1.2 Algorithme d’Euclide, identit´e de Bezout
Exercice 2 l’algorithme d’Euclide et sa programmation
1. Soient aet bdeux entiers, (q, r) le r´esultat de la division euclidienne de apar b:
a=bq +r, 0≤r < b.
Justifier que (a, b) et (b, r) ont le mˆeme pgcd.
2. On note r0=a, r1=b, et, tant que ri6= 0, ri−1=riqi+ri+1 avec 0 ≤ri+1 < ri.
Montrer que la suite obtenue est finie, que son dernier terme est nul et que le dernier
reste non nul est le pgcd de aet b.
3. Montrer qu’il existe des entiers uet vtels que pgcd(a, b) = au +bv. On pourra
exprimer matriciellement ri+1
ri+2 en fonction de ri
ri+1 .
4. ´
Ecrire un programme MAPLE qui prend aet ben arguments et retourne un triplet
(d, u, v) tel que d=pgcd(a, b) = au +bv. Voir en section 7.1.
Th´eor`eme 2 algorithme d’Euclide, identit´e de Bezout
•Si aet bsont deux entiers naturels non nuls, la suite d´efinie par l’algorithme :
–r0=a, r1=b,
– tant que ri+1 6= 0, ri+2 est le reste dans la DE de ripar ri+1,
est finie.
Cela signifie que l’algorithme termine (sic). La derni`ere it´eration donne rm= 0 et le dernier
reste non nul, rm−1est le pgcd de aet b.
•Il existe u, v entiers relatifs tels que
pgcd(a, b) = au +bv;
(identit´e de Bezout)
D´emonstration c’est l’exercice pr´ec´edent ; on notera toutefois que l’on peut calculer
pratiquement les coefficients de Bezout de la fa¸con suivante : si rnest le dernier reste non
nul, on a rn−2−rn−1qn−1=rn,on remplace alors rn−1et rn−2en usant des relations
ri−1−riqi=ri+1.
Th´eor`eme 3 th´eor`eme de Bezout
Pour tout couple d’entiers naturels (a, b)∈N2, a et bsont premiers entre eux ssi il existe
des entiers relatifs u v, tels que 1 = ua +bv.
D´emonstration
⇒cons´equence de l’algorithme d’Euclide ´etendu ;
⇐on observe qu’un diviseur commun `a aet bdivise 1 ;
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