En France le gouvernement attire tout le monde
de la passivité vers la révolte
Les risques de baisse des marchés ne manquent pas : la chute des matières premières, les
tensions géopolitiques, la baisse de la croissance chinoise, la sortie du Royaume Uni de l’Union
Européenne, l’afflux de migrants incontrôlé, l’endettement dans le monde qui croit deux fois plus
vite que la croissance, le volume du commerce mondial qui se trouve à un niveau de crise….sont
autant de raisons de diminuer l’exposition d’un portefeuille aux actions. D’ailleurs les Fonds
souverains ont retiré 46,5Md$ chez leurs différents gérants en 2015
Les taux d’intérêts négatifs intéressent en ce moment beaucoup les commentateurs. Ils
déstabilisent toutes les classes d’actif en créant des bulles. On ne peut plus faire de calcul
d’actualisation. On ne peut plus calculer la valeur future d’un actif. Tout cela est exact et nous le
répétons depuis de nombreux mois, mais ce qui est important c’est que le niveau des taux
d’intérêts soient inférieur au taux de croissance de l’économie. Si ce n’est pas le cas on assiste à
une sorte de « grève de l’investissement » qui ne permet pas d’évoluer vers l’économie de
demain.
L’économie de service, c’est moins de matières premières et de délocalisations. Le problème
c’est qu’avec ce type de croissance on crée peu d’emplois très bien payés et beaucoup d’emplois
peu payés ce qui accroit les inégalités.
François Hollande est entrain de faire basculer la société française de la passivité à la
révolte en se mettant progressivement à dos tous les acteurs de l’économie française.
Son gouvernement avait déjà contre lui les médecins. Maintenant ce sont les cliniques qui
réalisent des « bénéfices déraisonnables » qui sont pointées du doigt. Si elles ont été bien gérées,
elles devront rendre une partie des fonds publics dont elles ont bénéficié. Le même phénomène
s’était déjà produit avec les universités qui avaient réalisé des efforts de gestion. Le
gouvernement avait décidé de pratiquer un système de péréquation pour assurer de la
redistribution !
Le régime d’indemnisation du chômage doit être « sauvé » par les partenaires sociaux. La