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4
Réservoir :
Hu
m
a
in
.
Transmission :
P
ar les
uides organiques (sang, sécrétions vaginales, sperme ou
l
ait maternel) d’où les modes de transmission les plus
f
réquents :
r
apports sexue
l
s non protégés, partage
d
e matérie
l
contaminé
l
ors
e toxicomanie par injection, trans
usions sanguines, accidents
d
exposition aux
l
iqui
d
es
b
io
l
ogiques
d
es personne
l
s
d
e santé,
t
ransmission mère-en
f
ant durant la grossesse, l’accouchement et
l
ors
d
e
l
’a
ll
aitement.
Incubation :
L
a
p
rimo-infection survient 2 à 8 semaines a
p
rès la contamination
d
’un patient (en mo
y
enne 15 jours après la contamination)
.
Contagiosité :
Ell
e est présumée commencer avec
l
e
d
é
b
ut
d
e
l
’apparition
d
es
s
ignes et
l
e rester toute
l
a vie. E
ll
e serait maxima
l
e au cours
d
e
l
a
p
rimo-in
f
ection et lors du passage au stade sida.
Critères de signalement et de notication :
Cas
co
nrm
é
T
oute sérolo
g
ie VIH positive conrmée (selon la ré
g
lementation
e
n vi
g
ueur), pour la première fois en Nouvelle-Calédonie dans
u
n laboratoire, même si le second
p
rélèvement nécessaire à la
v
alidation de la séro
p
ositivité n’a
p
u être obtenu
.
Tableau clinique :
Primo-infection
Elle s’accompa
g
ne de si
g
nes dans plus de la moitié des cas (èvre,
douleurs musculaires et articulaires, adéno
p
athies, éru
p
tions
cutanées fugaces, douleurs abdominales, diarrhée, d
y
sphagie
douloureuse, ménin
ite, etc...), qui disparaîtront en quelques
se
m
a
in
es.
En
g
énéral, ces si
g
nes conduisent le patient à consulter. Il est
important alors de linterro
g
er sur les situations à risque vécues
récemment ou d’évaluer ses
p
rati
q
ues sexuelles, ses
p
artenaires, ses
éventuelles pratiques d’usa
g
e de dro
g
ue par voie intraveineuse.
En cas de besoin, le médecin référent VIH
p
our la Nouvelle
-
Calédonie
p
eut être contacté dans le service de médecine interne
au Centre Hos
p
italier Territorial
.
La forme asymptomatique
Elle
p
eut durer
p
lusieurs années
.
Le s
y
ndrome des adénopathies persistantes : ganglions d’apparition
pro
g
ressive, évoluant depuis plus de 3 mois dans deux aires non
conti
g
ües
.
Les manifestations du sida
Le délai d’apparition est variable selon le t
y
pe du virus, les groupes
à ris
q
ue, la dose contaminante, le mode de transmission, la ré
p
onse
de l’hôte, la fré
q
uence d’ex
p
osition.
On observe des manifestations
p
ulmonaires (
p
neumo
p
athies),
neurolo
g
iques (infection opportunistes comme la toxoplasmose
cérébrale, la ménin
g
ite
à
cr
y
ptocoque
s
…), di
g
estives (candidoses,
cr
y
ptosporidies, c
y
tomégalovirus, M
y
cobactérium avium,
sa
r
co
m
e
de
Kaposi…), dermatolo
g
iques (maladie de Kaposi, autres infections
virales…) et autres manifestations (oculaires, hématolo
g
iques,
cardia
q
ues …
)
INFECTION PAR LE VIH
ET SIDA
INFECTION A VIH & SIDA
Les infections à VIH sont dues à un rétrovirus (VIH1 et VIH2) du genre des lentivirus caractérisé par une longue période d’incubation.
Il infecte l’homme et le conduit à plus ou moins long terme au syndrome d’immunodécience acquise qui le rend vulnérable à
de multiples infections opportunistes.
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Dépistage :
L
e dépista
g
e ne peut être fait qu’à la demande de la personne ou
a
vec son accord s’il lui est proposé. Il s’a
g
it d’un acte de biolo
g
ie
m
édicale condentiel, proté
g
é par le secret médical et qui doit
s
’accompa
g
ner d’écoute, de dialo
g
ue et de conseils.
Lo
r
s de la consultation, le rôle du médecin est d’anal
y
ser la
s
i
tuat
i
o
n
avec le
p
atient
p
uis, si nécessaire, de
p
rescrire des tests
d
ia
g
nostiques adaptés. En eet, une consultation de dépista
g
e
n
’aboutit
p
as automati
q
uement à la réalisation d’un test.
Les objectifs de la consultation de dépistage sont de :
t
p
ermettre au consultant de connaître son statut sérolo
g
ique ;
t
d
éterminer s’il est utile de lui proposer une proph
y
laxie
a
ntirétrovirale d’ur
g
ence, en fonction de la date et du niveau de
r
is
q
ue
p
ris ;
t
d
iscuter avec lui de ce
q
ui a fait obstacle à la
p
révention lors de la
p
rise de risque et de la fa
ç
on dont il pourrait améliorer sa
p
rotection dans l’avenir ;
t
a
ider le consultant à envisager les diérents t
y
pes de résultats
du
test.
S
i le patient désire garder l’anon
y
mat, il peut solliciter une consul-
t
ation de dépistage anon
y
me et gratuite (CDAG) du VIH sida,
a
uprès des professionnels de santé a
g
réés pour cette activité.
La liste des personnes a
g
réées est xée par arrêté et est disponible
su
r l
e
s
i
te
de
l
a
DA
SS
-N
C.
Situations où le test est systématiquement proposé :
t
à
toute femme enceinte
;
t
a
ux futurs é
p
oux, dans le cadre de la consultation
p
rénu
p
tiale.
Situations où le test est obligatoire :
U
n test sera s
y
stématiquement pratiqué pour tous les dons de
s
an
g
, d’or
g
anes, de sperme et de lait.
S
i le test est accepté, la prise de san
g
est réalisée.
Les résultats sont remis quelques jours après au patient, à qui
on explique leur signication :
t
s
eul un test né
g
atif 3 mois après une prise de risque permet de
l
ever le doute
q
uant à une éventuelle contamination.
t
u
n test douteux ou
p
ositif doit être contrôlé
p
ar Elisa et Western
B
l
ot.
L
es tests
p
ermettent de déceler le
p
lus souvent la
p
résence du
v
irus dans l’or
g
anisme à partir du 1
5
è
me jour après
l
a contamination ;
l
e mé
d
ecin proposera un traitement ou une survei
ll
ance a
d
aptés.
Conduite à tenir concernant le malade, les sujets-contacts et le milieu immédiat
1) Notication anonymisée à la DASS-NC des cas conrmés.
INFECTION PAR LE VIH
ET SIDA
INFECTION A VIH & SIDA
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