f. La probabilité d’interroger une personne de la catégorie B, sachant que la personne interrogée est un homme
est : PF(B) =P(F∩B)
P(B) =0,71 ×0,08
0,2 =0,284.
2. La probabilité que la personne ait une durée de trajet comprise entre 15 et 20 minutes est proportionnelle
à l’amplitude de temps entre ces deux bornes, c’est à dire 5 minutes, soit 5
60 =1
12. Comme l’amplitude de
l’univers est de 1, alors la densité de probabilité sur [0 ; 1] est 1, et donc la probabilité d’interroger un personnel
dont la durée de trajet est comprise entre 15 et 20 minutes est de 1
12.
3. On considère ici une expérience aléatoire a deux issues : la personne choisie est dans la catégorie A (succès,
avec une probabilité de 0,12), ou pas (échec). Ce schema de Bernoulli est répété 40 fois, de façon indépendante.
La variable aléatoire Xcomptant le nombre de succès suit donc la loi binômiale B(40 ; 0,12).
a. La probabilité que, sur les 40 courriers envoyés, 10 exactement soient reçus par des personnels de catégorie
A est donc donnée par : P(X=10) =Ã40
10!0,1210 ×(1 −0,12)30 ≈0, 011.
b. La probabilité qu’au moins un des courriers soit reçu par un personnel de catégorie A est alors :
P(X>1) =1−P(X=0) =1−Ã40
0!0,120×(1 −0,12)40 ≈0, 994.
Partie C
1. La durée de vie moyenne d’une ampoule est donnée par l’espérance de la loi exponentielle, c’est donc :
1
λ=1
8·10−4=1250. La durée de vie moyenne d’une ampoule est donc de 1 250 heures.
2. La probabilité qu’une ampoule ait une durée de vie supérieure à 1000 heures est :
P(T>1000) =e−λ×1000 =e−0,8 ≈0,449.
3. Sachant qu’une ampoule a déjà fonctionné 1000 heures, la probabilité qu’elle ait une durée de vie supérieure
à 2000 heures est la probabilité calculée à la question précédente, car la loi exponentielle est une loi de durée
de vie sans vieillissement, donc le fait que l’ampoule ait déjà fonctionné 1000 heures n’a pas d’impact sur la
probabilité qu’elle continue de fonctionner pendant 1000 heures de plus, pour dépasser une durée de fonc-
tionnement totale supérieure ou égale à 2000 heures.
Exercice 3 5 points
1. a. La limite de fen −∞ est le produit de deux limites :
lim
x→−∞1−x= +∞ et lim
x→−∞e−x= +∞ et donc lim
x→−∞ f(x)=+∞.
b. On peut développer f:f(x)=e−x−xe−x.
lim
x→+∞−x= −∞ et lim
y→−∞ yey=0, d’après le théorème des croissances comparées, et donc, par composition :
lim
x→+∞−xe−x=0.
Comme, par ailleurs lim
x→+∞e−x=0, par somme, on en déduit lim
x→+∞ f(x)=0 et on en déduit que la courbe
Cfadmet l’axe des abscisses comme asymptote au voisinage de +∞.
2. a. La fonction fest dérivable sur R, en tant que composée et produit de fonctions dérivables sur R. En posant :
u(x)=1−xet v(x)=e−x, on a u′(x)= −1 et v′(x)= −e−x, et puisque f=u×v, alors on a f′=u′v+v′u, ce
qui donne :
f′(x)=−1×e−x+(1 −x)×(−e−x)=e−x×(−1−(1 −x))=(x−2)ex.
On a donc bien, pour tout réel x,f′(x)=(x−2)e−x.
b. Comme la fonction exponentielle est à valeurs strictement positives, f′(x) est du signe de 2 −x, et on en
déduit le tableau de variations suivant :
x−∞ 2+∞
f′(x)−0+
f(x)−∞
−e−2
0