DPC 2016 : PATHOLOGIES OSSEUSES ET MUSCUAIRES
Ostéoporose et vitamine D
Le vocable vitamine D regroupe un ensemble d’hormones lipophiles (essentiellement D2,
ergocalciférol, et D3, cholécalciférol) régulant l’équilibre calcique par l’intermédiaire du
tractus digestif, du rein, du squelette et des parathyroïdes. Ces vitamines viennent
surtout de la synthèse cutanée liée à l’exposition solaire, un peu de l’alimentation
(poissons gras, œufs et lait). Les carences sévères sont responsables du rachitisme, de
l'ostéomalacie et de myopathie. Un consensus européen et des synthèses nord-
américaines ont actualisé les données sur ce point
L’épaule douloureuse. De l’antalgie à la chirurgie
Une prise en charge qui relève le plus souvent des soins primaires et une évolution
souvent longue nécessitant une bonne coordination des soins et l’implication du patient.
La plupart des lésions de l’épaule résultant d’un surmenage articulaire peuvent être
traitées au cabinet du généraliste, sans avis spécialisé. La moitié des épisodes
douloureux se résolvent dans les 6 mois et certains persistent à un an. Si les antalgiques
doivent être recommandés en première intention, les AINS utilisés en courte durée en
l’absence de contre-indication, l’activité doit être encouragée. Le niveau de preuve de la
plupart des interventions spécialisées, incluant les infiltrations cortisoniques est
relativement faible. Il faut savoir, en se basant sur la recommandation de l’ANAES,
temporiser une demande insistante d’examens complémentaires ou de consultations
spécialisées inadaptées, et accompagner avec pédagogie son patient vers la guérison ou
la stabilisation, mais il faut aussi savoir quels patients peuvent bénéficier d’un geste
chirurgical guidé par une imagerie de deuxième intention en cas d’évolution inattendue
ou de persistance des symptômes.
Objectif : permettre aux participants de diagnostiquer et prendre en charge
de façon adaptée leurs patients consultant pour une épaule douloureuse ou
enraidie.
Fractures vertébrales de découverte fortuite
Le risque de souffrir d’une fracture ostéoporotique est chiffré entre 30-40%, ce qui
est presque identique au risque de la maladie coronaire. Bien qu’associées à une
morbidité significative elles restent fréquemment négligées de découverte fortuite. Les
personnes qui présentent une fracture en rapport avec l’ostéoporose sont à risque accru
de faire de nouvelles fractures. La survenue d’une nouvelle fracture multiplie par 3 à 4
le risque de mortalité à 5 ans.