Solution. Soit {Oα}α∈Aun recouvrement ouvert de K. Si K⊆[a, b],
les intervalles ouverts dont se composent les ensembles ouverts Kcet
Oαforment un recouvrement de [a, b]. Si {I1, I2, . . . , In}constitue un
recouvrement fini de [a, b] par certains de ces intervalles, au plus ndes
ensembles Oαpourront ˆetre choisis de fa¸con `a recouvrir K.
2. Si E⊆Ret k∈R,
kE ={y|y=kx , x ∈E}.
Montrer que λ∗(kE) = |k|λ∗(E).
Solution. Si k= 0, on a bien, avec la convention faite, que
λ∗({0}) = 0 λ∗(E).
Si k > 0,
λ∗(kE) = inf (X
n
(bn−an)kE ⊆[
n
]an, bn[)
=kinf (X
n1
kbn−1
kanE⊆[
n
]1
kan,1
kbn[)=k λ∗(E).
Si enfin k < 0,
λ∗(kE) = inf (X
n
(bn−an)kE ⊆[
n
]an, bn[)
=−kinf (X
n1
kan−1
kbnE⊆[
n
]1
kbn,1
kan[)=|k|λ∗(E).
3. Soit µ∗:P(R)→[0,+∞] la fonction d´efinie par
µ∗(E) = sup{(b−a)|]a, b[⊆E}.
Cette fonction est-elle monotone ? invariante sous translation ? Pr´eserve-
t-elle la longueur des intervalles ? Est-elle sous-additive ?
Solution. Il est ´evident que la fonction µ∗est monotone, invariante
sous translation et qu’elle pr´eserve la longueur des intervalles. Elle
n’est cependant pas sous-additive comme le montrent les relations
[0,1] = ([0,1/4] + [3/4,1]) + [1/4,3/4]
et
µ∗([0,1]) = 1 >1/4+1/2 = µ∗([0,1/4] + [3/4,1]) + µ∗([1/4,3/4]).
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