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La Flat-Tax, qui est l'impôt à taux unique est présentée comme le mode d'imposition idéal. Il
s'agit d'un impôt proportionnel tout le monde paye le même pourcentage il n'est
malheureusement pas progressif, le taux augmente avec le revenu.
Certains pays socialistes de l'ex-bloc Est l'ont installé comme taux s'échelonnant selon le
pays de 10 à 25%. L'avantage de ce système est son extrême simplicité, d'opposer à la
véritable usine de gaz qu'est le sytème fiscal actuel de certains pays d'Europe comme la
France par exemple, avec ses tranches, ses riches et ses exceptions. L'assiette élargie
coupeuse vers le bas ce que l'on perd vers le haut. Donc c'est un système considéré par les
économistes comme injuste, caduque et archaïque. Rappelons que plusieurs spécialistes
étaient également partisans d'un impôt négatif, pour les revenus inférieurs à un certain
niveau.
Les arguments des ennemis de l'imposition excessive receuillent pour prendre conscience
d'un autre phénomène.
Si la pression fiscale que subit le citoyen devient excessive. Nombreux ont été surpris de
constater que ce ne sont pas forcément les plus riches qui payent le plus d'impôt. Les
révélations sur les impôts payés par les puisantes entreprises dans certains pays ont indigné
plus d'un gérant d'une petite et moyenne entreprise, un indigné particulier s'est également
manifesté, il a pris sa plus belle plume pour dire qu'il payait moins d'impôts que son Directeur
de production et que c'était scandaleux. La question qui reste posée c'est de donner une
régularité au système fiscal.
L'impact de la fiscalité dépend de la forme qu'elle prend, les impôts sur les sociétés et sur
les actionnaires qui réduisent le capital disponible pour investir et construire des structures
plus larges et productives. Ceci conduit à un ralentissement de l'accumulation de capital
dans l'économie, c'est-à-dire du développement, des équipements, des structures et des
connaissances propices à la productivité ayant pour conséquence une amélioration du
pouvoir d'achat pour les investisseurs et les employés.
Le fait, est que les entreprises sont à l'origine de la plupart des revenus qui circulent dans
une économie donnée. Même si leurs revenus dépendent de la prospérité de leurs clients, les
entreprises restent les structures qui redistribuent le revenu dans l'économie. Les bénéfices
sont le signe qu'une entreprise a généré plus de richesse que ce qui est nécessaire à la
production. Potentiellement, cela permet d'enrichir divers agents. Les actionnaires reçoivent
des dividendes et les employés peuvent obtenir des augmentations sous la forme de
participation aux bénéfices qu'une entreprise choisit de conserver en épargne, implique des
investissements futurs qui génèrent de nouveaux flux de revenus pour les employés actuels
et futurs. L'impôt sur les sociétés équivaut donc une réduction de tous ces flux de revenus.
.La courbe ne tient pas compte des circonstances économiques, de la mémoire fiscale des