Par exemple Doudou dort et est dans l’état initial X avec la distribution de probabilité
π
=
0
; on le retrouve
alors dans l’état
( ) ( )
π π
= = =
1 0
0,9 0,05 0,05
1 0 0 0,7 0 0,3 0,9 0,05 0,05
0,8 0 0,2
P puis
( ) ( )
π π π
= = = =
2
2 1 0
0,9 0,05 0,05
0,9 0,05 0,05 0,7 0 0,3 0,885 0,045 0,07
0,8 0 0,2
P P , etc.
Très vite on arrive à
π π π
−
= = =
1 0
n
n n
P P : Doudou dort 88,4 % du temps…
Évidemment c’est la matrice
qui est importante : celle-ci converge si et seulement si la chaine de Markov est
apériodique et irréductible (tout état du graphe est accessible à partir de n’importe quel autre état du graphe, voir
plus bas).
Dans ce cas on a
→∞
→
n
n
et donc
π π π π π
P P I P I : ici cela donne avec
π
=
et
(on évite les solutions triviales…) le vecteur limite
π
=
.
On peut remarquer également que dans ce cas 1 est valeur propre de P.
1.1.4 Avec GeoGebra
* Noter que les calculs se font à l’aide d’un logiciel de calcul formel, de GeoGebra ou de la calculatrice.
Pour GeoGebra la syntaxe (ligne de saisie) est par exemple :
Instruction Geogebra Action
P = {{0.9, 0.05, 0.05}, {0.7, 0, 0.3}, {0.8, 0, 0.2}} Définition de la matrice P
P_n = Séquence[D^n, n, 1, 5] Puissances de P de P à P
5
.
p = {{1, 0, 0}} Distribution initiale
p_n = Séquence[p*Elément[D_n, k], k, 1, 5] Distributions successives
Pour résoudre avec le CAS (calcul formel) installer la version 4.2 (en vrai numérotée 4.1.xx, ouarff !)
Voir ici http://code.google.com/p/geogebra/downloads/list
Pour les commandes : http://wiki.geogebra.org/fr/Commandes_Calcul_formel
Résolution :
Instructions du CAS Action
X:={a,b,c} Vecteur solution inconnu
U:=X*(D-I) Création des équations sous forme matricielle
L_1:=Elément[U,1,1]
Récupération des éléments de U L_2:=Elément[U,1,2]
L_3:=Elément[U,1,3]
L:={L_1=0,L_2=0,L_3=0,a+b+c=1} Création de la liste des équations (on rajoute la
contrainte de probabilité)
S=Solutions[L,X] Recherche des solutions
1.2 Quelques éléments théoriques
Soit M un ensemble de résultats d’une épreuve, appelé espace d’états (souvent N sinon l’espace M est un sous espace de
muni d’une structure adéquate) et ∈
n
une variable désignant l’état à l’instant
n d’un système soumis à
une loi d’évolution aléatoire (par exemple
=
n
correspondant aux m états possibles).
Dans de nombreuses situations l’évolution temporelle de
vérifie la propriété suivante : « la loi de
ne dépend
de l’histoire
,
, …,
du système que par l’état présent
». Pour résumer : le résultat d’une épreuve ne
dépend que du résultat de l’épreuve précédente.