Preuve par changement d’indices.
Exemple : résoudre de deux manières différentes dans Rl’équation : x3−1 = 0.
II.4. Somme d’une progression arithmétique ou géométrique finie de nombres réels ou
complexes
Th´
eor`
eme 5 (suite arithmétique).Soit (un)n∈Nune suite arithmétique de raison r, de premier terme u0, donc de
terme général un=u0+nr. On a
n
X
k=0
uk= (n+ 1)u0+n(n+ 1)
2r
Th´
eor`
eme 6 (suite géométrique).Soit (un)n∈Nune suite géométrique de raison q6= 1, de premier terme u0, donc de
terme général un=u0qn. On a
n
X
k=0
uk=u0
1−qn+1
1−q
Variantes quand on somme à partir de n0. Lien avec an−bn.
II.5. Sommes doubles
On note ai,j des réels qui dépendent de deux indices (qu’on représente sur un dessin).
– sur un rectangle (ou un carré) :
n
X
i=0
m
X
j=0
ai,j =
m
X
j=0
n
X
i=0
ai,j . Ex avec ai,j = 2j.
– produit de deux sommes finies : on se ramène au cas précédant.
– sur un triangle : donner une autre expression de
n
X
i=0
i
X
j=0
ai,j .
III. Coefficients binomiaux et formule du binôme
Voir aussi le chapitre dénombrement.
III.1. Factorielle
d´
efinition 1. On pose 0! = 1 et, pour tout entier naturel n≥1;n! =
n
Y
i=1
i.
Exemples de rapports, de factorisation.
III.2. Coefficients binomiaux
d´
efinition 2. Pour deux entiers net ptels que 0≤p≤n, on pose n
p=n!
p!(n−p)! .
III.3. Relations
n
p= 0 si p>n.n
n= 1. n
0= 1. n
p=n
n−psi 0 ≤p≤n.
III.4. Triangle de Pascal
Th´
eor`
eme 7. n
p=n−1
p+n−1
p−1pour n≥1et n−1≥p≥1.
III.5. Binôme de Newton
Th´
eor`
eme 8. Soient aet bdeux réels ou complexes, et n∈N∗. On a
(a+b)n=
n
X
k=0 n
kakbn−k=
n
X
k=0 n
kbkan−k
Pour a=b= 1, on trouve 2n. Exemple avec le carré, le cube.
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