Devoir surveillé n°6 (MP 13-14) 4 Corrigé
Pour une section S de paroi, le flux thermique est φ=hS(T
paroi
-T
i
) : de la forme (T
paroi
-T
i
)/R
th
avec
1
R
th
=
, résistance
thermique de surface.
7) Pour une fenêtre en double vitrage, on a comme au III5a) des résistances en série (elles sont toutes traversées par le même
flux thermique en régime stationnaire) : une fenêtre peut être considérée comme l’association en série d’une résistance de
surface (pour le contact air de la pièce – vitre), la résistance de la vitre intérieure, la résistance de la tranche d’air entre les deux
vitres, la résistance de la vitre extérieure, la résistance de surface pour le contact vitre –air extérieur :
hS
1
SK
e
SK
e
SK
e
hS
1
R
1
1
2
2
1
1
0th
++++=
:
++=
2
2
1
1
0th
K
e
K
e2
h
2
S
1
R
=0,967K.W
-1
L’écart de température entre l’air intérieur et l’air extérieur est le même pour les 4 fenêtres : les 4 fenêtres sont en parallèle. Le
flux total à travers les 4 fenêtres est la somme des flux à travers chacune, i.e. 4 fois le flux à travers une. La conductance
thermique de l’ensemble des 4 fenêtres est donc 4 fois la conductance de l’une d’elles et la résistance thermique de l’ensemble
des 4 fenêtres est donc : R
th4
= R
th0
/4=0,242K.W
-1
.
Le flux thermique à travers les fenêtres, de la pièce vers l’extérieur, est donc :
W95
R
TT
4th
extérieurpièce
f4
=
−
=φ
.
Remarque : on néglige ici la conductance des murs.
8) L’air de la pièce évolue de façon isochore. Donc, d’après le premier principe de la thermodynamique appliqué à l’air
contenu dans la pièce, entre un instant t et t+dt, on a (puisque δW=0)
dU=
Q
Or dU=CdT et la chaleur algébriquement reçue est δQ=φdt.
On déduit donc :
dT
C
dU ==φ
: relation analogue à
du
C
dq
i==
pour un
condensateur en convention récepteur.
On peut poursuivre l’analogie : l’énergie interne de l’air de la pièce représente sa « charge thermique ».
Diffusion
thermique Flux thermique
φ=CdT/dt Température T Température en
kelvin T-0 Capacité
thermique C
« Charge de la pièce » = CT :
énergie interne de la pièce
électrocinétique Intensité du
courant I=Cdu/dt potentiel V Tension V-V
masse
Capacité C Charge de la plaque de potentiel
V : q=CV
9) Quand on éteint la PAC, l’énergie interne de la pièce, accumulée lors du fonctionnement de la PAC, se « décharge » à
travers les vitres de résistance thermique R
th4
; l’énergie interne diminue à cause des fuites thermiques à travers les vitres. Si on
garde la même convention (φ : flux thermique algébriquement reçu par l’air de la pièce), φ est négatif.
Le modèle électrocinétique correspondant est un circuit RC : le condensateur ayant été chargé par un générateur, on supprime
le générateur, le condensateur se décharge à travers la résistance du circuit, le courant i=dq/dt est (tout comme φ), négatif.
D’après le premier principe appliqué à l’air de la pièce et d’après la définition de la résistance
thermique R
th4
on a deux expressions de φ :
4th
extp
R
TT
dt
dU −
−==φ
(1)
Dans le circuit RC, on a l’analogue : deux expressions de i : i=
dq
=
u
−
10) L’équation (1) s’écrit (puisque U=CT
p
)
4th
ext
4th
pp
CR
T
CR
T
dt
dT =+
qui s’intègre, avec la condition initiale T
p
(0)=T
0
, en :
τ−
−+=
/t
ext0extp
eTTTT
avec
4th
CR=τ
Pour obtenir T
p3
=286K, le temps ∆t
3
vérifie :
−
−
τ=∆
ext3p
ext0
3
TT TT
ln.t
AN. : ∆t
3
=46,4.10
3
s=12h54min.
Au bout de 13h d’arrêt du chauffage, la température de la pièce est de 13°C, alors qu’il fait 2°C dehors : ce n’est pas si mal.
Sans double vitrage, la pièce se serait refroidie beaucoup plus vite.
u
i
C
R
C T
U