Junk food
La malbouffe2 est une alimentation qui est saturée de
mauvaises graisses, trop sucrée ou trop pauvre en nutriments
pour répondre aux besoins physiologiques.Souvent
associée aux fast-food. Cette définition a été étendue à une
critique plus globale dénonçant aussi le modèle
productiviste et la société de consommation.
Un des opposants déclaré à la malbouffe le plus
marquant est l'altermondialiste député européen José Bové, ancien
porte-parole du troisième syndicat agricole
français : Confédération paysanne. Celui-ci tire sa légitimité
de son activité d'éleveur de brebis sur le causse du Larzac
mais surtout de ses actions militantes mettant
l'accent sur l'importance de l'autosuffisance
alimentaire et la préservation de l'environnement.
Pour les filières d'exploitations agricoles spécialisées dans
l'élevage bovin ayant adopté le système intensif comme
moyen de production et fournisseurs des chaînes
de fast-food, cette légitimité est mise en doute.
À la suite de Jamie Oliver, des chefs cuisiniers français médiatisés comme Cyril Lignac5
ont décidé depuis les années 1990 de réagir et de faire de l'éducation culinaire et de
l'éducation au goût dans les écoles, la Semaine du Goût a été créée. Des agriculteurs,
des associations et mouvements de consommateurs et des diététiciens sont également en
première ligne, notamment pour veiller à l'alimentation des jeunes et faire évoluer la
publicité et la législation française.
Autres opposants publics à la malbouffe, mais moins médiatisés, les mouvements pour la
promotion des bons produits, du goût et du patrimoine culinaire, tels le mouvement « slow
food », qui a pris naissance en Italie.