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4- Voies d’utilisation
Ces médicaments sont administrés par voie orale le plus souvent. Certains dérivés
ont une action longue (AMLOR) permettant une seule prise par jour. Pour d’autres on
utilisera éventuellement des formes LP. La voie sublinguale, jadis utilisée dans le
traitement de l’urgence hypertensive, est désormais interdite en raison du risque
d’hypotension orthostatique et de syncope chez les malades..
En urgence, la voie injectable intraveineuse peut être utilisée. On peut même injecter
l’ADALATE directement en intracoronaire.
5- Effets iatrogènes
Les effets indésirables sont nombreux mais généralement peu graves et s’atténuent
avec le temps. Ils sont la conséquence des propriétés de ces médicaments.
Parmi les effets citons :
• Flush, céphalées, asthénie éducation
Les médicaments de forme galénique LP présentent moins ce type
d’inconvénients.
• Hypotension orthostatique, vertige
• Oèdème des chevilles spectaculaire mais peu grave
• Vascularites
• Fourmillement du cuir chevelu
A dose forte ou chez des sujets prédisposés le vérapamil et le diltiazem peuvent être
responsables de troubles du rythme et de bradycardie importante pouvant aller
jusqu’à l’arrêt cardiaque. Ils sont donc contre indiqués chez des malades présentant
des troubles du rythme ainsi que chez les insuffisants cardiaques.
Deux médicaments ont des effets spécifiques :
NIFEDIPINE (Adalate) hypertrophie gingivale [Surveillance infirmière]
ISOPTINE (Vérapamil) constipation
6- Interactions médicamenteuses
Une association est formellement contre indiquée celle avec le DANTROLENE :
risque de fibrillation ventriculaire
Le vérapamil et le diltiazem doivent être associés avec précaution aux béta-
bloquants et aux antiarythmiques : risque d’arrêt cardiaque. Surveillance clinique
renforcée. Ne pas descendre au dessous de 50 battements /minute.
L’association avec les autres vasodilatateurs expose à la majoration des effets
indésirables.