infection à VIH I-Généralités Généralités Un peu d `histoire Le virus

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infection à VIH
I-Généralités
Historique
Le virus
S.Nguyen
Généralités
Un peu d ’histoire
„
SIDA= syndrome d ’immunodépression
acquise
„
conséquence d ’une infection par le
virus VIH apparue en 1981
„
responsable d ’une pandémie:
estimation fin 2004 de 39 millions de
personnes infectées ds monde
„
„
„
„
Juin 1981, USA :
augmentation inexpliquée de la fréquence de
cas de Pneumocystoses pulmonaires et de
sarcomes de Kaposi = 1ères manifestations
cliniques de l ’épidémie de SIDA
1983 : identification du VIH1 (Pr. Montagnier)
1986 : identification du VIH2 (Pr. Montagnier)
le VIH1 serait apparu avant le déclenchement
de l ’épidémie de SIDA
maladie à DO en France
Le virus
Le virus
VIH:
virus à ARN
enveloppé
„
„
„
de la famille des
rétrovirus:
„
ARN viral
ADN proviral
transcriptase inverse
„
erreurs de la transcriptase inverse:
1 erreur/ 1000 à 10 000 Nt copiés
=>1 mutation par cycle réplicatif
=>variabilité génétique intra et interindividuelle +++
=> obstacle à l ’élaboration d ’un vaccin
transcriptase
inverse
90 à 120 nm
1
Le virus
„
2 types de virus:
II-Aspects virologiques
VIH 1 =le + répandu
VIH 2 =Afrique de l ’ouest
moins transmissible
évolution vers stade SIDA - rapide
„
ils différent par leurs protéines
d ’enveloppe
1- Cycle réplicatif du VIH
1- cycle réplicatif
2- cellules cibles
3- histoire naturelle de l ’infection
1- Cycle réplicatif du VIH
1- pénétration du virus dans la cellule ( Recepteur CD4)
2- synthèse d ’ADN proviral à partir de l ’ARN viral par
la Transcriptase inverse
3- intégration de l ’ADN proviral au génome de la
cellule hôte par 1 intégrase virale
4- puis synthèse de nouveaux virions: 1 à 10 milliard/jour
(ADN transcrit en ARN génomique par ARN polymérase de la
cellule hôte, puis synthèse des prot et assemblage)
5- et sortie de la cellule par Bourgeonnement
CYCLE REPLICATIF DU VIH
Co-R
ARN viral
Gp120/gp41
CD4
ARN génomique
ARNm
Protéines:
Gag, Pol, Env
Cellules qui ont le recepteur CD4:
¦ Liaison, pénétration
„
§ Rétro transcription: RT
- lymphocytes CD4 +++
avec destruction rapide et perte de fonctionnalité
ADN viral
ADN intégré
2- Cellules cibles du VIH
¨ Transport
© Intégration: intégrase
ª Transcription: ARN pol
« épissage et transport
¬ traduction
­ découpage, assemblage
protéase
GC/VIH/99
- mais aussi
monocytes/macrophages
cellules dendritiques et de langherans
--> Reservoirs de virus
2
2- Cellules cibles du VIH
3- Histoire naturelle de l ’infection
Après l ’infection: PAS de guérison
=> maladie CHRONIQUE
„
„
Le virus transmet son matériel
génétique au Lc CD4 infecté
„
L ’ADN du virus va être incorporé à
l ’ADN de l ’organisme --> fabrication de
protéines
--> destruction du Lc infecté : È taux CD4
--> anomalie de fonctionnement du Lc CD4
3-Histoire naturelle de l ’infection
„
3-Histoire naturelle de l ’infection
Cette maladie chronique évolue en 3 phases:
CD4
AC anti-VIH
-aiguë après contamination
CD8
-chronique pré-SIDA : la + longue
pas ou peu de signes cliniques
mais réplication virale persistante
Virémie plasmatique
Virémie cellulaire
mois
- puis SIDA
Primoinfection
Années
Maladie asymptomatique
SIDA
GC/VIH/99
LA LYMPHOPENIE CD4
2ème phase
1ère phase
séroconversion asymptomatique
3-Histoire naturelle de l ’infection
3ème phase 4ème phase
progression SIDA
virus
„
C ’est une maladie mortelle
„
même si les progrès des traitements (tri et
quadri-thérapies) ont amélioré la survie
Etude réalisée dans les services hospitaliers parisiens
CD4
mois
¾ période pré HAART : 50% des patients sont vivants à 32
mois
¾ période HAART : 76% des patients sont vivants à 5 ans
Années
GC/VIH/99
3
Modes de contamination
III- modes de contamination
1-Voie sexuelle:
„
mode principal de contamination +++
50 à 60 % dans pays développés
90 % dans pays en voie de développement
1- voie sexuelle
2- voie sanguine
3- mère-enfant
„ infection à VIH = une IST
=> toujours y penser face à une autre IST
(syphilis, VHB,VHC, VHA, chlamydia, gonocoque, HSV, papillomavirus)
„
Modes de contamination
1-Voie sexuelle:
muqueuse buccale génitale ou rectale en contact
avec sécrétions sexuelles ou sang contenant du virus
Modes de contamination
-risque par acte sexuel estimé à 0,3 % en moyenne
1-Voie sexuelle: (suite)
„ risques augmentés si
-rapport anal passif : 0,5 à 3 %
actif : 0,01 à 0,18%
-rapport vaginal : 0,1 %
homme--> femme : 0,15 %
femme--> homme : 0,09 %
-rapport oro-génital ou anal: risque ?
- charge virale haute (primo-infection,
stade SIDA +++)
- infection ou lésion génitale
- rapport sexuel pendant les règles
Modes de contamination
Modes de contamination
„
risque varie en fonction du type de rapport
2-voie sanguine:
„ AES (0,34 %)
„ toxicomanie intra-veineuse (0,67 %)
„ transfusion sang et dérivés
(hémophiles+++, mise en place de
dépistage systématique depuis 1985)
3-transmission mère-enfant :
„ VIH 1 --> 20 % risque
„ VIH 2 --> 1%
„ allaitement --> 5 à 7 %
-déconseillé en France
-pays en développement: risque
malnutrition=> non déconseillé
4
Modes de contamination
3-transmission mère-enfant : (suite)
-transmission stt pendant les dernières semaines de
grossesse et lors accouchement
-risque diminué:
si AZT débuté entre 14 et 37ème semaine chez mère
et poursuivi pendt 6 premières semaines chez enfant
=> risque 6%, voire 1 à 2% si multithérapies
IV- Epidémiologie
1- Situation dans le monde
2- Situation en France
-risque diminué si césarienne programmée
1-Epidémiologie dans le monde
Estimation ONUSIDA/OMS fin 2004:
1- Epidémiologie dans le monde
„
=50% femmes
„
augmentations les + fortes :
en Asie centrale et Est (Chine+++)
et Europe de l ’est (Russie, Ukraine+++)
„
région la + touchée:
Afrique sub-saharienne
(25,4 millions en 2004 contre 24,4 millions en 2002)
„
en Europe: incidence stable
pas de baisse car pb prévention des comportements
1- Epidémiologie dans le monde
1- Epidémiologie dans le monde
5
1- Epidémiologie dans le monde
2-Epidémiologie en France
„
120 000 séropositifs en 12/2003
-->région parisienne+++
-->70% sont des hommes
-->6000 nouveaux diagnostics
„
part croissante des femmes
(>1/2 des nouveaux diagnostics en 2003-2004)
origine sub-saharienne avec contamination
hétérosexuelle
2- Epidemiologie en France
Évolution des modes de contamination:
prépondérance des cas hétérosexuels, avec moindre
accès au dépistage, origine sub-saharienne+++
=> diagnostic à un stade tardif, contamination ancienne
„
„ persistance de contamination par voie homosexuelle
--> diagnostic souvent au stade de primo-infection,
contamination récente
„
2- Epidémiologie en France
évolution des modes de contamination
2 500
2 000
1 500
1 000
Hétérosexuels
500
Homosexuels
0
1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003
diminution de contamination par UDI
UDI
année de diagnostic du sida
InVS, données au 31 mars 2004
1-Diagnostic indirect
V- Tests Diagnostics
1- Diagnostic indirect : sérologie
2- Diagnostic direct : AgP24, PCR
3- Fenêtre virologique et
sérologique
= Mise en évidence dans le sang des
anticorps induits par la présence du
virus VIH
„
c ’est la sérologie,utilisée en dépistage
„
en pratique: 2 tests ELISA par 2
techniques #
„
!! Pas sans l ’ACCORD du patient !!
6
LE DIAGNOSTIC SEROLOGIQUE : ELISA
‘ contact avec le sérum dilué
du patient
¨ contact avec un chromogène
AC non
spécifique
AC anti-VIH
Ag=protéines virales purifiées,
recombinantes, synthétiques
Modification de couleur
Lecture par
spectrophotométrie
1-Diagnostic indirect
Limites de la sérologie:
„ faux positifs
=> nécessite un test de confirmation
anticorps anti-VIH détectables
qu ’après la 3ème semaine
=> pas utile pour le diagnostic précoce
d ’infection
’ détection des complexes ag-AC
par une anti-Ig couplée à la
peroxydase
„
Peroxydase
Anti-Ig
GC/VIH/99
1-Diagnostic indirect (suite)
„
Toute sérologie positive ou douteuse doit être
confirmée par la mise en évidence d ’AC
dirigés contre des protéines virales
spécifiques:
2-Diagnostic direct
= détection du virus dans le sang
protéines et autres antigènes viraux
= Antigénémie P24
„
= Western Blot
sur un 2ème
prélèvement
2-Diagnostic direct
„
utile pour le diagnostic PRECOCE lors PI, ou si
sérologie douteuse
détectable que pendant 5 à 20 j
3- Fenêtre virologique et
sérologique
ou acides nucléiques: ARN viral ou
ADN proviral par PCR
Fenêtre virologique:
-->utile chez l ’enfant d ’une mère
infectée ou si sérologie douteuse
„
„ période durant la primo-infection pendant laquelle la
Fenêtre sérologique:
„
„
présence du virus ne peut pas être mise en évidence
= 10-11 premiers jours
ou culture
„
période durant la primo-infection pendant laquelle les
anticorps anti-VIH ne sont pas détéctés
= les 3 premières semaines
7
En résumé:
En résumé
Double test ELISA
2 méthodes différentes dont un de spécificité mixte VIH-1/2
Dissociation ou positifs
négatifs
2ème prélèvement
rien
si doute ++ contage
WESTERN BLOT
Ag p24
refaire ELISA 2-3mois
1- Charge virale VIH
VI- Tests de Suivi
1- Charge virale VIH
2- numération des lymphocytes
CD4
2- Taux de lymphocytes CD4
„
permet de QUANTIFIER le nombre de virus latent ou
réplicatif
„
mesurée par la quantité d ’ARN viral plasmatique en
routine:
=nombre de copies/mL
„
facteur pronostique majeur +++ (c ’est le reflet de la
vitesse d ’évolution: + la CV est élevée, + les CD4
vont baisser vite)
Impact de la charge virale: modèle de la
locomotive
Charge virale
„
„
diminution du taux de Lc CD4 <=>déficit immunitaire
1 000
normale : CD4 = 500 à 1200/mm3
rapport CD4/CD8 >1
10 000
100 000
„
CD4 et clinique -->permet de classer l ’infection
3 groupes: CD4 >500/mm3 - 200 à 500/mm3- < 200/mm3
„
en absence de ttt arv:
chute annuelle du taux de CD4= 60 à 100 /mm3
500
400
300
200
100
0
Décès
Taux de CD4 = reflet du déficit
immunitaire
8
1- PI et clinique
„
Asymptomatique dans 20 à 30 % cas !
„
Si symptomatique:
-début : en moyenne 15j après la
VI- Primo-infection VIH
contamination (5-30j)
1- clinique
2- biologie
3- pronostic
1- PI et clinique
Présentation clinique:
„ fièvre
„ céphalées - myalgies - arthralgies
„ asthénie - amaigrissement
„ atteintes cutanéo-muqueuses :
- pharyngite
-éruption cutanée maculo-papuleuse
-ulcération (buccales, génitales)
PI et clinique
-durée de l ’évolution : en moyenne 15j à qqs
semaines
-clinique variée et non spécifique => pb
pour évoquer le diagnostic
1- PI et clinique
Présentation clinique (suite)
„ adénopathies superficielles
„
troubles digestifs: diarrhée, nausée,
vomissements
„
troubles neurologiques (méningite,
méningo-encéphalite, mononévrite,
PRN…)
2- PI et biologie
Signes inconstants et non spécifiques:
„ Thrombopénie
„ leucopénie avec chute des Lc CD4, et
augmentation des Lc CD8
„ anomalies hépatiques
PI à VIH: rash morbilliforme
forte virémie, dissémination virale
9
2- PI et biologie
2ème phase
1ère phase
séroconversion asymptomatique
3ème phase 4ème phase
progression SIDA
virus
3- signification pronostique de la
PI à VIH
La PI symptomatique
= facteur pronostique péjoratif
„
„
CD4
mois
de +, la gravité des manifestations
cliniques ( neurologique +++) est
associée à l ’évolution + rapide vers
le SIDA
Années
1- clinique de la phase chronique
VII- phase chronique pré-SIDA
1- clinique
2- biologie
1- clinique de la phase chronique
„
„
C ’est la phase la + longue : une dizaine
d ’années
„
patient peu ou pas symptomatique
„
la réponse immune anti-VIH arrive à
maîtriser l ’infection
1- clinique de la phase chronique
Possible lymphadénopathie généralisée
persistante, non douloureuse
20 à 50 % cas
infections cutanéo-muqueuses d ’origine
virale ou fongique :
- peau : condylome, molluscum contagiosum
- muqueuses: candidose buccale ou génitale
„
„
ou asymptomatique
Molluscum contagiosum
(papules ombiliquées blanc-rosées)
du à un pox virus
10
1- clinique de la phase chronique
Condylome = crête de coq (du à un papillomavirus)
2- biologie de la phase chronique
Signes hématologiques:
„ leucopénie
„ thrombopénie
„ anémie
Paramètres virologiques :
„ charge virale VIH basse
„ chute du taux des Lc CD4
(de 60 à 100 /mm3/an)
VIII- stade SIDA
VIII- stade SIDA
A- introduction
B- infections opportunistes
C- complications tumorales
A- introduction
B- infections opportunistes
C- complications tumorales
stade SIDA
„
Se rencontre en cas d ’échec du
traitement antirétroviral ou de diagnostic
tardif
„ immunodépression +++ qui permet
-des infections opportunistes
-et/ou des complications tumorales
VIII- stade SIDA
A- introduction
B- infections opportunistes
C- complications tumorales
11
Infections opportunistes
Infections opportunistes
„
Traitement curatif :
celui d ’une infection aiguë
Seuil de CD4
prophylaxie primaire :
-débutée avant que n ’apparaisse l ’infection
-pour les patients VIH, sera instaurée si le taux de Lc
CD4 chute en dessous d ’une valeur seuil à risque
plusieurs pathogènes :
„ bactéries
„ virus
„ champignons
„ parasites
„
prophylaxie secondaire :
l ’ infection a eu lieu et a été traitée, il faut empêcher la
récidive
„
Infections opportunistes
Infections opportunistes
„
„
„
„
„
„
„
„
„
„
1- Pneumocystose pulmonaire
Infection par un parasite :
Pneumocystis carinii
= P. jirovechi
„
contamination aérienne
--> atteinte pulmonaire
1- pneumocystose pulmonaire
2- tuberculose
3- mycobactérie atypique
4- toxoplasmose cérébrale
5- CMV
6- cryptococcose
7- LEMP
8- candidoses digestives
9- diarrhées parasitaires
10- autres
1- Pneumocystose pulmonaire
Donne une atteinte pulmonaire :
„ toux sèche, dyspnée croissante et fièvre
„ en général : peu de SC
„ radiologie :
„
„
sd interstitiel:
opacités linéaires diffuses
agent opportuniste le + souvent
révélateur de la séro+ VIH (20%)
12
1- Pneumocystose pulmonaire
C ’est différent de l ’atteinte
pulmonaire par le pneumocoque:
„ apparition brutale, fièvre élevée, douleur
localisée
„ radiologie:
opacité localisée
et dense
(dite « alvéolaire »)
1- Pneumocystose pulmonaire
Traitement curatif :
bactrim fortes doses IV 3 semaines
„ puis prophylaxie 2aire:
bactrim faible dose PO
„
1- Pneumocystose pulmonaire
Diagnostic:
mise en évidence de
P. carinii sur des
prélèvements
pulmonaires, type
Lavage BronchoAlvéolaire
(= LBA)
2- Tuberculose
„
Infection par une bactérie:
mycobacterium tuberculosis (bacille de
Koch)
„
pb de santé publique +++,DO
sujets venant de zones endémiques,
conditions de vie précaires
„
prophylaxie 1aire: si CD4 < 200/mm3
bactrim faible dose PO
„
„
EI du bactrim: anémie, allergie cutanée
2- Tuberculose
„
„
„
possibilité de souches résistantes =>
antibiogramme
2- Tuberculose
VIH+ : risque d ’acquisition x 500
„
atteinte classiquement pulmonaire, mais
lésions extra-thoraciques possibles
(hépatique, urinaire, …)
„
diagnostic : IDR, radiographie
thoracique, prélèvements respiratoires
tout patient ayant une tuberculose doit
avoir une sérologie VIH
IDR systématique lors de découverte de
séro+ VIH
13
2- Tuberculose
2- Tuberculose
Traitement curatif : idem sujet immuno-compétent
tri ou quadri-thérapie pendant 2 mois :
isoniazide + rifampicine + pyrazinamide +/- ethambutol
à prendre le matin à jeun
„
„
„
puis : isoniazide et rifampicine pendant 4 mois
minimum
„
!!! Isolement respiratoire
par masque canard
„
pendant les 2 à 3 premières
semaines de ttt
„
jusqu ’à négativation des
prélèvements respiratoires
!!! Rifampicine => coloration orange des urines et
salive, et lentilles de contact
2- Tuberculose
Prévention secondaire:
„ pas nécessaire si le ttt curatif a été bien
conduit
„ car taux de rechute faible (< 6%)
3- Mycobactérie atypique disséminée
„
„
Clinique:
fièvre prolongée, sueurs,
amaigrissement +++,
hépato-spléno-mégalie, ADP,
diarrhée
biologie: anémie, pancytopénie, hépatite
à un stade avancé: CD4 < 50 /mm3
„ PAS de transmission interhumaine
=> pas d ’isolement, pas de masque
„
3- Mycobactérie atypique disséminée
Due à mycobacterium avium
intracellulare
incidence croissante, réservoir
ubiquitaire
3- Mycobactérie atypique disséminée
Diagnostic:
„
hémoculture sur milieu spécial (Dupontisolator)
„
maladie disséminée => prélèvements sur pls sites
- biopsie hépatique
- biopsie ganglionnaire
- fibroscopie gastrique + biopsie
- myélogramme + myéloculture
- LBA
14
3- Mycobactérie atypique disséminée
Traitement curatif:
„ pas de monothérapie
„ polychimiothérapie prolongée +++
clarythromycine + ethambutol + rifabutine
„ risque de rechute sous ttt
prévention primaire: CD4<75/mm3
rifabutine ou azithromycine ou clarythromycine
4- Toxoplasmose cérébrale
„
Uniquement par réactivation d ’une
infection ancienne
=> ne touche que des sujets avec sérologie toxoplasmose +
„
Ý immunité cellulaire => réactivation
endogène des kystes présents dans
l ’organisme
„
taux de CD4 < 100/mm3
4- Toxoplasmose cérébrale
4- Toxoplasmose cérébrale
„
Infection par Toxoplasma gondii
„
ubiquitaire : 70 % de la population générale a
des anticorps témoins d ’1 infection ancienne
prévalence de
la toxoplasmose
cérébrale dans
l ’infection VIH:
20 à 40 %
„
4- Toxoplasmose cérébrale
Clinique:
classiquement tableau neurologique focal fébrile
parfois insidieux : céphalées, fièvre inexpliquée
3 tableaux cliniques
„ abcès cérébral (déficit neurologique, coma,convulsions)
„ encéphalite toxoplasmique (convulsions, coma, céphalée)
„ abcès médullaire (déficit neurologique)
4- Toxoplasmose cérébrale
Diagnostic: difficile
„ imagerie cérébrale : IRM ou TDM cérébral
„ biologie:
-->sérologie toxoplasmose:
si - => pas une toxoplasmose cérébrale
--> Ponction lombaire : (si pas d ’HTIC)
éliminer un autre diagnostic
15
4- Toxoplasmose cérébrale
4- Toxoplasmose cérébrale
Traitement :
Prophylaxie primaire:
la réponse au ttt = argument diagnostic +++
--> c ’est un ttt d ’épreuve
„
traitement d ’attaque:
bi-thérapie, 6 semaines
pyriméthamine (Malocid) + sulfadiazine
sujets à sérologie + : si CD4< 200 /mm3
bactrim ( cf aussi pneumocystose)
„
„
puis traitement de relais à vie:
idem à demi-dose
„
sujets à sérologie - :
lavages des mains, des crudités,
bien cuire la viande,
éviter contact avec les chats
„
5- CMV
5- CMV
„
„
„
Réactivation d ’1 PI antérieure à CMV
à un stade tardif : CD4 <50/mm3
localisation classique : rétine
--> survie moyenne après 1 rétinite à CMV : 12 à 18
mois
--> 1 ère cause de cécité du VIH
--> évolution marquée par des rechutes de + en +
fréquentes
Clinique:
„ rétinite à CMV :
diagnostic par Fond d ’œil => à répéter
„
colite : douleur, fièvre, diarrhée, AEG
diagnostic par coloscopie (ulcérations muqueuses)
+ biopsie (culture + PCR)
„
neurologique : méningite
diagnostic par PL
5- CMV
5- CMV
Traitement curatif : (ttt d ’attaque)
„
par anti-herpétique :
ganciclovir - foscarnet - cidofovir - valganciclovir
Rétine normale
Prophylaxie secondaire :
„
„
indispensable si atteinte rétinienne ou neurologique
en 1er: ganciclovir PO, sinon formes IV
Rétinite à CMV
16
6- cryptococcose neuro-méningée
„
„
cryptococcus neoformans (1 champignon)
à un stade tardif : CD4 <50/mm3
contamination aérienne
pneumopathie
diffusion systémique et
localisation méningo-encéphalitique ( 80-90 %)
6- cryptococcose neuro-méningée
PL: cryptococcus
neoformans
(aspect de levure
encapsulée)
7- LEMP
„
6- cryptococcose neuro-méningée
= LeucoEncéphalopathie Multifocale Progressive
„ due au virus JC:
- ubiquitaire (75% population générale a été infectée)
- PI asymptomatique puis virus latent
„
VIH =>
déficit immunitaire
CD4 < 100/mm3
„
clinique: !! pas de céphalée, pas de fièvre, pas d ’HTIC
début insidieux puis aggravation irréversible (tbles
moteurs, visuels, démence…)
Gravité :
„ décès dans les 3 mois : 30%
„ survie moyenne : 11 mois
Diagnostic:
clinique, LCR, hémoculture, antigénémie
6- cryptococcose neuro-méningée
„
Traitement curatif : 8 semaines
amphotéricine B (2 sem)
puis azolés ( fluconazole, itraconazole)
„
prophylaxie secondaire à vie:
(sinon rechute dans 100% cas)
fluconazole PO
7- LEMP
Diagnostic:
IRM cérébrale, PL (PCR)
Biopsie cérébrale
„
=> réactivation
„
Traitement: aucun
décès en 6 mois
multithérapies anti-VIH
17
8- candidoses digestives
„
Champignons : Candida albicans +++,
C.krusei, C. glabrata
„
le + souvent CD4< 100/mm3
„
pathologie récidivante +++
„
ttt difficile car
Résistances
8- candidoses digestives
Prévalence lors infection à VIH:
„ candidoses buccales : 85-90 %
„ candidoses oesophagiennes : 30 %
clinique:
progressive de
„
„
8- candidoses digestives
dépôts blanchâtres, sur fond inflammatoire
dysphagie --> amaigrissement +++
8- candidoses digestives
Traitement curatif : par antifongiques
„ traitement local (ampho B,
fluconazole...) voire général
prophylaxie secondaire à discuter
fluconazole, ampho B per os
Candidose
oesophagienne
Candidose orale
9- diarrhées parasitaires
„
Contamination oro-fécale
=> hygiène +++
„
clinique variée : asymptomatique,
diarrhée, amaigrissement, occlusion…
„
traitement :symptomatique et antiparasitaire
10- autres
„
„
Herpes virus (zona,…)
infections bactériennes
18
Complications tumorales
VIII- stade SIDA
„
„
„
1- sarcome de Kaposi
2- lymphomes
3- autres cancers
A- introduction
B- infections opportunistes
C- complications tumorales
1- sarcome de Kaposi
„
„
Du à un herpès virus : HHV8
parfois mode de découverte de la
maladie
clinique:
„ nodules violacés au niveau de la peau
et des muqueuses
„ possibles formes pulmonaires
1- sarcome de Kaposi
1- sarcome de Kaposi
Diagnostic:
„ biopsie --> prolifération angiomateuse
traitement:
„ anti-rétroviral = restaurer l ’immunité
„ chimiothérapie possible
2- lymphomes
„
„
Fréquence élevée,∀
∀ le taux de CD4
certains liés à EBV, ou HHV8
clinique:
„ Adénopathies
„ localisation cérébrale, digestive
traitement:
„ chimiothérapie, radiothérapie
19
3- autres cancers
„
Col utérin
„
ano-rectaux
Traitements antirétroviraux
1- principes
2- molécules disponibles
3- quand l ’initier
4- effets indésirables
TRAITEMENT PREVENTIF
Traitements antirétroviraux
1- principes
2- molécules disponibles
3- quand l ’initier
4- effets indésirables
TRAITEMENT CURATIF
„
Traitement des maladies opportunistes
„
Traitement antirétroviral
„
Stimulation du système immunitaire
„
Préservatif
„
Sang : recherche du génome (risque
1/3.5 millions de dons de sang)
précautions (gants…)
„
Traitement de la femme enceinte
„
dépistage :ROLE DES CDAG
Le concept de la thérapeutique
antirétrovirale
Le virus : 1 à 10 milliards de particules virales
produites par jour
Destruction progressive des CD4 et du système
immunitaire
Plus la charge virale est élevée, plus la
destruction lymphocytaire est intense, plus
l’évolution de l’infection vers le sida et la mort
est rapide
20
Le concept de la thérapeutique
antirétrovirale
Bénéfices du traitement antirétroviral
Amélioration de la survie:
Abaisser au maximum la charge virale
„
„
Restaurer l’immunité
„
Freiner (arrêter) la progression de la
maladie
réduction de 80%
-du nombre de décès
-du nombre de cas de SIDA
-de l ’incidence des infections opportunistes
„
a transformé l ’infection VIH, létale pour plus de 90 %
„
des patients, en une infection chronique
n ’entraînant pas de déficit immunitaire significatif
Les limites des antirétroviraux
Les limites des antirétroviraux
„ L’éradication du VIH est impossible :
„ Effet incomplet sur la restauration immune
(fonction CD4)
1-
Inaccessibilité des antirétroviraux au
niveau de réservoirs constitués de cellules
latentes CD4 +
„ Contraintes des traitements au long cours
++
2-
Réservoirs persistants du fait de leur très
longue demi-vie
„ Complications métaboliques ++
3-
„ Bénéfice virologique transitoire : apparition de
souches virales mutantes résistantes
Réplication virale résiduelle
STRATEGIES ANTI-VIH : bloquer les étapes
gp120
Traitements antirétroviraux
ARN viral
ADN proviral
1- principes
2- molécules disponibles
3- quand l ’initier
4- effets indésirables
ADN intégré
ARNm
protéines
CD4
Rétro Transcriptase
Inhibiteurs de la fusion
Inhibiteurs de la RT
Analogues nucléosidiques
Non nucléosidiques
Inhibiteurs de l’intégrase
Inhibiteurs de la transcription
Inhibiteurs de l’assemblage
Inhibiteurs de protéase
GC/VIH/99
21
Molécules disponibles
„
révolution depuis 1996, concept des
multi-thérapies
„
Une vingtaine de molécules
„
appartenant à 4 classes définies selon
leur mode d ’action
1- inhibiteurs de fusion
„
1 molécule :
enfuvirtide = Fuzéon ® (T20)
Molécules disponibles
„
1- inhibiteurs de fusion
„
2- inhibiteurs Nucléosidiques de la
transcriptase inverse (INRT)
„
3- inhibiteurs Non Nucléosidiques de la
transcriptase inverse (INNRT)
„
4 - inhibiteurs de Protéase (IP)
2- inhibiteurs nucléosidiques de
la transcriptase inverse
„
„
„
en injection sous-cutanée
„
„
„
„
3- inhibiteurs non nucléosidiques
de la transcriptase inverse
„
„
„
delavirdine (DLV) = Rescriptor ®
névirapine (NVP) = Viramune ®
efavirenz (EFV) = Sustiva ®
zidovudine (ZDV) = Rétrovir ® ou AZT
didanosine (ddI) = Videx ®
lamivudine ( 3TC) = Epivir ®
stavudine (d4T) = Zérit ®
zalcitabine (ddC) =Hivid ®
abacavir (ABC) = Ziagen ®
4- inhibiteurs de protéase
„
„
„
„
„
„
„
indinavir (IDV) = Crixivan ®
nelfinavir (NFV) = Viracept ®
ritonavir (RTV) = Norvir ®
saquinavir (SQV) = Invirase ® ou
Fortovase ®
lopinavir (+ ritonavir) = Kaletra ®
atazanavir = Reyataz ®
amprénavir = Agénérase ®
22
On utilise des Associations
„
2 INRT + 1 IP
„
2 INRT + 1 INNRT
„
3 INRT
„
quadrithérapie?
INFECTION CHRONIQUE SOUS
TRAITEMENT
„
88 % des patients suivis à l’hôpital sont traités
„
58 % des patients traités sont en succès
virologique prolongé
„
70 % des patients traités ont des CD4 >
200/mm3
„
6 % des patients sont en échec thérapeutique
sévère.
Quand débuter un traitement
antirétroviral ?
Traitements antirétroviraux
1- principes
2- molécules disponibles
3- quand l ’initier
4- effets indésirables
Quand débuter un traitement
antirétroviral ?
Recommandé:
„
Patients symptomatiques ou au stade
SIDA (candidose oro-pharyngée récidivante
zona multimétamérique
amaigrissement
épisodes fébriles ou diarrhéiques prolongés)
„
Patients Asymptomatique + Taux de
lymphocytes CD4 < 200/mm3
„
On se base essentiellement sur la
clinique et la numération CD4
„
discussion avec le patient ( cf
observance +++)
Quand débuter un traitement
antirétroviral ?
Possible:
„
Patients Asymptomatiques
+Taux de lymphocytes CD4 entre 200
et 350/mm3
Importance de 2 examens successifs
Valeur de la charge virale si > 100 000
copies/ml
23
4- effets indésirables
Traitements antirétroviraux
1- principes
2- molécules disponibles
3- quand l ’initier
4- effets indésirables
„
Anomalies de la répartition des graisses
„
atteinte cardio-vasculaire (maladie coronaire)
„
troubles métaboliques (↑cholestérol, ↑TG, diabète)
„
toxicité mitochondriale(acidose lactique, myopathie,
neuropathie, fatigabilité…)
„
anomalies osseuses (ostéoporose)
Anomalies de la répartition des
graisses
Anomalies de la répartition des
graisses
Anomalies de la répartition des
graisses
Chirurgie réparatrice
24
Accident d ’exposition au sang
Accident d ’exposition au sang
1- définition
2- épidémiologie
3- conduite à tenir
1- définition
2- épidémiologie
3- conduite à tenir
AES-Définition
„
Accident d ’exposition au sang
Contact accidentel avec du sang ou un
liquide biologique contenant du sang
contaminé par:
- VIH et/ou
- VHB et/ou
- VHC
1- définition
2- épidémiologie
3- conduite à tenir
comportant soit :
„
- une effraction cutanée (piqûre, coupure)
- une projection sur une muqueuse (conjonctive, bouche)
- une projection sur une peau lésée (plaie, excoriation)
Type d’exposition
Répartition des AES parmis le personnel
soignant (étude dans 155 hôpitaux français en 1998)
(AES déclarés en médecine du travail de 1995 à 1997 dans les hôpitaux de
l’interrégion nord)
60%
50%
80%
57%
70%
77,9%
60%
40%
50%
30%
40%
20%
30%
16%
10%
12%
20%
15%
10%
11,6%
0%
Infirmiers et élèves
Infirmiers
et
infirmiers
élèves
infirmiers
aides-soignants
Aides-
soignants
médecins ou
Médecins
chirurgiens
ou
chirurgiens
9,7%
0%
autres
Piqûre
autres
BEH 1999
Coupure
Projection
0,7%
Autre
BEH-1999
25
Incidence des piqûres par type d’acte infirmier
invasif
Accident d ’exposition au sang
60%
57,5%
50%
40%
30%
17,5%
17,0%
20%
1- définition
2- épidémiologie
3- conduite à tenir
8,0%
10%
0%
prélèvement
sanguin
injections
mise en place de
perfusions
Chambres
Implantées
BEH-2002
Premiers soins à faire d’urgence (1)
Piqûres ou blessures cutanées
Premiers soins à faire d’urgence (2)
Projection sur muqueuses
(en particulier conjonctive)
!!! Ne PAS faire saigner
1-Nettoyage immédiat de la plaie:
•A l’eau courante et au savon
•Rinçage
Rincer abondamment
•de préférence avec sérum physiologique
2-Antisepsie avec au choix:
•Soluté de Dakin ou eau de javel à 12° diluée au 1/10°
(au moins 5 min)
•Polyvidone iodée solution dermique pure
(au moins 5 min)
•Alcool à 70° (au moins 5 min)
Conduite à tenir
•Sinon à l’eau au moins 5 minutes
Circulaire DGS/DH/DRT/DSS 98/228 du 9 avril 1998
Conduite à tenir
Sujet
exposé
Sujet
source
Personne source
connue comme
VIH positive
Personne source
de Sérologie VIH
inconnue
Consulter en URGENCE
le médecin du CISIH*, le médecin référent, le médecin du travail ou l’urgentiste
*Centre d’Information et de soins de
l’immunodéficience humaine
Rechercher:
• Traitements antérieurs
• Niveau immunitaire
• Charge virale
Demander son accord
pour pratiquer:
• Sérologie VIH, VHB, VHC
• Recherche de virémie pour
le VIH, VHB, VHC
Circonstance de survenue et quantification du risque
• Nature exacte de l’exposition
• Délai AES-consultation
• Statut sérologique du sujet source
• Facteurs modifiant le risque
Déclaration de
l’accident de travail
+
Décision thérapeutique Î
Suivi sérologique pendant 6
mois ± traitement
Circulaire DGS/DH/DRT/DSS 98/228 du 9 avril 1998
Circulaire DGS/DH/DRT/DSS 98/228 du 9 avril 1998
26
Déclaration de l’accident de travail
Déclaration obligatoire:
Délai de 24h dans Etablissements privés = accident de travail
Délai de 48h dans Etablissements publics = accident de
service
AES-Risques
„
Le risque de transmission du VIH est relativement
faible et inférieur à celui du VHC et du VHB
„
Le risque moyen de transmission de ces virus en cas
d’accident percutané exposant à du sang contaminé
est évalué à environ:
– 0,3% pour le VIH
– 5 à 10% pour le VHC
– 22 à 31% pour le VHB
„
Les cas les plus étudiés concernent les accidents
touchant le personnel de santé qui représentent 70%
des expositions déclarées en France
L’identité du sujet source doit rester confidentielle
L’AES doit être notifié au
service de médecine du
travail dont dépend le
soignant accidenté
Toute séroconversion sera
notifiée au RNSP*
*Réseau National de Santé Publique
Circulaire DGS/DH/DRT/DSS 98/228 du 9 avril 1998
AES-Risques
Décision de traitement antirétroviral
Délai entre l’exposition et la consultation
Nature de l’exposition du soignant
Sévérité de l’exposition
Risque élevé
Piqûres par aiguilles creuses souillées de sang +++(aiguilles de
prélèvement veineux et artériel)
Blessure profonde
Patient
source
Projection de
sang sur peau
lésée ou
muqueuse
Risque moindre
Piqûres à travers un gant avec aiguille pleine (aiguilles à suture)
Piqûres avec aiguilles SC ou IM ne contenant pas de sang
Risque encore plus faible
Sérologie
non connue
Projections cutanéo-muqueuses
Simple
érosion
épidermique
avec 1aiguille
pleine ou de
petit calibre
Prophylaxie
Prophylaxie
initiale
non
recommandée possible
Réevaluer à
48h
Coupure avec
1 bistouri à
travers des
gants, ou
piqûre
superficielle
avec 1 aiguille
creuse
Prophylaxie
initiale
possible
Réevaluer à
48h
Piqûre
profonde avec
1 aiguille
creuse souillé
de sang utilisé
en IV ou intraartériel direct
Prophylaxie
initiale
recommandée
Réevaluer à
48h
Statut sérologique et clinique du patient source
Sujet NON
VVIH + SIDA
Nature du liquide biologique responsable:
sang ou liquides biologiques contenant du sang
Circulaire DGS/DH/DRT/DSS
98/228 du 9 avril 1998
10 précautions universelles
1- Porter des gants
Choisir un modèle adapté à la tâche réalisée, conforme aux
normes AFNOR. Ne dispense pas du lavage des mains
2- Pansement
Protéger une plaie par un pansement
Prophylaxie
Prophylaxie
Prophylaxie
non
non
possible
recommandée recommandée
Prophylaxie
possible
Prophylaxie
possible
Prophylaxie
recommandée
Prophylaxie
Prophylaxie
recommandée recommandée
10 précautions universelles
5- Faire attention lors de toute manipulation d’instruments
pointus ou tranchants, potentiellement contaminés
6- Ne jamais plier ou recapuchonner les aiguilles
3- Se laver les mains
Immédiatement avec du savon (puis désinfecter) en cas de contact
avec du sang, et se laver systématiquement les mains après tout
soin
4- Porter un masque, des lunettes
un risque de projection)
et/ou
Charge
virale
faible
SIDA
et/ou
Charge
virale
élevée
et une surblouse (quand il y a
7- Utiliser un conteneur: Jeter immédiatement tous les
instruments piquants ou coupants dans un conteneur spécial:
une aiguille souillée est une aiguille jettée
8- Décontaminer immédiatement les instruments utilisés et les
surfaces souillées par du sang ou liquide biologique :
utiliser de l’eau de Javel fraîchement diluée à 10% ou un autre
désinfectant efficace
27
10 précautions universelles
9- Au laboratoire
Les précautions déjà citées doivent être prises
systématiquement; les prélèvements doivent être transportés
dans un tube ou flacon hermétiques, sous emballage étanche; il
est interdit de pipeter « à la bouche »
Catégorie B
Catégorie A
10- Ces mesures de base doivent être complétées par des
mesures spécifiques à chaque discipline et par l’adoption
de matériel de sécurité adapté
•Infection VIH
asymptomatique
•Lymphadénopathie
persistante
généralisée
•Primo-infection
symptomatique
•Angiomatose bacillaire
•Candidose oropharyngée
•Candidose vaginale, persistante, fréquente ou
qui répond mal au traitement
•Dysplasie du col (modérée ou grave),
carcinome in situ
•Syndrome constitutionnel : fièvre (38°5 C) ou
diarrhée supérieure à 1 mois
•Leucoplasie chevelue de la langue
•Zona récurrent ou envahissant plus d'un
dermatome
•Purpura thrombocytopénique idiopathique
•Listériose
•Neuropathie périphérique
Catégorie C
Cette catégorie correspond à la définition de sida chez l'adulte. Lorsqu'un
sujet a présenté une des pathologies de cette liste, il est classé
définitivement dans la catégorie C :
•Candidose bronchique, trachéale
ou extrapulmonaire
•Candidose de l'œsophage
•Cancer invasif du col
•Coccidioidomycose disséminée
ou extrapulmonaire
•Cryptococcose extrapulmonaire
•Crptosporidiose intestinale
évoluant depuis plus d'un mois
•Infection à CMV (autre que foie,
rate, ganglions)
•Rétinite à CMV
•Encéphalopathie due au VIH
•Infection herpétique, ulcères
chroniques supérieures à 1 mois ;
ou bronchique, pulmonaire ou
oesophagienne
•Histoplasmose disséminée ou
extrapulmonaire
•Isosporidiose intestinale chronique
(supérieure à un mois)
•Sarcome de Kaposi
•Lymphome de Burkitt
•Lymphome immunoblastique
•Lymphome cérébrale primaire
•Infection à Mycobacterium
tuberculosis, quelle que soit la
localisation (pulmonaire ou
extrapulmonaire)
•Infection à mycobactérie identifiée ou
non, disséminée ou extrapulmonaire
•Pneumonie à pneumocystis carinii
•Pneumopathie bactérienne récurrente
•Leuco-encephalite multifocale
progressive
•Septicémie à salmonelle non typhi
récurrente
•Syndrome cachectique dû au VIH
•Toxoplasmose cérébrale
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