4/9
augmente également et les résistances artériolaires périphériques diminuent au niveau de l’avant bras
(d’où l’augmentation de débit).
Etude de l’injection de 3 AC différents chez le chien conscient :
Très bonne relation dose effet sur le débit au niveau de l’artère coronaire.
Effet important à des doses très faibles de l’ordre du µg/kg surtout pour nifedipine sélectivité très
forte pour les canaux calciques. Le débit coronaire est multiplié par 2,5 !
B. Effets cardiaques.
1. Effet inotrope négatif.
Il découle de l'inhibition des canaux calciques.
In vitro tous les AC donnent cet effet
In vivo :
-le dihydropiridine a un effet vasodilatateur prépondérant, à des doses plus faibles des
effets cardiaques car met en jeu le baroréflexe. Avec la stimulation orthosympathique ils
augmentent la contractilité et la FC (effet inotrope +), l'effet inotrope négatif (propre au
médicament) est masqué.
-pour le vérapamil et le diltiazem c’est différent. Ils ont un effet cardiaque direct, ils
ralentissent la FC et diminuent la contractilité (effet inotrope -).
Expérience sur le chien des effets de dihydropiridine, diltiazem, verapamil :
Variation modeste de la PA moyenne, effet dose dépendant
FC (chronotrope+): action réflexe par stimulation sympathique liée à la diminution de la PA.
Allongement de l’intervalle PR : effet direct de l’AC qui ralentit la conduction AV par blocage
des canaux calciques. Effet dose dépendant. (dromotrope -)
DPDT : exprime la contractilité myocardique, paramètre utilisé pour quantifier l’inotropisme.
Ici par effet inotrope – avec les 3 médicaments. Effet direct dose dépendant.
Ces résultats ne sont pas transposables à l’homme.
2. Effets électrophysiologiques sur les cellules nodales des
noeuds sinusal et atrioventriculaire.
La phase 0 des PA est liée au courant calcique lent entrant.
Par le blocage du courant calcique, la fréquence sinusale diminue et la vitesse de traversée du
nœud atrio-ventriculaire. Donc chez l'homme, il y a une diminution de la FC et une
augmentation du PR à l'ECG.
Le vérapamil (comme les bêtabloquants diminuent la FC au repos), le diltiazem et le bépridil
sont à l’origine de ces effets.
Ce qui n’est toujours pas le cas du dihydropiridine (DHP) par sa stimulation
orthosympathique qui masque l'effet (abolition voir invertion).
Les AC et surtout le verapamil appartiennent aux antiarythmiques de class IV.
Etude du vérapamil sur la Fréquence cardiaque (FC) chez des sujets sains. On observe une baisse
de la fréquence de 6-7 battements par min puis une stabilisation.