Devoir surveillé n°9 11-12 (MP) 4 Corrigé
3) Pour un gaz parfait, la différentielle de l’énergie interne s’écrit : dU=mC
V
dT. Ici, C
V
=cst et U(T=0)=0. On déduit :
T
1
mr
TmCU
V
−γ
== . U(T
0
)=3,75.10
7
J.
4) Pour un gaz parfait, la différentielle de l’entropie dS est telle que : dU=-PdV+TdS=mC
V
dT donc en remplaçant C
V
par son
expression et la pression P par mRT/(MV) tirée de la loi des gaz parfait :
V
dV
M
mR
T
dT
)1(M R
mdS +
−γ
=
. On déduit, en
intégrant entre l’état initial (T
i
,V
i
) et l’état (T,V) :
+
−γ
=−
ii
ii
V
V
ln
T
T
ln
)1( 1
mr)V,T(S)V,T(S
.
On en déduit la variation d’entropie du gaz de la pièce quand on fait passer, à volume constant, la température de T
i
à T
0
:
1
i
0
i0
K.kJ1,10
T
T
ln
)1( mr
)V,T(S)V,T(S
−
=
−γ
=−
.
La variation d’entropie est positive : l’entropie augmente au cours de cette transformation : le désordre lié à l’agitation
thermique augmente.
5) La variation d’une fonction d’état d’un système fermé au cours d’un cycle est nulle, par définition même d’un cycle : le
système reprend exactement le même état au bout d’un cycle. Ceci est valable pour toute fonction d’état, en particulier pour
l’entropie et le fait que le cycle soit réversible ou non n’a aucune influence sur la variation d’entropie lors d’un cycle !
Au cours d’une transformation quelconque (en particulier cyclique), la variation d’entropie d’un système fermé est la somme
d’un terme d’échange (entropie algébriquement reçue) et d’un terme de production (entropie créée).
Pour une transformation réversible (en particulier pour un cycle réversible), l’entropie créée est nulle.
Pour une transformation irréversible (en particulier pour un cycle irréversible), l’entropie créée est strictement positive.
II- Principe théorique de la PAC
1) On note Q
c
, Q
f
et W les transferts
algébriquement reçus par le fluide de la
PAC au cours d’un cycle :
Q
c
<0 : de fait, le fluide cède de la chaleur à
la pièce.
machine
thermique
Q
c
Q
f
W
Sens de
l’échange :
Q
c
<
0
Sens de
l’échange :
Q
f
>
0
Sens de
l’échange
source chaude
air de la pièce
C, T
p
(t)
source froide
atmosphère
T
ext
=cst
2) L’efficacité est définie par
coûteux transfert
utile transfert
=η
, soit pour une PAC, avec les notations précédentes
Q
c
−
=η .
La variation d’énergie interne du fluide au cours d’un cycle est nulle :
∆
U=0. Par ailleurs, d’après le premier principe,
∆
U=W+Q
c
+Q
f
; on déduit : W+Q
c
+Q
f
=0 (1).
De même, la variation d’entropie du fluide au cours d’un cycle est nulle :
∆
S=0. Par ailleurs, d’après le second principe,
pe
SSS
avec
pièce
c
ext
f
ecefe
TQ
T
Q+=+= SSS entropie algébriquement reçue par le fluide de la part de la source froide et
de la part de la source chaude et
p
S
=0, entropie produite par irréversibilité (nulle ici, puisqu’on étudie un cycle réversible).
0
TQ
T
Q
pièce
c
ext
f
=+ (2).
En utilisant les relation (1) puis (2) on calcule :
cffc
c
Q/Q1 1
QQ
Q
+
=
+
=η
:
13
T
T
1
1
pièce
ext
=
−
=η
3) C étant la capacité thermique de l’air de la pièce, la chaleur reçue algébriquement par l’air de la pièce (de la part du fluide de
la PAC) au cours d’un cycle où sa température varie de dT
p
est :
δ
Q
fluide de la PAC
air de la pièce
=CdT
p
.
Or la chaleur reçue algébriquement par le fluide de la PAC de la part de l’air de la pièce (au cours d’un cycle) est l’opposé de
la chaleur reçue algébriquement par l’air de la pièce de la part du fluide de la PAC (au cours d’un cycle). D’où la présence du
signe « moins ».
δ
Q
air de la pièce
fluide de la PAC
= - CdT
p
.
Le premier principe de la thermodynamique appliqué au fluide de la PAC au cours d’un cycle s’écrit :
δ
Q
air de la pièce
fluide de la PAC
+
δ
Q
atmosphère extérieur
fluide de la PAC
+
δ
W = 0