PRUDENCE AVEC LES ANTI-FATIGUE
On connaît tous l’ABC de la conservation de l’énergie : éviter
surmenage et stress excessif, bien dormir, se nourrir sainement, ne pas
abuser des stimulants (café, alcool, drogue, tabac), se changer les idées,
entretenir des pensées positives, etc.
Selon les spécialistes interrogés, l’activité physique, capable de redonner de l’énergie et
de chasser les pensées négatives, est l’un des premiers moyens de ne pas sombrer dans les
insidieux bras de l’épuisement. La relaxation est également importante. S’évader une fin de
semaine n’est pas bête. Toute expérience nouvelle est très énergisante. Trouver, idéalement, des
activités personnelles pour ses temps libres : lire, faire des collections, prendre soin d’un bonsaï,
jouer d’un instrument de musique, etc.
Quant aux sirops, vitamines et autres potions « anti-fatigue » dont la publicité vante les
vertus énergisantes, ils sont beaucoup trop controversés pour qu’on ose les recommander. Mais
si pour compenser une carence (en fer ou en vitamines B5 et B1, par exemple) l’un de ces
produits semble vous ragaillardir, pourquoi pas! Ils ne font pas de mal (sauf en cas d’abus).
Mais rappelez-vous que seules les calories, au sens strict, donnent de l’énergie; Santé Canada
recommande 100 calories par portion pour qu’un aliment soit énergisant.
C’est la nourriture, donc, qui procure de l’énergie, pas les
comprimés, les ampoules, les racines ni les algues. Cela dit, certaines
substances posséderaient des vertus tonifiantes telles que le ginseng, un
stimulant, et l’alfalfa, un tonique à base de luzerne.
Mais il faut trouver d’abord la cause de sa fatigue. De plus, avant d’acheter des produits,
il ne faut pas hésiter à discuter avec un médecin ou un pharmacien des supposées vertus d’un
produit anti-fatigue.
Tiré de : Santé, février, 1998.