note-sg-safsl-2012-1504-seuils-marche-p

publicité
MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L'ALIMENTATION, DE LA PECHE, DE LA RURALITE
ET DE L'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
Secrétariat général
Service des affaires financières, sociales et
logistiques
Sous-direction des affaires budgétaires et comptables
Sous-direction de la logistique et du patrimoine
Bureau de la commande publique et des achats
Centre de service comptable et financier
NOTE DE SERVICE
SG/SAFSL/SDABC/SDLP/N2012-1504
Date: 24 janvier 2012
78, rue de Varenne - 75349 Paris 07 SP
Suivi par :
Agnès DEVILLE, David EL MECHALI
Tel : 01 49 55 50 41 - Fax : 01 49 55 48 14
Tel : 01 49 55 42 97 - Fax : 01 49 55 80 33
Le Ministre de l'agriculture, de l'alimentation,
de la pêche, de la ruralité
et de l'aménagement du territoire à
Mesdames et Messieurs les Directeurs et chefs de
service d’administration centrale
Mesdames et messieurs les responsables de
programmes budgétaires
Monsieur le Chef du bureau du Cabinet
Date de mise en application : immédiate
Nombre d'annexes : 3
Objet : Seuils et procédures applicables aux marchés publics de fournitures, de services et de travaux à procédure
adaptée passés par les services centraux du ministère de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et
de l'aménagement du territoire à compter du 1er janvier 2012 - rappel des responsabilités des pouvoirs adjudicateurs
Bases juridiques :

Règlement (UE) n° 1251/2011 de la Commission du 30 novembre 2011 modifiant les directives 2004/17/CE,
2004/18/CE et 2009/81/CE du parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les seuils d'application pour les
procédures de passation des marchés

code des juridictions financières

code de justice administrative

code des marchés publics

décret n°62-1587 du 29 décembre 1962 portant règlement général sur la comptabilité publique

décret n° 2004-1144 du 26 octobre 2004 relatif à l'exécution des marchés publics par carte d'achat

décret n° 2011-1853 du 9 décembre 2011 modifiant certains seuils du code des marchés publics

décret n° 2011-2027 du 29 décembre 2011 modifiant les seuils applicables aux marchés et contrats
relevant de la commande publique

circulaire du 29 décembre 2009 relative au guide de bonnes pratiques en matière de marchés publics

circulaire SG/SAFSL/SDLP/C2009-1512 du 8 avril 2009 relative aux compétences des différents pouvoirs
adjudicateurs en administration centrale – rôle du responsable ministériel des achats désigné pour le MAAP.

Note de service SG/SAFSL/SDLP/N2011-1504 du 31 janvier 2011 relative à l'acquisition de cartes d'achat et
prestations diverses à destination des services centraux du ministère de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche,
de la ruralité et de l'aménagement du territoire – expérimentation sur le programme 215 « Conduite et pilotage des
politiques de l'agriculture »
-1-
Résumé :
Cette note précise les seuils et procédures applicables aux marchés publics à procédure adaptée de fournitures, de
services et de travaux à compter du 1er janvier 2012. Elle rappelle, par ailleurs, les responsabilités des services
prescripteurs et acheteurs publics.
Sont abrogées et remplacées par la présente note de service les notes de service suivantes :

SG/SAFSL/SDABC/SDLP/N2009-1502 du 20 janvier 2009 relative à la mise à jour des règles de traitement
des achats au sein de l’administration centrale – règles relatives aux marchés à procédure adaptée passés par
les services centraux du ministère de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche,

SG/SAFSL/SDABC/SDLP/N2010-1509 du 11 mars 2010 relative aux seuils et procédures applicables
aux marchés publics de fournitures et de services à procédure adaptée passés par les services centraux du
ministère de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche à compter du 1er mai 2010.
Mots-clés : achat, fournitures, services, travaux, marché adapté, MAPA, marché public, service prescripteur, seuils
Destinataires
Pour exécution :
Pour information :
Mesdames et Messieurs les Directeurs et chefs de SCBCM
service d’administration centrale
Mesdames et Messieurs les Directeurs régionaux de
Mesdames et messieurs les responsables de
l'agriculture et de la forêt
programmes budgétaires
Mesdames et Messieurs les correspondants régionaux
Monsieur le Chef du bureau du Cabinet
achat
I. Relèvement du seuil à 15 000 euros HT et traçabilité de l'achat
Deux décrets du 9 et du 29 décembre 2011 (n° 2011-1853 et 2011-2027) ont modifié les seuils du code des
marchés publics. Ils ont notamment modifié l'article 28 du code des marchés publics (CMP) en relevant de 4
000 euros à 15 000 euros hors taxes (HT) le seuil de dispense de publicité et de mise en concurrence des
marchés publics.
Ce relèvement est assorti des garanties nécessaires vis-à-vis des principes de la commande publique :
Le III de l'article 28 du CMP dispose que « le pouvoir adjudicateur peut également décider que le marché sera
passé sans publicité ni mise en concurrence préalables si son montant estimé est inférieur à 15 000 euros HT.
Lorsqu'il fait usage de cette faculté, il veille à choisir une offre répondant de manière pertinente au besoin, à
faire une bonne utilisation des deniers publics et à ne pas contracter systématiquement avec un même
prestataire lorsqu'il existe une pluralité d'offres potentielles susceptibles de répondre au besoin. »
En dessous du seuil de 15 000 euros HT, les principes fondamentaux de la commande publique précités
doivent donc continuer à être respectés. La direction des affaires juridiques (DAJ) dans sa note pratique en
date du 12 décembre 2011 relative au décret du 9 décembre 2011 susmentionné, rappelle que le pouvoir
adjudicateur devra être à même de justifier les motifs de son choix et d'assurer la traçabilité des procédures
employées selon la nature et le montant de la prestation achetée notamment devant le juge (production des
devis sollicités, des référentiels de prix ou des guides d'achat utilisés …).
Afin d'assurer, au sein du MAAPRAT, un strict respect de l'article 28 du CMP et de cette « traçabilité de
l'achat », les pouvoirs adjudicateurs devront, pour tout achat supérieur à 4 000 euros HT, solliciter trois
offres au minimum, sauf cas dûment justifié.
Par ailleurs, il convient de rappeler que toute procédure d'achat, dès le premier euro dépensé (y compris donc
pour tout achat d'un montant inférieur à 4 000 euros HT ou un achat payé par la régie), est un marché
public. Le service prescripteur (service gestionnaire) se doit donc de respecter les principes fondamentaux
définis à l'article 1er du code des marchés publics : la liberté d'accès à la commande publique, l'égalité de
traitement des candidats et la transparence des procédures.
-2-
Ainsi, depuis le 1er janvier 2012, tout marché de fournitures ou de services d'un montant compris entre 15
000 et 130 000 euros HT, et tout marché de travaux d’un montant compris entre 15 000 et 5 000 000 euros
HT, doit faire l'objet d'une « procédure adaptée » au sens de l'article 28 du code des marchés publics.
La procédure adaptée est définie comme une procédure dont « les modalités sont librement fixées par le
pouvoir adjudicateur en fonction de la nature et des caractéristiques du besoin à satisfaire, du nombre ou de la
localisation des opérateurs économiques susceptibles d'y répondre ainsi que des circonstances de l'achat ».
Les règles de procédure et de publicité à respecter en fonction du montant du marché ainsi que l'ensemble
des documents du marché nécessaires pour l'engagement juridique et comptable du marché, ainsi que la
saisie de ce dernier dans CHORUS, par le centre de service comptable et financier (CSCF), sont détaillées en
annexe 1 pour les marchés de fournitures et de services, et en annexe 2 pour les marchés de travaux.
En annexe 3 sont détaillées les modalités de computation des seuils des opérations immobilières.
Le recours au bureau de la commande publique et des achats est obligatoire pour tout achat d'un
montant supérieur à 15 000 euros HT. Pour les achats d'un montant plus faible le BCPA pourra
apporter son assistance, sur demande.
II. Rappel des responsabilités nées des marchés publics
A . Responsabilité pénale
Le service prescripteur doit être en mesure d'apprécier de manière objective le seuil de 15 000 euros HT. Le
besoin doit être apprécié de manière globale, il est formellement interdit de scinder les achats pour rester
artificiellement sous le seuil de 15 000 euros HT.
Le 2° du II de l'article 27 du code des marchés publics dispose en effet :
« En ce qui concerne les fournitures et les services, il est procédé à une estimation de la valeur totale des
fournitures ou des services qui peuvent être considérés comme homogènes soit en raison de leurs
caractéristiques propres, soit parce qu'ils constituent une unité fonctionnelle » 1.
S'agissant des marchés de travaux, le 1° du II de l'article 27 du code des marchés publics précise :
« En ce qui concerne les travaux, sont prises en compte la valeur globale des travaux se rapportant à une
opération portant sur un ou plusieurs ouvrages ainsi que la valeur des fournitures nécessaires à leur
réalisation que le pouvoir adjudicateur met à disposition des opérateurs.
Il y a opération de travaux lorsque le pouvoir adjudicateur prend la décision de mettre en œuvre, dans une
période de temps et un périmètre limités, un ensemble de travaux caractérisé par son unité fonctionnelle,
technique ou économique.»
Le recours injustifié à la « procédure adaptée » à la suite d'un fractionnement abusif d'une opération dans le
but de ne pas dépasser les seuils de procédures formalisées de publicité de mise en concurrence est
susceptible d'être poursuivi pénalement.
La bonne pratique consiste donc à programmer ses achats afin de les mutualiser et limiter ainsi le nombre de
devis.
A défaut, la personne qui signe le marché (le pouvoir adjudicateur) prend un risque pénal : en effet le délit
d'octroi d'avantage injustifié (ou délit de favoritisme) peut être constitué quel que soit le montant du marché
(C.Cass. crim., n°06-81924, 14 février 2007). Un marché public d’études d'un montant inférieur à 6.000 € « attribué
non pas en fonction de critères objectifs de choix découlant des propositions faites par les candidats mais pour faire
plaisir à un tiers avec qui elle entretenait des relations d'amitié […] » a donné lieu à une condamnation à deux mois
d’emprisonnement avec sursis et 3 000 euros d’amende.
Pour mémoire, l'article 432-14 du code pénal qui définit le délit d'octroi d'avantage injustifié prévoit que ce délit
est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.
Il existe un second risque pénal encouru dans les contrats publics, la « prise illégale d'intérêt » qui
consiste dans l'immixtion d'un intérêt privé de quelque nature qu'il soit (familial, politique, moral, pécuniaire)
dans l'adoption ou dans la surveillance d'un acte administratif. Cet acte peut donc se rattacher à la passation,
ou à l'exécution d'un contrat. Il convient donc pour éviter toute prise illégale d'intérêt que l'agent se retire du
1
voir également en ce sens le paragraphe 8.2 de la circulaire du 29 décembre 2009 relative aux guide de bonnes pratiques
en matière de marchés publics.
-3-
processus décisionnel conduisant à nouer la relation contractuelle et s'abstienne de toute influence sur le
processus.
Pour mémoire, l'article 432-13 du code pénal qui définit la prise illégale d'intérêt par un agent d'une
administration publique notamment prévoit que ce délit est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000
euros d'amende.
B. Responsabilité financière
En sus des risques pénaux susmentionnés, les mêmes personnes sont également susceptibles d'être
poursuivies devant la Cour de discipline budgétaire et financière (CDBF), juridiction financière de l'ordre
administratif chargée de réprimer les infractions en matière de finances publiques (article L. 314-8 du code
des juridictions financières (CJF)).
L'article L. 312-1 du CJF liste les personnes justiciables devant cette Cour, parmi lesquels sont concernés au
sein du MAAPRAT les agents et les membres du cabinet (à l'exception du ministre).
Au stade de la passation, la CDBF sanctionne régulièrement les pratiques visant, soit à s'affranchir des
procédures de publicité et de mise en concurrence, soit à les en priver d'effet. Ainsi a-t-elle infligé une amende
de 5 000 francs à la personne signataire d'un marché à l'origine, notamment, d'un découpage artificiel des
commandes en passant des commandes au-dessous du seuil, ultérieurement complétées par des marchés de
régularisation (CDBF, 6 novembre 1992, CPAM de Melun, n° 96-262).
A noter que la Cour des comptes, autre juridiction financière de l'ordre administratif, est chargée quant à
elle de contrôler la régularité de comptes publics. Par les rapports et les arrêts qu'elle rend, la Cour des
comptes est aussi amenée à porter des appréciations en matière de commande publique, aussi bien sur le
respect des règles qui encadrent les procédures d'achat que sur les conditions d'économie d'efficience et
d'efficacité des procédures.
C. Responsabilité administrative
Compétence du pouvoir adjudicateur pour passer le marché
Chaque service doit s'assurer qu'il est juridiquement compétent pour passer un marché. Chaque famille
d’achat relève exclusivement de la compétence d’une autorité administrative particulière, conformément à la
circulaire SG/SAFSL/SDLP/C2009-1512 du 8 avril 2009 relative aux compétences des différents pouvoirs
adjudicateurs en administration centrale.
Au sein du MAAPRAT, le BCPA assure un premier contrôle sur la compétence effective des services
prescripteurs ainsi que sur les procédures dont il a connaissance dans le cadre des marchés programmés par
les directions d'administration centrale.
Un contrôle de second niveau est réalisé par le CSCF concernant les pièces du marché (pièces listées dans
les annexes 1 et 2).
Enfin, le comptable est tenu, en application de l'article 12 du règlement général sur la comptabilité publique,
de vérifier la qualité de l'ordonnateur (le pouvoir adjudicateur en l'occurrence) sous peine d'engager sa propre
responsabilité (Cour des comptes, 25 novembre 2010, commune d'Antrain, n° 59362).
Risques contentieux
Plusieurs types de recours administratifs sont également susceptibles d'être formés à l'encontre d'un marché
public, en particulier au stade de la passation de celui-ci.
Avant la signature du marché, un référé précontractuel peut être engagé par toute personne qui a un intérêt
à conclure le contrat et qui est susceptible d'être lésée par le manquement invoqué, en application des
dispositions des articles L. 551-1 et suivants du code de justice administrative (CJA) « […] en cas de
manquement aux obligations de publicité et de mise en concurrence auxquelles est soumise la passation
par les pouvoirs adjudicateurs de contrats administratifs ayant pour objet l'exécution de travaux, la livraison de
fournitures ou la prestation de services, avec une contrepartie économique constituée par un prix ou un droit
d'exploitation, ou la délégation d'un service public. »
-4-
Dans ce cas, le juge peut ordonner à l'auteur du manquement de se conformer à ses obligations, suspendre
l'exécution de la procédure, annuler les décisions qui se rapportent à la passation du contrat et supprimer les
clauses ou prescriptions destinées à figurer dans le contrat et qui méconnaissent lesdites obligations.
Après la signature du marché, un référé contractuel (articles L. 551-13 et suivants du CJA) peut être engagé
par les personnes qui ont un intérêt à conclure le marché et qui sont susceptibles d'être lésées par des
manquements aux obligations de publicité et de mise en concurrence auxquelles ils sont soumis, à condition
que cette personne n'ait pas déjà engagé un référé précontractuel.
Le juge a alors le pouvoir de suspendre, de résilier ou d’annuler le marché en fonction de la gravité du
manquement.
A noter également que le juge a déjà admis un recours en référé suspension ou en annulation du contrat de
candidats évincés à un contrat dans sa décision Tropic Travaux (CE, 16 juillet 2007, société Tropic travaux
signalisation, n° 291545).
Mes services se tiennent à votre disposition afin de vous assister dans la mise en œuvre de la présente note
de service.
Le Directeur des affaires financières, sociales et logistiques
Christian Ligeard
-5-
ANNEXE 1
Règles applicables aux marchés de fournitures et de services passés selon la procédure adaptée de 0 à 130 000 € HT
au sein des services centraux du MAAPRAT
Valeur estimée du ou des
besoins
De 0 à 3 999 € HT
Procédure retenue
Publicité –
Informations transmises aux candidats potentiels
Le service prescripteur n'a pas
de publicité ni de mise en
concurrence obligatoire à
réaliser.
Pas de publicité. Le service prescripteur doit veiller
cependant à la bonne appréciation du seuil et il doit
pouvoir démontrer qu'il a retenu l'offre économiquement la
plus avantageuse.
Documents du marché nécessaires pour
l'engagement juridique et comptable
du marché ainsi que sa saisie dans CHORUS par
le CSCF1
- la copie du devis du prestataire retenu
Pour les cartes achats de niveau 1, il est rappelé que le
montant global des achats annuels ne doit pas dépasser
3 999 euros HT par achat de nature homogène.
De 4 000 à 14 999 € HT
De 15 000 à 89 999 € HT
à l'exception des marchés de
services relevant de l'article
30 du CMP2 (MAPA à partir
de 15 000 € HT et au delà de
89 999 € HT )
le devis retenu
un extrait Kbis
un RIB
un rapport d’analyse des offres préparé par le
service prescripteur
- la copie des deux autres devis sollicités
- OU un certificat administratif justifiant l'absence
de recours à la concurrence (urgence de la
prestation, compétence exclusive du fournisseur)
Le service prescripteur réalise la
publicité et la mise en
concurrence en sollicitant au
moins trois devis.
Informations minimum à apporter aux candidats :
- la nature et l'objet du marché
- la durée d’exécution
- les modalités de paiement
- les critères d’attribution
- les pièces attendues à l’appui de l’offre (devis détaillé,
mémoire technique, planning détaillé )
-
PRISE EN CHARGE DE LA
PASSATION DU MARCHE OU
DE L'ACCORD-CADRE PAR
LE BCPA :
Informations minimum :
- la nature et l'objet du marché
- la durée d’exécution
- les modalités de paiement
- les critères d’attribution
- la date limite de remise des offres (à fixer en respectant
un délai raisonnable de 3 semaines en moyenne entre la
-
la copie de l'avis publié
l’acte d’engagement signé du prestataire,
la copie du CCTP et du CCAP
un extrait Kbis
un RIB
les formulaires de présentation du candidat
(DC1 et DC2 ou équivalents)
1 A compter de 15 000 euros HT, les pièces dématérialisées du marché (à l'exception du NOTI5, NOTI6, l'AE et du DC4 le cas échéant, ajoutés après notification du marché)
sont disponibles en consultation pour les services prescripteurs comptables et le CSCF sur le réseau du MAAPRAT à l'adresse suivante : réseau (P :) /
Documents_marchés_publics.
2 Notamment : les services d'hôtellerie et de restauration, les services juridiques, les services d'éducation et de formation professionnelle, les services sociaux et sanitaires, les
services récréatifs, culturels et sportifs.
-publicité obligatoire :
sur le site de la « PLACE »
jusqu' à 19 999 € HT (coût :
gratuit) et au BOAMP web à
partir de 20 000 euros € HT
(coût : une unité de publication
BOAMP) 3
-phase de négociation
-notification du marché
De 90 000 à 130 000 € HT
Le BCPA se charge de la
publicité obligatoire au BOAMP
papier (coût : 8 unités de
publication BOAMP)4 ou dans
un journal habilité à recevoir des
annonces légales obligatoire
(coût à la ligne)
-phase de négociation
publication de l'information sur le site et cette date limite
de remise des plis)
- les pièces attendues à l’appui de l’offre (mémoire
technique, planning détaillé)
- le cas échéant, une phase de négociation à prévoir
Documents à joindre à l’avis :
- un acte d 'engagement (AE)
- un cahier des clauses techniques particulières (CCTP)
- un cahier des clauses administratives particulières
(CCAP)
- un règlement de la consultation
Le modèle d’avis mis à la disposition par le BOAMP fixe
les informations minimum à renseigner. Il faut en outre
présenter au moins :
- la date limite de remise des offres (à fixer en respectant
un délai raisonnable de 3 semaines en moyenne entre la
publication de l'information et cette date limite de remise
des plis)
- les pièces attendues à l’appui de l’offre (mémoire
technique, planning détaillé )
- le cas échéant, une phase de négociation à prévoir
-notification du marché
Documents à joindre à l’avis :
- un acte d 'engagement
- un CCTP
- un CCAP
- un règlement de la consultation
- les justificatifs sociaux et fiscaux de l’attributaire
(attestation de déclarations sociale et fiscale et
NOTI2 ou équivalent)
- le (les) formulaire(s) de notification du marché
(NOTI 5)
- le (les) certificat(s) de cessibilité de créance(s)
(NOTI 6)
- un rapport d’analyse des offres préparé par le
service prescripteur
- le cas échéant en cas de sous-traitance, le DC4
- le cas échéant les pièces de l'accord-cadre (AE,
CCTP, CCAP)
- OU un certificat administratif justifiant l'absence
de recours à la concurrence (urgence de la
prestation, compétence exclusive du fournisseur)
- la copie du ou des avis publiés
- l’acte d’engagement signé du prestataire, la
copie du CCTP et du CCAP
- un extrait Kbis
- un RIB
- les justificatifs sociaux et fiscaux de l’attributaire
(attestation de déclarations sociale et fiscale et
NOTI2 ou équivalent)
- le (les) formulaire(s) de notification du marché
(NOTI 5)
- le (les) certificat(s) de cessibilité de créance(s)
(NOTI 6)
- un rapport d’analyse des offres préparé par le
service prescripteur.
- le cas échéant en cas de sous-traitance, le DC4
- le cas échéant les pièces de l'accord-cadre (AE,
CCTP, CCAP)
3 Depuis le 1er juillet 2011, le coût d'une unité de publication est de 90 euros TTC ; le MAAPRAT a souscrit à une tarification au forfait qui rend gratuit les insertions liées à une
insertion principale tels que les avis rectificatifs et d'annulation.
4 Depuis le 1er juillet 2011, le coût d'une unité de publication est de 90 euros TTC ; le MAAPRAT a souscrit à une tarification au forfait qui rend gratuit les insertions liées à une
insertion principale tels que les avis rectificatifs et d'annulation.
ANNEXE 2
Règles applicables aux marchés de travaux passés selon la procédure adaptée de 0 à 5 000 000 € HT
au sein des services centraux du MAAPRAT
Valeur estimée du ou des
besoins
De 0 à 3 999 € HT
De 4 000 à 14 999 € HT
De 15 000 à 89 999 € HT
Procédure retenue
Publicité –
Informations transmises aux candidats potentiels
Le service prescripteur n'a pas
de publicité ni de mise en
concurrence obligatoire à
réaliser.
Pas de publicité. Le service prescripteur doit veiller
cependant à la bonne appréciation du seuil et il doit
pouvoir démontrer qu'il a retenu l'offre économiquement la
plus avantageuse.
Le service prescripteur réalise la
publicité et la mise en
concurrence en sollicitant au
moins trois devis.
Informations minimum à apporter aux candidats :
- la nature et l'objet du marché
- la durée d’exécution
- les modalités de paiement
- les critères d’attribution
- les pièces attendues à l’appui de l’offre (devis détaillé,
mémoire technique, planning détaillé )
-
PRISE EN CHARGE DE LA
PASSATION DU MARCHE OU
DE L'ACCORD-CADRE PAR
LE BCPA :
Informations minimum :
- la nature et l'objet du marché
- la durée d’exécution
- les modalités de paiement
- les critères d’attribution
- la date limite de remise des offres (à fixer en respectant
un délai raisonnable de 3 semaines en moyenne entre la
publication de l'information sur le site et cette date limite
de remise des plis)
- les pièces attendues à l’appui de l’offre (mémoire
technique, planning détaillé, certificat de visite de site)
- le cas échéant, une phase de négociation à prévoir
- la copie de l'avis publié
- l’acte d’engagement signé du prestataire, la
copie du CCTP et du CCAP
- un extrait Kbis
- un RIB
- les formulaires de présentation du candidat
(DC1 et DC2 ou équivalents)
- les justificatifs sociaux et fiscaux de l’attributaire
(attestation de déclarations sociale et fiscale et
NOTI2 ou équivalent)
- le (les) formulaire(s) de notification du marché
(NOTI 5)
- le (les) certificat(s) de cessibilité de créance(s)
- publicité obligatoire :
sur le site de la « PLACE »
jusqu' à 19 999 € HT (coût :
gratuit) et au BOAMP web à
partir de 20 000 euros € HT
(coût : une unité de publication
BOAMP)2
Documents du marché nécessaires pour
l'engagement juridique et comptable
du marché ainsi que sa saisie dans CHORUS
par le CSCF1
- la copie du devis du prestataire retenu
le devis retenu
un extrait Kbis
un RIB
un rapport d’analyse des offres préparé par le
service prescripteur
- OU un certificat administratif justifiant l'absence
de recours à la concurrence (urgence de la
prestation, compétence exclusive du fournisseur)
1 A compter de 15 000 euros HT, les pièces dématérialisées du marché (à l'exception du NOTI5, NOTI6, de l'AE et du DC4 le cas échéant, ajoutés après notification du marché)
sont disponibles en consultation pour les services prescripteurs comptables et le CSCF sur le réseau du MAAPRAT à l'adresse suivante : réseau (P :) /
Documents_marchés_publics.
-phase de négociation
-notification du marché
De 90 000 à 5 000 000 € HT
-Le BCPA se charge de la
publicité obligatoire au BOAMP
papier (coût : 8 unités de
publication BOAMP)3 ou dans
un journal habilité à recevoir des
annonces légales obligatoire
(coût à la ligne)
-phase de négociation
Documents à joindre à l’avis :
- un acte d 'engagement (AE),
- un cahier des clauses techniques particulières (CCTP)
- un cahier des clauses administratives particulières
(CCAP)
Le modèle d’avis mis à la disposition par le BOAMP fixe
les informations minimum à renseigner. Il faut en outre
présenter au moins :
- la date limite de remise des offres (à fixer en respectant
un délai raisonnable de 3 semaines en moyenne entre la
publication de l'information et cette date limite de remise
des plis)
- les pièces attendues à l’appui de l’offre (mémoire
technique, planning détaillé, certificat de visite de site)
- le cas échéant, une phase de négociation à prévoir
-notification du marché
Documents à joindre à l’avis :
- un acte d 'engagement
- un CCTP
- un CCAP
- un règlement de la consultation
(NOTI 6)
- un rapport d’analyse des offres préparé par le
service prescripteur.
- le cas échéant en cas de sous-traitance, le DC4
- le cas échéant les pièces de l'accord-cadre (AE,
CCTP, CCAP)
- OU un certificat administratif justifiant l'absence
de recours à la concurrence (urgence de la
prestation, compétence exclusive du fournisseur )
- la copie du ou des avis publiés
- l’acte d’engagement signé du prestataire, la
copie du CCTP et du CCAP
- un extrait Kbis
- un RIB
- les formulaires de présentation du candidat
(DC1 et DC2 ou équivalents)
- les justificatifs sociaux et fiscaux de l’attributaire
(attestation de déclarations sociale et fiscale et
NOTI2 ou équivalent)
- le (les) formulaire(s) de notification du marché
(NOTI 5)
- le (les) certificat(s) de cessibilité de créance(s)
(NOTI 6)
- un rapport d’analyse des offres préparé par le
service prescripteur
- le cas échéant en cas de sous-traitance, le DC4
- le cas échéant les pièces de l'accord-cadre (AE,
CCTP, CCAP)
2 Depuis le 1er juillet 2011, le coût d'une unité de publication est de 90 euros TTC ; le MAAPRAT a souscrit à une tarification au forfait qui rend gratuit les insertions liées à une
insertion principale tels que les avis rectificatifs et d'annulation.
3 Depuis le 1er juillet 2011, le coût d'une unité de publication est de 90 euros TTC ; le MAAPRAT a souscrit à une tarification au forfait qui rend gratuit les insertions liées à une
insertion principale tels que les avis rectificatifs et d'annulation.
Annexe 3
Modalités de computation des seuils dans le cadre des opérations immobilières
Un certain nombre d'opérations immobilières d'envergure ont été initiées au MAAPRAT.
Si ces opérations ont globalement trait à des travaux, elles se décomposent néanmoins en plusieurs
marchés, certains étant des marchés de travaux tandis que d'autres sont qualifiés de marchés de services.
Or les modalités de calcul de la computation des seuils (ou de calcul de la valeur estimée des
marchés) diffèrent d'un type de marché à l'autre.
A noter que la notion de computation des seuils est particulièrement importante en ce qu'elle permet,
alors même que l'opération immobilière dans son ensemble conduit généralement au dépassement des
seuils de procédures formalisées, de passer certains marchés, compris au sein d'une telle opération, dans le
cadre d'une procédure adaptée.
◦
Marchés de travaux compris dans une opération immobilière :
Le 1° du II de l'article 27 du code des marchés publics précise que « en ce qui concerne les travaux,
sont prises en compte la valeur globale des travaux se rapportant à une opération portant sur un ou
plusieurs ouvrages ainsi que la valeur des fournitures nécessaires à leur réalisation que le pouvoir
adjudicateur met à disposition des opérateurs.
Il y a opération de travaux lorsque le pouvoir adjudicateur prend la décision de mettre en oeuvre,
dans une période de temps et un périmètre limités, un ensemble de travaux caractérisé par son unité
fonctionnelle, technique ou économique.» .
La notion d'opération de travaux est donc importante de même que les trois critères alternatifs
d'unité fonctionnelle, technique ou économique.
◦
Marchés de services compris dans une opération immobilière :
Le 2° du II de l'article 27 du code des marchés publics prévoit que « en ce qui concerne les
fournitures et les services, il est procédé à une estimation de la valeur totale des fournitures ou des
services qui peuvent être considérés comme homogènes soit en raison de leurs caractéristiques
propres, soit parce qu'ils constituent une unité fonctionnelle ».
Si depuis l’entrée en vigueur du CMP de 2006, le pouvoir adjudicateur n’est plus tenu au respect de
la nomenclature définie par un arrêté du 13 décembre 2001 qui classait les prestations de services
homogènes au sein de familles homogènes, cette typologie reste toutefois encore largement utilisée par
les acheteurs publics et il est décidé de continuer à s'y référer au sein du MAAPRAT.
On distingue ainsi quatre types de familles homogènes de prestations de services comprises dans
une opération immobilière :
-maîtrise d'ouvrage déléguée (MOD),
-maîtrise d'œuvre et ordonnancement pilotage et coordination (OPC),
-conduite d'opération et assistance à la maîtrise d'ouvrage (AMO),
-études, analyses et contrôles nécessaires à la réalisation d'un ouvrage (à l'exclusion des analyses
et essais des matériaux, produits et matériels d'installation et d'équipement immobilier) : études nécessaires
à la programmation d'un ouvrage (y compris diagnostic, études économiques, topographiques et de sol) et à
la gestion de l'opération, contrôles techniques, essais et missions de sécurité liées à la construction.
◦
Marchés de travaux ou de services à lots séparés dans une opération immobilière
Selon l'article 27 du CMP, le montant d’un marché alloti s’apprécie sur la base de la totalité des lots
qui le compose. Ainsi, la procédure de passation du marché applicable (MAPA ou procédure formalisée) est
celle résultant de la valeur cumulée des lots.
Toutefois, dans certains cas, l’article 27 du CMP admet des exceptions à ce principe.
En effet, le pouvoir adjudicateur peut recourir à une procédure adaptée même si la valeur totale des
lots est égale ou supérieure aux seuils des procédures formalisées. Cette exception est possible pour :
- les lots inférieurs à 80 000 euros HT dans le cas de marchés de fournitures et de services (article 27-III1° du CMP)
- les lots inférieurs à 1 000 000 euros HT dans le cas des marchés de travaux (article 27-III-2° du CMP)
Cependant, le CMP pose une condition à cette possibilité, il faut que le montant cumulé de ces lots
n’excède pas 20 % de la valeur de la totalité des lots. Cette dérogation peut également s’appliquer aux lots
déclarés infructueux ainsi qu’à ceux dont l’exécution est inachevée. En revanche, elle ne peut s’appliquer
aux accords-cadres et aux marchés qui ne comportent pas de montant minimum.
Téléchargement