Corrig´e de l’´epreuve II-B, banque PT 2004 5
d’o`u, `a l’aide de quelques r´eindexations,
0 = xλ"∞
X
n=2
(an+2(λ) + (2λn +n2)an(λ))xn+ (2λ+ 1)a1(λ)x#.
Il en r´esulte que (2λ+ 1)a1(λ) = 0 et
(*) ∀n≥0, an(λ) = −an−2(λ)
2λn+n2.
(b) Comme λ > 0, (2λ+ 1)a1(λ) = 0 implique que a1(λ) = 0 .
(c) a0(λ) peut prendre toutes les valeurs r´eelles possibles.
La relation (∗) et la nullit´e de a1(λ) montre que a2p+1(λ) = 0 pour tout p∈N.
Donc a(x) = ∞
P
n=0
an(λ)xn=∞
P
p=0
a2p(λ)x2p. Nous pouvons en d´eduire que cette somme est paire.
(d) Notons bp(λ) = a2p(λ) et b(y) = ∞
P
p=0
bp(λ)yp. Alors a(x) = b(x2) : donc pour montrer que le rayon Rde a
est infini, il suffit que de montrer que best de rayon infini.
Pour ce faire, calculons
bp+1 yp+1
bpyp=a2(p+1)
a2p
×y=−1
4λ(p+ 1) + (2p+ 2)2×y
donc lim
p→+∞bp+1 yp+1
bpyp= 0.
La r`egle de d’Alembert (pour les s´eries num´eriques) montre la convergence de la s´erie num´erique b(y)
converge pour tout y, donc la s´erie enti`ere best de rayon infini, d’o`u R= +∞, d’apr`es une remarque
ci-dessus.
Il en r´esulte que yd´efinie au III.1 a est bien d´efinie et de classe C∞sur ]0,+∞[, et les calculs ci-dessus
montrent que yest alors solution de (E) sur ]0,+∞[.
(e) Supposons pour la suite que a0(λ) = 1
2λΓ(λ+1) .
Montrons, par r´ecurrence sur p∈Nque pour tout p∈N,a2p(λ) = (−1)p
22p+λp! Γ(λ+p+1) .
p= 0 : c’est l’hypoth`ese que nous venons de faire.
Soit p∈N∗et supposons la propri´et´e vraie jusqu’`a p−1 : nous avons alors
a2p(λ) = −a2p−2(λ)
2λ(2p)+(2p)2(relation (∗))
=(−1)p−1
22(p−1)+λ(p−1)! Γ(λ+p)×1
4p(λ+p)(hypoth`ese de r´ecurrence)
=(−1)p
22p+λp! (λ+p) Γ(λ+p)=(−1)p
22p+λp! Γ(λ+p+1) (´equation fonctionnelle de Γ)
d’o`u la propri´et´e au rang p, ce qui ach`eve la r´ecurrence.
(f) Cette question me semble mal d´efinie : comment sont d´efinis les coefficients an(−λ) pour λ < 0 ? Nous allons
donc supposer que ces coefficients continuent de v´erifier la relation (∗), ainsi que a0(−λ) = 1
2−λΓ(−λ+1)
ce qui permet de justifier la convergence et le caract`ere C∞de J−λavec des arguments semblables `a ceux
utilis´es pour Jλ=y. Et une r´ecurrence (utilisant le prolongement fonctionnele de Γ vu partie II.) montre
alors que ces coefficients v´erifient encore la formule d´emontr´ee au III.1 e .
Donc
J−λ(x) = ∞
X
p=0
(−1)p
22p−λp! Γ(−λ+p+ 1) ×x2p−λ;J−λ0(x) = ∞
X
p=0
(−1)p(2p−λ)
22p−λp! Γ(−λ+p+ 1) ×x2p−λ−1
et J−λ00(x) = ∞
X
p=0
(−1)p(2p−λ)(2p−λ−1)
22p−λp! Γ(−λ+p+ 1) ×x2p−λ−2.