ICAM NANTES – I1A – ML POUSSIN
Def Produit d’une matrice ligne par une matrice colonne.
Soit
1 2
=⋯
une matrice ligne de type
et
1
B
=
une matrice colonne de type
.
Le produit
est la matrice de type
définie par :
× =
avec
1 1 2 2
1
p
k
=
= + + + =
∑
.
Def Multiplication interne.
Soit A une matrice de type
et B une matrice de type
.
Le produit
est la matrice C de type
dont le coefficient
est obtenu
en mutipliant la ligne i de A par la colonne j de B.
Soit A, B et C trois matrices, et
des réels. Sous réserve de compatibilité des opérations :
α α α
× = × =
× + = +
et
+ × = +
la multiplication est distributive sur l’addition
× = × =
la loi
est associative, on peut enlever les parenthèses.
Si A est une matrice carrée d’ordre n, et I la matrice identité d’ordre n, alors
la matrice identité est l’élément neutre pour la loi
sur
n
M
.
Attention à la compatibilité des types de matrices pour le produit !!
La multiplication interne n’est pas commutative. En général,
.
La multiplication interne n’est pas intègre :
AB A B
.
D) Matrices inversibles :
Def Soit A, matrice carrée d’ordre n.
A est inversible si il existe une matrice B carrée d’ordre n telle que
.
B est alors appelée inverse de A et notée
. Ce qui donne
1 1
− −
Si A est inversible, alors
1 1
− −
.
Si A est inversible, alors
est inversible et
1
1
−
−
.
Une matrice carrée A n’est pas toujours inversible !! On ne peut utiliser la notation
que si A est inversible.
La multiplication interne n’est pas commutative sur
n
M
. On doit donc dissocier
× et
1
−
.
On ne peut donc pas utiliser la notation
avec les matrices (pas de divisions de matrices !!!).
Prop : cas des matrices d’ordre 2.
La matrice
A
=
est inversible ssi
A ad bc
, et alors
( )
1
1
det
A
A
−
=
−
.
E) Puissances de matrices.
Def Soit A, matrice carrée d’ordre n. On définit par récurrence :
0
et
1
+
∀ ≥ = =
Point méthode : calcul de
Conjectures, puis récurrence. (voir exo 6)
Cas des matrices diagonales. (voir exo 6)
Diagonalisation de la matrice. (voir exo 7)
Prop : Soit A matrice d’ordre n.
Si A est diagonale, alors p
∀ ∈
,
s’obtient en élevant les termes diagonaux à la puissance p.
Def : Une matrice carrée A d’ordre n est diagonalisable si il existe une matrice P inversible et une matrice D diagonale
vérifiant
.