Théorème 2. Soient X1, . . . , Xndes VA réelles discrètes mutuellement indépendantes sur un même espace
probabilisé (Ω,T, P ). Pour toutes fonctions f1, . . . , fntelles que fkest définie sur Im(Xk)à valeurs dans R,
f1(X1), . . . , fn(Xn)sont des VA réelles discrètes mutuellement indépendantes.
Théorème 3. Lemme des coalitions
Soient X1, . . . , Xndes VA réelles discrètes mutuellement indépendantes sur un même espace probabilisé
(Ω,T, P ). Soient n1, . . . , nkdes entiers tels que
k
X
i=1
ni=net ϕ1, . . . , ϕkdes fonctions telles que ϕiest définie
sur Rnià valeurs réelles.
Alors les VA ϕ1(X1, . . . , Xn1), ϕ2(Xn1+1, . . . , Xn1+n2), . . . , ϕk(Xn1+...+nk−1+1,...Xn)sont mutuellement in-
dépendantes.
Définition 7. Si (Xn)n∈Nest une suite de VA réelles discrètes définies sur un même espace probabilisé
(Ω,T, P ). On dit que c’est une suite de VA mutuellement indépendantes si pour toute partie finie I⊂N, les
VA (Xn)n∈Isont mutuellement indépendantes.
Si, de plus les (Xn)n∈Nont toutes la même loi, on dit que qu’elles sont indépendantes et identiquement
distribuées (iid).
3 Sommes, minimum, maximum
Proposition 4. Pour (X, Y )un couple de VA réelles discrètes et gune fonction définie sur Im(X)×Im(Y)
à valeurs dans R, la loi de la VA réelle discrète G=g(X, Y )est donnée par
∀z∈G(Ω), P (G=z) = X
(α,γ)∈Im(X)×Im(Y)
g(α,γ)=z
P((X=α)∩(Y=γ))
Remarques
1. On utilise donc la loi conjointe du couple (X, Y ).
2. Si Xet Ysont indépendantes, on peut écrire
∀z∈G(Ω), P (G=z) = X
(α,γ)∈Im(X)×Im(Y)
g(α,γ)=z
P(X=α)P(Y=γ))
3.1 Sommes
Proposition 5. Convolution discrète
Soient Xet Ydeux VA réelles discrètes. Pour tout z∈Im(X+Y)on a
P(X+Y=z) = X
α∈Im(X)
P((X=α)∩(Y=z−α))
Si de plus Xet Ysont à valeurs dans Net indépendantes, alors pour tout k∈Im(X+Y):
P(X+Y=k) =
k
X
i=0
P(X=i)P(Y=k−i)
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