4
INTRODUCTION :
Le coma (étymologiquement « sommeil profond en grec »), implique en
plus de l’altération grave de la conscience la disparition de tout
comportement de veille et une atteinte de la vie de relation en
générale, pouvant être accompagnée de perturbations végétatives [55].
Il existe une grande diversité de définition de l’état de coma, on peut
retenir la simplicité de la définition de Jennet et Teasdale [10],
absence d’ouverture des yeux, absence d’émission, verbale absence de
réponse aux ordres.
Selon ROPPER H. A aux U.S.A, les maladies déterminant les troubles
de la conscience représentent jusqu’à 3 % du total des admissions
aux urgences d’un grand hôpital municipal [1].
En Cote d’Ivoire, GROBIA R .E [2] collige 300 cas d’altération de la
conscience sur 6875 admissions soit 5,06% (1996). Par ailleurs
KABAOU S [3] retrouve 112 cas d’altération de la conscience, soit 37%
au service d’anesthésie et de réanimation de l’hôpital national de
NIAMEY (2007).
Au Mali principalement à l’hôpital Gabriel Touré dans le service
d’anesthésie et de réanimation, une étude réalisée par A. J. IMBOUA
avait trouvé 164 cas de coma soit 47 ,54%des cas altération de la
conscience [4].
La tranche d’âge la plus touché était de 61 -75 ans avec une
prédominance du sexe masculin (sexe ratio 1,3) [4].
Les pathologies les plus pourvoyeuses du coma furent : infectieuses,
cardiovasculaires, traumatiques, obstétricales, métaboliques [4].
De nos jours les moyens de prise charge dont nous disposons quelque
soit la cause du coma sont : la libération des voix aériens,
oxygénothérapie, aspiration, intubation trachéale, le contrôle
hémodynamique.