LIG/Marvelig, N.Mandran, 12 Août 2010. affaire de

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FICHE DEM ARCHE QUALITE
Fiche réalisée à partir - des documents de Gilbert Farges et Jean Pierre Caliste,
UTC, Compiègne. Supports de cours « Démarque qualité en recherche : améliorer
la traçabilité et la capitalisation des connaissances dans les laboratoires ST2I. 2008
- Du livre de Ernoult R, Le grand livre de la qualité. Management par la qualité une
affaire de méthode. Afnor éditions. France, ISBN 978-2-12-465232
465232-7, Mars 2010. – de
l’utilisation
’utilisation de ces méthodes pour définir l’activité
l
de supports aux expérimentations
de la plateforme du LIG, Marvelig.
INTRODUCTION
Brève histoire de la qualité (Ernoul 2010)
Dans les années 1950-60, de nombreuses méthodes ett techniques ont été mises en œuvre dans l’industrie
pour améliorer la qualité dans les industries, en particulier aux Etats Unis avec les normes MIL. Quatre objectifs
étaient visés ; La fiabilité des techniques et des produits, les techniques de contrôle
ôle sur les produits, les
méthodes qualité (plan d’expérience, SPC,
SP AMDEC ,etc) et la normalisation pour aider à la gestion de la qualité.
Mais la stratégie d’entreprise
’entreprise n’incluait pas cette démarche et les personnels n’étaient pas impliqués. La notion
de qualité totale a été introduite dans les années 1970. Elle a proposé de mettre en valeur le rôle du management
dans les démarches qualité et d’impliquer le personnel dans cette démarche,
démarche C’est dans ce contexte qu’est
apparu la nécessité de faire participer un maximum de personnes à la démarche et d’organiser des travaux de
groupe. Pour organiser et structurer
structure ces travaux de groupe, l’apport des japonais en termes d’outils et de
méthodes structurés a permis de formaliser la démarche qualité. Les années 1980-2000
2000 vont mettre l’accent
sur les aspects organisationnels de la qualité. Les principales améliorations
méliorations sont l’approche processus qui met en
valeur la satisfaction client, la diminution de l’importance des procédures et l’accentuation de la notion
d’amélioration dans le processus. Aujourd’hui, le management de la qualité a pris un poids important, d’autant
que les normes concernant l’environnement s’imposent aux entreprises.
Les outils de la gestion de la qualité sont destinés à résoudre des problèmes complexes de manière
collaborative. Le professeur Shoji Shiba, Massachusetts Institute of Technology and Center for Quality of
Management et membre du Mouvement Français pour la
la Qualité présente dans son ouvrage une compilation
des outils du management de la qualité. Roger Ernoul (2010) situent ces outils dans le cadre d’un management
par la qualité totale. Nous pouvons citer le QQOQCP, le diagramme des affinités, le diagramme
diagramm des relations, le
diagramme en arbre, le diagramme matriciel, le diagramme de décision, le diagramme en flèche, les outils de
mesure des attentes et des besoins auprès des utilisateurs/clients (questionnaires
(questionnaires focus group et entretiens).
entretien
La norme ISO 9001 (2000) (http://www.iso.org/iso/fr/iso_catalogue/
http://www.iso.org/iso/fr/iso_catalogue/) a adopté le cycle de Deming (ou cycle
PDCA) dont le but est d'améliorer la qualité des processus de manière continue. Ce cycle est composé de quatre
phases :
a) PLAN (Préparer) : Définir les processus
pr
pour atteindre les objectifs
b) DO (Développer) : Implémenter les processus
c) CHECK (Contrôler) : Contrôler, mesurer et comprendre les résultats obtenus par les processus
d) ACT (Améliorer) : Mettre en œuvre les actions pour améliorer les processus
process
DESCRIPTION DES OUTILS
L’outil QQOQCP : Cet outil permet de préciser le sujet de réflexion du brainstorming. Il permet de préciser le
problème en répondant aux 6 questions suivantes : Quel est le problème ? Quand se produit-il
produit ? Où cela se
produit ? Qui est concerné par ce problème ? Comment se produit-il ? Pourquoi ce problème existe ? Ce travail
peut être fait de manière individuel par la personne
personne en charge du processus ou par un collectif. Les réponses
sont stockées dans un tableau Excel et serviront à l’introduction du brainstorming.
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Exemple : Mise en place de la partie expérimentale de Marvelig. QQOQCP
L’outil Brainstorming silencieux : Le « brainstorming », est une technique de créativité pour la recherche
d’idées originales dans un groupe, par la libre expression, sur un sujet donné. Le brainstorming a pour but de
produire aisément et dans des conditions stimulantes un grand nombre d'idées sur un thème donné. Il favorise
la créativité de chaque participant, donc du groupe, en provocant le rebondissement successif des idées les
unes sur les autres et favorise ainsi l'émergence d'idées nouvelles. La technique du brainstorming silencieux
permet d’identifier des actions pour améliorer le processus. La phase silencieuse permet à chacun de
s’exprimer sans émergence d’un leader dans le groupe.
1- L’animateur pose une question qui est affiché au tableau. La question est le résultat de la phase
précédente QQOQCP. La question doit être de la forme « Quelles actions peut-on mener pour
améliorer … ?» ou « Que peut-on faire pour améliorer le problème ? »
2- Les participants rédigent leurs idées en silence sur des post-it. Ils doivent mettre une idée par post-it
et rédiger des idées avec un verbe (verbe=action). Prévoir post-it et feutres de couleur noir.
3- Les post-it sont ensuite lus à haute voix par l’animateur qui demande si la proposition est comprise, si
nécessaire l’animateur complète la proposition en accord avec le groupe. Il ne faut pas laisser des
ambigüités. La discussion est en générale riche, il peut être intéressant de l’enregistrer.
4- Lors de cette discussion, les participants peuvent ajouter de nouvelles propositions.
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Exemple : Mise en place de la partie expérimentale de Marvelig. Brainstorming silencieux
Le diagramme des affinités, méthode
éthode KJ (Jiro Kawakita 1950) : l'objectif du diagramme des affinités est de
structurer des idées pour mettre en évidence leur appartenance à une logique commune. Le KJ, est un puissant
outil pour structurer des données sémantiques, une méthode simple pour modéliser et regrouper avec clarté
des idées nombreuses et non structurées se rattachant à des problématiques diverses. .
Cette technique est utilisée pour regrouper les propositions issues du brainstorming silencieux.
1- Les participants regroupent
nt les post-it
it en, silence selon les affinités sous-entendues
sous
dans les
propositions. Les post-it
it sont mis en colonne, les participants
participants ont le droit de changer les post-it
post de
colonne.
2- Lorsque les personnes commencent à échanger l’animateur doit arrêter le classement
3- Les participants vont nommés les groupes de post it avec un thème générique, qui doit contenir un
verbe (=action à mettre en place). Plusieurs axes émergent qui
ui sont les pistes d’amélioration du
processus. L’animateur note un nombre sur les post-it
post d’un même
ême groupe, de manière à les identifier.
Les thèmes sont notés sur un post-it
post it de couleur différente et le même nombre est noté sur le post-it.
post
4- Discussion sur les groupes de post-it
post
Exemple : Mise en place de la partie expérimentale de Marvelig. Diagramme
Diagramme des affinités
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Le diagramme des relations est utilisé pour déterminer les priorités afin d’atteindre un objectif et ordonner les
actions à mener pour résoudre un problème. L’outil permet d'analyser les relations entre les propositions
d’actions, d'identifier la cause racine du problème et l’effet principal atteint si les actions sont réalisées.
L'objectif du diagramme des relations est de classer, ordonner les propositions d’actions pour améliorer le
processus. Cette étape nous donne l’ordre de réalisation des actions qui ont été identifiés avec la méthode KJ.
1- L’animateur dispose les thèmes issus de la méthode KJ en rond sur le tableau.
2- Pour chaque post-It, l’animateur demande si le post it « A » est utile (nécessaire, influence, conduit,
contribue …) pour que l’action du post-it « B » se réalise. Si les participants répondent oui de manière
majoritaire, l’animateur trace une flèche de A vers B. Toutes les combinaisons entre post-it sont faites
les unes après les autres. ( si nous avons 4 thèmes A,B,C,D, on pose la question pour : A et B, A et C, A
et D, B et C, B et D, B et A, C et D, C et A, C et B , D et A, D et B, D et C). Cette étape et parfois longue et
fastidieuse s’il ya beaucoup de thèmes.
3- Ensuite, l’animateur compte le nombre de flèches entrantes et de flèches sortantes pour chacun des
thèmes.
4- On procède ensuite à la mise en ordre des thèmes en les ordonnant de manière décroissante en
fonction du nombre de sorties. Le thème ayant le plus de sortie est la cause racine du problème, action
à réaliser en priorité et le thème ayant le plus d’entrée est l’effet principal attendu si le processus est
réalisé.
Exemple : Mise en place de la partie expérimentale de Marvelig. Diagramme des relations
Le diagramme matriciel est un outil d’aide à la décision. Il met en évidence la ou les actions à mettre en œuvre
de manière prioritaire pour résoudre un problème en tenant compte de l’impact de ces actions sur
l’amélioration du processus. Les actions ordonnées selon leur niveau d’importance sont croisées avec les
difficultés observées. Les points d'intersection des lignes et colonnes permet clarifier le problème et identifier
les possibles solutions pour résoudre le problème. Il faut s’en servir pour croiser les difficultés identifiées du
processus et les actions d'amélioration proposées. Les participants vont voter pour indiquer si une action
permettra de résoudre une difficulté. Les points d'intersection contiendront les votes des participants pour une
action en fonction d’une difficulté. Nous aurons ainsi une matrice qui va indiquer l’impact des actions sur les
difficultés. L’action a mené de manière prioritaire sera celle qui résoudra le plus de difficultés. Il faudra
cependant tenir compte de sa place dans le diagramme des affinités, pour mettre en œuvre les actions amont.
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La détermination des indicateurs. Les indicateurs sont des moyens d’évaluer le processus et sa réalisation. Ils
doivent être réalistes et mesurables. Ils peuvent être associés à une phase du processus ou à des périodes de
réalisation. La définition des indicateurs doit être faite par un collectif.
Exemple : Mise en place de la partie expérimentale de Marvelig. Les indicateurs
La description du processus : cette étape permet de représenter le processus en notant les entrées du
processus, les sorties attendues, les indicateurs, et les améliorations pressenties.
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CATEGORISATION DES OUTILS
Catégorisation des outils de gestion de la qualité en relation avec les étapes d’une méthode classique de
résolution de problèmes et le cycle de comparaison PDCA.
CYCLE
ETAPES
OUTILS
PDCA
Préparer
Identifier et formuler le problème
Remue-méninges
QQOQCP
Le diagramme des affinités
Analyser les causes possibles, vérifier Focus Group
les causes du problème
Le diagramme de Pareto
Le diagramme causes-effet
Le diagramme des relations
Le diagramme en arbre
Le diagramme Matriciel
Développer
Proposer des solutions et choisir une
La carte de contrôle
Le diagramme en flèche
Comprendre
Planifier et implémenter les solutions
Gantt, Pert
Évaluer les résultats
La carte de contrôle
Le diagramme de Pareto
QQOQCP,
Le diagramme de décision
Agir
Établir les règles de travail
Focus Group
QQOQCP
Le diagramme en arbre
Recommencer
La catégorisation
Le diagramme des affinités
BIBLIOGRAPHIE :
Gilbert Farges et Jean Pierre Caliste, UTC, Compiègne. Supports de cours « Démarque qualité en recherche :
améliorer la traçabilité et la capitalisation des connaissances dans les laboratoires ST2I. 2008
Ernoult R, Le grand livre de la qualité. Management par la qualité une affaire de méthode. Afnor éditions.
France, ISBN 978-2-12-465232-7, Mars 2010.
Jiro Kawakita 1950. Méthode KJ, diagramme des affinités. Méthode utilisé dans la démarche qualité totale.
http://coproweb.free.fr/gbearemi/qualite/qualtota.htm
Noyé D, L'amélioration participative des processus, Mouvement français pour la qualité, INSEP Consulting
Éditions, FRANCE, ISBN : 2-914006-05-5, Édition 3ème, 2002
Ozeki K, Asaka T., Les Outils de la qualité, AFNOR Gestion Qualité, France, ISBN : 212-468111-7, 1992
Shiba S., Les outils du management de la qualité : guide pédagogique, Mouvement français pour la qualité,
FRANCE, ISBN : 2-909430-04-9, Édition 5ème, 1995
Shiba S., Walden D., Four practical revolutions in management: systems for creating unique organizational
capability, USA , ISBN-10: 1563273888, Productivity Press , 2007.
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