SOMMAIREÉDITORIAL
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TDC N
O
1057
LE LYRISME
© DR
> GUY BELZANE,
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Rédacteur en chef
Guy Belzane
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Les textes cités dans TDC
le sont à titre documentaire :
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réservés pour tous pays.
© SCÉRÉN-CNDP 2013
Dépôt légal juin 2013
UNE
Orphée, Gustave Moreau, 1865.
Huile sur bois, 154 x 99 cm.
Paris, musée d’Orsay.
© Hervé Lewandowski/RMN-
Grand Palais (musée d’Orsay)
CE NUMÉRO A ÉTÉ COORDONNÉ PAR
Jean-Michel Maulpoix
ONT COLLABORÉ À CE DOSSIER
Cyril Crignon,
Alain Duault,
Aurélie Foglia-Loiseleur,
Alain Génetiot,
Jean-Nicolas Illouz,
Patrick Jézéquel,
Jean-Michel Maulpoix,
Claude Millet,
Georges Molinié,
Olivier Penot-Lacassagne,
Anne Régent-Susini,
Francis Vanoye,
Jean Vignes
Raison ardente
Il est dommage que nous ne puissions,
faute de place et parce que le support
s’y prête mal, reproduire ici le sketch de Coluche intitulé « Le poème » ( je renvoie aux
nombreuses captations en ligne). Les professeurs de français qui doivent, conformément
aux programmes, aborder en classe la délicate question du lyrisme (au moins en 4e)
y trouveraient un camp de base intéressant avant l’ascension de ce sommet redoutable,
tant il est vrai que la définition de certaines notions, particulièrement rétives, requiert
parfois de prendre appui sur leur caricature.
Robert (le petit) lui-même
paraît un peu gêné aux entournures, qui hésite entre
une thématique (les « sentiments intimes »), des procédés (« rythmes » et « images »),
un ton (« enthousiasme » et « exaltation »), une intention (« communiquer au lecteur
l’émotion du poète »). Rien d’étonnant après tout : loin de s’exclure, ces différentes
pièces se complètent heureusement dans l’antique rhétorique où elles ont pour noms
inventio (le sujet), elocutio (le style), actio (la « voix »), pathos (les moyens d’émouvoir
le lecteur). Problème : l’art ancien, codé et corseté, du discours oratoire est-il conciliable
avec l’« expressivité » et la « sincérité » modernes de la « poésie du moi », désormais
tenues pour définitoires de la poésie tout court ?
Cela fait beaucoup de guillemets.
C’est à eux, notamment, que s’attachent
les articles qui suivent, afin de redresser quelques perspectives fuyantes : non,
ce que, en littérature mais aussi en peinture et au cinéma, nous qualifions depuis
le romantisme (et a fortiori avant) de « lyrique » ne se résume pas à l’expression exaltée
et communicative de la souffrance du poète ; oui, l’émotion censément éprouvée et
transmise est compatible avec un cadre formel, des règles et des conventions ; non,
enfin, l’étude de cette grammaire stylistique n’est pas la fossoyeuse de la fameuse
« sensibilité littéraire », dont on a par ailleurs un peu trop vite oublié les ravages.
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