Communication de Masse

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Cours Communication
de Mr Cottier
Communication de Masse
Plan:
Intro -) Définition de la communication
- Encyclopédie de Diderot
A-) Une Science Transdisciplinaire
- plusieurs courant de recherche (sociologie, semiologie, politique)
- différents exes
B-) Mythe Communicationnel
- Abondance et démocratisation
- Thématique
- Mondialisation
- Concentration de l'espace temps
-Interrogation sur le rôle des médias sur la société.
Ferdinand Saussure
1 -) Emmergence d'une pensée communication
A-) Les voies de la raison
Vauban
- discours sur la rationalité / le calcul
- Métaphore organique
Copernic
Bacon
Pascal
Huygens
B-) L'économie de la circulation
–
Physiocrate
Quesnay
Turgot
–
- Normaliser les poids et mesure
C-) Evolution et Diffusionnisme
- Divisions des tâches
–
Adam Smith
- Embryologie
- Positivisme de Spencer
–
Auguste Comte
–
Spencer
D-) Les Premières Utopies
- L'église Saint-Simonnienne
–
Saint Simon
- ceinturer le monde de voies de communication
- Expositions Universelles
- Les cités Communautaires
–
Cabet
E-) Naissance d'une psychologie Collective
- Les structures
- Les foules (Tarde et Le Bon)
–
Le Bon
–
Sighele
–
Freud
–
Tarde
- Les publics
2 -) Les théories de l'information et de la communication
A-) L'empirisme américain
- L'école de Chicago
- Les fonctionnalistes
–
Walter
–
Laswell
–
Lazarsfeld
B-) La critique européenne
- L'école de Franckfort
–
Adorno
–
Horkheimer
–
Marcuse
–
HAbermas
- Le structuralisme
–
Jakobson
–
Saussure
–
Barthes
–
Althusser
–
Levi-Strauss
–
Foucault
Intro -) Définition de la communication
--------------------------------------Mole dit : « On vit dans une opulence communicationnel ».
- Encyclopédie de Diderot
La communication est un terme transitif. Elle est au début de sa
définition souvent associée à un autre élément, on parle de communication
de…, Communication à….
C’est un terme fonctionne. Au XVIII ème la Communication n’est pas un
concept, c’est un moyen de transmettre.
On voit ensuite une évolution sémantique de la Communication.
On définit la Communication comme une science et un mythe. Il a été
dit pour définir la communication :
« Plus il y a de communication, plus il y a de démocratie » de même « plus de
communication, égal plus de technologie »
Un monde moderne demande alors plus d’information et de
communication. D’où l’idée que plus il y a d’information et de communication
plus une société est développée.
Une surabondance technologique aboutit réellement sur une surabondance
culturelle. La société se définit par une promesse d’abondance
==> Lien entre abondance et démocratisation culturelle?
Le mythe communicationnel s’alimente des discours des nouvelles
technologies dans les grandes démocraties.
Ex : Internet est le meilleur moyen de contacter des personnes de
culture différentes, il est le sacre comme vecteur de démocratisation.
A-) Une Science Transdisciplinaire
- Plusieurs courant de recherche (sociologie, sémiologie, politique)
- Différents axes
B-) Mythe Communicationnel
- Abondance et démocratisation
- Thématique
- Mondialisation
Autre source d’inspiration du mythe communicationnel : la
Mondialisation.
-discours utopique, saturer le monde de liaison technologique pour permettre
d’échanger plus rapidement avec n’importe quel point du globe.
- Concentration de l'espace temps
-concentration de l’espace et du temps, les distances sont abolies.
Difficultés de définir les science de l’Information et de la Communication
car il existe de multiples regards possibles sur l’Information et la
Communication. Construction non chronologique de la communication car elles
s’est construite à partir différentes théories et théologiens. Il existe plusieurs
courant de recherche de l’information et de la communication :
-La sociologie
Auguste Comte parle du mot sociologie en 1836 ; l’institutionnalisation
de la discipline et la codification des procédures d’analyse ont cent ans (Emile
Durkheim : les règles et méthodes sociologiques, 1895). La sociologie se
caractérise par une grande diversité des approches théoriques et des objets
considérés ; On distingue 2 façons de bien différentes de considérer l’étude de
phénomènes sociaux :
-L’une interprète c’est phénomènes comme le produit des structures
sociales (approche fonctionnaliste comme celle de Talcott Parsons ; approche
structuraliste comme Pierre Bourdieu).
-L’autre analyse les phénomènes comme le résultat de l’agrégation
d’actions individuelles (Georg Simmel Max Weber, Raymond Boudon).
-Interrogation sur le rôle des médias sur la société.
-Sémiologie : Etude des signes, un sémiologue extrait les signification du
support sur lequel il travail. Sémiologie : Le rapport entre un signe et un autre
signe ou entre un signe et un contexte. Le sémioticien s’interroge sur ce que
les gens vont voir dans les signes.
Ferdinand Saussure : Théorie du signe comme association par l'esprit
d'un signifiant (image mentale, visuelle ou acoustique d'un mot) et d'un
signifié (concept, c'est-à-dire représentation mentale d'une chose). Le rapport
entre le signifiant et le signifié est arbitraire. (Voir aussi au chapitre structuralisme).
1 -) Emmergence d'une pensée communication
-----------------------------------------D’après Armand Mattelard « L’histoire des théories de la
communication »
A-) Les voies de la raison
Topographie du territoire. On mesure le monde, première cartographie.
Vauban est le premier à penser les voies de la communication par rapport à un
espace nationale. Développer les canaux pour baisser les coûts de transport.
Vauban : (1633-1707) : Il s'est intéressé à la démographie et à la
prévision économique. Il conçut des formulaires de recensement
- Discours sur la rationalité / le calcul
Le territoire français est aménagé de façon centraliste contrairement au
Etats-Unis qui est de l’ordre du quadrillage. Conception de Vauban de la France
monarchique, Paris et le roi au centre de tout. On utilise alors les calculs pour
rationalisés.
Vauban peu être vu comme un précurseur de la pensée
communicationnelle. Il pense le territoire avec des personnes et des axes de
communication. Il fait des projections pour étudier l’évolution de la population
(arrivé des statistiques).
Il remet en cause par ses découvertes certains impôts, il souhaite un impôt
plus juste basé sur le revenu.
Création au XVIII ème siècle de l’école des ponts et chaussé. Elle forme
des ingénieurs. Utopie autour de cette école, les ingénieurs qui en sont issus
rassemble les personnes, les rapprochent.
- Métaphore organique
La métaphore organique aux services d’une science utile.
Au XVII et XVIII ème deux révolutions :
Copernic : La terre tourne autour du soleil, notion de système.
-Biologie : Description du corps humain.
Découverte fondamentale sur des travaux, le sang qui circuit, circuit
sanguin, les veines : Naissance de concept et de réseaux.
Métaphore du corps humain appliqué au corps social.
Bacon :(1220-1292) rejette ainsi les raisonnements purement abstraits
qui sont stériles. Cette expérience, qui unit ce qui est pensé et ce qui est senti,
constitue la certitude scientifique.
Bacon écrit un plaidoyer pour dire que l’on doit se débarrasser du dogme
de la religion, des croyances. La science doit s’appuyer sur des expériences,
aboutir à la pensée scientifique
Statistique et organisation sociale.
Pascal : (1623-1662) : Mathématicien de premier ordre, il crée deux
nouveaux champs de recherche majeurs : tout d’abord il publie un traité de
géométrie projective à seize ans, ensuite il correspond, à partir de 1654, avec
Pierre de Fermat à propos de la théorie des probabilités, qui influencera
fortement les théories économiques modernes et les sciences sociales.
Huygens : (1629-1995) : Il composa le premier traité complet sur les
probabilités.
Emergence d’une pensée vers l’Etat Providence. Etat providence qui
intervient activement dans les domaines économiques et social, pour assurer
des prestations aux citoyens. Interdépandance entre les individus et l’Etat. Plus
de solidarité par charité mais par intérêt.
-Société d’interdépendance.
B-) L'économie de la circulation
-Naissance de l’économie.
- Physiocrates :
Quesnay : (1694-1774) : Il fut le premier à imaginer l'économie à un
niveau macroscopique. Les agents économiques ne sont plus considérés
comme une somme d'agents individuels, comme le préconise la théorie
classique (Adam Smith, David Ricardo, John Stuart Mill).
Pour les Physiocrates le monde est gouverné par des lois, des lois de la
nature du même ordre que les lois de la physique. L’homme doit connaître
c’est loi pour mieux les appliquer ou mieux les transgresser. La seule activité
productive, pour les physiocrates, est l'agriculture.
Pour eux l’Etat intervient trop dans les activités économiques et en
particulier dans l’agriculture qui est pour eux l’activité phare d’une société qui
se développe. Les physiocrates sont pour la non-intervention de l’Etat en
opposition avec ceux qui prônerons plus tard l’Etat providence. Les
physiocrates sont la première école du libre-échange, ils vont cartographier les
échanges en utilisant la métaphore organique pour parler de la circulation des
richesses, du flux des échanges.
Turgot : (1727-1781) : Turgot développe la théorie de Quesnay selon
laquelle le sol est la seule source de richesse, et divise la société en trois
classes, les cultivateurs, les salariés ou les artisans, et les propriétaires. Après
avoir discuté de l'évolution des différents systèmes de culture, de la nature des
échanges et des négociations, de la monnaie, et de la fonction du capital, il
choisit la théorie de l'« impôt unique », selon laquelle seul le produit net du sol
doit être taxé. En outre, il demande la liberté totale du commerce et de
l'industrie.
- Normaliser les poids et mesure :
La révolution permet l’émergence d’une pensée communicationnelle. LA
normalisation met fin aux dialectes on adopte une seule langue. Idée de
normalisation internationale, la diversité des unités de mesure était vu comme
un frein aux échanges internationaux.
C-) Evolution et Diffusionnisme
Le diffusionnisme : En opposition à l'évolutionnisme, ce courant de pensée
considère que la culture se développe et se transforme par le biais d'emprunts
culturels auprès des cultures avoisinantes. Il fut critiqué car il ne s’attache qu’a
la forme des phénomènes culturels émergents sans tenir compte du contexte
et de la signification. Il existerait des phases de développement.
- Divisions des tâches :
Adam Smith : Economiste (1723-1790) Décomposition des tâches
confiées aux ouvriers.
Darwin : théoricien, biologiste (théorie de l’évolution). Plus haut est le degrés
de perfectionnement d’un pays, plus grande la séparation des emplois et
métier.
- Embryologie :
Le vivant est déjà « construit », ils e développe après la fécondation. Ces
courants sont utilisés par la sociologie naissante, Auguste Comte et Spencer.
- Positivisme de Spencer et Comte XIXème :
Auguste Comte : (1798-1857) Disciple de St Simon, Philosophe,
français. La doctrine positiviste est liée à la confiance dans le progrès de
l'humanité par les sciences et à la croyance dans les bienfaits de la rationalité
scientifique. Le positivisme a l'ambition de se débarrasser de la métaphysique
(l'étude d'un ensemble particulier de réalités : ce que les sens ne perçoivent
pas, les choses immatérielles).
Auguste Comte décrit trois états dans le positivisme scientifique, le
positivisme est lié à l'émergence de l'âge de la science caractéristique de
« l'état positif » qui succède, dans la « loi des trois états », à « l'état
théologique » (l'esprit recherche la cause des phénomènes soit en attribuant
aux objets des intentions , soit en supposant l'existence d'êtres surnaturels ou
d'un seul Dieu) et à « l'état métaphysique » (la pensée reste prisonnière de
concepts philosophiques abstraits et universels, forces abstraites).
Description de l’état positif qui est décrit comme « l'état viril de notre
intelligence ». Le recours aux faits, à l'expérimentation, à l'épreuve de la
réalité est ce qui permet de sortir des discours spéculatifs. C'est le premier
principe du positivisme. Alors que l'esprit métaphysique recourt a des concepts
éternels et universels, qu'elle ne soumet pas à la réalité, l'esprit positif lui
confronte les hypothèses au monde réel. Il n’y aurait pas moyen de se
développer sans adopter les principes des sociétés les plus industrialisées.
Spencer : (1820-1903) Connu comme l'un des principaux défenseurs de
la théorie de l'évolution au XIXéme siècle, sa réputation à l'époque rivalisait
avec celle de Charles Darwin.
Spencer considérait la société comme un organisme vivant ou une supra
organisation, ses recherches visaient à découvrir les lois de évolution de la
société en se basant sur celles des espèces. Pour lui, la société passe en
plusieurs étapes d'un stade primitif où tout est homogène et simple à un stade
élaboré, caractérisé par la spécificité, la différenciation, l'hétérogénéité.
=>Pour le Diffusionnisme les sociétés modernes sont le plus haut degré
de perfectionnement.
=>Le positivisme s’alimente des utopies et du culte de la
communication, il s’approprie différents concepts de l’embryologie et de la
division du travail. La science peut tout expliquer. Nécessité de se débarrasser
de toutes croyance pour former une science rationnelle. La science du XVIII
ème était sacralisée, elle se remet en cause et admet la « notion de doute ».
D-) Les Premières Utopies
En semble de discours de philosophes sur les techniques « plus il y aura
de techniques, plus les gens seront modernisés ».
Naissance d’une pensée socialiste, désir d’une société idéale, rêve d’un
autre monde (comme St Simon).
1 - L'église Saint-simonienne
Saint Simon : (1760-1825) St Simon est un autodidacte, influencé par la
médecine.
La doctrine s'appuie sur la notion de réseau et de capacité. La relation entre
les êtres humains dépend de la capacité du réseau à établir le lien. Cette
philosophie a influencé les théories des valeurs d'échange, tant dans le
socialisme que dans le libéralisme. On a parlé de fétichisation de la valeur
d'échange dans le marxisme.
St Simon distingue différente forme de réseaux : matériel (routes, ponts,
canaux, voie de communication etc.…) et immatériel (spirituel).
De nombreux disciples vont poursuivre l’œuvre de St Simon :
-Jules Vernes : « Les société avec des technologies vivraient mieux ».
Deux mouvements émergent :
-Mise en place de réseaux sociaux.
-Voie de communication sans lesquels il n’y aurait pas d’industrialisation.
Emergence de la pensée Libérale, les sociétés sont pensées d’une
manière différente. Apparition de groupes politiques différents à partir des
utopies.
=> Anarchiste et libéraux n’auraient pas les même origines.
- Ceinturer le monde de voies de communication
2 - Expositions Universelles
Les utopies sont diffusées lors des expositions universelles.
3 - Les cités Communautaires
Cabet : (1788-1856) un philosophe français et un « socialiste utopique ».
Il sera emprisonné pour ses idées et son livre "Icarie" sera censuré et interdit.
Il invente une nouvelle organisation de la société qui repose sur ce livre. Il met
au point une ville modèle. On pourrait dire qu'Etienne Cabet est l'ancêtre des
communistes. Des gens comme Marx se réfèreront à sa pensée.
Il écrit Voyage en Icarie, il veut revenir au première communauté
catholique. Dans le monde qu’il décrit il n’y a pas de douane, idée du
communisme. Idée que le monde va se pacifier, un monde parfait.
E-) Naissance d'une psychologie Collective
Ensembles de concepts et théories qui abordent la question des médias ;
L’industrie lien entre les média de masse et la démocratie.
- Les structures
- Les foules (Tarde et Le Bon)
Tardes, Le Bon, vont apportés des théories sur la psychologie des foules.
Les premiers théoriciens considèrent l’individus comme une personne
consciente de se qui se déroule autour d’elle.
D’après Gustave Le Bon (1841-1931) :
-La société ne change qu’au travers des foules.
-Les foules prennent de plus en plus d’importance. Une nouvelle réalité
humaine.
-La foule est dotée d’une âme, unité mentale entre les individus qui
« composent » la foule.
-L’individu acquiert un sentiment d’invulnérabilité et perd son âme. Il a
alors un comportement instinctif basique. Le sentiment de la responsabilité,
qui retient toujours les individus, disparaît entièrement. La contagion mentale
est le phénomène d'imitation qui pousse l'individu à faire comme les autres,
même si son comportement est manifestement contraire à son intérêt
personnel. Les foules sont puissantes il font donc mieux que l’individu les
connaissent pour s’en protéger.
-L’individu peut devenir meneur. Pour Le Bon le meneur a une fonction
primordiale dans la foule.
-Dans la foule les seules discours compréhensible et motivant sont des
discours rudimentaire et imager. Les images les plus susceptibles
d'impressionner les foules sont les images simples et fortes.
-Les Foules indiquerait deux possibilités : l’anéantissement de la
civilisation ou si on arrive à gérer les foules on pourrait les organiser
positivement.
Scipio Sighele : (0868-1913) Criminologue italien et pionnier de la
psychologie des foules. Etude sur les comportements criminels, et comment se
« construit » un criminel. Il fait de l’anthropométrie (recherche de signes
distinctifs entre des « races humaines ».
Il va s’interroger sur la violence collective dans les foules, pour lui le
principe de la foule c’est la suggestion.
Image : « Le lecteur est comme un plâtre mouillé sur lequel le
journaliste laisse ses empreintes ». Cela induit que les gens sont faibles face
aux médias.
Sigmund Freud : (1856-1939) Freud créateur des bases de la
psychanalyse. Notre construction mentale dépend de se que nous avons vécu
enfant.
Lorsque nous faisons parti d’une foule ont le fait par amour.
Freud est libidinale →comportement libidinale (Il inventa le terme en
précisant qu'il s'agissait d'une force ou énergie pulsionnelle entrant en conflit
avec les conventions et le comportement civilisé.).
Gabriel Tarde : (1843-1904) criminologue, sociologue et philosophe.
Considéré comme un grand penseur par ses contemporains, il fut un
adversaire de Emile Durkheim, ce qui lui valut d'être quasiment oublié en
France après la première guerre mondiale, période durant laquelle le
durkheimisme dominait les institutions. Ce n'est que chez certains penseurs
américains, qui le considéraient comme un fondateur de la psychologie sociale,
que sa pensée se perpétua.
Pour Tarde, la foule est le seul acteur de l’Histoire humaine.
Tardes pense que face aux contraintes l’homme est capable de s’opposer
et de se construire par opposition. Il n’est pas l’individu d’une foule mais de
plusieurs foules.
Pour Tardes vivre en société ce n’est pas forcément vivre par imitation,
une société peut aussi fonctionner par opposition. La distinction et l’imitation
sont deux principes structurant la sociabilité.
Dans une foule d’individus est physiquement présent, ce qui accélère le
processus de manipulation, opposition avec le public.
- Les publics
D’après Tarde, le public est une forme évoluée de la sociabilité. Le public
est composé d’individus sans contact. Le public n’est pas forcément présent au
même moment physiquement. Le public partage des idées, des valeurs
communes, ce sont des personnes qui ne se connaissent pas forcément. Le
public c’est une décimation d’individu physiquement séparés et dont la
cohésion est mentale.
2 -) Les théories de l'information et de la communication
--------------------------------------------------------A-) L'empirisme américain
Dès la fin du XIX ème.s on s’interroge sur l’influence de la presse, des médias
sur les individus. Les théories relatives aux médias dessinent un individu faible
vis-à-vis des médias, en particulier vis-à-vis des journalistes ou des
romanciers. On ne peut pas contester à certains romans, une puissance
incendiaire à l’égard du public
→Naît des inquiétudes sur l’influence des médias. De nombreux travaux
vont réfuter cette thèse de l’influence directe. Evolution des médias, plus on
avance dans le temps plus on s’interroge sur la place du récepteur devenue
l’usager.
En parallèle à ce courant, d’autres courants sociologiques développent
une réflexion vis-à-vis des médias. On appelle les Ecoles Critiques celles qui
porte, un œil critique sur la place de l’industrie des médias dans la société. Les
médias deviennent des référents, quelle est la place des médias dans la
société ?
Empiriste personne qui développe des théories à partir de donnée,
d’expériences concrètes.
Il existe deux écoles empiristes :
-Ecole de Chicago
-Les Fonctionnalistes
- L'école de Chicago
Ecole de la sociologie Humaine. Crée en1892, elle devient le 1er foyer dans
les années 1910 de recherche. Nombreuse références à Tarde.
C’est la première école à s’interroger sur le rôle et l’importance des
journalistes. Cette école considère cette interaction sociale comme des
éléments qui constituent la trame des liens sociaux. Intersubjectivité entre les
personnes. Il considèrent que la société crée la communication, créé le sociale
et que ne sont pas les média, les foules qui constituent le sociale (c’est l’une
des différences entre Tardes et Le Bon).
Elles se posent des questions liées à l’ethnicité, aux minorités (exemple :
émigration des Polonais vers Chicago). L’école de Chicago étudie l’écosystème,
ils se disent écologue (étude des être vivants dans leur milieu humain et leur
interaction, on peut la caractériser la science des conditions d’existence)
humain, ils s’inspirent de la vie des animaux. Principales interrogations sur la
vie urbaine, la diversité culturelle.
Etude de la société comme si elle marchait en symbiose, idée
d’interdépendance mutuelle entre les individus, ils sont engagés dans un
combat pour l’espace.
La compétition devient un principal organisateur et dans cette compétition
la communication permet de réguler les conflits et aux individus de partager
une expérience, de se relier à la société.
Chaque individus à la possibilité d’agir, toutefois il subi des forces
uniformisatrices, facteurs d’émancipation et d’homogénéité entre les individus.
L’individu est la cible, on lui envoie des messages, il est soumis aux forces de
l’uniformisation mais il a la capacité de s’y soustraire.
→École de Chicago est, ici, critique elle ne fait pas avancé, évoluer dans la
pensée, elle n’est d’ailleurs pas l’école (la pensée) qui à le plus développé les
médias de masses.
Etude de la société comme si elle marchait en symbiose, idée
d’interdépendance mutuelle entre les individus, ils sont engagés dans un
combat pour l’espace.
La compétition devient un principal organisateur et dans cette compétition
la communication permet de réguler les conflits et aux individus de partager
une expérience, de se relier à la société.
- Les fonctionnalistes
Ecole fonctionnaliste s’oppose à la sociologie critique développée dans les
universités (comme celle de Chicago).
La sociologie fonctionnaliste s’intéresse à l’import des messages, elles
travail de paire avec les médias. Ecole Fonctionnaliste étudie les effets et le
contenu.
La marchandisation de la culture. Pour l'école problème de fonder des
liens de communications culturel.
→Inspiré du système marchand, la culture est en péril du fait de sa
commercialisation. Exemple pour l'oeuvre d'art, la reproduction d'une oeuvre
n'atteint pas son « aura », d'après Walter Benjamin.
Walter Benjamin : (1892 - 1940) est un philosophe critique littéraire et
critique d'art allemand de la première moitié du XXe siècle. Dans son essai
“L'Œuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique”, pour caractériser la
spécificité de l’œuvre d’art qui est unique, liée à un endroit précis et qui
s’inscrit dans l’histoire.
La reproductibilité technique a pour conséquence la perte de l’aura, parce
que la copie acquiert une autonomie vis à vis de l’original par le fait que
l’oeuvre est placée dans de nouveaux contextes, qu’il devient possible de
changer de point de vue, d'opérer des grossissements. En plus la copie va vers
l’observateur, devient accessible dans des situations nouvelles et est sortie de
tout contexte historique et spatial. Ainsi l’oeuvre devient un objet commercial.
Aura: c'est ce qui est immatériel, qui ressort de l'oeuvre d'art sur le plan
spirituel.
Lorsque l'oeuvre est reproduite c'est son « aura » qui est détruit,
l'oeuvre d'art perd son « aura » →on va voir les oeuvres se multiplier.
Pour B.Walter, c'est un fait qui émancipe l'art car sa le fait sortir des
musées. L'évolution technique égratigne l'aura de l'art (début Xxème).
Qu'est ce que l'art? Est-ce ce qui est dans les musées ou ce qui est fait
par l'homme.
Description de la communication comme un processus linéaire, il est en
phase avec un paradigme.
Paradigme : Terme d’origine scientifique employé dans les science
sociale comme une manière de voir et de pensée les choses, modèle de
pensé. Le paradigme définit une perception du monde.
Harold D. Lasswell : 1927 ouvrage : « Les techniques de propagandes »
(utilisé durant la 1er GM). Pionnier dans la communication de masse.
La propagande permet l’adhésion des masses, elle est nécessaire à la
démocratie.
Il dessine un modèle de communication comme un processus
comportemental : le béhaviorisme. Les médias sont dotés d’un pouvoir absolu.
Réflexe Pavlovien : stimulus →réponse grâce au conditionnement,
conséquences directe, linéarité (c’est un schéma béhavioriste).
Plusieurs questions d’après Lasswell pour cerner un problème de
communication.
-Qui dit quoi ?
-A qui ?
-Par quel canal ?
-Avec quel effet ?
La communication rempli trois fonctions principal :
-Surveillance de l’environnement.
-Coordination des différentes parties de la société dans leur réponse à
l’environnement.
-Transmission de l’héritage sociale d’une société à l’autre ;
Paul Lazarsfeld : sociologue (1901-1976) Il fut membre de l’Ecole de
Frankfort. Il s’oppose à l’école de Chicago.
La communication de masse n’est pas un processus simple, plusieurs
facteurs.
Processus d’influence, opinion que les personnes se font par ce qu’elles
ont vue mais aussi construit par des discussion faite par des leaders d’opinion
(personne en qui ont a confiance, sur qui on forge son opinion car elle est
crédible dans ce domaine. Tout le monde peut être leaders dans un domaine
différent). Le leader est une personne légitime de formuler un discours sur un
thème. Un leader est légitimé par les autres.
Pour Lazarsfeld les effets de la communication de masse sont dissolus. Il
est impossible d’isoler les causes d’un phénomène que l’on va observer des
effets de la communication de masse qui est un processus complexe.
→Interaction entre différents phénomènes. Lazarsfeld initie la naissance
du mythe de la toute puissance des médias (les médias pourrait nous faire
pensés ce qu’ils veulent avec l’aide d’autres causes).
Plus les fonctionnalistes vont avancés dans leur travaux plus la
communication de masse va apparaître évidente.
→La Théorie des effets directs devient la théorie des effets limités. Thèse
de l’ « Agenda Setting ».
Remise en cause des théories béhavioriste appliquée aux médias et du
schéma linéaire.
Cette théorie ne remet pas en cause les effets, pour Lazarsfeld les
médias auraient surtout la capacité de dire au gens non pas ce qu’il doivent
penser mais ce à quoi ils doivent penser.
Théorie de Lazarsfeld « To stay flow », dire se à quoi on doit penser.
Retournement de vision, on ne s’intéresse plus à la question des effets
des médias sur les gens mais ce que font les gens avec les médias. Cet usage
des médias est lié à certaines attentes et certains besoins des usagers, on ne
parle plus d’usager mais d’acteurs. On pense que l’individu peut exercer une
forme de résistance en l’honneur des médias, dont l’objectif est d’influencer.
L’individu a une capacité à s’opposer aux tentatives auxquelles il peut
être soumis.
→Liens avec les travaux de Le Bon et les travaux béhavioriste.
B-) La critique européenne
o
L'école de Francfort
Theodor.W Adorno: est un philosophe, sociologue, compositeur et
musicologue allemand (11 septembre 1903 - 6 août 1969).
Max Horkheimer : (né le 14 février 1895 - 7 juillet 1973) était un
philosophe et un sociologue juif-allemand, connu pour être le fondateur et le
penseur de l'école de Francfort et de la théorie critique.
Herbert Marcuse: ( 1898 - 1979 ) était un philosophe, sociologue et
communiste, américain d'origine allemande. Fondateur de l'École de Francfort
avec Théodore Adorno. Il est considéré comme un des plus grands penseurs
sociaux du XXe siècle. Vision pessimiste, il écrit « L'Homme unidimensionnel »
(1964). Il parle de la technique dans la société, l'apparente rationalité
technoscientifique génère un monde uniformisé et acritique. Le faites d'utiliser
les concepts scientifiques d'avoir recours au rationnel, cela génère un monde
dans lequel sa pensée critique n'a plus sa place.
Discours pragmatique : être rationnel.
Ce que décrit Marcuse dans son ouvrage, c'est l'idée que soit le monde est bien
ou mal. On peut aussi l'aborder de façon plus complexe, une vision moins
radicale avec une perspective technique.
Introduisit des techniques dans les activités humaines, aboutit à « gommer »
l'esprit critique des hommes, parce qu'on s'appuie sur une pseudo rationalité.
L'évolution de la civilisation humaine vers les barbaries, vision pessimiste de la
civilisation pour lui la technique ne pervertit pas seulement l'art mais aussi la
société et même la pensée.
Jürgen Habermas : (né en 1929) est un philosophe et sociologue
allemand. Habermas est souvent assimilé à l'École de Francfort, ce sont les
étudiants qui à la fin des années 1960 l'ont associé à la « sociologie
critique ».Dans le contexte conservateur, anti-communiste et anti-marxiste de
l'Allemagne de l'époque, il se dit aussi « sociologue marxiste » et tente de
prouver qu'il est possible d'intégrer l'étude des théories marxistes dans le
cursus académique.
Tout en n'ayant pas encore rompu avec le marxisme, le sociologue et
philosophe allemand a sans doute été plus influencé par Max Weber que par
Karl Marx. Tout comme Marx, il s'intéresse à la tendance du capitalisme à
s'orienter vers la crise, mais dans un contexte différent, celui du « capitalisme
avancé ».
Il s'intéressera également à la communication dans ses rapports avec le
pouvoir et la technique.
Chez Habermas :
-Notion d’espace publique, pour lui l’histoire moderne montre
l’émergence d’un espace publique dans lequel la discussion publique permet
l’échange entre individu, permet la confrontation d’idées. Il explique comment
les espaces publiques ont émergés, (les discussions de salons, lieu ou la haute
société ce retrouvait pour débattre sur d’importants sujets) desquels émerge
les pensées, les débats. Il montre comment ces espaces publiques vont
dégénérer, explique comment la naissance des partis politiques vont s’emparer
des espaces publiques, ils vont s’institutionnaliser à travers les partis
politiques.
Chute des espaces publiques correspond à l’évolution de la structure
sociale (exemple : émergence de l’Etat providence, de la institutionnalise la
relation d’assistance, idée de sécurité sociale.
→Ce n’est plus l’opinion publique qui est moderne mais un consensus
fabriqué (rationalité).
Un consensus : est un accord général (tacite ou exprès) parmi les
membres d'un groupe, pouvant permettre de prendre une décision sans vote
préalable. Bien que le consensus désigne un accord unanime (ou plutôt,
l'absence d'opposition), l'usage récent en fait parfois l'opinion ou le sentiment
d'une forte majorité. Le consensus comme méthodologie de prise de décision
cherche à mettre l'accent sur la validité de l'opinion de chaque participant et se
refuse à entériner un choix qui n'aurait pas au moins l'accord de tous.
L'opinion collective n'est pas un consensus, mais au mieux une opinion reçue,
au pire, l'alignement sur une orthodoxie éventuellement à partir d'une
manipulation mentale (« gouroutisme », propagande).
- Le structuralisme
R. Jakobson : ( 1896 - 1982) fut un penseur russe qui devint l'un des
linguistes les plus influents du XXe siècle en posant les premières pierres du
développement de l'analyse structurelle du langage, il fonde la linguistique
structurale.
Il identifie un destinateur et un destinataire. Tout message peu ce
catégoriser par diverses fonction. Exemple : la fonction politique. Tout
message peut servir uniquement à gérer la relation avec l’autre.
La fonction métalinguistique : Quand avec un interlocuteur ont s’entend
sur les mots qu’on utilisent. La fonction métalinguistique est liée au code,
c'est-à-dire par exemple, la langue, employé pour la communication. Elle
répond à la nécessité d'expliciter parfois les formes même du langage. À
chaque fois que le destinateur s'assure que son interlocuteur partage le même
système linguistique que lui, il fait appel à la fonction métalinguistique de son
code. Il peut s'agir par exemple de s'assurer, lors d'une conversation, qu'« un
chat est un chat ».
Le structuralisme c’est l’idée que toute quelque soit le culture, le groupe
sociale ou ethnique, il existe un même modèle structural. Idée d’une seule
manière de communiquer.
La linguistique structurelle se concentre sur le contenu, c’est d’après
cette analyse que l’on définit qui parle à qui. Analyse sémiologique, étude des
signes, déduction du sens. Cette vision n’est pas pragmatique, on ne prend pas
en compte le contexte.
→Analyse structurale, critique de cette vision trop réduite.
Ferdinand de Saussure : Linguiste suisse ((1857- 913).Le signifiant et le
signifier, chaque mot comporte deux face. Tout signe est défini par rapport aux
autres, par pure différence (négativement) et non par ses caractéristiques
propres ("positives") : c'est le caractère structural de la linguistique
saussurienne. Cette idée est à l'origine du structuralisme et de la philosophie
de Derrida.
Roland Barthes :(1915 -1980) Il était un écrivain et sémiologue français.
Le mythe pour Barthes est un outil de l'idéologie, il réalise les créances, dont la
doxa* est le système, dans le discours: le mythe est un signe. Dans le mythe,
écrit Barthes, la chaîne sémiologique « signifiant/signifié = signe » est
doublée. Le mythe se constitue à partir d'une chaîne préexistante: le signe de
la première CHAINE devient le signifiant du second.
*La doxa : c'est l'ensemble - plus ou moins homogène - de préjugés
populaires, de présuppositions généralement admises et évaluées positivement
ou négativement, sur lesquelles se fonde toute forme de communication.
→
Plus le structuralisme évolue plus il s’enferme dans le texte. Un texte
n’a de sens que s’il est lu. Le texte prend le sens que lui donne le lecteur.
Claude Lévi-Strauss : Il est un anthropologue et philosophe français né à
Bruxelles (Belgique) le 28 novembre 1908.Il est l'un des fondateurs de la
pensée structuraliste.
Analyse anthropologique des mythes. On peut identifier une seule et
même trame. Une trame universel. Pour C. Lévi-Strauss on peut identifier une
trame commune sur laquelle l’on vient greffer des caractéristiques différentes.
Louis Althusser : (1918- 1990), est un philosophe français. Il est
considéré comme un acteur majeur du courant structuraliste des années 60
avec Claude Lévi-Strauss, Jacques Lacan, Michel Foucault ou Jacques Derrida.
Les hommes sont dans les rapports sociaux avant d’y être véritablement
parti prenant. Les médias exercent une pression sociologique auquel ne peut
échapper l’individu.
Idéologie et appareil idéologique d’état (école, armée, universités,
institutions académiques): Dans toute société quel quelle soit il existe des
appareils idéologique d’état. Vision déterministe.
Althusser a un discours fondateur, nominaliste (opposition au réaliste)
Michel Foucault : né le 15 octobre 1926 à Poitiers et décédé le 26 juin
1984 à Paris, est un philosophe français. Si son oeuvre est souvent qualifiée de
post-moderniste ou post-structuraliste par les commentateurs et critiques
contemporains, il fut lui-même plus souvent associé au mouvement
structuraliste. A l'époque l'engouement pour le structuralisme est à son
paroxysme, et Foucault se retrouve très rapidement rattaché à des chercheurs
et philosophes tels que Jacques Derrida, Claude Lévi-Strauss et Roland Barthes
alors perçus comme la nouvelle vague de penseurs prêts à renverser
l'existentialisme et l'intellectuel total incarné par Jean-Paul Sartre.
C-) Les études culturelles
Les individus, la manière dont ils consomment un média dépend de leur
culture. Emergence de significations différentes, filtrage du sens. (À
compléter).
3 -) Emmergence d'une pensée communicationnelle
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