FMC Châteauroux – Villedieu-sur-Indre « La Gourmandine »

FMC Châteauroux – Villedieu-sur-Indre
«!La Gourmandine!» - jeudi 10 octobre 2013
Docteurs T. Keller, J. Bertrou
Laddiction est un trouble chronique caractérisé par un
processus récurrent, comprenant l’intoxication répétée puis
l’installation progressive d’une dépendance s’accompagnant
d’une tolérance et d’un besoin irrésistible de consommer
L’évolution par rechutes est caractéristique de cette pathologie.
L’usage prolongé de drogues et/ou d’alcool entraîne des
modifications sur le plan cérébral à différents niveaux. La
caractérisation des systèmes neuronaux activés lors de la
prise d’une drogue a permis de mieux comprendre les
différents phénomènes éprouvés par le consommateur, et les
désordres biologiques induits.
Laddiction est une pathologie complexe qui naît de
l’interaction entre un individu, des facteurs génétiques et
des facteurs environnementaux.
Des processus cognitifs complexes sont également impliqués
dans ce trouble. Cette pathologie cérébrale est à prendre en
charge dans sa globalité au même titre qu’un syndrome
coronarien ou un diabète.
Modalités de consommation
Elles sont définies par l’usage, l’usage nocif ou l’abus et la dépendance.
Dépendance
Mode d’utilisation inadap d’une substance conduisant à une altération du
fonctionnement ou une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la
présence de trois (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque
d’une période continue de 12 mois :
tolérance, définie par l’un des symptômes suivants :
- besoin de quantités notablement plus fortes de la substance pour obtenir une
intoxication ou l’effet désiré ;
- effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité de
la substance ;
sevrage caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes :
- syndrome de sevrage caractéristique de la substance ;
-la même substance (ou une substance très proche) est prise pour soulager ou
éviter les symptômes de sevrage ;
la substance est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période
plus prolongée que prévu ;
il y a un désir persistant, ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler
l’utilisation de la substance ;
beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la substance (par
exemple fumer sans discontinuer), ou à récupérer de ses effets ;
des activités sociales, professionnelles ou de loisirs importantes sont abandonnées ou
réduites à cause de l’utilisation de la substance ;
l’utilisation de la substance est poursuivie bien que la personne
sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou
current susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par la
substance (par exemple, poursuite de la prise de cocaïne bien que
la personne admette une dépression liée à la cocaïne, ou poursuite
de la prise de boissons alcoolisées bien que le sujet reconnaisse
l’aggravation d’un ulcère du fait de la consommation d’alcool).
Préciser si :
avec dépendance physique : présence d’une tolérance ou d’un
sevrage (c’est-à-dire des items 1 ou 2) ;
sans dépendance physique : absence de tolérance ou de
sevrage (c’est-à-dire tant de l’item 1 que de l’item 2).
Modalités de consommation à risque
Age de début des consommations, caractère autothérapeutique de
la consommation, usage solitaire ou massif de produit psychoactif,
répétition des consommations, cumul de consommation des
substances psychoactives et enfin conduites à risque sous
l’emprise de produit.
Facteurs de risque individuels et environnementaux
Les facteurs individuels de risque comprennent des facteurs
génétiques, psychologiques et psychiatriques.
Testons nous ……. V F
Lors d’une consommation chronique de cannabis, le dépistage urinaire se
négative après 48h d’abstinence
On peut prescrire du Klipal avec du Subutex
La posologie max recommandée de Subutex est de 20 mg
Le Subutex est indiqué dans les cas de dépendance à la Cocaïne
L’association BHD et fortes doses de BZD augmente le risque de surdosage
Un shoot d’héroïne équivaut à 30mg de morphine base
La durée d’action de l’ecstasy est d’environ 6 heures
L’ecstasy entraine une dépendance physique
Le cannabis n’a pas de neurotoxicité
L’ecstasy peut entrainer des risques somatiques à court terme
On peut prescrire de la codéïne en attendant l’effet du Subutex
Le sevrage d’une substance PA peut révéler un trouble psy
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