TS Spé/Cours tA021c01 pgcd.doc.1
0702 ©pa2007
pgcd, ppcm
1 Plus grand commun diviseur (pgcd)
Remarque
Soit a et b deux entiers naturels non nuls. L’ensemble des diviseurs communs à a et b est un
sous-ensemble non vide de (1 appartient à cet ensemble et il est majoré par a ou b par
exemple), il admet donc un plus grand élément.
Notation
L’ensemble des diviseurs communs à a et b est noté D(a, b).
Définition
Soit a et b deux entiers naturels non nuls, le plus grand commun diviseur de a et de b est le
plus grand élément de l’ensemble des diviseurs communs à a et à b.
Notation : pgcd (a, b) = δ.
Remarques
pgcd(a, b) = pgcd(b, a), pgcd(a, a) = a, pgcd(a, 1) = 1.
pgcd(a, ka) = a (k ∈ *) : en effet, d est un diviseur commun à a et à ka si et seulement si d
est un diviseur de a. Donc l’ensemble des diviseurs communs à a et à ka est l’ensemble des
diviseurs de a, et le plus grand d’entre eux est a.
Définition
Deux entiers non nuls sont premiers entre eux si et seulement si leur pgcd vaut 1.
Trois méthodes de recherche du pgcd
1) Les ensembles de diviseurs
Déterminer le pgcd de 204 et 255.
D(204) = {1, 2, 3, 4, 6, 12, 17, 34, 51, 68, 102, 204}
D(255) = {1, 3, 5, 15, 17, 51, 85, 255}
D(204) ∩ D(255) = {1, 3, 17, 51}, donc pgcd(204, 255) = 51.
Remarque : D(204) ∩ D(255) = D(51) : l’ensemble des diviseurs communs est l’ensemble des
diviseurs du pgcd.
2) Les soustractions successives d’Euclide
Théorème
Si a > b, alors pgcd(a, b) = pgcd(a − b, b).
Démonstration
d | a et d | b ⇔ d | a − b et d | b, d’où D(a, b) = D(a − b, b), d’où l’égalité des pgcd.
La méthode des soustractions successives d’Euclide est fondée sur la propriété précédente,
dont l’intérêt est de ramener le calcul du pgcd de deux nombres au calcul du pgcd de deux
nombres dont l’un des deux est strictement plus petit.
Exemple
Cherchons pgcd (357, 105).
357 – 105 = 252
252 – 105 = 147
147 – 105 = 42
105 – 42 = 63
63 – 42 = 21
42 – 21 = 21
21 – 21 = 0 pgcd(357, 105) = pgcd(21, 21) = 21.
La méthode n’a qu’un nombre fini d’étapes car la suite des premiers termes est strictement
décroissante, donc la différence est nulle à partir d’un certain rang.