La didactique selon le DDL -en Italie et en suisse, il est synonyme d’une matière tenant à la fois de psychopédagogique et de la psycholinguistique -en Belgique, on la confond à la pédagogie. Partout, ailleurs, où il existe, il est assimilé à la linguistique appliqué 1ère génération -en France, deux tendances : sont des méthodologies d’enseignement (c’est-à-dire une discipline complémentaire de la linguistique appliquée 2ème génération) -sont de la linguistique 1ère génération (ensemble des approches scientifiques de l’enseignement constituant un lieu de synthèse entre les apports différents de la linguistique, de la psychologie, de la sociologie, de la pédagogie La didactique selon Yves Reuter -on pourrait définir, en première approche, les didactiques comme les disciplines de recherche qui analysent les contenus (savoirs, savoir-faire…) en tant qu’ils sont objets d’enseignement et d’apprentissage, référés, référables à des matières scolaires. Cette définition, permet d’abord de distinguer les didactiques d’autres disciplines de recherche, proches à certains égards : -celles qui analysent les contenus mais sans se préoccuper de l’enseignement ou des apprentissages (par exemple les mathématiques, la linguistique, la biologie, l’histoire..) ; -celles qui analyses l’enseignement ou les apprentissages mais sans en ne se centrant pas sur les contenus (par exemple la pédagogie, la philosophie, la sociologie ou la psychologie de l’éducation. C’est donc la focalisation sur les contenus et sur les relations à l’enseignement et aux apprentissages qui spécifie les didactiques. La didactique des langues est remplacée par la didactique des langues-cultures. C’est une discipline de description et d’intervention relative aux processus situés d’enseignement/apprentissage de la langue culture. C’est une discipline : un domaine, toute discipline est définie par son objet Description : observer, interpréter, expliquer ’intervention : pour essayer d’améliorer le rapport enseignant-apprenant Processus : série d’activités articulée, très programmable. Les processus se situent au niveau des mécanismes largement inconscients. Alors que la procédure se situe au niveau de l’organisation consciente de l’apprentissage . Selon François halté Définitions En allant de l’acception la plus restreinte à la plus large ; la didactique se définit par : Une réflexion sur les objets d’enseignement. Elle s’intéresse à leur nature cognitive : savoir ou savoir faire…. ; à leur statut épistémologique :savoir savant ou savoir social…, à la méthodologie de leur construction : transposition ou élaboration de savoirs….à leur organisation en curricula, à leur histoire institutionnelle…la dominante de cette tendance est épistémologique ; Des recherches sur les conditions d’appropriation des savoirs. Elle s’interroge alors moins sur les concepts et les notions en eux-mêmes, que sur leur construction dans l’apprentissage, les prérequis qu’ils supposent, les représentations ordinaires qu’en ont les apprenants, les différentes sortes d’obstacles à l’apprentissage qu’ils peuvent susciter…La dominante est psychologique Des recherches sur l’intervention didactiques. La didactique articule les points précédents aux tâches de l’enseignant, à l’organisation des apprentissages, à la construction de cycles ou de séquences didactiques, à l’adaptation de type de public, bref à l’approche de la classe et de son fonctionnement propre. La dominante est psychosociologique. Le point commun de ces trois tendances, au demeurant non exclusives les unes des autres, est l’attention aux savoirs disciplinaires. On remarquera cependant que : -dans l’acception a/la didactique est surtout une interface entre l’école comme lieu de diffusion de savoirs et l’ensemble des savoirs savants et sociaux ; -dans l’acception b/ la didactique est surtout une interface entre les savoirs dans leur environnement et le sujet apprenant ; -Dans l’acception c/ enfin, le didactique est surtout une interface entre l’enseignant médiateur des savoirs et groupe d’apprenants psychologiquement appréhendé Si l’on prétend maintenant tendre vers la saisie systémique de la didactique comme discipline de référence des pratiques d’enseignement, alors se profile une ultime acception que l’on peut nommer praxéologique et que l’on peut caractériser par sa prétention à l’intégration. C’est elle que nous aurons ici pour horizon : discipline théorico-pratique, son objectif essentiel est de produire des argumentations savantes, étayées et cohérentes susceptibles d’orienter efficacement les pratiques d’enseignement.