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que la consultation individuelle et privée sont interdites.
Mathématiques
Vecteurs aléatoires discrets
Méthodes
I. Vecteurs aléatoires discrets à valeurs dans
2
¡
§ Vecteurs aléatoires discrets à valeurs dans
2
¡
. Soient X et Y deux variables aléatoires
réelles discrètes. L’application
(
)
2
(X,Y):
X(),Y()
www
¡
a est un vecteur aléatoire discret à
valeur dans
2
¡
(ou couple de variables aléatoires réelles discrètes).
§ Loi de probabilité ou loi conjointe de (X,Y). On appelle loi de probabilité (ou loi conjointe)
d’un couple de variables aléatoires réelles discrètes (X,Y), l’application
[ ] [ ]
(
)
(X,Y)()
p:
=Ç=
¡
a.
§ Loi marginale de X. Soient (X,Y) un couple de variables aléatoires réelles discrètes. On
appelle loi marginale de X, l’application
[ ] [ ]
( )
jY()
X()
p:
ipXiYj
ÎW
=Ç=
å
¡
a.
§ Loi conditionnelle de X sachant [Y=j]. Soient (X,Y) un couple de variables aléatoires
réelles discrètes et
jY()
ÎW
tel que p(Y = j)
¹
0. On appelle loi conditionnelle de X sachant
[Y=j], l’application :
(
)
[ ] [ ]
( )
X()
p:
pXiYj
Xi
ip Yj p(Yj)
=Ç=
==
==
¡
a.
§ Indépendance de deux variables aléatoires. Soient (X,Y) un couple de variables
aléatoires réelles discrètes. X et Y sont indépendantes si
[
]
[
]
(
)
(
)
(
)
(i,j)(X,Y)(),pXiYjpXipYj
"ÎW=Ç====.
II. Vecteurs aléatoires discrets à valeurs dans
n
¡
§ Vecteurs aléatoires discrets à valeurs dans
n
¡
. Soient n un entier naturel supérieur ou
égal à 2 et
(
)
i
1in
X
££
n variables aléatoires réelles discrètes.
L’application
( ) ( )
( )
n
i1in i
1in
X: X
££
££
ww
¡
a est un vecteur aléatoire discret à valeurs dans
n
¡
.
§ Loi de probabilité de (Xi)1=i=n. On appelle loi du vecteur aléatoire discret
i1in
(X)
££
,
l’application
[ ]
i1in
n
i1inii
i1
(X)()
p:
(K)pXK
££
££
=
æö
÷
ç
÷
=
ç
÷
ç
÷
ç
èø
¡
aI, également notée
(
)
i1in
i1in1122nn
(x)()
p:
(K)pXK,XK,...,XK
££
££
===
¡
a.
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Mathématiques
Vecteurs aléatoires discrets
§ Loi marginale de X1. Soit
i1in
(X)
££
un vecteur aléatoire discret à valeurs dans
n
¡
. On appelle
loi marginale de
1
X
, l’application
[ ]
j2jnj2jn
1
n
1jj
j2
(K)(X)()
X()
p:ipXiXK
££££ =
ÎW
æö
æö
÷
ç÷
ç
éù
÷
÷
ç=Ç=ç
÷
÷
çç
ëû
÷
÷
÷
ç
÷
çç
èø
èø
å
¡
aI.
§ Indépendance. Soit
i1in
(X)
££
un vecteur aléatoire discret à valeurs dans
n
¡
. Les variables
aléatoires
i1in
(X)
££
sont mutuellement indépendantes (ou indépendantes) si :
[ ] ( ) ( )
nn
i1ini1inii1122nnii
i1i1
(K)(X)(),pXKpXK,XK,...,XKpXK
££££
==
æö
÷
ç÷"ÎW=======
ç÷
ç ÷
ç
èø
ÕI.
§ Soit
i1in
(X)
££
un vecteur aléatoire discret à valeurs dans
n
¡
. Si les variables aléatoires
i1in
(X)
££
sont indépendantes, alors :
-toute permutation de
i1in
(X)
££
est indépendante,
-pour tout
p1,n
Î
§¨
, les variables aléatoires
i1ip
(X)
££
sont indépendantes et :
-pour tout
p1,n1
Î-
§¨
, toute fonction de
i1ip
(X)
££
est indépendante de toute fonction de
ip1in
(X)
+££
.
Soit nn
(X)
Î
¥
une suite de variables aléatoires discrètes. Cette suite est une suite de variables
aléatoires indépendantes si toute sous-suite finie de cette suite est constituée de variables
aléatoires indépendantes.
III. Opérations sur les variables aléatoires
§ Linéarité de l'espérance. Soient X et Y deux variables aléatoires réelles discrètes
admettant une espérance. On a : 2
(a,b),E (aXbY)aE (X)bE (Y)
"Î+=+¡.
§ Covariance. Soient X et Y deux variables aléatoires réelles discrètes admettant une
espérance et telles que XY admette également une espérance. On appelle covariance de X et
Y et on note
cov(X,Y)
, le nombre :
(
)
cov(X,Y)E((XE(X)(YE(Y))
=--
soit :
cov(X,Y)E(XY)E(X) E(Y)
=-
.
En particulier, on a :
cov(X,X)V(X)
=
.
§ Propriétés de la covariance. Soient X, Y et Z trois variables aléatoires réelles discrètes
admettant une espérance et telles que XZ et YZ admettent également une espérance.
On a :
2
(a,b),cov(aXbY,Z)a cov(X,Z)b cov(Y,Z)
"Î+=+¡,
cov(X,Y)cov(Y,X)
=
,
cov(X,Y)V(X)V(Y)
£.
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Mathématiques
Vecteurs aléatoires discrets
§ Variance d'une somme. Soient X et Y deux variables aléatoires réelles discrètes admettant
une variance et telles que XY admette une espérance. On a :
V(XY)V(X)V(Y)2cov(X,Y)
+=++
.
Plus généralement, pour tout entier n supérieur ou égal à 2 et pour toute suite
i1in
(X)
££
de
variables aléatoires réelles discrètes admettant une espérance et telles que, pour tout couple
2
ij
(i,j)1,n,XX
Χ¨ admette une espérance, on a
nn
iiij
i1i11ijn
VXV(X)2cov(X,X)
==£££
æö
÷
ç÷=+
ç÷
ç÷ç
èø
ååå .
Soient I et J deux sous-ensembles de
¥
, X et Y deux variables aléatoires réelles discrètes
telles que
{
}
i
X()x,iI
W
et
{
}
j
Y()y,jJ
W
, f une fonction définie sur
(X,Y) () et Zf(X,Y)
W=
. Z est une variable aléatoire discrète et, si la double somme
ijij
iI
jJ
f(x,y) p([Xx][Yy])
Î
Î
=Ç=
å
existe, alors Z admet une espérance et cette espérance
vaut : ijij
iI
jJ
E(Z)f(x,y) p([Xx][Yy])
Î
Î
==Ç=
å
.
En particulier, si E(XY) existe, on a : ijij
iI
jJ
E(XY)xy p([Xx][Yy])
Î
Î
==Ç=
å
.
Indépendance. Soient X et Y deux variables aléatoires réelles discrètes indépendantes. On a
alors :
-
cov(X,Y)0,
=
-
E(XY)E(X)E(Y)
=
(si X et Y admettent une espérance);
-
V(XY)V(X)V(Y)
+=+
(si X et Y admettent une variance).
Coefficient de corrélation linéaire. Soient X et Y deux variables aléatoires réelles discrètes non
constantes ou quasi-constantes. On appelle coefficient de corrélation linéaire et on note
x,y
r
le
nombre : x,y xy
cov(X,Y)
r=ss .
On a : x,yx,y
1 et 1 et si et seulement si (a,b),YaXb.
*
r£r=$δ=+
¡¡ Y est alors dite
fonction quasi-affine de X.
Stabilité pour la somme des lois binomiale et de Poisson. Soient X et X' deux variables
aléatoires réelles discrètes indépendantes,
- si X suit B(n,p) et X' suit B(n',p), alors (X+X') suit B(n+n',p),
- si X suit P(
l
) et X' suit P(
'
l
), alors (X+X') suit P
(')
l+l
.
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