Traumatologie Membre Supérieur Dr Henri d’ASTORG 13 février 2013 AP-HP, Hôpital Beaujon Université Paris VII RAPPELS ANATOMIQUES Localisation : Proximal/Distal Latéral/Médial Mouvements : Plan sagittal Flexion/Extension Plan frontal Abduction/Adduction Plan horizontal Rotations externe et interne Os longs : 1 diaphyse à corticales épaisses 2 épiphyses (prox. et distale) supportant les surfaces articulaires. 2 métaphyses (prox. et distale), à la jonction diaphysoépiphysaire, siéges des cartilages de croissance. PATHOLOGIE DE L’EPAULE LUXATION ANTERIEURE FRACTURE PROXIMALE HUMERUS FRACTURE CLAVICULE LUXATION ACROMIO- CLAVICULAIRE TENDINOPATHIES DE LA COIFFE DES ROTATEURS LUXATION DE L’EPAULE - grande mobilité articulaire - faible congruence des surfaces articulaires LUXATION DE L’EPAULE Diagnostic par l’inspection : Coup de hache externe Vide sous-acromial Comblement du sillon delto-pectoral Axe du bras déporté en dedans A la palpation, on retrouve : - abduction irréductible - vide sous-acromial LUXATION DE L’EPAULE LUXATION DE L’EPAULE LUXATION DE L’EPAULE DUJARRIER 2 à 4 semaines LUXATION DE L’EPAULE Lésions associées : - fracture de la tête humérale (+ tubercule majeur) - atteinte du nerf axillaire - fracture de la glène Complications : - récidives (50% avant 20 ans) - capsulite rétractile LUXATION DE L’EPAULE Traitement de l’instabilité chronique : - retente ligamentaire antérieure (BANCKART) - butée osseuse vissée antérieure (LATARJET) FRACTURES PROXIMALES HUMERUS Diagnostic clinique moins évident Attitude des traumatisée du membre sup Souvent importante ecchymose brachiale Confirmation par radiographies (face + profil) FRACTURES PROXIMALES HUMERUS Traitement selon la variété de la fracture : - Orthopédique si fracture peu ou non déplacée. - Ostéosynthèse sinon et si pas de fracas articulaire. matériel divers (plaque, broches, clou). - Prothèse d’épaule « traumatique » si fracture articulaire non « réparable » . A réserver aux sujets âgés. FRACTURES PROXIMALES HUMERUS Traitement orthopédique FRACTURES PROXIMALES HUMERUS Enclouage centro-médullaire antérograde FRACTURES PROXIMALES HUMERUS Ostéosynthèse par plaque vissée FRACTURES PROXIMALES HUMERUS Prothèse d’épaule traumatique FRACTURES PROXIMALES HUMERUS Embrochage centro-médullaire rétrograde chez l’enfant FRACTURE DE CLAVICULE Clinique : Saillie du fragment interne sous la peau (parfois menacée). Ecchymose dans le creux sus-claviculaire. Traitement : Orthopédique par anneaux de Delbet. Ostéosynthèse par plaque rarement indiquée (menace cutanée +, non réductibilité par anneaux, pseudarthrose). FRACTURE DE CLAVICULE Avant … La pose des anneaux de Delbet Après …. LUXATION ACROMIO-CLAVICULAIRE Par chute sur le moignon de l’épaule. Saillie de l’extrémité latérale de la clavicule qui n’est plus au niveau de l’acromion. Saillie réductible (touche de piano). Indication opératoire si luxation de grade élevé chez sujet jeune et/ou sportif. LUXATION ACROMIO-CLAVICULAIRE TENDINOPATHIES DE LA COIFFE DES ROTATEURS Inflammation chronique des tendons de la coiffe. Douleurs par accrochage des tendons entre acromion et tête humérale TENDINOPATHIES DE LA COIFFE DES ROTATEURS - Douleurs déclenchées par la mobilisation de l’épaule. Souvent insomniantes. - Signe de l’arc douloureux (passage douloureux quand patient lève doucement le bras). - Risque de rupture et d’impotence fonctionnelle. TENDINOPATHIES DE LA COIFFE DES ROTATEURS Traitement médical long (infiltrations et rééducation). Parfois indications chir. (acromioplastie +/- réinsertion des tendons). FRACTURE DE LA DIAPHYSE HUMERALE Voisinage dangereux du N radial : 10 à 15% de paralysies radiales. 80% d’entre elles récupèrent spontanément. FRACTURE DE LA DIAPHYSE HUMERALE TRAITEMENTS ORTHOPEDIQUES • Immobilisation par dujarrier. • Le plâtre pendant. Discipline de confection et de surveillance stricte. Contre-indiqué chez patient obèse ou patient indiscipliné. • La traction trans-olécrânienne. Dans les fractures complexes. Parfois en traitement d’attente chez les polytraumatisés. FRACTURE DE LA DIAPHYSE HUMERALE TRAITEMENTS CHIRURGICAUX • Enclouage centro-médullaire clou introduit au dessus de la fossette olécranienne (clou ascendant) ou à travers la coiffe des rotateurs (clou descendant) permet une rééducation précoce • Embrochage fasciculé • Plaque vissée permet une exploration du nerf radial • Fixateur externe pour fracas ou fractures ouvertes FRACTURE DE LA DIAPHYSE HUMERALE FRACTURE DE LA DIAPHYSE HUMERALE PATHOLOGIE DU COUDE LUXATION DU COUDE FRACTURE DE L’EXTREMITE INF. DE L’HUMERUS FRACTURE DE L’EXTREMITE SUP. DES 2 OS DE L’AVANT-BRAS LUXATION DU COUDE La forme la plus fréquente est la luxation postérieure. Occasionnée par une chute sur la main. Le radius et le cubitus, solidaires, s’encastrent en arrière de la palette humérale. LUXATION DU COUDE Diagnostic évoqué dés l’inspection : - avant-bras en flexion, raccourci - olécrâne saillant en arrière - palette humérale saillante en avant Confirmation par les radiographies LUXATION DU COUDE Complications : - lésion du N cubital (rare). - lésions vasculaires. - fractures associées : épicondyle médial, tête radiale, apophyse coronoïde (facteur d’instabilité) - syndrome de VOLKMANN aigu par lésion vasculaire ou par immobilisation. FRACTURE DE L’EXTREMITE INF. DE L’HUMERUS La forme la plus classique = fracture supra-condylienne FRACTURE DE L’EXTREMITE INF. DE L’HUMERUS Mais il existe de nombreuses variétés de fractures atteignant les surfaces articulaires, de traitement parfois délicat … Fréquence +++ des raideurs séquellaires Penser aux problèmes vasculaires et nerveux FRACTURE DE L’EXTREMITE INF. DE L’HUMERUS FRACTURE DE LA PALETTE HUMERAL CHEZ L’ENFANT Rechercher une complication vasculo-nerveuse : complication vasculaire avec ischémie ou simplement disparition du pouls complication nerveuse fréquente (10% des cas) avec atteinte par ordre décroissant du nerf radial, du nerf médian et du nerf cubital Le syndrome de loges (Volkmann) a été initialement décrit pour cette fracture FRACTURE DE L’EXTREMITE INF. DE L’HUMERUS FRACTURE DE LA PALETTE HUMERAL CHEZ L’ENFANT La croissance est faible au niveau du coude et il ne faut pas compter sur elle pour corriger des imperfections de réduction FRACTURE DE L’EXTREMITE SUP. DES 2 OS DE L’AVANT-BRAS FRACTURE DE L’OLECRANE Par choc direct Impossibilité de réaliser une extension active Dépression osseuse en arrière du coude Attention à l’état cutané ! Le plus souvent traitement chirurgical (haubannage) permettant une mobilisation précoce FRACTURE DE L’EXTREMITE SUP. DES 2 OS DE L’AVANT-BRAS FRACTURE DE L’OLECRANE FRACTURE DE L’EXTREMITE SUP. DES 2 OS DE L’AVANT-BRAS FRACTURE DE LA TETE RADIALE Par chute sur la paume de la main Diagnostic clinique peu évident Rééducation précoce dans les formes non ou peu déplacées Traitement chirurgical si fracture déplacée : - - vissage à foyer ouvert - prothèse de tête radiale si non réparable FRACTURE DE L’EXTREMITE SUP. DES 2 OS DE L’AVANT-BRAS FRACTURE DE LA TETE RADIALE FRACTURES DIAPHYSAIRES DES 2 OS DE L’AVANT-BRAS Attention à l’atteinte des articulations radio-cubitales (inf et sup) Mettent en jeu la fonction de prono-supination Nécessitent une réduction anatomique traitement chirurgical le plus souvent (sauf jeune enfant où traitement orthopédique +/réduction sous anesthésie) Longues à consolider FRACTURES DIAPHYSAIRES DES 2 OS DE L’AVANT-BRAS Différents types fracturaires : • F diaphysaires simples • F isolée du radius ou du cubitus • F de MONTEGGIA : F du cubitus et luxation de la tête radiale (surtout en avant) • F de GALEAZZI : F du radius et luxation radio-cubitale inférieure FRACTURES DIAPHYSAIRES DES 2 OS DE L’AVANT-BRAS Fractures diaphysaires simples FRACTURES DIAPHYSAIRES DES 2 OS DE L’AVANT-BRAS Fracture de MONTEGGIA FRACTURES DIAPHYSAIRES DES 2 OS DE L’AVANT-BRAS Fracture de GALEAZZI FRACTURES DE L’EXTREMITE INFERIEURE DU RADIUS Fréquentes Favorisée par l’ostéoporose Nombreuses variétés fracturaires Algodystrophies fréquentes Eléments de gravité : trait de fracture situé très bas, nombreux fragments et os porotique Lésions associées : F styloïde cubitale, F d’1 os du carpe, entorse grave du poignet (scapho-lunaire) FRACTURES DE L’EXTREMITE INFERIEURE DU RADIUS Classification : • F à déplacement postérieur: - extra-articulaire : classique F de POUTEAU-COLLES - articulaire à fragment postéro-interne - articulaire complexe - articulaire cunéenne externe F à déplacement antérieur: - extra-articulaire : GOYRAND-SMITH - articulaire : marginale antérieure FRACTURES DE L’EXTREMITE INFERIEURE DU RADIUS F de POUTEAU-COLLES et F articulaires « simples » Traitement chir si racourcissement radial et bascule postérieure important, surtout chez sujet relativement jeune Réduction de la fracture par manœuvres externes et stabilisation par embrochages per-cutanées Immobilisation post-opératoire quasi-systématique (antalgique et stabilisation complémentaire) Fixateur externe en cas de F poly-fragmentaires sur os porotique FRACTURES DE L’EXTREMITE INFERIEURE DU RADIUS FRACTURES DE L’EXTREMITE INFERIEURE DU RADIUS F à déplacement antérieur Toujours traitement chir à foyer ouvert pour ostéosynthèse par plaque antérieure TRAUMATISMES DU CARPE, DU METACARPE ET DES PHALANGES Lésions très fréquentes. Mal diagnostiquées ou mal traitées, elles peuvent laisser des séquelles fonctionnelles considérables. TRAUMATISMES DU CARPE Fracture du scaphoïde Luxation rétro-lunaire du carpe FRACTURES DES METACARPIENS FRACTURES DES PHALANGES ENTORSES DES DOIGTS Entorse métacarpo-phalangienne du pouce Entorse des articulations inter-phalangiennes des doigts longs TRAUMATISMES DU CARPE, DU METACARPE ET DES PHALANGES FRACTURE DU SCAPHOÏDE Os de la 1ère rangée du carpe. Articulé avec le radius. Participe aux mouvements du poignet. Vascularisation mauvaise niveau du pôle proximal risque de nécrose ou de non consolidation FRACTURE DU SCAPHOÏDE Clinique : Souvent discrète au début Douleurs dans la tabatière anatomique Léger œdème localisé Diagnostic : Repose sur les radiographies Souvent nécessité d’incidences spéciales en dehors du face et du profil (poing fermé, de ¾, en inclinaison de poignet, …) voire de tomodensitométrie. Ne pas hésiter à renouveler les radiographies 8-10 j plus tard ! FRACTURE DU SCAPHOÏDE Traitements : • Orthopédique si la F n’est absolument pas déplacée Il faut immobiliser le pouce en ouvrant la 1ère commissure Parfois long (de 6 se à 4 mois selon la localisation de la F) • Chirurgical au moindre déplacement Par voie antérieure : vissage en compression Ou embrochage per-cutané sous RX . Technique plus délicate et risque de mauvaise réduction de la fracture FRACTURE DU SCAPHOÏDE Complications : •Pseudarthrose Surtout si F non traitée ou si traitement retardé Traitement chirurgical par voie antérieure avec apport de greffon osseux •Nécrose du pôle proximal Car mal vascularisé. De traitement difficile •Arthrose du poignet Complique les 2 pathologies sus-décrites Amène parfois à l’arthrodèse du poignet LUXATION RETRO LUNAIRE DU CARPE Rare Chute sur le poignet en extension Le capitatum, solidaire des autres os du carpe, sauf le lunatum, va glisser en arrière de celui-ci qui restera seul en place Urgence chirurgicale mais diagnostic assez difficile Nécessité de réparer les graves lésions ligamentaires FRACTURES DES METACARPIENS Fréquentes Risque de cals vicieux avec désaxation ou trouble de rotation Atteinte articulaire (Artic carpométacarpienne ou Artic métacarpophalangienne) : facteur de gravité par raideurs douloureuses séquellaires Classification : fr de la base, fr de la diaphyse, fr du col FRACTURES DES METACARPIENS FRACTURES DES METACARPIENS Fracture du col du Vème MC FRACTURES DES PHALANGES Mêmes considérations que pour les fractures des métacarpiens La mobilisation immédiate : •La plus précoce possible dés régression de l'oedème et des douleurs •Par rééducateur spécialisé •Quotidienne, jusqu'à récupération fonctionnelle complète L'enraidissement des doigts (sauf colonne du pouce) est de règle après tout traumatisme et surtout dans les écrasements. (adhérences précoces) Importance d'un bon kinésithérapeute de la main et de la coopération du patient ( 50% du traitement ) sinon même une intervention bien conduite donne des résultats décevants FRACTURES DES PHALANGES Plâtre de THOMINE ENTORSE METACARPO-PHALANGIENNE DU POUCE Lésion fréquente (+ski) Nécessite un bon examen clinique car parfois le traitement est chirurgical, sinon risque de laxité chronique ENTORSE DES ARTIC INTER PHALANGIENNES DES DOIGTS LONGS Traitement orthopédique de 2 à 3 se Bon pronostic Syndactilie laissant libre les articulations inter-phalangiennes ENTORSE DES ARTIC INTER PHALANGIENNES DES DOIGTS LONGS « mallet-finger » F de la base de P3, face dorsale, par arrachement tendineux de l’appareil extenseur Traitement orthopédique le plus souvent par mise en extension prolongée (9 se) de l’IPD. LESIONS TRAUMATIQUES DE L’ONGLE Le classique doigt de portière chez l’enfant Nécessite un repositionnement de la matrice unguéale + suture de la plaie pulpaire INFECTIONS DE LA MAIN PANARIS - région unguéale Risque de lésion de la matrice de l’ongle troubles de la repousse unguéale Traitement chirurgical si échec du traitement médical (pansements antiseptiques) Pas d’antibiotiques « à la légère » risque de faire trainer les choses, germe non retrouvé aux prélévements chir - de la pulpe Ne pas hésiter à opérer car risques + de phlegmon, d’ostéite ou d’arthrite septique. INFECTIONS DE LA MAIN PHLEGMON DES GAINES DES TENDONS FLECHISSEURS Infection des gaines tendineuses des doigts. Infection suit les gaines synoviales (au nombre de 3, avec possibilité de communication entre-elles propagation de l’infection) Une urgence chirurgicale ! Clinique ++++ : articulations en légère flexion gonflement uniforme le long de la gaine douleurs à la pression de la gaine douleurs à la tentative d’extension du doigt Hyperthermie (inconstant) INFECTIONS DE LA MAIN PHLEGMON DES GAINES DES TENDONS FLECHISSEURS SURVEILLANCE DES FRACTURES FRACTURES TRAITEES PAR OSTEOSYNTHESE Ostéosynthèse indiquée pour fractures déplacées/instables Permet de restaurer la longueur et l’axe osseux et une mobilisation rapide Mais risque d’infection car foyer ouvert •Les pansements •Les fils •Les infections •En post-opératoire SURVEILLANCE DES FRACTURES FRACTURES TRAITEES PAR OSTEOSYNTHESE •Pansements Eviter de les renouveler trop souvent ( risque d’infection) •Les fils Ablation un sur deux puis tous Durées habituelles : 6 j face 10 j membre sup. 15 j membre inf. SURVEILLANCE DES FRACTURES FRACTURES TRAITEES PAR OSTEOSYNTHESE • Infections Causes : F ouverte, per-opératoire, voie hématogène (foyer infectieux à distance) Favorisées par la présence de matériel Infection évidente : Hyperthermie, liquide louche s’écoulant par la plaie NFS, VS, CRP Identifier le germe par prélévements + antibiogramme Excision des tissus atteints + lavage + ATB Infection suspectée : Surveiller la courbe de température (pics et creux très évocateurs d’une suppuration profonde) Multiplier les prélévements. Hémocultures si temp. > 38,5° Surveillance biologique SURVEILLANCE DES FRACTURES FRACTURES TRAITEES PAR OSTEOSYNTHESE • En post-opératoire Eviter l’installation de positions vicieuses antalgiques Entretien articulaire des articulations sus et sous-jacentes Surélévation du membre opéré Intérêt des anti-inflammatoires (douleurs et œdème) SURVEILLANCE DES FRACTURES FRACTURES TRAITEES ORTHOPEDIQUEMENT ET IMMOBILISEES PAR PLATRE Moins de risque infectieux Mais traitement plus long, risque de raideur articulaire et risque de déplacement secondaire (contrôles RX à 1se et 2se) • déplacement sous plâtre • contention insuffisante • blessure par plâtre • syndrome de VOLKMANN • prévention des thromboses veineuses et de l’embolie pulmonaire SURVEILLANCE DES FRACTURES FRACTURES TRAITEES ORTHOPEDIQUEMENT ET IMMOBILISEES PAR PLATRE •Déplacement sous plâtre Surtout les 15 premiers jours car jeu du plâtre par hématome, œdème et amyotrophie •Immobilisation insuffisante et non consolidation Risque de pseudarthrose si trop de jeu sous le plâtre •Irritation et blessure par le plâtre Irritation sur les bords du plâtre Compression des reliefs osseux (épicondyle interne, tête de fibula, …) Compressions nerveuses (N ulnaire, SPE, …) SURVEILLANCE DES FRACTURES FRACTURES TRAITEES ORTHOPEDIQUEMENT ET IMMOBILISEES PAR PLATRE •Ischémie et syndrome de VOLKMANN Fréquence des petits phénomènes de gêne circulatoire de retour veineux. Mais douleurs modérées, pas de troubles sensitifs ni moteurs objectifs et chaleur de l’extrémité du membre normale surélever le membre, repos, fendre le plâtre Le syndrome de VOLKMANN est une véritable ischémie du membre avec lésions musculo-nerveuses irréversibles si le traitement n’est pas instauré à temps. UNE URGENCE ! SURVEILLANCE DES FRACTURES FRACTURES TRAITEES ORTHOPEDIQUEMENT ET IMMOBILISEES PAR PLATRE • Ischémie et syndrome de VOLKMANN Douleurs extrêmement vives, permanentes Refroidissement de l’extrémité du membre avec œdème et cyanose Hypo ou anesthésie Paralysie des doigts ou des orteils Pris en charge suffisamment tôt, le syndrome peut encore régresser, sinon lésions irréversibles avec griffes fixées des doigts Au moindre doute, fendre le plâtre et adresser de toute urgence le patient dans un service de chirurgie SURVEILLANCE DES FRACTURES FRACTURES TRAITEES ORTHOPEDIQUEMENT ET IMMOBILISEES PAR PLATRE •prévention des thromboses veineuses et de l’embolie pulmonaire Risque plus grand au membre inf., quand immobilisation prolongée, sur terrain variqueux et si insuffisance cardiaque Prévention : contraction active des muscles, mobilisation précoce des membres, surélévation , traitement anti-coagulants Traitement anti-coagulant par HBPM à dose préventive ++ pour traumatisés du membre inf. nécessite une surveillance des plaquettes Si traitement long, relais par les AVK