Ça ressemble à une publicité : la dimension identitaire
Tout ce qui fait l’essence, pour ne pas dire la recette de Michel et Augustin est là. Chaque vidéo est en
effet un concentré des codes esthétiques et culturels de la marque. Le décor, d’abord, est la réplique quasi
exacte des packagings produits, principaux supports de communication de la marque depuis sa création.
On y retrouve donc les couleurs (le noir et le blanc de la vache, le jaune orangé du logo, le rose des fleurs
et de la baseline), la mascotte (une caricature illustrée des deux fondateurs) ainsi que l’univers décalé de
la marque, ce mélange si particulier de décontraction et de sérieux.
Un “naturellement décalé” qui se traduit aussi bien ici, sur la forme - le découpage grossier du mot
bonjour, l’aspect “collé décollé” de la fleur, le dessin non achevé de la mascotte (il reste des blancs), le
cadrage parfois maladroit des personnages ou encore leur défaut de maquillage rendant leurs émotions
perceptibles (les pommettes rouges, les fronts et les tempes brillantes, etc.) – que sur le fond – une
invitation à découvrir et à partager un produit “tout simplement” INCROYABLE !
Ça a des allures de réclame : la fonction émotionnelle
Il n’y a pas d’ambiguïté sur la fonction de représentation des personnages, comme en témoigne le célèbre
tablier, signe d’appartenance à la marque, porté par Michel et Augustin mais aussi par tous ceux qui au
quotidien participent à l’aventure entrepreneuriale (Emmanuelle, Nicolas, David, Marie-Sol et les autres).
Mais c’est leur engagement individuel et personnel qui surprend et surtout distingue cette
campagne des publicités corporate traditionnelles.
Michel et Augustin et le DIY - Sémiozine http://www.semiozine.com/michel-et-augustin-diy
2 sur 9 01/08/2014 10:23