
c) Plus qu’un enseignement, un art de vivre.
Education – regard du père , considération pour son fils - et enseignement sont intimement liés.
Adéquation.-Le précepteur est inclus dans le cercle familial – les domestiques participent .
Valorisation des échanges sous toute les formes.
Enfant considéré ,non comme « un être en réduction » (représentation du MÂ) mais comme un
homme en devenir « esprit tendre » - rituel du lever en exemple (démonstration)
L’enfant au centre du système et qui est pris en considération s’avère être novateur au XVI ème
siècle.
III-
Cependant cette « expérience » à des limites
a) Elle ne s’attache qu’à un cas particulier
Nous pouvons voir que ce système éducatif n’est appliqué qu’à une seule personne, le jeune
Montaigne.
Tous (parents, domestiques, précepteur,paysans) lui sont attachés . Contrainte ? « règle inviolable »
« ni » restrictif.
b) Pour une élite
Famille aisée- domestiques qui participent à l’éducation – précepteur « allemand », « chèrement
gagé »
Capacités intellectuelles « grandeur d’âme »
Valorisation des matières « nobles » que sont le latin et le grec, notées comme « parure ».
Cette troisième partie peut être synthétisée dans la conclusion.
En conclusion.
Insister sur le caractère novateur et humaniste de cet enseignement ,lié à l’éducation ,prodigué par
le père de Montaigne tout en envisageant les limites.
Ouvrir sur les méthodes actuelles de l’apprentissage des langues , de l’utilisation du jeu et des
expériences dans l’enseignement, de l’attention portée à l’enfant et enfin de la pédagogie
différenciée qui en découle.
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