Quels sont les critères priori-
taires lorsque vous choisissez un
programme ?
La dimension artistique est bien
évidemment présente, mais notre
métier est plus technique qu’il n’y
paraît, avec de nombreuses règles
qui font qu’on va lancer ou non un
programme. En termes nanciers,
nous ne sommes pas si éloignés
que cela des autres secteurs
d’activités : un business plan doit
présenter les revenus attendus.
Pour des événements comme la
Coupe du monde de football, les
di érents scénarios possibles ou
l’évaluation des retombées en
termes d’image sont étudiés.
Mais nous avons, là encore, des
spéci cités, à commencer par la
gestion du risque, là où, dans
d’autres métiers, savoir-faire ou
industrialisation d’un processus
permettent de le réduire. Un
« risque métier » qui va même
au-delà de ce que nous faisons
nous-mêmes ; ainsi la contre-
programmation des autres
chaînes impacte évidemment
l’audience que nous produisons.
Quelles sont vos priorités de
développement pour les années
qui viennent ?
Notre métier est en pleine transfor-
mation. Dans cinq ans, les contenus
seront consommés di éremment.
Les supports que sont la tablette,
l’ordinateur ou le téléphone mobile
progressent. Face à cela, nous allons
chercher à maîtriser les contenus et
leur développement, à travers leur
production, tout particulièrement
dans l’information et le divertisse-
ment. Et puis nous allons travailler
au développement des technolo-
gies digitales. Elles peuvent avoir un
champ d’application très large.
Pourquoi ne pas imaginer que
quelqu’un visionnant un programme
sur sa tablette reçoive des publicités
adaptées à son profil et se voit
proposer des programmes en lien
avec ses centres d’intérêt ? Il faut être
imaginatif et réaliste : dans ce cadre,
les évolutions seront créatrices de
valeur.
Il faut être imaginatif et réaliste :
dans ce cadre, les évolutions
seront créatrices de valeur.
:
Le groupe TF1 regroupe
environ 2 700 collaborateurs
autour de nombreuses
activités et en premier lieu la
télévision gratuite (TF1, TMC,
NT1, HD1). L’entreprise est
aussi présente notamment
dans la télévision payante,
les jeux de société,
les vidéos, les spectacles,
le publishing, la distribution
de licences ou encore des
activités « consommateurs »
comme le téléshopping.
Le chi re d’a aires du
groupe a dépassé en 2013
les deux milliards d’euros.
© TF1
Philippe Denery,
Directeur général
adjoint Finances
du groupe TF1
« Les mêmes valeurs que
la Caisse d’Epargne »
« Vous êtes la banque de tous les
Français, nous sommes la chaîne
de tous les Français, résume
Philippe Denery. La Caisse
d’Epargne et TF1 portent les
mêmes valeurs. C’est important
pour nous d’avoir une banque de
proximité qui ressemble à nos
clients. »
« Les services proposés à TF1 par
la Caisse d’Epargne concernent
des dossiers classiques comme le
nancement ou la rémunération
des liquidités, explique Christine
Bellin-Musialowski, Responsable
nancement, trésorerie,
communication nancière et
relations investisseurs de TF1.
« Mais la Caisse d’Epargne est
aussi à nos côtés à l’occasion de
projets originaux tels que le
partenariat de l’exposition « Star
Wars Identities », ou encore lors
de notre engagement au sein de
La Place media, la plateforme de
mise aux enchères des espaces
publicitaires en ligne. Avec la
Caisse d’Epargne, nous avons face
à nous des experts qui proposent
des solutions innovantes. »
www.decideursenregion.frHiver 2014 / 2015