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Le Bien et le Mal
Définition de la morale :
La morale est un ensemble de règles de conduite, de
relations sociales, qu'une société se donne et qui varient
selon la culture, les croyances, les conditions de vie et
les besoins de la société.
Le bien, employé comme nom ou adjectif,
désigne une des valeurs fondamentales de la
morale. On l'oppose au mal.
Outre cette portée morale, le « Bien » est un terme qui
figure dans de nombreuses œuvres philosophiques et
dont les interprétations varient quelque peu.
On différencie le « Bien », valeur catégorique, suprême,
idéale, et le « bien », état relatif et restreint.
Un acte annoncé « bien » est donc, s'il est à effectuer,
une chose que l'on doit réaliser, et s'il a déjà été
accompli, une chose approuvée.
Difficultés de définir le mal :
En principe, tout le monde s'accorde à peu près.
Toutes les religions, toutes les législations ont les
mêmes interdits fondamentaux : tuer, voler, mutiler
(hormis à titre rituel) ou faire souffrir, mentir (pour
les plus exigeantes d'entre elles), etc. Le décalogue
est un exemple d'interdits fondamentaux. Ces
interdits, suivant les religions considérées,
s'appliquent soit uniquement envers les membres de
la même religion, soit à toute l'humanité.
En pratique, certaines situations amènent à
s'interroger : ne faut-il pas parfois admettre et même
faire un mal, dans une conception utilitariste, pour
éviter un mal plus grand ? Un meurtre pour éviter une
guerre ? Une guerre pour éviter un génocide ? Une
torture pour éviter un attentat ?
Les sources du mal :
Dans certaines traditions, la solution est toute simple : il y a
soit un agent spécialisé dans le mal (le diable ou son
équivalent),
soit une guerre permanente entre agents surnaturels (Dieux
ou forces spirituelles) qui induit le mal pour les pauvres mortels
(comme la guerre entre seigneurs provoque des souffrances dans
le peuple),
soit tout simplement un mal inévitablement lié à la simple
existence.
Mais, dans les traditions monothéistes, avec un Dieu
unique, le mal devient une véritable question
théologique. En effet, il est difficile d'admettre que Dieu
cause directement le mal (ou laisse faire le diable, ce qui
revient au même), et tout aussi difficile d'admettre que le
diable est suffisamment indépendant pour faire ce qu'il
veut (on n'est plus véritablement dans un cadre
monothéiste). Certaines religions répondent par le
mystère : seul Dieu connaît le bien et le mal, et l'homme
n'est pas qualifié pour penser le mal, son existence et sa
source.
Le problème du mal concerne donc certaines
déterminations du concept de Dieu et certaines
croyances que les hommes possèdent à son sujet.
On peut le formuler de deux manières :
incompatibilité logique entre l'existence du mal
et l'existence d'un dieu bon et tout puissant ;
impossibilité de déduire de l'existence du mal
que nous constatons l'existence d'un dieu bon et tout
puissant.
Le Bien et le Mal en Islam
"Vous avez été la meilleure communauté
apparue parmi les hommes. vous ordonnez le
bien, vous combattez le mal, et vous croyez en
Dieu" (Al Imrane. 110).
"J’ai été envoyé pour parfaire les qualités
morales de l’homme", disait le Prophète.
Voilà qui place la morale au centre de la mission
et de la pratique de l’islam.
En effet, la morale de l’Islam répond à un triple
objectif existentiel :
1) élever l’homme dans ses vertus morales intrinsèques,
c’est-à-dire dans les qualités de cœur qui conditionnent
son comportement : la foi, la générosité, la miséricorde,
la patience, la véracité...
2) engager l’homme dans l’accomplissement correct de
sa mission de khilafa qui consiste à gérer la Terre et ce
qu’elle contient parmi les êtres et les choses, en luttant
contre le mal et pour le bien.
3) instituer une communauté humaine totalement
imprégnée par cette mission morale de lutte pour le bien
et contre le mal, conformément à la qualification
conditionnelle du verset coranique cité plus haut.
Premier objectif:
promouvoir l’homme dans ses vertus morales
fondamentales.
Ces vertus se situent à cinq niveaux : physique,
psychologique, intellectuel, social et spirituel. Chacun
de ces niveaux constitue une base indispensable à
l’action morale, c’est-à-dire à l’accomplissement de la
mission existentielle de l’homme sur terre.
Bien que le Coran insiste particulièrement sur ces
vertus, les Musulmans les ont bien souvent négligées et
se sont cantonnés dans l’aspect formel et légaliste de la
pratique religieuse. C’est pourquoi il nous a paru
important de les bien rappeler, en nous référant, bien
entendu, au texte coranique :
les vertus que l’on peut qualifier de physiques, sont
celles qui assurent à notre organisme la capacité
fonctionnelle d’accomplir ses obligations tant vitales que
sociales et religieuses. C’est pourquoi le Coran nous
enseigne de nombreuses règles d’hygiène qui font partie
des vertus du musulman : propreté du corps, des
vêtements et des lieux de séjour et de prière, interdiction
des aliments et des boissons toxiques ou malsaines.
Rappelons-nous ce verset qui est un des premiers
révélés à l’intention du Prophète Mohammad : "O toi qui
te drapes dans ton manteau, lève-toi et prêche ! Glorifie
ton Seigneur, rends propres tes vêtements et éloigne-toi
de toute souillure" (Al moudathir. 1 à 5)
Les vertus intellectuelles reviennent comme un leitmotiv
combien oublié pourtant. La raison et la conscience
donnent à l’homme sa véritable dimension humaine. Non
seulement, c’est par elle qu’il domine le monde, mais
c’est par elle aussi, qu’il découvre Dieu et se rapproche
de Lui. "Ceux qui craignent Dieu, ce sont les savants"
(Fatir.28).
"Dis : est-ce que se valent ceux qui savent et ceux qui ne
savent pas ? Ceux qui méditent, ce sont les gens doués
d’intelligence" (Al Zoumour.8). Combien de versets
demandent à l’homme de parcourir l’espace et d’étudier
l’univers dans ses lois et dans ses mouvements, dans
ses manifestations vivantes et dans son histoire !
-les vertus sociales sont celles qui lient les hommes
entre eux à travers l’ensemble de leurs relations. Elles
sont l’expression appliquée des vertus fondamentales :
respect, générosité, amour fraternel et miséricorde,
solidarité et compassion...
Quant aux vertus spirituelles, elles sont le
commencement et la fin et placent l’homme dans sa
dimension transcendantale. Elle sont le lien qui lie
l’homme à son Créateur, non seulement par l’esprit, mais
aussi par la charge (amana) dont il a été dépositaire.
Les vertus spirituelles se situent au niveau de la
conscience religieuse et se manifestent dans la foi, qui
est connaissance et amour de Dieu.
Deuxième objectif:
engager l’homme dans l’accomplissement de sa mission de khilafa
ou gérance de la terre.
Celle-ci signifie la responsabilité de gestion et implique l’épreuve
permanente de lutte pour la défense du bien et la lutte contre le
mal, dont la communauté croyante est spécialement dépositaire :
"Il faut que se constitue en vous une communauté qui veille sur la
justice, qui ordonne le bien et qui combat le mal et qui croit en
Dieu" (Al Imrane.104)
Du point de vue de l’islam, la morale, avec toutes ses qualités qui
lui sont rattachées comme la vérité, la justice, le bien, c’est
l’accomplissement par l’homme de la fonction existentielle pour
laquelle Dieu l’a créé. En ce sens, le bien, c’est ce qui est conforme
à cette mission, et le mal ce qui lui est opposé.
De l’utilisation des concepts du
Bien et du Mal en politique
L'axe du mal est un slogan néo-conservateur, qui
désigne les différents pays soupçonnés par
l'administration de George W. Bush de vouloir se
procurer des armes de destruction massive et de
soutenir le terrorisme.
Cette expression est due à David Frum, rédacteur des
discours du président Bush, qui l'employa pour la
première fois le 29 janvier 2002 lors de son discours sur
l'état de l'Union.
Elle a notamment été utilisée par l'administration Bush
dans le cadre de la préparation de l'opinion publique
américaine et internationale à l'entrée en guerre en Irak
en 2003 et également à des fins de pressions politiques
sur les pays concernés, en les stigmatisant et ainsi les
mettre au ban de la communauté internationale.
L'axe du mal fait référence à deux expressions :
la plus ancienne est celle de l'axe Rome-Berlin,
qui désignait les pays fidèles à l'Allemagne nazie
durant la Seconde Guerre mondiale.
la seconde est celle de l'empire du mal, qui fut
utilisée par le président des États-Unis Ronald Reagan,
pour désigner l'Union Soviétique.
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