
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
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Il y a lieu de vérier s’il y a additionnalité, donc si 1 EUR d’aide de l’Etat engendre plus d’1 
EUR supplémentaire affecté à la recherche et au développement, au sein des entreprises 
percevant cette aide. L’additionnalité semble diminuer lorsque les entreprises combinent 
diverses mesures d’aide (subventions, exonération partielle du précompte professionnel). 
Ce constat semble révéler la nécessité d’une coordination de l’aide publique accordée 
entre les régions et le fédéral pour l’ensemble des aides publiques. Par ailleurs, il apparaît 
de certains éléments que les entreprises, mues par l’optique de percevoir une exonération 
partielle  du  précompte  professionnel,  auraient  requalié  certaines  activités  d’entreprise 
sous le couvert de recherche et de développement ou auraient reporté certains projets de 
recherche et de développement jusqu’à la mise en vigueur de l’aide scale. Cet état de 
fait induit probablement une surestimation de l’additionnalité dans les premières années. 
Priorités
•  Une politique scale accessible et transparente pour la recherche et le développement, 
fondée  sur  deux  piliers  complémentaires.  Un  premier  pilier  articulé  sur  les  dépenses 
d’investissement  en  recherche  et  développement  et  les  dépenses  destinées  à 
l’acquisition de brevets et un second pilier englobant les coûts salariaux des chercheurs. 
•  L’affectation de moyens supplémentaires en priorité aux mesures relatives à l’exonération 
(partielle) du précompte professionnel du personnel en recherche et développement, 
tels  que  les  docteurs  en  sciences  exactes  et  appliquées,  docteurs  en  médecine,  les 
ingénieurs civils… Les études ont démontré que ces mesures ont un effet concluant. 
•  Un choix s’impose entre le crédit à l’impôt et la déductibilité renforcée des investissements. 
L’extension de la mesure au delà des investissements en recherche et développement 
à  plus-value  écologique,  en  couvrant  éventuellement  seuls  les  investissements 
pour  l’acquisition  de  brevets  et  aux  dépenses  d’investissement  en  recherche  et 
développement peut également s’avérer bénéque. 
Itinera conclut qu’il vaut mieux concentrer les moyens sur les leviers les plus performants, mais 
pour générer un impact conséquent, il faut relever les montants. Il convient d’accorder une 
attention toute particulière aux possibles interactions entre les incitants scaux et les autres 
mesures de stimulation promouvant la recherche et le développement et l’innovation.
Pour plus d’ informations, vous pouvez consulter le rapport sur www.itinerainstitute.org
Pour de plus amples informations, veuillez contacter Monsieur Ivan Van de Cloot  (économiste 
en chef d’Itinera): 0478434717
www.itinerainstitute.org