conceptualisation, etc.). L’exercice est une activité qui se caractérise généralement
par son côté contraignant et répétitif, et son centrage sur un but précis. L’exercice
vise à faire acquérir des automatismes. (On parlera, par exemple, d’un exercice de
substitution, mais d’une activité de repérage.)
Fonctions de communication : dans le cadre du programme grammatical des collèges
et des lycées, il s’agit des fonctions langagières correspondant à ce que le langage
permet de faire (par exemple : donner un ordre, émettre un jugement, etc.). « Cette
partie des programmes grammaticaux est destinée à montrer comment, dès le début
de l’apprentissage, la langue étrangère sert aussi, au même titre que la langue
maternelle, mais sous des formes différentes, à transmettre des significations, des
désirs, des opinions, des demandes d’information. Elle sert à agir et à faire agir ;
c’est en utilisant cette langue avec se camarades que l’élève apprend à s’en servir
comme d’un instrument » (I.O. pour la classe de sixième, p. 18). Elles sont souvent
associées aux « notions », avec lesquelles elles ne doivent pourtant pas être
confondues. Les « notions » expriment des concepts (temps, quantité, etc.), des
relations de sens, d’où leur fréquente désignation de « catégories sémantico-
grammaticales » (voir ce terme).
Interlangue : phase dans le développement de la compétence linguistique d’un
apprenant (cf acquisition). Par hypothèses successives, l’apprenant édifie et modifie
son propre système (l’interlangue) qui se rapproche de plus en plus de la norme de la
langue qu’il apprend. Les erreurs, ou hypothèses d’apprenant, sont la trace
observable de cette interlangue.
Maîtrise opératoire : « Aptitude à mobiliser sans aide un élément de langage appro-
prié à une situation de communication, ou tout simplement répondant à un besoin »
(I.O. pour la classe de seconde, pp. 82-83).
Objectif : les I.0. distinguent trois objectifs fondamentaux qui sont
1. Développement de la capacité de communication, c’est-à-dire mettre les élèves à
même de comprendre, parler, lire et écrire un anglais contemporain authentique. Cet
objectif est parfois appelé « linguistique » (I.O. pour la classe de seconde, p. 37).
2. Enrichissement culturel, c’est-à-dire élargir et approfondir le champ culturel des
élèves et le baliser par des repères coordonnés : « attirer l’attention des élèves sur les
données - dates, noms, lieux, événements... - significatives, marquantes, repré-
sentatives. Il faut aider l’élève à établir entre tous ces repères des relations per-
tinentes. Ces relations sont multiples et diverses : simultanéité, succession, cause,
conséquence, similitude, etc.» (I.O. pour la classe de seconde, p. 33).
3. Développement de la capacité conceptuelle. Il s’agit, par une « pratique raisonnée
de la langue », d’amener l’élève à exercer son intelligence sur les grands principes de
fonctionnement de la langue afin d’en percevoir la cohérence. L’enseignement de
l’anglais peut alors jouer un rôle dans la formation de l’esprit. (I.O. pour la classe de
seconde, p. 17). (Cet objectif ne doit pas être confondu avec le premier, même si la
réflexion sur la langue est utile, voire nécessaire, pour parvenir à une bonne
compétence linguistique, et si la brochure des I.O. pour la classe de seconde le dési-
gne, page 15, par l’expression « objectif linguistique ».)
Le professeur rend opérationnels les objectifs terminaux énoncés dans les I.O. et qui
ne dépendent pas de lui. Il se fixe des objectifs intermédiaires qu’il décrit en termes
de comportements observables (à l’issue de la séance, les élèves seront capables de
remplir telle tâche, par exemple identifier les éléments fondamentaux d’un texte), en