ÉCS2 Variables Aléatoires Réelles Discrètes. Florilège.
Exercice 11. Un dé et un jeu de cartes.
Je lance un dé équilibré à six faces numérotées de 1à6. Je tire alors, dans un jeu de
54 cartes, autant de cartes que le numéro obtenu sur le dé. Soit Rle nombre de roi(s)
obtenu(s) lors de ce(s) tirage(s).
Déterminer l’espérance de Ren supposant que les tirages ont lieu avec remise.
Exercice 12. Pascal light.
J’effectue une succession de lancers d’une pièce pour laquelle la probabilité d’obtenir
« pile » est p. Je note X1et X2les rangs d’apparition du 1er et du 2ème piles respec-
tivement.
1. Quelles sont la loi et l’espérance de X1?
2.a) Soit k∈N∗. Que vaut E(X2−k|[X1=k]) ? En déduire E(X2|[X1=k]).
b) Montrer que X2admet une espérance et la calculer.
3. On continue indéfiniment les lancers et on note, pour ∈N∗,X`le rang d’apparition
du ème pile. Montrer, par récurrence sur , que ∀∈N∗,E(X`) = /p.
Exercice 13. Expériences chronologiques.
Je tire, dans un jeu de 54 cartes, 10 cartes. Je lance lance ensuite un dé équilibré à six
faces numérotées de 1à6autant de fois que de roi(s) obtenu(s) dans ma main de 10 cartes.
Soit Nle nombre de « 6 » obtenu(s) lors de ce(s) lancer(s).
Déterminer l’espérance de Nen supposant que les tirages de cartes ont lieu avec remise.
3 - Couples et corrélations.
Exercice 14. Cas fini.
Messieurs F. et M., probabilistes trigonométreurs de renom lancent trois fois de suite une
pièce équilibrée et appellent Fle nombre de « face(s) » obtenus.
Monsieur F. gagne L = cos π
2Feuro tandis que Monsieur M. gagne N = sin π
2Feuro à
chaque partie.
1. Donner la loi de F, puis celles de Let de N.
2. Préférez-vous le sort de Monsieur F. ou celui de Monsieur M. ?
3. Dresser la loi conjointe de Let N.
4. Let Nsont-elles indépendantes ?
5. Donner la loi de X = LM.
6. En déduire ρ(L,N).
Exercice 15. Indépendance et non-corrélation
1.a) Soit Uet Vdeux variables suivant des lois de Bernoulli de paramètre respectif pet
q, où (p, q)∈(] 0 ; 1 [)2.
Montrer que Uet Vsont indépendantes si, et seulement si, Cov(U,V) = 0.
b) Soit Xet Ydeux variables aléatoires réelles discrètes finies définies sur un même
espace probabilisé, ne pouvant prendre que deux valeurs distinctes (card(X(Ω)) =
card(Y(Ω)) = 2).
Montrer que Xet Ysont indépendantes si, et seulement si, Cov(X,Y) = 0.
Indication : On pourra effectuer des transformations affines sur Xet Ypour se
ramener à des lois de Bernoulli.
2. On suppose que Xsuit la loi uniforme sur {−1,0,1}et que Y=X2.
a) Calculer Cov(X,Y).
b) Xet Ysont-elles indépendantes ?
3. Conclusion ?
Exercice 16. Plus équitable.
Ludovic et Nicolas lancent une pièce juste, jusqu’à ce que face apparaisse et au maximum
cinq fois (même si face n’est pas apparue).
Ils décident que :
+Ludovic donne n/2euro(s) à Nicolas s’il y a nlancers ;
+Nicolas donne à Ludovic autant d’euro(s) que de pile(s) apparues au cours des lancers.
On note Xla somme que Ludovic donne à Nicolas et Ycelle que Nicolas donne à Ludovic.
1. Déterminer les lois de Xet de Y.
2. Calculer E(X) et E(Y). Que peut-on en déduire ?
3. Déterminer la loi de Z = XY et en déduire Cov(X,Y). Commenter son signe.
4. Déterminer la loi de X−Y, puis calculer P(X = Y),P(X >Y) et P(X <Y).
Exercice 17. Plus dure sera la chute.
Lorsque Monsieur M. descend une piste de ski alpin, il a une chance sur deux de chuter.
Monsieur M. descend trois fois de suite une piste (vert pâle). On note Xla variable valant
1 (resp. 2, 3) s’il chute pour la première fois lors de la 1ère descente (resp. 2ème,3ème), et
0 s’il ne chute pas.
1. Donner la loi de X.
2. On note Yla variable égale au rang de la 2ème chute de Monsieur. M, et valant 0 s’il
ne chute pas 2 fois. Donner la loi de Yconditionnée par X.
3. Donner la loi du couple (X,Y). En déduire E(XY) puis ρ(X,Y).
Exercice 18. Séries.
On effectue une succession indéfinie de lancers indépendants avec une pièce donnant
Pile avec la probabilité p∈] 0 ; 1 [ et Face avec la probabilité q= 1 −p.
On dit que la première série est de longueur L1=n>1si les npremiers lancers ont
amené le même côté de la pièce et le (n+ 1)ème l’autre.
On définit de manière analogue la longueur L2de la 2ème série.
Lycée Henri Poincaré 3/10 lo